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Europe et Union européenne - Page 401

  • Robert Ménard : “J’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella, seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections”

    Robert Ménard : “J’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella, seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections”

    Robert Ménard, un des premiers à avoir rejoint les Amoureux de la France en 2017 (devenus les amoureux de Nicolas Dupont-Aignan), annonce dans une vidéo qui sera diffusée au meeting du RN le 18 mai, quil appelle à voter pour la liste menée par Jordan Bardella au nom de l’union des droites :

    Pourtant partie prenante au lancement des Amoureux de la France, plateforme de précampagne lancée par le député de l’Essonne fin 2017, Robert Ménard annoncera ce samedi son soutien à la liste Rassemblement national, conduite par Jordan Bardella. «La seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections, ce qui serait insupportable», assure-t-il.

    Dans une vidéo de 6 minutes que Le Figaro s’est procurée et qui sera diffusée – du moins en partie -lors d’un meeting de Marine Le Pen et Jordan Bardella, le 18 mai, à Cers dans l’Hérault, le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du FN, liste les raisons de son choix. «Je voulais vous dire comme ça, face à face, pourquoi j’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella», attaque-t-il drapeaux français et biterrois dans le dos. Outre le revirement du RN sur la sortie de l’Union européenne, l’édile justifie ce soutien en assurant que «seule» la liste RN «répond explicitement, comme il faut, à la question essentielle de l’immigration.» Il allègue également que les futurs eurodéputés RN «écouteront cette France des gilets jaunes que nous représentons à Béziers ou à Cers. Cette France souvent oubliée, méprisée, dont à Paris ou même à Montpelier on se fout.»

    ll y a fort à parier qu’il ne résiste pas au montage de la vidéo en vue de sa projection samedi: «Il y a un progrès par rapport aux listes précédentes (du RN). Car on s’achemine, même si ce n’est pas encore suffisant, vers cette union des droites pour laquelle nous nous battons, mon épouse Emmanuelle Ménard (députée de l’Hérault, NDLR) et moi, depuis des années. On ne gagnera pas si on ne réalise pas cette Union des droites.»

    Son épouse Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, a aussi affirmé qu’elle “voterait utile” et qu'”aujourd’hui le vote utile c’est le RN“.

    Finalement, Nicolas Dupont-Aignan va réussir à faire l’union des droites…mais contre lui.

    https://www.lesalonbeige.fr/robert-menard-jappelle-a-voter-pour-la-liste-conduite-par-jordan-bardella-seule-liste-qui-peut-empecher-macron-de-sortir-vainqueur-de-ces-elections/

  • Allemagne : suppression de l’interdiction de naturalisation pour les étrangers vivant dans des mariages polygames ?

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le projet de « loi modifiant la loi sur la citoyenneté » a été adopté par le Conseil des ministres au début du mois d’avril.

    Il doit maintenant faire l’objet d’un débat parlementaire. Selon un rapport de l’agence de presse dpa, le ministre fédéral de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU, droite bavaroise) souhaitait ancrer l’interdiction de la naturalisation pour les étrangers polygames dans cette réforme ce que le ministère de la Justice dirigé par Katarina Barley (SPD, gauche) a refusé d’approuver.

    https://fr.novopress.info/214487/allemagne-suppression-de-linterdiction-de-naturalisation-pour-les-etrangers-vivant-dans-des-mariages-polygames/

  • Réunion publique à Rocquigny (08) : discours de Marine Le Pen

  • Aveuglement des «bien-pensants» face à l’islam

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    La tuerie anti-musulmane de Christchurch en Nouvelle-Zélande, survenue il y a six semaines environ, le 15 mars dernier, a causé cinquante morts et des dizaines de blessés
    Elle a suscité un élan d’horreur planétaire.

    Le tueur, a-t-on lu, était un être abject, abominable, à éliminer au plus vite.

    Il incarnait des idées à rejeter et à éliminer.

    Quand bien même il se disait écologiste, rejetait explicitement le conservatisme, et se disait surtout hostile aux migrations et à la surpopulation, il a été présenté comme un «conservateur».
    Nombre de juifs et de chrétiens ont affirmé aussitôt leur solidarité avec les musulmans.

