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Europe et Union européenne - Page 397

  • Européennes / Dernière ligne droite mouvementée – Journal du mercredi 15 mai 2019

     

    Européennes / Dernière ligne droite mouvementée

    A dix jours du scrutin européen, les événements se bousculent pour les principales têtes de liste. Les sondages se suivent et se contredisent et les attaques entre les candidats se multiplient.

    Européennes / Glucksmann : la greffe rejetée ?

    Raphaël Glucksmann pris en grippe par son propre mouvement. En difficulté dans les sondages, la tête de liste représentant le parti socialiste et Place Publique est désormais attaqué par d’anciens ministres de son camp après des propos déplacés sur le génocide rwandais.

    Projet de réforme de la fonction publique : une révolution ?

    Le gouvernement présente son projet de loi de réforme de la fonction publique… entre critique de l’opposition et hostilité syndicale, la majorité semble accoucher d’un texte qui ne changera pas franchement la donne !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-derniere-ligne-droite-mouvementee-journal-du-mercredi-15-mai-2019

  • Tremblement de terre à LFI : Andréa Kotarac, proche de Mélenchon, appelle à voter Jordan Bardella !

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    Même s’il se définit plus comme « mélenchoniste » qu’« insoumis », Andréa Kotarac, conseiller régional LFI en Auvergne-Rhône-Alpes, est un véritable insoumis, tel qu’en témoigne son entretien dans le numéro d’Éléments à paraître le 17 mai prochain.

    Ce jeune trentenaire a déjà fait parler de lui en se rendant, le 18 avril dernier, à Yalta, en Crimée, à l’occasion d’une sorte de sommet des pays non alignés, organisé par la Russie. Là, entre autres personnalités, il se retrouve à côtoyer Marion Maréchal et Thierry Mariani. Il n’en faut, évidemment, pas plus pour que les médias commencent à instruire son procès en populisme.

    À L’Obs, il explique : « Lorsque vous êtes invité à l’étranger, soit vous vous y rendez, soit vous déclinez. L’hypothèse de choisir qui est autorisé à être invité en vous envoyant la liste préalablement n’existe que dans l’imaginaire des donneurs de leçons professionnels. » Côté mélenchoniste, ça tousse, on tente de « recadrer » le trublion. L’affaire pourrait paraître anodine si elle n’était révélatrice d’un mouvement tiraillé entre populistes de gauche et gauchistes sociétaux.

    Ainsi, peut-on lire dans L’Opinion du 8 mai dernier : « Cette oscillation entre deux lignes politiques a déjà causé plusieurs départs parmi les figures souverainistes de LFI. Pour ces derniers, la désignation de l’ancienne porte-parole de l’ONG Oxfam, Manon Aubry, comme tête de liste a signifié le renoncement à la stratégie populiste au profit d’un recentrage vers un électorat de gauche plus traditionnel. » Au cœur de ce débat interne, il y a aussi la question migratoire. Pour l’avoir abordée en des termes rompant avec l’angélisme habituel d’une certaine gauche morale, Djorje Kuzmanovic, chargé des questions internationales chez les Insoumis, est poussé à la démission.

    Andréa Kotarac, son ami, en dit un peu plus dans Éléments : « Jean-Luc a posé les bases du débat en expliquant que “l’immigration est une souffrance”. Djorje l’a terminé à sa manière en expliquant qu’il fallait l’abréger en “asséchant les flux”. » Et de poursuivre : « L’immigration étant un flux, la situation sociale de tous ne s’arrangera pas si l’on n’agit pas sur les causes de l’immigration, en contraignant l’oligarchie, de façon à permettre aux personnes de vivre dignement chez elles sans risquer leur vie. »

