Europe et Union européenne - Page 393
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Réunion publique à Fessenheim (68) : discours de Jordan Bardella
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Européennes 2019 : le choix d’être « Européen d’abord » !
Emmanuel Macron a raison. Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent : celle des Somewhere et des Anywhere (David Goodhart). Rapport au lieu, au territoire, mais également au temps, à l’espace.
Quand les troupes du président de la République prêchent une « Renaissance » qui ne serait que l’accélération de la disparition de l’Europe par dilution dans le magma mondialiste, le camp identitaire doit faire sienne la devise de Laurent le Magnifique : « Le temps revient ». Le temps de retrouver la fierté de ce que nous sommes, de renouer avec notre génie propre et avec notre destin, d’affirmer enfin ce qui nous (re)lie, Européens, et ce qui nous distingue des Autres. C’est l’enjeu de ce prochain scrutin mais aussi, au-delà, des combats à mener par les générations à venir dans tous les autres domaines. C’est dire, dans ce contexte et cette perspective, l’importance de se doter des cartouches « intellectuelles et morales » nécessaires — et donc l’intérêt du manifeste que publie Jean-Yves Le Gallou chez Via Romana : Européen d’abord, Essai sur la préférence de civilisation.
Refuser d’être « Grand Remplacé »
Enarque, ancien député européen, président de la fondation Polemia et cofondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est connu notamment pour avoir élaboré le concept de « préférence nationale », qui fut le cœur nucléaire idéologique du Front national des années 1980 et 1990, avant l’aseptisation voulue par sa présidente actuelle (jusqu’à ce que ses alliés européens, précisément, lui démontrent que seule une ligne radicale permet de gagner des élections puis surtout d’exercer utilement le pouvoir). Le basculement du concept de préférence nationale à celui de « préférence de civilisation » est une réponse réaliste à une évolution mortifère : la révolution anthropologique qui, par mécanique remplaciste, a vu la France se transformer en « archipel » de communautés (Jérôme Fourquet) et les Français se sentir davantage chez eux à Prague qu’à Mantes-la-Jolie. Si « tout le monde il est français », qu’est-ce encore qu’être Français ?
C’est être, pour Jean-Yves Le Gallou, dans la lignée de Dominique Venner, « des Européens de langue française ». Unis par une mémoire commune, conscients de la richesse d’une civilisation à préserver, mais aussi d’une aventure à continuer. Pour paraphraser Renan, c’est « avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore ». Car s’il ne se présente pas comme tel, l’ouvrage constitue le bréviaire d’un « patriotisme européen » conçu comme riposte au risque de Grand Effacement de nos peuples, à l’épuisement de leurs volontés – dont la première de toute, celle de vivre et se survivre dans l’histoire. Les esprits les plus lucides seraient tentés, après Paul Valéry, d’acter la mort de notre civilisation. Jean-Yves Le Gallou s’y refuse et propose bien au contraire de « réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique ».
Renouer le fil de notre identité commune
« Les peuples européens ont une mémoire commune, relève Jean-Yves Le Gallou. Par-delà les différences de leur géographie et de leur histoire, ils partagent un même récit civilisationnel : ils sont les héritiers de la Grèce, de Rome, de la Chrétienté et de la Renaissance. » En une vingtaine de chapitres courts mais solidement étayés, dans le style direct et percutant qu’il affectionne, l’auteur livre en premier lieu une analyse de « la crise de conscience européenne », ouverte par la suicidaire ordalie de 1914 et accélérée au cours du XXe siècle par les ravages d’idéologies internes (la déconstruction et la culpabilisation principalement) et, dans un premier temps tout du moins, externes (l’américanisation du monde ou l’avènement d’une « civilisation du vide », l’islamisation et la tentation de la grande « soumission » dont les ressorts sont également très bien décrits par Houellebecq dans son roman éponyme).