    La tuerie anti-chrétienne qui s’est produite le 21 avril au Sri Lanka a été bien plus meurtrière, puisqu’il y a plus de trois cents morts et plus de cinq cents blessés, certains dans un état très grave, mais l’élan d’horreur a été moins important.

    Les tueurs (car, cette fois, il y en avait plusieurs) n’ont pas été insultés et traînés dans la fange.

    Leurs idées n’ont pas été fustigées, mais traitées avec précautions: pendant plusieurs heures, alors qu’il était absolument flagrant, au vu du mode opératoire, qu’il s’agissait d’une tuerie islamique, le mot «islam» n’a pas même été prononcé.

    Lorsqu’il l’a été, il a été accompagné de circonlocutions évoquant un groupe bien particulier lié à l’État islamique.

    Dire que cela a été une attaque anti-chrétienne, alors que c’était tout aussi flagrant, ne s’est fait qu’avec réticence.

    Des dirigeants politiques ont même publié des communiqués désignant des «gens qui célébraient Pâques».

    D’autres ont parlé d’attaques «contre des églises et contre des hôtels», comme si c’étaient surtout les bâtiments qui avaient été visés.

    Le moins qu’on puisse dire est que les autorités religieuses musulmanes sont restées très discrètes.

    Cette différence est terriblement significative.

    La tuerie de Christchurch attaquait des musulmans sur un territoire occidental, et elle ne pouvait qu’être immédiatement condamnée par tous les «bien-pensants» du monde occidental.

    Elle ne pouvait qu’être utilisée pour s’en prendre à tous ceux que les «bien-pensants» du monde occidental ciblent en général, fût-ce en pratiquant des amalgames abusifs.

    La tuerie du Sri Lanka était gênante pour les «bien-pensants» du monde occidental: elle donnait le très mauvais rôle à des musulmans, et les victimes étaient des gens envers qui les «bien-pensants» éprouvent de l’indifférence, voire du dédain.

    Elle donnait une image très négative de l’islam et montrait que des musulmans pouvaient tuer des gens pour la seule raison qu’ils ne sont pas musulmans.
    Cette différence est effroyable et inquiétante.

    La «bien-pensance» qui sévit dans le monde occidental propage un aveuglement qui permet à l’islam de se répandre sur la planète.

    Elle ment sur l’islam dans le cadre de cet aveuglement, en dépeignant celui-ci comme imprégné d’un esprit de paix et de fraternité, alors qu’il est un dogme guerrier incitant au meurtre et au massacre, et que ses victimes chaque année se comptent par milliers sur toute la surface de la terre.

    Elle se fait ainsi complice des crimes et des massacres déjà commis et de ceux qui se produiront dans le futur.

    Elle fait tout pour occulter ce qui devrait alarmer. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus persécuté du monde. Ce qui s’est passé au Sri Lanka est une horreur, mais des scènes d’horreur semblables se produisent sans cesse dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, en particulier au Nigéria. Les Coptes, dont la présence en Égypte préexiste à l’émergence de l’islam, sont fréquemment massacrés.

    Des pays tels que l’Irak et la Syrie ont subi une véritable épuration ethnico-religieuse anti-chrétienne. En Europe, églises, basiliques et cathédrales sont saccagées, profanées, incendiées par centaines chaque année. Tous les pays d’Europe où des communautés musulmanes nombreuses se sont implantées ont vu émerger des zones de non-droit qui sont en réalité des zones musulmanes autonomes.

    Il est difficile de ne pas penser que la «bien-pensance » qui sévit dans le monde occidental cherche le pire et est imprégnée d’un amour vénéneux pour la haine et la destruction. L’arrêter dans ses basses œuvres relève maintenant de l’extrême urgence.