    Cela, Le Pen père et fille le serinent depuis des décennies, tandis que Jean-Luc Mélenchon commençait à le dire à son tour, avant d’être manifestement effrayé par sa propre audace, ou certains de ses cadres les plus proches, plus probablement. À propos de « l’oligarchie » évoquée par Andréa Kotarac, il précise que le « gauchisme » en est « l’arme » actuelle. Une méfiance vis-à-vis de ce « gauchisme » qui s’explique peut-être par un facteur plus familial que strictement politique : « Mes origines serbes me permettent d’attirer l’attention sur les risques de balkanisation sociétale. Mes origines iraniennes de résister à la tentation de la diabolisation ambiante. »

    Alors, que faire ? Demeurer à LFI pour tenter d’y sauver ce qu’il en reste d’aile souverainiste ? Ou… Dans ce même mensuel, il tranche le nœud gordien : « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. » Voilà qui est sans équivoque.

    Et, histoire de donner plus d’impact à ce ralliement, certes inattendu, mais logique finalement, il réitère son appel à voter Jordan Bardella sur BFM TV. Non sans courage, d’ailleurs, affirmant que « la mort sociale » l’attend au sortir du plateau, lui qui fut membre de l’état-major de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017 et dont ce dernier assurait qu’il était l’un des principaux cadres en devenir de LFI.

    Un homme qui assume donc. C’est rare, par les temps qui courent.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/tremblement-de-terre-a-lfi-andrea-kotarac-proche-de-melenchon-appelle-a-voter-jordan-bardella/

  • Procès, Europe, Notre-Dame: 80 minutes de Nitroglycérine avec Jérôme Bourbon

  • Éric Zemmour : « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays »

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    « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays. »

    C’est ce qu’a déclaré Éric Zemmour dans l’émission « La Grande confrontation » sur LCI, présentée par David Pujadas.

    Il a également cité une étude de 2015 de Médecins du monde selon laquelle seuls 13% des « migrants » fuiraient une situation de guerre.

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  • Après les élucubrations d’Antoine, celles de Nathalie Loiseau !

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    Quoi ? Encore un papier sur Nathalie Loiseau ! Nos lecteurs, qui ont du cœur, vont bientôt nous soupçonner d’acharnement. Pourtant, à propos d’acharnement, certains, dans son propre camp, auraient plutôt tendance à penser que c’est elle qui s’acharne, en fait, à couler sa propre campagne, un peu comme les pirates des aventures d’Astérix le font parfois de leur bateau.

    Car, à chaque jour, une nouvelle sortie, généralement plus funeste que la précédente, quoique souvent moins désastreuse que celle à venir, suscite l’émerveillement des commentateurs politiques. Nathalie Loiseau sait qu’il n’y a pas de plus beaux défis que ceux qu’on se lance à soi-même.

    D’où ce long entretien qu’elle vient d’accorder au Monde. On la dit très « critiquée » ? « Pour les opposants, attaquer la tête de liste de la majorité, c’est plus important que de proposer quelque chose pour les Français. » C’est donc pour cela qu’elle concentre toutes ses attaques sur Marine Le Pen. C’est-à-dire qu’elle fait l’inverse, mais en sens contraire. T’as raison, Zébulon !

    On lui fait ensuite remarquer : « Vous avez mis en garde contre “un retour du fascisme en Europe” ? N’est-ce pas une manière de dramatiser ? » Non, car la situation est évidemment dramatique. La preuve ? « Marine Le Pen s’est rendue à Tallinn, en Estonie, mardi, pour rencontrer le ministre de l’Intérieur, qui a des gestes de suprémaciste blanc américain, qui dit “black must go back” ou qu’une femme de plus de 27 ans n’ayant pas d’enfant est un déchet de la société… »

    Confondrait-elle avec d’éventuels propos tenus par ses anciens amis du GUD ? Toujours est-il que Marine Le Pen, invitée aux « 4 Vérités », sur France 2, réfute le tout en bloc, rappelant que le ministre incriminé est membre d’un « gouvernement centriste ». Au fait, ces mouvements que Nathalie Loiseau stigmatise ne seraient-ils pas issus des urnes ? Si. C’est compliqué, la démocratie ; surtout pour quelqu’un dont c’est le baptême du feu électoral.

