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Europe et Union européenne - Page 321

  • Tensions en Méditerranée : que se passe-t-il entre la Grèce, la Turquie et la France ?, par Michaël Bloch.

    Des navires turcs le 10 août en Méditerranée. (Reuters)

    Source : https://www.lejdd.fr/

    La Turquie a déployé lundi en Méditerranée un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires. Une initiative qui a relancé les tensions dans une zone disputée et riche en gisements gaziers et qui a provoqué une réaction de la France.

    Ce que l'on sait : La situation tendue depuis des semaines entre la Grèce et la Turquie s'est détériorée lundi après le déploiement par Ankara d'un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, dans le sud-est de la mer Egée, une zone de la Méditerranée disputée et riche en gisements gaziers. Les navires de recherche sismique ont pour mission de repérer d'éventuels gisements sous-marins. Selon la Grèce, les bâtiments turcs se trouvaient mercredi à 60 milles marins au sud de l'île grecque de Kastellorizo, soit sur le plateau continental grec, ce qui constitue une "violation" des frontières maritimes.

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  • Italie. Luigi Di Maio : « Il n’y a pas de place pour quiconque arrive irrégulièrement en Italie, car entrer en fraude signifie l’expulsion »

    Il n’y aura plus de place pour les migrants illégaux en Italie, a averti lundi 17 août à Tunis le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, à l’issue d’un entretien avec le président tunisien Kais Saied. L’arrivée de migrants en Italie a augmenté de près de 150% au cours des 12 derniers mois, la majorité arrivant de Tunisie. Luigi Di Maio a ajouté qu’”il n’y a pas de place pour quiconque arrive irrégulièrement en Italie, car entrer en fraude signifie l’expulsion.

    Le chef de la diplomatie italienne effectue lundi une visite de travail à Tunis avec la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese outre Oliver Varhelyi, commissaire européen à l’Élargissement et Ylva Johansson, commissaire européenne aux affaires intérieures. Après une rencontre avec le président tunisien, Luigi Di Maio a indiqué que son pays «est prêt à présenter toutes les aides nécessaires à la Tunisie» pour lutter contre l’immigration illicite.

    Mais «il n’est pas question de laisser en Italie ceux qui arrivent d’une façon illégale», a-t-il ajouté selon un communiqué de la présidence de la République tunisienne. Les négociations entre l’Italie et la Tunisie se poursuivront «pour trouver des formules de coopération bilatérale», a indiqué encore le ministre italien, rapporte la même source. […]

    Le Figaro ; tunisienumerique

    http://www.fdesouche.com/1414261-italie-luigi-di-maio-il-ny-a-pas-de-place-pour-quiconque-arrive-irregulierement-en-italie-car-entrer-en-fraude-signifie-lexpulsion

  • Le Coronacircus en marche vers le gouffre financier 1/2

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    Pieter Kerstens

    Lorsque nous avions rédigé notre article dans le précédent numéro de la revue, la prévision et l’anticipation des conséquences d’une crise sanitaire, doublées par un chaos des marchés pétroliers, ignoraient alors la stratégie et les décisions aberrantes des gouvernements français et européens, face à la pandémie. En conclusion, nous jugions que « il suffirait d’une petite bourrasque comme…le Covid-19, qui pourrait entraver non seulement l’industrie chinoise, mais aussi par conséquence stopper l’activité de certains secteurs de l’économie mondiale et perturber les activités bancaires et financières, pour déclencher un nouveau krach mondial. »

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  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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  • Merkel en maillon faible (2018)

    On nous vend, à longueur de media, une réussite de l’Union européenne que tous, tant nos concitoyens que nos voisins, peinent à voir. Car, avant tout, Bruxelles est une succession de compromis sur une addition d’échecs. Angela Merkel en est, aujourd’hui, le signe le plus visible.

    Fin juin, un nouveau sommet européen s'est ainsi soldé par une nouvelle réussite. Donald Tusk, le président du Conseil européen, affirmait en effet sur Twitter, élevé semble-t-il au rang de communication officielle de Bruxelles : « Les dirigeants de l’UE28 se sont accordés sur les conclusions du sommet, y compris la migration. »

    Plus enthousiaste que jamais, le VRP européen Macron renchérissait : « Beaucoup prédisaient ce soir l'impossibilité d'un accord, beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales, nous avons réussi ce soir à obtenir une solution européenne et un travail en collaboration. C'est la coopération européenne qui l'a emporté. »

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  • «L’UE risque de ne pas survivre» : George Soros s'en prend aux «nombreux ennemis» de l'union.

    George Soros au Forum de Davos, le 23 janvier 2020, en Suisse.

    Source : https://francais.rt.com/

    Le financier philanthrope a fustigé les leaders eurosceptiques, mais aussi la Russie et la Chine, les accusant de mettre en danger le modèle de l'UE. Il considère une mort de l'union non plus comme «une possibilité théorique» mais comme «probable».

    George Soros n'en démord pas, l'Europe possède de nombreux ennemis, aussi bien à l'intérieur de ses frontières qu'à l'extérieur. Dans un entretien accordé à l'Obsmis en ligne le 12 août, le milliardaire americano-hongrois s'inquiète de la vulnérabilité du mode de gouvernance de l'Union européenne (UE) qui pourrait, selon lui, mener à sa perte.

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  • L'Europe fédérale est une Europe allemande

    Charles Saint-Prot est aujourd'hui directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris. Il vient de publier L'État-nation contre l'Europe des tribus aux éditions du Cerf, un essai contre le démantèlement des nations et des États européens.