    Guy Milliere

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/214495/aveuglement-des-bien-pensants-face-a-lislam/

  • Des membres de Debout La France appellent à voter RN

    Des membres de Debout La France appellent à voter RN

    Norbert Chetail membre du bureau national de Debout la France appelle à voter RN :

    « Les élections européennes auront lieu au suffrage universel direct à un tour, le dimanche 26 mai prochain. Dans la logique de l’élection présidentielle, pour faire barrage à la liste de la majorité présidentielle, j’appelle toutes les électrices et tous les électeurs à voter utile pour la liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella. N’oubliez pas que les votes pour les candidats dont les scores sont donnés inférieurs à 5% sont des votes perdus. «

    Norbert Chetail est délégué national aux collectivités locale et secrétaire départemental de la Loire. Il est ancien conseiller régional et conseiller municipal à Roanne. Norbert Chetail explique à l’Incorrect :

    « Je ne crois pas aux 5%, bien entendu. Il y avait une bonne dynamique grâce aux partenaires : Emmanuelle Gave, Bernard Monnot, Jean-Frédéric Poisson, etc. Cette dynamique a atteint une apogée avec les sondages à 8% du début d’année. Mais sans eux ce n’est plus la même chose. Nous sommes trop affaiblis et il faut une alliance. »

    De son côté, l’ancien député LR de l’Aube, Nicolas Dhuicq, qui avait rejoint Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan en 2018 dont il était devenu délégué national, annonce qu’il votera RN :

    « J’ai vu que NDA partait dans tous les sens, qu’il a constitué une liste sans colonne vertébrale ».

    Il juge que la liste RN, sur laquelle se présente son « ami » de la Droite populaire Thierry Mariani, est « la seule qui soit cohérente ».

    https://www.lesalonbeige.fr/des-membres-de-debout-la-france-appellent-a-voter-rn/

  • Allemagne : L’AfD annule la fin de la campagne électorale à Brême en raison des menaces de mort de l’extrême gauche

    L’AfD a annulé son rassemblement final prévu avant les élections du 26 mai à Brême. Le parti a justifié sa décision mercredi par des menaces de mort à l’encontre de la famille du propriétaire de la salle des fêtes. Jörg Meuthen, dirigeant de l’AfD, a parlé d’une « heure noire dans l’histoire de notre démocratie ». L’AfD, « le plus grand parti d’opposition du Bundestag allemand a dû annuler la clôture de sa campagne électorale européenne à Brême en raison de menaces d’extrême gauche ».

    L’événement de clôture aurait dû avoir lieu le 24 mai. Deux jours plus tard, les élections régionales et les élections européennes auront lieu. Selon les déclarations du parti, un événement prévu le 11 mai à Brême par le co-dirigeant du parti Alexander Gauland a également dû être annulé sans remplacement.

    Jörg Meuthen a appelé le Sénat de Brême à prendre au sérieux le « problème des violence d’extrême gauche » et à garantir un « discours démocratique ouvert ».

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Welt.de

    http://www.fdesouche.com/1203749-allemagne-lafd-annule-la-fin-de-la-campagne-electorale-a-breme-en-raison-des-menaces-de-mort-de-lextreme-gauche

  • Jordan Bardella : « Le grand risque qui est en face de nous, c’est la partition de la société »

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    Jordan Bardella est tête de liste RN aux élections européennes. Originaire de Seine-Saint-Denis, le benjamin (23 ans) des candidats répond sans ambages à toutes les grandes questions de l’heure : Macron, Salvini, banlieues, immigration.

    Découvrez quelques extraits de cet entretien publié sur Causeur.

    Daoud Boughezala. Marine Le Pen vous présente comme un jeune militant issu des banlieues arrivé à la force du poignet. En vous ayant désigné tête de liste aux dépens d’eurodéputés plus expérimentés tels que Bruno Gollnisch ou Nicolas Bay, le Rassemblement cède-t-il aux idéologies à la mode ?

    Jordan Bardella. Non. Ce n’est pas une élection de personnes. Une liste est avant tout une équipe. Marine Le Pen a fait le choix un peu audacieux de confier la tête de liste à un jeune de 23 ans. Malgré mon âge, j’ai déjà une petite expérience politique puisque je suis élu au Conseil régional d’ïle-de-France en Seine-Saint-Denis, un territoire difficile dans lequel j’ai grandi. Cela a toujours été une des qualités du mouvement de donner une chance à la jeunesse. On a fait élire en 2012 la plus jeune députée Marion Maréchal, en 2014 le plus jeune sénateur David Rachline, on fera sans doute élire le plus jeune député européen. On a beaucoup de jeunes élus et de jeunes maires qui font leurs preuves. Le RN est un mouvement politique pour lequel les jeunes votent beaucoup. Selon les sondages, un tiers des jeunes voterait pour le RN aux européennes.