    Après, la question « godwinesque » : « Vous nous décrivez un retour aux années 1930… » La réponse est digne d’un dialogue entre professeur Tournesol et capitaine Haddock : « C’est justement pour cela que je me bats. Je ne veux pas d’un retour aux années 1930 ! » Je dirais même plus… Cédric Villani peut manger sa lavallière devant le concept. Car même dans ses plus folles équations, il n’aurait osé rêver de cette prospective rétroactive en forme d’incantation archéo-futuriste. Nathalie Loiseau, ce n’est plus Caliméro, c’est Capitaine Flam.

    Seulement voilà, elle se prend ensuite les escarpins dans le tapis du salon quand assurant que le RN a « toujours fait le contraire à Strasbourg et à Bruxelles de ce qu’il prônait à Paris ». Si la chose était avérée, cela signifierait donc que ce mouvement ne présente pas le moindre danger. Ou alors que cela dissimule une réalité autrement plus noire : « Le groupe d’extrême droite qu’ils veulent constituer, c’est le groupe Poutine au Parlement européen. Par ailleurs, elle nous a expliqué qu’elle allait former ses cadres grâce à Steve Bannon. »

    Au-delà de ces affirmations pour le moins fantasques, Nathalie Loiseau nous affirme que le RN serait un mouvement pro-américain et pro-russe à la fois, tout en persistant à refuser de dialoguer avec l’étranger car trop eurocentré. Là, c’est sa broche en forme d’araignée (au plafond ?) que Villani va bouffer.

    En fait, elle avoue, dans un final façon feu d’artifice : « Je préférerais avoir comme principal adversaire une autre liste qui croit à l’Europe, même avec un projet différent. » C’est sûr qu’avec une liste unique pour tout le monde, ce serait autrement plus pratique.

    Assez logiquement, on a pris la mesure du péril, chez LREM. Sur toutes les affiches électorales à venir, Nathalie Loiseau devrait ainsi disparaître, comme jadis les pigeons dans le chapeau-claque de Garcimore. À la place ? Emmanuel Macron en majesté.

    Si ce n’est pas là un réflexe misogyne typique des « années 1930 », c’est qu’on a manqué un épisode de ce feuilleton tant jouissif que consternant.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/apres-les-elucubrations-dantoine-celles-de-nathalie-loiseau/

  • Joachim Véliocas : “La liste de l’UDMF est celle d’un parti musulman conservateur aux revendications communautaristes”

    La 34ème liste “Une Europe au service des peuples”a finalement été validée pour les élections européennes C’est celle du parti de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF).
    Qui sont les dirigeants de ce parti, pour quelles revendications ? Faut-il craindre l’installation d’un vote communautariste dans le paysage politique français ? Réaction de Joachim Véliocas au micro de Boulevard Voltaire.

    La liste de l’union des démocrates musulmans a fait son apparition aux élections européennes. Pouvez-vous nous parler de cette liste ?

    “L’union des démocrates musulmans” a émergé en 2012. Ils s’étaient présentés aux élections locales et régionales. Aujourd’hui, ils font leur apparition sur la scène nationale.
    À partir du moment où cette liste demande de retirer la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques, on comprend qu’elle comporte des revendications clairement islamistes. Lors de ses passages télévisés, Nagib Arzergui, le président de ce parti, demande le retrait de cette loi qu’il considère comme liberticide. Il veut que les petites filles soient voilées dans les collèges et les Lycées.
    Leur programme ne se résume pas à cela, mais c’en est tout de même le cœur. Il dit qu’on a trop laissé faire certains philosophes comme Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq. Il veut combattre ces philosophes et écrivains et faire condamner, en France, ceux qui disent qu’il y a trop d’immigration musulmane. C’est vraiment un parti liberticide.
    Je cite un de leur propos : “aujourd’hui, on peut dire que nous sommes envahis par les musulmans sans être condamné’’. Il se plaint donc qu’il n’y ait pas de condamnations.
    Il a partagé une publication pour féliciter le président islamiste, Recep Tayyip Erdogan lorsqu’il a gagné les élections. Lorsqu’il félicite l’équipe de France, c’est uniquement pour louer sa diversité avec des photos illustrant Sidibé et Pogba faisant la prière islamique. Vous avez donc bien compris la logique de ce parti musulman et conservateur qui soutient malheureusement des revendications liberticides. Il veut faire condamner les propos qui critiqueraient l’islamisation de la France.