Le constat dressé, restent les solutions. La première que préconise Jean-Yves Le Gallou est d’opérer un retour aux sources, de retrouver la fierté d’être nous-mêmes — « Sinn Féin » comme le proclament nos camarades gaéliques irlandais. Ce nécessaire « retour de la civilisation européenne » exige d’assumer et transmettre notre héritage, les traits distinctifs de notre identité. Il s’agit ainsi de rappeler que l’Europe, loin de se confondre avec les institutions bureaucratiques et marchandes du moment, est « la civilisation des libertés » (dont la liberté de penser, « marqueur de l’Occident ») et de « l’incarnation » (contre « la grande imposture de l’art contemporain » et la fureur iconoclaste des mahométans), « la civilisation qui voit du divin dans la nature » (supposant de retrouver l’équilibre entre Orphée et Prométhée) et celle « qui respecte les femmes » (la situation des femmes reflétant toujours une « structure de civilisation »), la civilisation enfin des grandes découvertes (qui ont fait « reculer les bornes du monde ») mais également de l’équilibre des fonctions sociales (attestant de la permanence du modèle « trifonctionnel » mis à jour par les études indo-européennes, c’est-à-dire puisant là encore dans notre plus longue mémoire). Pour Georges Dumézil, « l’idéologie tripartite » n’a pas besoin de s’incarner socialement, fonctionnellement. Elle peut n’être qu’un « idéal », c’est-à-dire « un moyen d’analyser, d’interpréter les forces qui assurent le cours du monde et la vie des hommes ». Ce qui permet à Jean-Yves Le Gallou de conclure cette deuxième partie par une exhortation : « Un idéal : voilà bien ce dont les peuples européens ont besoin » !
Manifeste pour une politique de civilisation
La dernière partie d’Européen d’abord jette les bases d’une « politique de civilisation » dont les caractéristiques sont pensées à la hauteur des défis. Cette politique se veut ainsi totale, « du berceau à la tombe », de l’intimité des foyers à la réforme de nos institutions et à l’inflexion de notre droit – en réhabilitant notamment « le droit de discriminer » qu’étudie dans un récent et lumineux ouvrage l’avocat Thibault Mercier (Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ? Pierre-Guillaume de Roux éditeur, collection Iliade, mars 2019). En matière d’intégration des immigrés extra-européens, Jean-Yves Le Gallou constate l’échec tant du multiculturalisme que de la laïcité, et assume un choix inégalitaire : « Nulle égalité possible dans l’espace public ni dans le calendrier festif entre l’islam et le christianisme ». Ce dernier est reconnu comme consubstantiel à l’affirmation de notre identité commune : « Tout Européen, même agnostique ou athée, païen ou panthéiste, est de culture chrétienne ». Face à l’avancée de l’islam, l’auteur salue ainsi la politique de Victor Orban, qui affiche ses références et sa préférence pour le christianisme. Et contre les souverainistes grincheux et étriqués, il défend la légitimité symbolique du drapeau européen, inspiré de l’Apocalypse de Jean : « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles ».
Dès lors, que faire ? Tout ! Jean-Yves Le Gallou propose de réinvestir l’ensemble des champs de la vie sociale et politique. Religion, on l’a vu, mais aussi culture (« Poursuivre la grande aventure artistique européenne »), éducation (selon le précepte que « plus est en chacun »), rites (« de la décivilisation à la recivilisation »), rapport à l’environnement (« Réensauvager l’espace qui n’a pas à être civilisé, garder l’harmonie de l’espace naturel humanisé »), combat sur l’échiquier politico-juridique aussi (contre l’idéologie des droits de l’homme « imposée par les oligarchies médiatiques » et le gouvernement des juges, en rupture avec les traditions européennes)… L’essentiel se jouera finalement dans les imaginaires. « Ce qui est fécond, c’est ce qui s’inscrit dans la durée : cela vaut en histoire, en art, en architecture. Face au déracinement programmé de l’art dit ‘contemporain’, il faut promouvoir une littérature, une peinture, une sculpture, une musique fondées sur l’incarnation, la représentation, la figuration, rappelle ainsi Jean-Yves Le Gallou. Face aux délires de l’idéologie des droits individuels de l’homme, il faut réaffirmer le droit communautaire des Européens à leur identité. Et reprendre conscience que ‘nos mœurs sont plus importantes que nos lois’, selon l’expression du philosophe irlandais Edmund Burke. »
Le salut nécessitera d’emprunter les voies du communautarisme et des frontières. D’une part, « les Européens doivent à leur tour se communautariser ; ils doivent le faire économiquement, ils doivent le faire culturellement, ils doivent le faire géographiquement. » D’autre part, « la communautarisation des Européens, c’est un peu le rétablissement de frontières intérieures. De ces bornes qui donnent, ou redonnent du sens. Mais ces frontières de l’âme et de l’esprit doivent impérativement s’adosser à des frontières physiques et géographiques » — donc également politiques. Mais, et c’est tout l’intérêt de l’ouvrage, il ne saurait y avoir de victoire politique sans une succession de victoires métapolitiques préalables. Construire ces victoires, au-delà et sans doute malgré les échéances électorales, constitue l’urgence du moment, et « au champ des possibles, les destins ne sont écrits nulle part ».