    Il y a une cohérence dans le choix de la tête de liste, d’autant que ces élections sont un peu l’épilogue de la refondation du mouvement que Marine Le Pen a lancée en 2011. Cela nous a menés au second tour de l’élection présidentielle (2017), au changement de nom du FN, à nous ouvrir à des gens de l’extérieur (issus des Républicains comme Thierry Mariani ou de la société civile comme Hervé Juvin).

    Concrètement, proposez-vous le retour aux frontières nationales ?

    Absolument. Il faut remettre des portes à la maison France pour décider qui entre et qui sort de chez nous. L’espace Schengen nous avait promis la libre circulation des biens et des personnes mais on a vu que c’était aussi la libre circulation des terroristes, des armes, des trafics. L’absence de frontière en matière économique crée aussi une absence de protection pour les entreprises et les emplois français. Nous sommes favorables à la sortie de l’Espace Schengen tout en prévoyant des dispositifs simplifiés pour les travailleurs frontaliers comme les 60 000 qui passent chaque jour en la France et l’Allemagne. C’est ce qu’on a toujours fait : le mythe de la libre circulation n’a que quelques années. La frontière n’est pas un mur ou un barbelé mais une porte, un filtre, une écluse, une limite. Mais, comme le dit Salvini, la première des frontières en matière d’immigration, c’est la dissuasion.
    C’est-à-dire ?

    Tant qu’on continuera à avoir un système de prestations sociales extrêmement attractif pour des personnes qui viennent de l’étranger, il est évident que l’immigration se poursuivra. La réponse à la question de l’immigration doit être à la fois des frontières nationales – rétablir des postes de douane alors que Sarkozy en a fermés 6500 – et une politique de dissuasion. Il faut réserver les moyens de l’Etat et la solidarité nationale aux Français tout en raccompagnant les bateaux de migrants dans les ports de départ. C’est ce que fait Salvini.

    Mais votre allié Salvini, ministre de l’Intérieur italien, ne partage pas forcément vos intérêts. Ainsi, il souhaiterait que la France accueille davantage de quotas de migrants…

    Ce n’est pas tout fait à juste. En demandant à la France d’accueillir plus, Salvini répond à ceux qui lui donnent des leçons sur l’accueil des migrants mais qui ne veulent pas en assumer l’intégralité de la charge. Par exemple, Macron avait refusé d’accueillir l’Aquarius mais accepté de prendre les migrants si l’Aquarius accostait en Espagne. Salvini pointait donc le double discours de la classe politique européenne. Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle. D’ici 2050, la population africaine va doubler. Il faut lire le très bon livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. On fait face à un continent qui est en train de devenir une bombe démographique. La population africaine est très jeune et voudra ensuite aller vers des terres plus riches qu’ils considèrent – à tort – comme un eldorado : l’Europe. La seule question à se poser est : accepte-t-on cette ruée progressive vers l’Europe qui est déjà en cours ? Cela aurait d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et cultuelles. L’Italie a accueilli 700 000 migrants sur ses côtes depuis 2013. Depuis que Salvini est aux responsabilités, il a fait baisser de 95% le nombre de débarquements. Cette fermeté est aussi une forme d’humanité parce qu’il a fait baisser de moitié le nombre de morts en Méditerranée.

    Entretien repris du du site Causeur.fr

    https://fr.novopress.info/214489/jordan-bardella-le-grand-risque-qui-est-en-face-de-nous-cest-la-partition-de-la-societe/

  • Autriche : le vice-chancelier dénonce le grand remplacement

    Autriche : le vice-chancelier dénonce le grand remplacement

    En Autriche, le chef du FPÖ, parti au pouvoir aux côtés des conservateurs, le vice-chancelier Heinz-Christian Strache FPÖ a expliqué que son parti lutte contre “le remplacement de population” :

    “Nous ne voulons pas devenir une minorité dans notre propre patrie”.

    Suite à la polémique alimentée par les gauchistes, Heinz-Christian Strache, lors du conseil des ministres, mercredi dernier a déclaré :

    “Nous avons été élus pour mettre fin à cette tendance nocive car les citoyens disent, à juste titre, que cette situation ne leur plaît pas et qu’ils se sentent déjà comme des étrangers dans de nombreux endroits de leur pays. Je ne me laisserai donc pas museler, les citoyens comptent sur nous !”.

