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entretiens et videos - Page 442

  • Le libéralisme, voilà l'ennemi ! (texte de 2014)

    Charles Robin vient de publier aux éditions Krisis La Gauche du Capital, un livre qui fait la somme de ses travaux sur l'idéologie libérale. Venant d'un autre bord, comme autrefois Philippe Muray ou comme son maître à Montpellier Jean-Claude Michéa, il retrouve sans le vouloir et sans le savoir le vieux diagnostic social et politique des papes antilibéraux de la fin du XIXe siècle... Un prodigieux raccourci !

    Vous ne vous cachez pas d'être un ancien du Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot, mais vous montrez dans votre livre que les vieilles catégories de « droite » et de « gauche » sont périmées par le lent avènement d'une idéologie globale partagée peu ou prou par l'ensemble de la classe politique - idéologie du Marché que vous appelez le libéralisme. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?

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  • Sur Front Populaire, "Les Élites françaises. Des Lumières au grand confinement".


  • Trucages électoraux, tyrannie covidesque, blasphème pour tous.31e entretien rivarolien novembre 2020

  • La France au défi de l'islam (texte de 2016) 2/3

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    ÉLÉMENTS: Comment avons-nous pu croire que nous pourrions faire l'économie du politique et de la production du bien commun ?

    PIERRE MANENT. Les nations européennes ont pris leur dernière forme à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Leur tâche de reconstruction était dictée par les circonstances. Nous eûmes les Trente Glorieuses, c'est-à-dire un accroissement sans précédent de la prospérité et de l'égalité. Les nations européennes se sentirent portées par un vecteur économique et social qui suffisait à leur donner confiance et direction. Elles y trouvaient aussi une légitimité renouvelée. Ce fut la période des « miracles » économiques. La protection américaine dispensait par ailleurs les Européens de l'obligation de se défendre, en tout cas de produire par eux-mêmes leurs moyens de défense et peut-être même de trouver en eux-mêmes la volonté de se défendre. Ils ont donc désappris la responsabilité politique, jouissant d'une sorte d'extraterritorialité historique et géopolitique. Nous sommes les héritiers trop gâtés de ces deux processus, qui s'achèvent pourtant sous nos yeux : les économies européennes stagnent et la protection américaine n'est plus ce qu'elle a été. Nous nous trouvons donc aujourd'hui devant la nécessité de retrouver un principe intérieur capable de redonner force et légitimité à nos communautés politiques.

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  • Rembourser la dette : Mission impossible.

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    Depuis qu’il a abandonné la politique, Arnaud Montebourg a découvert la face sombre du socialisme et le tissu d’inepties dues à son idéologie. De sorte qu’il apparaît désormais comme un ovni. Sa parole est désormais frappée au coin du bon sens et mérite d’être entendue.  Voici l’entretien qu’il a accordé au Parisien (22-11) sur la dette et suite à la publication de son dernier ouvrage, l’Engagement (Ed. Grasset). De gauche Montebourg ? Pas sûr. Il semble bien avoir basculé du côté "franchouillard" de la force !

    Une des raisons de fond à la crise serait la priorité donnée à la réduction des déficits publics et de l’endettement ?

    Une politique qui se concentre sur la réduction de la dette et des déficits fabrique du chômage, et n’a aucune chance de rembourser la moindre dette ni de réduire le moindre déficit. C’est ce qui s’est passé pendant la présidence Hollande. Nous avons eu l’austérité fiscale doublée d’une aggravation du chômage, la double peine pour les classes populaires ! Mais, de surcroît, on n’a diminué ni l’endettement ni les déficits. Dans la crise du Covid-19, nous avons tiré les leçons de la crise financière des années 2008-2010. Ce point est positif. Toutes ces règles euro- péennes relatives aux déficits et à l’endettement qu’on nous a infligées pendant dix ans, et qui ont prolongé inutilement les souffrances des peuples européens, viennent de disparaître par enchantement, démontrant leur parfaite inutilité et leur dangerosité.

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  • La France au défi de l'islam (texte de 2016) 1/3

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    Entretien avec Pierre Manent Propos recueillis par François Bousquet

    « Comment imaginer une rencontre heureuse entre un islam "fort" et une nation "faible" ? » C'est tout l'enjeu du dernier livre de Pierre Manent, Situation de la France qui n'est pas sans évoquer les « situations » de Péguy. Son auteur propose un nouveau contrat social : accepter les moeurs de nos concitoyens musulmans en contrepartie d'une allégeance à la communauté nationale. Un livre qui bouscule les certitudes des uns et des autres. On parle souvent de la ligne claire à propos du style, mais il y a aussi une ligne claire dans l'ordre de la pensée. Autrement dit une aptitude à penser élégamment avec clarté et profondeur. En somme, la rigueur française. Depuis la mort de Raymond Aron, Pierre Manent en est le plus beau fleuron.

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  • ENTRETIEN AVEC PATRICK JARDIN PERE DE NATHALIE ASSASSINEE AU BATACLAN LORS DES ATTENTATS DU 13/11