Nous sommes sans doute actuellement des « Européens » au sens où l’entendaient, il y a déjà plus de cinquante ans, les fellagas d’Algérie ou les Congolais de Lumumba. Nous désignant sous ce terme comme des cibles, pour ne pas dire comme des proies. Il nous revient de faire de ce beau terme d’« Européen » un étendard afin de réveiller les énergies engourdies, rallier les volontés dont notre civilisation a besoin pour ne pas se laisser engloutir dans le néant et le chaos. Même si ces références ne sont pas celles de l’auteur, son viatique vise indubitablement à « allumer le feu sacré des jeunes âmes » (Lyautey, Le rôle social de l’officier). À l’instar de Saint-Exupéry dans Citadelle, il pourrait ainsi affirmer : « Moi j’ai bâti l’empire dans le cœur de mes sentinelles en les contraignant à faire les cent pas sur les remparts. »
Européen d’abord. Essai sur la préférence de civilisation, par Jean-Yves Le Gallou, Via Romana
Grégoire Gambier
Article paru sur institut-iliade.com
https://fr.novopress.info/214603/europeennes-2019-le-choix-detre-europeen-dabord/
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S’il ne fait pas bon être musulman en Autriche, que dire des chrétiens dans le monde ?
L’information majeure de ce week-end nous est venue d’Autriche : la coalition au pouvoir est tombée après la publication d’une vidéo compromettante pour le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, du FPÖ, obligé de démissionner. Cependant, la semaine a été aussi marquée par une autre polémique dans ce pays : « En Autriche, il ne fait pas bon être musulman »», titre Le Monde. Depuis que le FPÖ est revenu au pouvoir, allié aux conservateurs de l’ÖVP, le pays aurait vu les actes islamophobes se multiplier. Et comme le FPÖ est un allié du Rassemblement national, le lecteur pressé ou malintentionné en déduira que la France et l’Autriche, c’est kif-kif.
Le Monde met les points sur les i en précisant que Heinz-Christian Strache*, « proche des néonazis dans sa jeunesse » et « allié de Marine Le Pen », n’est pas pour rien dans cette situation tendue. Du fait de l’influence néfaste de son parti, les musulmans (8 % de la population autrichienne) seraient moins nombreux à se rassembler pour la prière de l’après-midi : « Les gens ont peur d’être victimes d’un attentat », explique un responsable de l’IGGÖ (Conseil représentant les musulmans en Autriche), ajoutant, en référence à la tuerie de Christchurch, que « l’angoisse de vivre un tel événement pétrifie la communauté ».
Depuis le retour du FPÖ au gouvernement, le vivre ensemble se serait fortement dégradé, bien que, déclare Le Monde, « une infime minorité des musulmans revendique son appartenance à un islam rigoriste ». Entre 2017 et 2018, le nombre d’actes islamophobes (agressions, discriminations, insultes) serait passé de 309 à 540. « Dans la rue, on me regarde de travers à cause de mon tchador », témoigne une étudiante. Sans compter que le parti social-démocrate SPÖ, pour ne pas perdre trop de points dans les sondages, ne défend que mollement cette minorité. Vous l’avez compris : conformément au manichéisme bien-pensant, il y aurait, d’un côté, les méchants nationalistes, de l’autre, les gentils musulmans.
Mais ce n’est pas si simple : on peut regretter que ce sujet, qui correspond à un problème réel, soit traité non de façon partiale mais, ce qui revient au même, de façon partielle. Car la réalité du conflit entre l’islam et les défenseurs d’une civilisation européenne, pétrie de valeurs judéo-chrétiennes, ne peut se résumer à une confrontation dont les responsables seraient plus ou moins « fascisants ». Historiquement, l’islam a toujours été conquérant : ceux qui s’inquiètent des menaces que fait peser sur notre culture le flux des populations en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, principalement de confession musulmane, ne sont pas le jouet de fantasmes sans consistance.
Il peut se trouver, en Nouvelle-Zélande ou ailleurs, un déséquilibré qui commet un massacre dans une mosquée. Mais il ne faut pas oublier les carnages perpétrés dans le monde par des terroristes islamiques, comme récemment au Sri Lanka, ni toutes les violences antichrétiennes ni, en France, les profanations constantes d’églises. Ces actes, dont on aimerait qu’ils fussent plus souvent condamnés, expliquent la méfiance envers une population de confession musulmane dont les plus modérés ne se démarquent pas toujours clairement des plus intégristes.
Le conflit existe. Mais il ne peut trouver son issue dans une soumission des peuples européens à l’islamisme, qui pousse toujours plus loin les provocations et les revendications communautaires, comme pour mesurer leur capacité de résistance. Est-il criminel de penser que les immigrés ne doivent pas imposer leurs usages dans les pays qui les accueillent, qu’ils peuvent pratiquer leur culte en toute liberté, mais « avec discrétion », dans l’espace public, comme le disait Jean-Pierre Chevènement ? Quand on reçoit l’hospitalité, on se conforme aux usages de son hôte ou on les fait siens.