    Le lendemain des déclarations de Heinz-Christian Strache, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, rendait visite à Viktor Orbán en Hongrie. Il a mis en garde contre le risque que l’Europe ne devienne “un califat islamique”. 

    https://www.lesalonbeige.fr/autriche-le-vice-chancelier-denonce-le-grand-remplacement/

  • Pas de libido mais gros melons et bottes de cuir

    cinema.jpgUne Russie libre et fière, en pleine renaissance depuis l’ère Poutine, célèbre ce jeudi le Jour de la victoire, la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale, la signature à Berlin le 9 mai 1945 de l’acte de capitulation de l’Allemagne hitlérienne. La fin d’un conflit  qui fut aussi synonyme, hélas, de déclassement,  d’une décadence accélérée de nos pays au terme de cette épouvantable guerre civile européenne. Et  pour les peuples des pays de l’Est,  livrés à Staline par les alliés, du début du long, éprouvant et terrible (pour les résistants) hiver communiste dont ils ne sortirent qu’avec la chute du rideau de fer et des dictatures rouges il y un quart de siècle. Mais ce 9 mai est aussi l’anniversaire de la déclaration de Robert Schuman qui, il y a soixante-quatre ans, proposa la création d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), embryon de l’actuelle Union Européenne. A quinze jours des élections européennes sont donc réunis symboliquement aujourd’hui au centre de la Roumanie, à Sibiu, les dirigeants des pays de l’UE. Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer le futur partage des grands postes européens entre pays, la diplomatie extérieure, le climat, l’immigration…

    Bien sûr, le dernier discours du président (sortant) de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fera la part belle à la lutte contre les nationalistes et le populisme. «Nous ne nous aimons plus les uns les autres. Nous avons perdu notre libido, a récemment regretté M Juncker qui a participé mercredi à Sibiu à un débat avec des centaines de jeunes Européens» rapportait L’Express. Le très fatigué président de la Commission européenne incarne assez bien la chute d’une Europprogressiste à bout de souffle, mais sa libido en berne n’est pas un cas généralisé. Il serait plus juste de dire que d’autres attirances et affinités électives émergent. On l’a vu ces derniers jours avec une nouvelle étape dans le rapprochement, bien avancé depuis plusieurs mois, entre le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini et le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

    «En délicatesse avec le PPE dont son parti Fidesz est suspendu depuis le 20 mars» rapportait Courrier international, MM. Orban et Salvini se sont rencontrés le 2 mai en Hongrie, «se sont affichés en vigies de l’Union européenne », ont «multiplié les signes d’amitié lors d’une conférence de presse commune»,   «vingt-quatre heures après une interview accordée le 1er mai à la Stampa dans laquelle (V. Orban) affirmait que le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini est la personne la plus importante d’Europe

    Deux dirigeants, qui sont dans le collimateur du très puissant lobby transfrontièriste et mutitculturaliste mais aussi, et les catholiques sont très nombreux à le déplorer, du pape François qui,  comme l’a rappelé Alexandre Del Valle dans Valeurs Actuelles multiplie les outrances. Il «est allé plus loin que d’habitude dans ses prises de positions politiques anti-nationalistes (lors de son déplacement en Bulgarie, le 2 mai également) lorsqu’il a condamné  l’attachement au peuple, à la patrie portant à l’exclusion et à la haine de l’autre, quand il devient nationalisme conflictuel qui lève des murs. Il a exprimé sa  préoccupation face à la réapparition de courants agressifs envers les étrangers, surtout les immigrés, comme ce nationalisme croissant qui omet le bien communvisant en fait non pas des actes racistes-criminels et violents qui auraient été commis ici ou là et qui seraient bien sûr condamnables, mais les leaders et gouvernements populistes européens, à commencer par sa bête-noire Matteo Salvini (et) l’autre bête-noire du Pape (…) Viktor Orban.»