    Les organisations musulmanes à vocation politique sont toujours issues d’un mouvement ou d’un pays. L’union des démocrates musulmans concerne-t-il tous les musulmans de France ou seulement une partie de la communauté ?

    Il y a plusieurs nationalités. Le président lui, est né en France. Il est étonnant de voir sur cette liste le géopolitologue, Bassam Tahhan. Il avait eu un discours très critique contre les islamistes en Syrie et avait rétabli des vérités sur la propagande anti Bachar al-Assad et pro rebelles soi-disant modérés.
    Nagib Arzergui, le président de l’UDMF, a critiqué l’idée de déchéance de la nationalité pour les djihadistes binationaux, faisant ainsi le jeu des islamistes en France. Il est contre l’idée de retirer la nationalité française pour les binationaux qui se sont rendus coupables. J’ai fait un montage de toutes les citations de cet homme à ce sujet, et notamment de son intervention sur la chaîne salafiste saoudienne Iqra lors de laquelle il dévoile le fond de sa pensée. On se rend compte qu’il insiste à chaque fois sur le fait qu’il est horrible de déchoir les djihadistes de la nationalité.

    Le vote communautariste musulman fonctionne-t-il dans les démocraties occidentales ?

    Non, pas encore. Beaucoup de musulmans veulent voter pour des partis laïcs. Il est donc compliqué d’avoir toutes leurs voix. Ils n’ont pas envie d’avoir des islamistes au pouvoir. C’est très prématuré au niveau national.
    En revanche, aux élections locales, certaines listes peuvent faire basculer. En Belgique, la propagande de certaines de ces listes est en Turque ou en arabe. Les scores de ces listes sont un peu élevés. Concernant les élections locales en France, on a constaté des pointes à environ 5 %. C’est vraiment le balbutiement. Mais c’est un début inquiétant.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • François-Xavier Bellamy et les opportunistes

    François-Xavier Bellamy et les opportunistes

    Amusante publication du Point sur la bande d’opportunistes de LR :

     
  • Festival de hargne

    cinema.jpgLe rituel est bien rôdé, bien établi, il ne souffre pas d’exception. Le traditionnel festival de hargne contre l’opposition nationale qui se tient toujours en période électorale s’étale  dans les gros médias à quelques jours du scrutin européen. Nous assistons à une avalanche d’articles et autres reportages pour expliquer à quel point les députés FN puis RN sont non seulement des filous qui détournent l’argent de l’Europe (le feuilleton de l’affaire dite des assistants parlementaires a  débuté sous l’ère Hollande-Taubira-Schulz) mais en plus des nuls, des tocards, des feignants, des schizophrènes incapables même de voter les textes qui vont dans leur sens… Certes,  tirer à boulets rouges sur le RN c’est aussi essayer de sauver la candidate Nathalie Loiseau qui désespère même ses amis, lesquels ne cachent pas en privé et/ou en off leur consternation. Il y a fort à faire pour aider la candidate du parti macroniste qui a aussi reçu le soutien de vieux chevaux de retour comme Alain Juppé, Pierre Méhaignerie, Françoise Grossetête (vice-présidente du PPE), Daniel Cohn-Bendit ou  Jean-Pierre Raffarin. Ceci explique peut-être cela…