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Tribune libre : En mai, fais ce qu'il te plait...
Jean-François TouzéDélégué national du Parti de la France aux Études et ArgumentairesLes élections européennes du 26 mai auraient pu être l'occasion d'un vaste débat national invitant les Français à réfléchir à ce que devait être ou ne pas être la construction continentale, et à décider, dans la clarté, de leur avenir, avenir dont le Parti de la France estime qu'il est indissociable de celui des autres peuples de notre civilisation.Les éléments de cette réflexion tenaient en quatre questions essentielles.- L'Europe réunie doit-elle l’être sous un mode fédéral régi par une autorité centrale de nature nécessairement technocratique ou relever d'une coopération toujours plus étroite des Nations libres coordonnée par le Conseil des Chefs d'États et de Gouvernements ?
- L'Europe réunie doit-elle se constituer en puissance politique, économique, diplomatique et militaire en se donnant les moyens moraux, financiers, matériels et structurels de l'affirmation et de la réalisation de cette ambition ou demeurer une entité molle, sans force ni volonté, aboulique et impuissante, soumise aux mille vents mauvais de la globalisation, de l’immigrationnisme, du nouvel ordre mondial et de la spéculation ?
- L'Europe réunie doit-elle rompre avec l'utopie mondialiste et la soumission à d’autres intérêts que les siens, en créant les conditions de son indépendance et de sa protection économique, identitaire et sécuritaire ou rester un vassal ballotté au gré du bon vouloir de Washington ?
- L'Europe réunie doit-elle travailler à la mise en œuvre d'un partenariat civilisationnel avec la Russie, partenariat qui, par la nécessité des choses et la force de l'entraînement soudera Russie et monde occidental face aux menaces que constitue l’émergence de grandes puissances régionales aujourd’hui, mondiales demain, en particulier la Chine, ou laisser Moscou se tourner définitivement vers Pékin ?
Au lieu de cela, chacune des formations politiques décidées à concourir à cette consultation a pris soin d’éluder le fond et de se cantonner dans des enjeux subalternes pour notre Nation et pour notre civilisation, mais prioritaires pour elles : la défense et la promotion de leurs intérêts alimentaires.- Pour La République En Marche, deux mots d'ordre qui n'en font qu'un : battre le « populisme » et arriver en tête devant la liste Bardella tout en ménageant Marine Le Pen sélectionnée comme meilleure chance pour Macron de l'emporter en 2022, et donc instituée comme opposante privilégiée par la propagande gouvernementale.
- La liste du Rassemblement national quant à elle, radeau de la Méduse des anciens UMP/Républicains en mal de mandat, et des apparatchiks marinistes les plus dociles, oscillant d'une stratégie à une autre, d'une droitisation à une re-gauchisation au gré des circonstances, des sondages, des humeurs et des rencontres de sa Présidente, aura tout au long de la campagne, confirmé son incohérence stratégique et son incapacité à naviguer autrement qu'à vue, tout en mettant en lumière son jeu clanique.
- Les Républicains, malgré quelques bonnes dispositions de leur tête de liste (sur l'immigration, sur les valeurs ou sur les racines chrétiennes de L’Europe), restent ce qu'ils sont et ce que la bien-pensance leur dicte d’être : le dernier îlot d'un centre droit systémique ayant depuis longtemps perdu tout sens des réalités et tout contact avec le monde extérieur.
- Pour la gauche, l'enjeu était ce qu'il est de toute éternité : celui d'un congrès dont chacun espère sortir en tête de la grande valse des motions.
- Nicolas Dupont Aignan, enfin, aura, pour exister, fait beaucoup d’efforts désordonnés, erratiques et parfois déloyaux à l’égard de ceux qui le soutenaient avec, au final, la perspective dérisoire d’une bataille de titans lilliputiens pour savoir qui, de lui-même, de Philippot ou d'Asselineau l'emportera en dépassant les 2 %.
- Nous n'évoquerons ici aucune des listes virtuelles, tout en comprenant que tel ou tel veuille se faire connaître, car nous considérons que la politique est chose sérieuse qui doit être traitée avec rigueur.
Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Carl Lang a précisé la position du Parti de la France conformément aux décisions prises lors du Bureau politique du mois d'avril : Le PdF qui n'a pu concourir pour des raisons financières (un million minimum pour financer la campagne officielle était requis) laisse donc à ses militants une totale liberté de vote.Liberté de vote car le Parti de la France, considérant ses adhérents et sympathisants comme aptes à faire leur choix en toute connaissance de cause, selon leur conscience et en accord avec leurs convictions, il n’était pas nécessaire de leur dicter leur choix.Il est néanmoins évident que pas une de nos voix ne se portera sur les listes directement systémiques, non plus que sur l'une ou l'autre de celle de la gauche. Pour le reste, chacun décidera en fonction de ce qui est utile au Pays et peut être réalisable ou pas au sein du Parlement européen. Pour cette élection, dont nous savons déjà que, comme ce fut le cas de tous les scrutins européens, elle ne sera en aucune façon structurante de la vie politique française, chacun n'aura donc le choix qu'entre des inconvénients multiples.« En mai, fais ce qu'il te plaît » dit le proverbe. Chacun sera donc juge de ce qui lui plaît : porter son suffrage sur telle ou telle liste nationale ou de droite, ou voter Jeanne d'Arc et célébrer pleinement la fête des mères. -
Sommet souverainiste et identitaire à l’initiative de Salvini à Milan
20/05/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Matteo Salvini, vice-président du Gouvernement italien et dirigeant de la Ligue, a réuni samedi plusieurs partis nationalistes européens.Par ce rassemblement à Milan, Matteo Salvini et Marine Le Pen ont eu pour objectif de faire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) la troisième force du Parlement européen. Cette place est aussi convoitée par les libéraux de l’ALDE.
Selon les récents sondages, la Ligue est créditée de 26 eurodéputés, soit 20 de plus qu’actuellement, le RN passant à 20 élus (+5) et l’AfD à 11 (+10).
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UE, France : Pourquoi Combattre ? avec Pierre-Yves Rougeyron
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Une nouvelle donne électorale?
Info ou Intox ? Manipulation ? A une semaine des élections européennes une vidéo datant de deux ans a été diffusée vendredi soir. Le vice-chancelier du gouvernement autrichien et dirigeant du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), Heinz-Christian Strache (en compagnie du chef du groupe parlementaire FPÖ, Johann Gudenus), est filmé à son insu avec une jeune femme se présentant comme la nièce d’un oligarque russe. Selon cet enregistrement, il promettrait à cette dernière des marchés publics en échange d’un soutien au FPÖ, notamment par une entrée dans le capital du très populaire journal autrichien Kronen Zeitung, afin d’en faire un média favorable aux nationaux. M. Strache a démissionné du gouvernement et a transmis ses fonctions au sein du FPÖ à Norbert Hofer, ministre dans le gouvernement sortant. Le chancelier conservateur Sebastian Kurz a souhaité la tenue de nouvelles élections en septembre.
Les commanditaires-réalisateurs de cette vidéo visant à parasiter la campagne des défenseurs de l’Europe des patries l’ont diffusé la veille de la (très) grande réunion publique à Milan, de douze formations politiques populistes, nationales, souverainistes, autour de Matteo Salvini et de Marine Le Pen. Interrogée comme il se doit sur cette affaire, la présidente du RN s’est logiquement étonnée« que cette vidéo qui, semble-t-il, a deux ans d’ancienneté, sorte aujourd’hui à quelques jours de l’élection ». Mais « Quel que soit ce que l’on peut reprocher aux uns ou aux autres et quelle que soit la véracité de ces accusations, cela ne fait pas disparaître le fait qu’un quart des Autrichiens souhaitent refuser l’immigration dans leur pays. Une Autriche libre de décider de ses choix démocratiques… »
Une affaire dont se sont emparés les adversaires du RN, et notamment certains cadres de LR dont la liste est à la peine dans les sondages. Un parti dont les dirigeants s’expliquent mal leur incapacité à fédérer un plus grand nombre d’électeurs de droite, malgré la tonalité très droitière des discours d’estrade de leur tête de liste. Le JDD relayait aujourd’hui ce malaise grandissant : « (François-Xavier Bellamy) ne comprend pas, et cela le trouble. (Il) dit ressentir de la ferveur sur le terrain, discourir chaque jour devant des salles pleines (…) recevoir des soutiens très inattendus– des artistes dont la tête de liste des Républicains préfère taire le nom pour ne pas les gêner (sic). Or, les enquêtes d’opinion, celles-là mêmes qui, dans un premier temps, avaient exalté un effet Bellamy, au point que les commentateurs s’enflammaient au sujet de la seule dynamique de cette campagne européenne et prédisaient déjà l’avènement d’un Macron de droite concurrent à Laurent Wauquiez ne traduisent désormais plus qu‘une stagnation, voire une régression…».