    Certes,  cela fait au moins un point commun entre le pape et François-Xavier Bellamy. La tête de liste de LR aux européennes expliquait ainsi en mars qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron» et précisait qu’il se sentait « plutôt (Jean-Claude) Juncker que (Viktor) Orban. » C’est ce même M. Bellamy qui, lors de la soirée européenne organisée par Valeurs Actuelles le 25 avril, affirmait sans rire que «Nous ne réussirons pas à redonner vie à l’Europe, si elle demeure le symbole d’une dépossession démocratique.» La faute à qui M. Bellamy? N’incombe-t-elle pas en premier lieu, constate Bruno Gollnisch, à vos amis politiques majoritaires au parlement européen depuis 20 ans, et qui participent, à des postes clés, à  toutes les strates, toutes les instances de l’UE?

    Pour autant, il est vrai qu’en terme de ridicule et d’enfumage, il reste difficile de concurrencer les cadors de LREM et leurs soutiens. C’est le cas notamment de Bernard-Henry Lévy, éreinté par les critiques partout où il passe en Europe pour la nullité de sa prestation et/ou celle de sa pièce altlanto-bruxellosie Looking for Europe. Le bourreau de la Libye et confondateur de sos racisme, rapporte RT, a été aussi épinglé le 30 avril dernier par le Canard enchaîné qui a révélé «la générosité de plusieurs diffuseurs prêts à mettre la main à la poche pour financer un documentaire qui immortalisera la tournée (Looking for europe). D’après l’hebdomadaire satirique, Canal Plus a mis au pot quelque 300 000 euros, France 3, 230 000 euros, et Arte, chaîne qui fait l’éloge de la construction européenne, 200 000 euros. Or leCanard enchaîné fait remarquer au passage que Bernard-Henri Lévy préside le conseil de surveillance d’Arte, sous-entendant une forme de conflit d’intérêts.»

    Tout aussi caricatural peut-être, c’est Daniel Cohn-Bendit (rattrapé par son passé dans le métro) qui était chargé de jouer les boute-en-train le 6 mai au théâtre Bobino pour parler écologie avec le numéro 2 de la liste LREM, Pascal Canfin, ancien ministre de François Hollande . «Avec son ex-mentor Dany Cohn-Bendit», dixit Libération, « Canfin a fait le show devant plusieurs milliers de personnes dont de nombreux parlementaires et plus de la moitié du gouvernement (…). On a vu le public enthousiaste réserver une standing-ovation au patriarche libéral-libertaire qui venait d’improviser de sa voix éraillée, à la limite de la rupture, un furieux plaidoyer pour l’intégration européenne et pour la culture bruxelloise du compromis. Mais aussi pour un accueil digne des migrants (…). Magie du nouveau monde : il y avait au premier rang, parmi ceux qui se sont levés pour applaudir, des ministres de droite comme Jean-Michel Blanquer ou Gérald Darmanin (…). Mais il a (aussi) invité les macronistes à ne pas insulter l’avenir et à bien distinguer les adversaires irréductibles que sont les listes soutenues par Le Pen et Mélenchon des concurrents conduits par Jadot (EELV) et Glucksmann, tête de liste PS-Place publique. ».

    Dans le songe creux, le verbiage et l’étalage des vieilles recettes qui ont conduit l’Europe vers l’abîme, Dany n’est certes pas le dernier mais en vieil animal politique  il sait au moins adapter son langage et ses formules à son auditoire, à la clientèle électorale qu’il vise. Pour Nathalie Loiseau l’exercice n’est  pas si évident puisque c’est sur le parvis du Mémorial-Musée pour la Paix de Caen que la tête de liste LREM a promis, tel le général GUDerian,  un « Blitzkrieg » (sic) pour relancer sa campagne vacillante.

    Si le discours politique comporte toujours une part de subliminal, là nous sommes à la fête!Mme Loiseau se rêve en tankiste en cuir avec un gros canon écrasant tout sur son passage, M. Juncker parle de sa libido défaillante, BHL se plonge sur scène tout habillé dans une baignoire pour défendre une Europe châtrée, Dany se casse la voix pour exiger l‘ouverture, et les jeunes macronistes font campagne sur le thème de la partouze en lançant un préservatif aux couleurs de l‘Europe avec le slogan suivant: «À 2, c’est bien. À 27, c’est mieux!». A chacun son projet

    https://gollnisch.com/2019/05/09/pas-de-libido-mais-gros-melons-et-bottes-de-cuir/

  • On sent comme un vent de panique à LREM…

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    Le Président a réagi après un rapport de l’ONU, publié ce lundi, indiquant qu’un million d’espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction.