    A quelques heures du débat qui l’opposera ce soir sur BFMTV à Jordan Bardella, la tête de liste controversée de l’attelage LREM/MoDem,/Agir/Les Radicaux tape toujours sur le même clou. Elle se drape dans son rôle de représentante officielle des lobbies progressistes, d’ultra de la collaboration atlanto-bruxelloise. Interrogée par Le Monde, Mme Loiseau a rappelé que sa priorité était de combattre les défenseurs de l’Europe des patries, des identités et des  souverainetés nationales (ce qu’elle qualifie comme E. Macron et tous les bien-pensants sous le terme d’extrême-droite). Une sale engeance nationale  qu’elle désigne comme les «représentants de Vladimir Poutine au Parlement européen » … une attaque neuve, transgressive et originale !

    Ce qui frappe en fait dans la campagne de Mme Loiseau c’est la vétusté, la pauvreté des arguments recyclés  déjà depuis des années: une bribe de BHL par là, un morceau d’édito du Guardian , de l’Obs ou du New York Times par ci, quelques vieux restes de formules désuètes empruntées à Jacques Delors ou à Hillary Clinton pour lier le tout… Comme c’est affligeant et comme cela en dit long sur le niveau (ou le désarroi) des communicants macronistes ! Ce sont les mêmes, peut-être, qui lui ont soufflé de dire, lors son passage au Grand Jury RTL dimanche dernier que si elle était opposée à l’entrée de la Turquie dans l’UE c’est parce que… «la Turquie de Erdogan est populiste» ! Le fait que ce grand pays musulman soit culturellement, ethniquement, géographiquement non européen n’est donc pas une cause première et nécessaire aux yeux de Mme Loiseau… A ce degré de politiquement correct et d’à plat-ventrisme progressistes on touche vraiment le fond.

    En ce début de festival de Cannes, la hargne du camp du Bien s’est aussi déchaînée contre Alain Delon, à l’occasion,  rapportait Le Figaro de la remise d’une Palme d’or d’honneur  dimanche prochain pour l’ensemble de sa carrière. A l’initiative de Margherita B.,  «18.000 internautes, pour la plupart venus du monde anglo-saxon, États-Unis, Royaume-Uni et Australie, mais aussi de France et de Belgique, ont signé le texte en quelques heures»,  «contre cet hommage rendu au plus grand acteur Français…». Une pétition «pour dénoncer (l’) homophobie, (la) misogynie et (le) racisme» attribués à l’acteur, «l’accointance d’Alain Delon avec Jean-Marie Le Pen», accusé «de s’être «aligné avec le Front National, raciste et antisémite et d’avoir clamé qu’être homosexuel est «contre-nature». «Si la pétition a été attribuée à l’association américaine Women and Hollywood dans les médias, sa fondatrice Melissa Silverstein affirme ne pas en être à l’origine, bien qu’elle défende la même position. »

    «Alain Delon a le droit de penser ce qu’il pense, a répliqué Thierry Frémaux, le délégué général en charge de la sélection cannoise, lundi, regrettant également que ce qu’Alain Delon a dit ici et là soit globalisé» (sic). «Il invite ses détracteurs à faire la part des contradictions d’une existence, (…) en l’occurrence, d’un homme qui est parti très tôt à la guerre et qui est d’une autre génération». Des propos confus qui, à dire vrai, note Bruno Gollnisch,  ne veulent pas dire grand chose mais qui traduisent bien l’embarras de la grande famille du cinéma qui concentre toutes les tares et les diktats idéologiques de nos sociétés occidentales… quand elle n’en est pas elle même  le vecteur.

     Le Figaro relève encore que «L’essayiste et chroniqueur Éric Naulleau a identifié (dans cette affaire) un retour du maccarthysme et la chasse aux sorcières, qui sévissaient aux États-Unis dans les années 1950 contre les Américains soupçonnés de communisme.»

