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entretiens et videos - Page 438

  • Alain de Benoist : « Même au Moyen Âge, le confinement des bien-portants n’a jamais permis d’endiguer une épidémie ! »

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    Aujourd’hui que les choses paraissent en voie d’apaisement, peut-on dire que le gouvernement, même si manifestement pris de court, en a trop fait ou pas assez face à l’épidémie, ou juste fait comme il pouvait ?

    Il n’y a pas d’autre mot pour le dire : la réaction des pouvoirs publics face au Covid-19 a été proprement calamiteuse. Cinq mois après le début de l’épidémie, nous n’avons toujours pas atteint la capacité de dépistage que nous aurions dû avoir lorsque les premiers morts sont apparus. Le gouvernement s’est d’abord réfugié dans le déni (ça ne viendra pas chez nous, c’est une grippette), après quoi nous avons assisté à un incessant défilé de cafouillages, de consignes contradictoires et de mensonges d’État. Rien n’avait été prévu, alors que des voix nombreuses s’étaient élevées, ces dernières années, pour laisser prévoir une nouvelle pandémie venue d’Asie. La cause première réside dans l’incapacité des pouvoirs publics à raisonner au-delà du court terme. Mais la cause la plus fondamentale est que, pour se conformer aux règles de l’idéologie libérale, on a voulu soumettre le secteur de la santé publique à des principes de rentabilité, de concurrence et de gestion à flux tendu qui ont entraîné la fermeture de milliers de lits, la destruction de stocks de réserves, la précarisation croissante d’un personnel déjà sous-payé. En d’autres termes, nous avons intégré au système du marché un domaine qui est, par définition, hors marché. Le résultat a été un effondrement généralisé des capacités de l’hôpital public.

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  • Agnès Thill : « Nous voulons savoir la vérité sur la pénurie des masques »

    La députée Agnès Thill a interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran au sujet de la pénurie des masques durant la pandémie, et sur les propos d’Emmanuel Macron affirmant le contraire.

    Elle s’explique au micro de Boulevard Voltaire et dénonce « ceux qui se lavent les mains ».

    Vous êtes une députée non inscrite de l’Oise, ex-membre du groupe parlementaire de La République en marche. À l’Assemblée nationale, vous avez interpellé Olivier Véran sur la gestion des masques par ce gouvernement, mais également par le gouvernement précédent. Pourquoi avez-vous posé cette question ?

    Le manque de masques me choque et choque bon nombre de Français. Les soignants eux-mêmes ont manqué de masques. Le premier médecin mort en service du Covid-19 est de Compiègne. Cinq autres médecins ont suivi dans l’est de la France. On nous dit qu’il n’y a pas eu de pénurie. C’est tout de même un tour de passe-passe facile. Pénurie veut dire zéro.
    Leur explication était qu’il y en avait peu ou pas assez. Donc, leur politique fut restrictive. Ils en ont donné très peu pour que tout le monde en ait et qu’on ne puisse jamais dire zéro. C’est exactement comme si j’avais un seul gâteau pour trente personnes. Il n’y en aurait évidemment pas assez. Si je donne une part à chacun, vingt personnes n’en auront pas. Je donne donc une miette à tous et personne ne pourra dire qu’il n’en a pas eu. Ils en ont évidemment tous manqué. La miette ne satisfera personne.

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  • I-Média n°299 – Covid-19 – 2ème vague : les médias surfent-ils sur les peurs ?

    02:34 L’image de la semaine

    Au sommet du pic Saint-Loup dans l’Hérault, la croix coupée par des militants d’extrême gauche il y a quelques jours est de retour !

    03:23 Covid-19. 2e vague : les médias surfent-ils sur les peurs ?

    Les journalistes ont multiplié les articles et les reportages sur la 2e vague, sur le retour des foyers de contamination ou encore sur le décès d’un enfant dû à la maladie de Kawasaki. Une focalisation qui interroge.

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  • Sens commun lance une grande consultation sur le conservatisme

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    Sens commun lance une grande consultation sur le conservatisme

     vient de lancer une grande consultation sur le . Comme vous l’écrivez, il s’agit de « déconfiner le conservatisme », mot injustement connoté que vous entendez sortir du placard ?

    Injustement connoté, oui, parce que l’idéologie progressiste domine la pensée politique depuis trop longtemps. Ce dernier se plaît à discréditer tout ce qui n’est pas synonyme de nouveauté et de changement. Sa motivation n’est pas le progrès mais la nouveauté pour elle-même et le rejet de la tradition au motif qu’elle perdure et se transmet. C’est ce que Mathieu Bock-Côté dit très bien : « On ne parlera du vieux monde que pour le maudire et on rêve ouvertement de mettre à mort socialement les nouveaux dissidents. »
    Nous avons été les premiers, en 2018, à parler de conservatisme politique à un moment où seuls les intellectuels s’aventuraient sur ce terrain. Nous sommes conscients des réticences que ce mot génère. Certains lui cherchent un substitut idéal. Personne n’a encore trouvé ! Peut-être parce que ce terme recouvre à lui tout seul le nécessaire : « Conserver ce qui vaut, réformer ce qu’il faut. » Vous noterez que de nombreuses personnalités politiques de l’opposition apportent dans le débat public des propositions teintées de conservatisme, sans le dire. Désormais, tout le temps perdu à chercher un autre mot ou à se défendre d’être ouvertement conservateur alimente la bipolarisation de la vie politique souhaitée par Emmanuel Macron en vue de sa réélection.

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  • VINCENT LAPIERRE DÉMONTE « L'ANALYSE » DE SORAL SUR LE CORONAVIRUS (et le reste !)