Maire de Beauvoir, député LR de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thieriot, a tenté à son niveau de créer un réflexe de défiance et de suspicion autour du RN. Sur twitter il a repris la prose du lobby atlantiste et des macronistes dénonçant la russophilie (à leurs yeux coupable et intéressée) des nationaux : «L’affaire Strache, allié de Salvini et Le Pen est très révélatrice… Comment un Français qui aime passionnément son pays pourrait-il voter pour une liste qui fait ouvertement le choix du parti de l’étranger ? ». Accusation grossière car comme l’a rappelé Jean Messiha sur Cnews cette fin de semaine, le fait de parler, de nouer le dialogue avec des étrangers, des Russes ou des Américains, ne fait pas du RN un parti de l’étranger! Pour sa part, Jean-Yves le Gallou n’a pas manqué de rappeler cruellement à M Thieriot la réalité des errances dramatiques de sa formation politique: « Comment peut-on voter pour un parti qui a laissé des immigrés extra européens, rarement assimilables, coloniser des pans entiers du territoire? Le parti de l’étranger ce sont les maires qui financent des mosquées et des associations immigrationnistes pas ceux qui résistent! »
Depuis le quinquennat Sarkozy, qui avait fait naître beaucoup d’espoirs rapidement déçus, le lien de confiance entre le parti (sans colonne vertébrale) de M. Wauquiez et de Mme Pécresse et son électorat s’est cassé. Le constat est aussi simple qu’évident, celui de l’écœurement devant une droite alliée au centre qui tient en période électorale un discours martial, identitaire, d’exaltation des racines helléno-chrétiennes de la France et de l’Europe, pour mieux se coucher devant les oukases progressistes une fois au pouvoir,
le grand basculement, la grande recomposition du paysage politique auquel nous assistons n’est jamais qu’une clarification du débat que Bruno Gollnisch appelle de ses vœux depuis longtemps ! Vendredi,Eric Zemmour ne disait pas autre chose sur RTL. Le journaliste et essayiste a pointé le « renversement exceptionnel » que traduit le fait qu’on a désormais un bloc populistes-souverainistes à 30%, qui pèse deux fois plus lourd que LR crédité au mieux de moitié moins de suffrages.
Rédacteur en chef adjoint de la revue Eléments, François Bousquet se livrait au même constat sur le site Boulevard voltaire. Il s’est réjoui de prime abord du soutien du conseiller régional ex LFI Andréa Kotarac à la liste européenne du RN conduite pat Jordan Bardella, « C’est un coup de tonnerre dans le landerneau politico-médiatique, a-t-il constaté, en particulier chez les Insoumis (…) . Cela clôt l’épisode populiste de 2017et la ligne que (Jean-Luc)Mélenchon avait suivie pendant les élections présidentielles. Elle les avait portés à 20 % des voix. Pour avoir renoncé à cette ligne populiste, les Insoumis sont retombés à moins de 10 points (…). On peut imaginer que cet électorat populaire va désormais basculer vers le Rassemblement National.»
Et d’ajouter : « Le rapport de force joue désormais en faveur des populistes et non plus des conservateurs. Marine, Dupont-Aignan et Philippot sont à 30 % et Bellamy à 15 %. Désormais, ce sera aux conservateurs de s’allier avec les populistes et non plus l’inverse. »Les paris sont ouverts…
https://gollnisch.com/2019/05/20/une-nouvelle-donne-electorale/
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Tribune libre : Les libéraux et le travail : hypocrisie ou ignorance ?
Franck Abed, essayiste
En utilisant le principe de réalité auquel je suis très attaché, force est de constater après plusieurs années d'expérience que les libéraux rencontrés au cours de mes différentes activités, et qui s’intéressent tous de près ou de loin aux questions intellectuelles et politiques, sont le plus souvent, des rentiers, des fonctionnaires, des héritiers. Concrètement, il s’agit d’individus qui ne connaissent pas l’insécurité matérielle et financière, le chômage ainsi que la précarité de l’emploi. Dans ces conditions, il y a une certaine tartuferie à parler du travail et de la condition ouvrière quand on n’a jamais porté un carton de sa vie. Ecrire cela ne constitue pas une attaque ad hominem. Il s’agit tout simplement d’un constat. Il suffit d’étudier le parcours des grands libéraux contemporains pour valider ou non mon propos…
En se basant sur celui-ci, je remarque donc que les libéraux et les communistes constituent les deux faces d’une même pièce. En effet, les communistes - lecteurs assidus de Marx et Engels pour les plus sérieux d’entre eux - ne savent pas diriger des entreprises. Pourtant, ils passent leurs temps à expliquer aux entrepreneurs comment ils devraient agir. Au lieu de déclamer constamment ce propos telle une sentence irrévocable, créer des entreprises et les administrer comme bon leur semble serait plus judicieux que de donner des (mauvais) conseils. Il est toujours plus facile d’exproprier que de fonder…
Nous retrouvons chez les libéraux le même phénomène : parler d’un sujet sans le connaître. Ils maîtrisent certes pour certains sur le bout des doigts les canons du libéralisme, car ils ont dévoré les ouvrages de Bastiat, Friedman, Hayek et Smith. Toutefois, les défenseurs de cette école de pensée ignorent les conditions de vie de la classe ouvrière, comme ils méconnaissent la dureté du travail salarié et les incertitudes professionnelles du lendemain. Malgré tout, ils veulent quand même nous éclairer de leurs lumières.