    Macarthysme contre un acteur auquel il est reproché son patriotisme et l’affirmation de sa préférence hétérosexuelle en des termes un peu rudes ? Certainement, mais surtout confusion bien dans l’air du temps ou les inquisiteurs néo-puritains confondent sciemment l’homme et son oeuvre au nom de leurs critères moraux. En quoi les idées, la vision du monde, les valeurs de Delon l’homme privé, retranchent quoi que ce soit ou contamine le talent, le charisme hors-norme de Delon l’homme de cinéma à qui l’on rend hommage? A ce compte-là,  faut-il épurer des cinémathèques ou des bibliothèques les cinéastes et les écrivains racistes? Pasolini ou Gide pour cause de pédophilie? Drieu au regard  de ses sympathies nazies ou Aragon du fait de son stalinisme ? Là aussi, l’opposition nationale ne s’était pas trompée quand elle mettait en garde, il y a plus de vingt ans déjà, contre l’avènement sur nos rivages de ce totalitarisme soft ou mou en provenance des milieux progressistes américains. Nous y sommes et il n’est guère étonnant que ces sectaires-là combattent aussi  farouchement le RN

    https://gollnisch.com/2019/05/15/festival-de-hargne/

  • Cohn-Bendit, ou la prochaine chute de Rome…

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    Le débat qui a opposé, hier, Éric Zemmour et Cohn-Bendit m’a, en bien des points, rappelé un de mes livres de chevet : Histoire de la Rome antique, de l’incomparable Lucien Jerphagnon.

    L’idéologie libérale-libertaire de Cohn-Bendit a triomphé et régné ces cinquante dernières années. Les technocrates de Bruxelles ont appliqué cette idéologie.

    Hier, derrière la pugnacité d’un homme encore combatif, voire insultant, j’ai vu un « intellectuel » dépassé, incapable de soutenir le bilan accablant du libre-échange pour les paysans, l’industrie ou le transport. Plus encore, j’ai vu un idéaliste éthéré, perdu, inconséquent face aux flux migratoires et à l’islamisation des sociétés occidentales. Sur ce sujet, je souhaiterais simplement citer des morceaux choisis de l’ouvrage de Lucien Jerphagnon. Je laisserai le lecteur faire les connexions avec la situation actuelle de la France et de la civilisation européenne ainsi qu’établir des ponts entre ceux qui tentent d’avertir et ceux qui continuent à vivre comme si de rien n’était, tranquillement. Nous sommes à la fin du IVe siècle au début des Valentiniens.

    « Certes, les invasions définitives ne tarderont pas – personne ne le sait encore, ou presque… -, mais pour ce qui est des fameuses portes, nous avons pu nous rendre compte qu’elles n’étaient plus guère étanches, et qu’un fameux volume de Barbares les avaient déjà franchies sans trop de peine, avec armes, bagages et famille. »

    « Une réserve inépuisable d’humains habitants des climats abominables, cultivant des terres glacées. Ils descendent en quête d’un mieux-vivre, d’un soleil un peu plus chaud, de terres moins rebelles, d’un commerce moins rudimentaire. Et les uns poussent les autres droit devant eux. Gigantesques vagues de populations […] Les lendemains se laissaient déjà deviner aux yeux des plus avisés des habitants de l’empire. Un Ammien Marcellin, un Thémistios – mais ils ne sont pas nombreux à frémir aux premiers signes du désastre. Dans les villes, on continue de s’amuser, du moins quand on est riche. On espère les prochains jeux ; on se passionne pour les courses et, s’il faut croire Salvien, les bordels ne désemplissent pas. Bref, on vit. Ammien Marcellin déplore la légèreté ambiante dans la Rome où il achève ses jours : “Les uns mettent leur point d’honneur à posséder des voitures plus grosses qu’il n’est d’usage” – hé oui ! -, et d’autres des vêtements si luxueux qu’ils transpirent dessous. Pour personne la fin du monde n’est pour demain. Et pourtant… »

    Axel Vontargier

    https://www.bvoltaire.fr/cohn-bendit-ou-la-prochaine-chute-de-rome/

  • Réunion publique à Cers (34) : discours de Jean-Lin Lacapelle