    Entrtien avec l'abbé G. de Tanoüarn

    Pourriez-vous définir le modèle politique auquel se réfère aujourd'hui Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne ?

    Comme la plupart des dirigeants de la machine eurocratique, Jean-Claude Juncker a pour modèle la construction d'une Europe fédérale. Il est clair que le projet d'Europe supranationale, porté par l'Union européenne s'inscrit nettement dans l'idée d'anéantir la souveraineté des États nations, à commencer par la France. Certains ont cru pouvoir faire le pari de transformer l'Europe communautaire en un multiplicateur de puissance, mais c'était faire peu de cas du fait que les initiateurs de la construction eurocratique - à commencer par Jean Monnet, qualifié par le général de Gaulle d'« ennemi du peuple français et de ses libertés » et qui ne servit jamais que les intérêts américains et ceux de l'idéologie libre-échangiste - n'ont jamais voulu autre chose que suivre les seules considérations économiques ultra-libérales et les solutions technocratiques qui constituent désormais toute la philosophie de la Commission de Bruxelles. L'affaire Barroso, cet ancien président de la Commission européenne, devenu immédiatement après la fin de son mandat, conseiller à la banque américaine Goldman Sachs, a été prestement enterrée par l’oligarchie européenne, mais elle a démontré la collusion entre les dirigeants européistes et la haute finance cosmopolite.

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  • La vérité sur la dictature juridique de l’Union européenne

    La vérité sur la dictature juridique de l’Union européenne

    Thilo Sarrazin, dans la Weltwoche, revient sur les difficultés qu’il a eues, comme jeune fonctionnaire responsable des finances des services publics de la République fédérale d’Allemagne, pour effectuer des réformes en faveur de la poste, des chemins de fer et des moyens de transport en général, tant les directives européennes rendaient impossibles toute modification de la juridiction allemande.

    https://www.weltwoche.ch/ausgaben/2020-29/ausland/die-europaische-methode-die-weltwoche-ausgabe-29-2020.html

    Traduction (C.H.) : Une fois introduites dans le droit national, on ne peut pratiquement plus modifier les directives de l’Union européenne. Je proposai de les ignorer ou de les appliquer différemment. Mes collaborateurs m’expliquèrent que cela n’était pas non plus possible, car la Commission porterait alors plainte auprès de la Cour de justice européenne. Là, la Commission obtenait de toute façon raison. Il ne servait à rien de porter plainte, car la Cour de justice européenne se tenait par principe toujours du côté de la Commission et confirmait toujours en cas de doute une extension du droit européen. C’est ainsi qu’il y a un peu moins de quarante ans eut lieu mon introduction dans le droit européen.

    C.H. 19.07.2020

    https://lesobservateurs.ch/2020/07/19/la-verite-sur-la-dictature-juridique-de-lunion-europeenne/

  • Charlemagne, Karl Marx et les eurocrates

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    Jean-Claude Juncker prononçant l’éloge de Karl Marx, Emmanuel Macron, à Aix-La-Chappelle, vantant le rêve européiste : le mois de mais a vu se dévoiler la face hideuse de Bruxelles, sans plus aucune des sirènes qui berçais, jusqu’à présent, les naïfs.

    C’est à Trêves, ville natale de Karl Marx, que le président de la Commission européenne s'en est allé, sans vergogne, vanter le père d'une des idéologies les plus mortifères, les plus sanglantes que le monde ait connues - tandis que la Chine offrait, pour la circonstance, une gigantesque statue du penseur du communisme.

    On pourrait croire que ce qui n'était qu'une manifestation logique de la part des dirigeants chinois relevait d'une incongruité pour Jean-Claude Juncker. Ce serait manifester une naïveté sans bornes. Car l'éloge n'est pas tout. Le président de la Commission européenne, qui se revendique de la démocratie chrétienne, s'est exprimé dans un temple protestant, au niveau de l'autel - ce qui est déjà monstrueux, si l'on veut bien penser qu'il s'agissait de faire le panégyrique du père d'une des idéologies les plus contraires au christianisme.

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  • Scandales politiques en Espagne

    Scandales politiques en Espagne

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Jusqu’à nouvel ordre, le roi émérite Juan Carlos, parti pour l’étranger (voir Présent du 5 août), n’a pas été mis en examen et n’est même directement visé par aucune enquête. On ne peut pas en dire autant des proches de Pablo Iglesias, à la fois secrétaire général du parti d’extrême gauche Podemos (allié aux communistes d’Izquierda Unida – Gauche Unie – dans le cadre de la coalition électorale Unidas Podemos) et deuxième Vice-président du gouvernement espagnol, en plus de sa fonction de ministre des Droits sociaux. Sans son immunité parlementaire, Iglesias lui-même ne serait probablement pas épargné. Lui et son parti ne reconnaissaient pas la présomption d’innocence lorsque le scandale éclaboussait le Parti populaire (PP) de centre-droit ou le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de gauche. Aujourd’hui, ils attaquent les médias quand la justice s’intéresse à des transactions financières suspectes dans le cadre des finances de campagne de 2019 et à l’existence d’une probable caisse noire du parti. Ce nouveau scandale fait suite à un autre, le « cas Dina », concernant une carte mémoire de téléphone mobile d’une proche conseillère d’Iglesias. Une carte contenant des images intimes de la conseillère et des captures d’écran de conversations gênantes pour Iglesias. Elle aurait été volée à la conseillère du chef de Podemos, ce que ce dernier imputait à l’existence d’un réseau de surveillance illégale de son parti par l’Etat, avant qu’il ne s’avère que c’était Iglesias lui-même qui avait eu entre les mains, plusieurs mois durant, la carte mémoire en question.

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