Les libéraux évoquent beaucoup le travail et prétendent même vouloir le revaloriser. Derrière cette formule vague, aux relents de slogan politique, se cache une ambiguïté qu’ils entretiennent volontairement. N’importe quel travailleur ne peut qu’entendre favorablement cette notion de « revalorisation du travail ». Mais parler de revalorisation du travail reste en réalité, dans son expression, synonyme de « défendre des valeurs ». Effectivement, dans les deux cas il s’agit de phrases courtes et percutantes. Elles peuvent même se montrer extrêmement séduisantes de prime abord. Cependant, elles ne masquent pas les manques, les incohérences, ni même les ambivalences qui les escortent.
Etudions précisément la volonté des libéraux de défiscaliser les heures supplémentaires pour soi-disant « revaloriser le travail ». Ils nous exposent que cette mesure permet à « ceux qui travaillent plus de gagner plus », selon l’adage sarkoyste bien connu. De fait, cette proposition esquive le point essentiel du sujet : les travailleurs ayant recours aux heures supplémentaires agissent ainsi parce que leur salaire mensuel s’avère bien trop bas pour faire vivre correctement leur famille. Ils sont donc obligés de sacrifier du temps personnel et donc familial pour recevoir en échange une paie un peu plus convenable. Par conséquent, les « faire travailler plus pour les payer plus » s’apparente en somme à une dévalorisation de leur travail journalier. Cela signifie bien sûr que le salaire reçu ne leur permet pas de vivre décemment, mais surtout et plus profondément que leur labeur quotidien ne se trouve pas valorisé à sa juste valeur. Difficile en effet d’être motivé chaque jour pour accomplir une tâche, à partir du moment où on a connaissance que celle-ci pourrait être payée plus, non pas en fonction de sa nature propre mais selon le contexte fiscal. Sans compter que ces heures supplémentaires pourraient rendre heureux un chômeur. Mais comme chacun sait « tous les chômeurs sont fainéants » …
Le souhait de réduire les cotisations patronales participe également de cette ambivalence insupportable, car leur baisse ne valorise pas le travail mais le capital. Je ne suis pas contre la valorisation du capital, bien au contraire, sous réserve que celle-ci ne relève pas de la pure spéculation en se trouvant complètement déconnectée d’une valeur réelle, concrète et « objective ». En revanche, je n’apprécie guère que les libéraux en arrivent à justifier une idée ayant des attendus différents de ceux qui sont affichés. Dans la plupart des entreprises, il y a d’un côté les propriétaires, les actionnaires et de l’autre les employés. La rhétorique est bien connue : les premiers - au choix - prêtent, louent, mettent à disposition des locaux, des machines, une marque, pendant que les seconds y travaillent et reçoivent un salaire - bien souvent trop faible en comparaison de leur investissement - déduits d’un tas d’impôts servant à alimenter le Tonneau des Danaïdes. Sur le principe, les frais déduits de la fiche de paie reçue par les employés servent généralement à financer les aides sociales et les frais de santé auxquels ils ont recours, et leur redistribution nationale. Concrètement, la baisse des cotisations patronales profite donc « aux patrons » et non aux salariés, car loin d’augmenter les salaires elle valorise, sans coup férir, le capital bien trop souvent mal redistribué. Clamer « on va baisser les cotisations patronales » dans le but d’aider les employés à gagner plus s’avère un mensonge économique.