    Le chef de l’État a profité de l’occasion pour présenter une série de mesures qu’il envisage de prendre en faveur de la cause écologique.

    Qu’en est-il réellement ? Parmi un modeste inventaire de mesures pressenties, il cite pêle-mêle la lutte contre le gaspillage alimentaire, le recyclage du plastique, l’arrêt du glyphosate ainsi qu’un ensemble de « mesurettes » budgétaires incitatives, voire, pour certaines, contraignantes…

    Tout cela n’est, en fait, qu’un catalogue de bonnes intentions. En effet, la réalisation de ses vœux pieux ne dépend pas que de sa volonté et, dès lors, elle est sujette à caution puisque pas nécessairement à l’abri d’un atermoiement que des promesses antérieures ont déjà connu. Cette espèce d’allocution improvisée et parfaitement informelle avait l’aspect d’une séance de rattrapage destinée à remplir les blancs que sa récente conférence de presse avait laissés apparaître en matière d’écologie.

    Sur la question de la protection de l’environnement, il ne prend pourtant pas beaucoup de risques puisque la plus grande partie de l’électorat, toutes tendances confondues, connaît l’étendue des enjeux sans, pour autant, que les grandes mesures de sauvegarde ne lui paraissent évidentes.

    Alors, pourquoi s’est-il fendu de cet exercice insolite dont peu ont réellement deviné le profit qu’il pouvait en tirer, pas plus qu’ils n’ont vu la nécessité de s’y plier ? N’aurait-on pas eu droit à une petite séance de communication opportune à vocation électorale ?

    En fait, pour saisir sa motivation, il faut, sans doute, se souvenir que la première consultation à avoir lieu depuis son élection sera celle des prochaines européennes. Or, chacun sait bien que la mise sera de taille. S’il les gagne, sa légitimité redeviendra entière et sa dynamique réformatrice ne connaîtra plus d’obstacle sérieux. S’il les perd, alors la fin de partie lui sera bien longue et difficile jusqu’en 2022. D’ailleurs, le gouvernement et le Premier ministre ont été sommés de se bouger pour apporter une aide sans faille à Nathalie Loiseau, qui a du mal à prendre son envol dans la campagne qui débute officiellement le 13 mai 2019 mais qui a démarré, en réalité, depuis de longues semaines déjà.

    D’ailleurs, si, depuis des semaines, les sondages de l’Institut Louis Harris (à l’inverse d’autres instituts plus prudents) donnaient LREM assez largement en tête, il n’en va plus ainsi aujourd’hui. Toute les analyses se rejoignent, désormais, pour reconnaître que le parti macroniste et le Rassemblement national sont, au mieux, donnés au coude-à-coude et, souvent, l’avantage est donné au mouvement conduit par Jordan Bardella.

    Le Président qui cherche à détourner l’attention des électeurs par des artifices peu convaincants. Le Premier ministre Édouard Philippe qui, de Caen le 6 mai, à Strasbourg le 11 mai, va enchaîner les meetings à raison de deux par semaine. Tout cela ressemble étrangement à une fièvre qui s’empare du pouvoir et qui, si elle est assez convenue dans sa forme, paraît tout de même un peu inédite par son intensité. On sent comme un vent de panique qui secoue le vaisseau jupitérien. Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen de rassurer l’électorat, qui pourrait légitimement s’inquiéter de cette fébrilité et du manque de sang-froid de ses gouvernants.

    Après deux années mouvementées au cours desquelles Emmanuel Macron a méprisé les Français plus que tous ses prédécesseurs, après cinq mois d’une crise que nul autre n’avait connue de manière aussi intense et longue, après trois mois d’un débat au cours duquel il s’est octroyé sans répartition le contenu et dont il a tenu les commandes sans aucun partage, ce Président sera bientôt à la croisée des chemins, à l’heure de vérité, et cela le rend nerveux.

    Jean-Jacques Fifre

    https://www.bvoltaire.fr/on-sent-comme-un-vent-de-panique-a-lrem/