Certes, ils nous rétorqueront sûrement que les chefs d’entreprise prennent des risques en investissant des capitaux (propres ou non). Ceci est parfaitement vrai ! Mais qu’ils arrêtent de ne voir qu’une des deux faces de la même pièce. Les risques sont partagés. L’ouvrier montant sur des échafaudages pour réaliser des travaux de maçonnerie ou pour remplacer des tuiles sur un toit, l’employé œuvrant dans un entrepôt pour déplacer des produits chimiques, l’agent de sécurité surveillant des immeubles ou protégeant des personnalités, etc., prennent également des réels risques qui pour le coup ne sont pas financiers. Dans le cas d’une maison, celle-ci est-elle construite par les capitaux ou par les maçons ? En définitive, la valeur ajoutée doit-elle être définie par l’argent ou par le travail ? Je suis intimement convaincu qu’il s’avère impératif de revaloriser le travail et surtout le résultat du travail. Quant à ceux qui « permettent » le travail, ils possèdent le plus souvent déjà énormément…
Tout travail ne repose pas que sur du capital financier, et heureusement. Le militaire au service du pays faisant le sacrifice de sa vie ne se lève pas chaque matin en étant animé par une quelconque augmentation de capital. Les nourrices et toutes les assistantes maternelles accomplissent un vrai travail, me semble-t-il. Néanmoins, la notion de « capital » est ici aussi inexistante. Je mentionne également tous les enseignants de France et de Navarre transpirant du lundi au vendredi (parfois le samedi) pour transmettre aux enfants des connaissances et des savoirs. Tout ceci ne rapporte aucun argent à quelque « capital » que ce soit.
Il n’est pas question pour moi de défendre l’esprit soviétique en expliquant que les entreprises doivent être dirigées par l’ensemble de ceux qui y travaillent. L’histoire a montré que ce genre d’idée tourne très aisément très mal. Le chapelet de morts provoqué par les expériences collectivistes est là pour nous le rappeler. Nulle tentation pour moi de défendre l’idée que le capital devrait être redistribué aux uns et aux autres sans prendre en compte une notion essentielle à mes yeux : le mérite. Simplement, j’écris que depuis trop d’années les salaires versés en France sont bien trop bas, car le travail n’est pas valorisé à sa juste mesure. A force de trop tirer sur la corde, elle finit toujours par casser. Que les financiers internationalistes et autres libéraux ne tiennent pas pour éternellement acquise la situation dans laquelle nous sommes. Ils risquent de s’en mordre les doigts quand les chaînes de l’esclavage se briseront. -
Marine Le Pen juge “le comportement d’Emmanuel Macron très grave”
En conférence de presse à Milan, la présidente du Rassemblement national a demandé à Emmanuel Macron de “rester un arbitre” et jugé son comportement “très grave”, après que le Président a jugé leur bilan “catastrophique”.
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Européenne : Alliance royale présente une liste pour réaffirmer la pertinence du principe royal
Communiqué de l’Alliance Royale :
Comme à toutes les élections depuis 2004, l’Alliance royale présente une liste pour réaffirmer la pertinence du principe royal dans l’état actuel d’affaiblissement du pouvoir politique en France. Non seulement, la royauté démontre chaque jour son efficacité dans plusieurs pays européens où elle est un facteur décisif d’unité nationale. Mais elle est particulièrement d’actualité devant la déconsidération, voire le rejet dont font l’objet les derniers présidents de la République : M. Sarkozy n’a pas été réélu, M. Hollande n’a même pas pu se représenter et M. Macron fait maintenant l’objet de la fronde des “gilets jaunes” et sa popularité est similaire à celle de M. Hollande.
A chaque élection présidentielle, les Français cherchent à désigner l’homme providentiel qui sortira la France du marasme dans laquelle elle est plongée depuis plus de 40 ans. A chaque fois, ils sont déçus, car notre système électoral par sa nature ne fait émerger que des personnalités ambitieuses et non pas des personnes réellement au service du bien commun, avec une claire compréhension de notre identité nationale, des enjeux ainsi qu’une vision forte de notre avenir.
A chaque élection, nous retrouvons les mêmes partis, comme Les Républicains, qui tiennent des discours fermes sur l’économie, les questions de société ou l’immigration et, ensuite, votent à Bruxelles comme à Paris les lois désastreuses contraires à notre intérêt national. Il est temps de cesser de les croire et de sortir du système. Il est temps de voter pour vos convictions ; voter utile a toujours été un marché de dupes au bénéfice des ambitieux et au détriment de ceux qui écoutent les promesses électorales.
Vous trouverez ci-dessous les liens vers :
- notre profession de foi ;
- le film de campagne de notre délégué général ;
- le bulletin de vote (à imprimer en noir et blanc au format A4, car vous ne le trouverez ni dans les enveloppes, ni dans les bureaux de vote).
Peut-être continuez-vous à penser que l’on vote pour gagner ? Grave erreur ! On vote pour faire émerger ses idées. A quoi sert-il d’apporter vos suffrages à un candidat qui gagne, mais qui ne vote pas les lois que vous demandez ? Certes, l’Alliance royale n’aura probablement pas d’élu, mais il s’agit de faire émerger un vote royaliste pour les prochaines échéances. Aucun parti n’arrive au pouvoir en une élection, c’est une dynamique qu’il faut lancer. Vous seuls pouvez le faire.
Cyrille Henrys
Vice-président de l’Alliance royale