Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 399

  • Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère – Journal du lundi 13 mai 2019

    Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère

    La mort des deux soldats français tués dans la libération des otages au Burkina Faso suscite un émoi tout particulier en France. Entre l’imprudence des otages accueillis par Emmanuel Macron et le courage des soldats, retour sur un cas de conscience.

    Européennes : le souk des 34 listes

    C’est un record ! 34 listes seront présentes pour les élections européennes du 26 mai prochain dont des candidats affichés comme musulmans. Une profusion de candidats qui devraient atomiser les oppositions pour faire les affaires d’Emmanuel Macron.

    Européennes : Quand En Marche manipule la toile

    Ils sont organisés comme un bataillon de soldats, des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre la majorité en marche sillonnent la toile pour influencer les électeurs… Un comble pour un parti qui explique vouloir lutter contre la manipulation des citoyens sur internet.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/soldats-tues-au-burkina-faso-les-raisons-de-la-colere-journal-du-lundi-13-mai-2019

  • Le théoricien de la très grande Europe par Georges FELTIN-TRACOL

    Comme lors de la chronique de février dernier, il ne sera pas aujourd’hui question d’une figure européenne, mais d’une personnalité déjà évoquée à l’occasion de la deuxième chronique en date du 31 janvier 2017, à savoir Jean Thiriart (1922 – 1992).

    2629971043.jpgLa sortie en 2016 dans la collection « Qui suis-je ? » chez Pardès de Thiriart par Yannick Sauveur suscita un regain de curiosité autour de ses idées. Jusqu’alors, on ne disposait que d’Un Empire de quatre cents millions d’hommes, l’Europe. La naissance d’une nation, au départ d’un parti historique chez Avatar sorti en 2007. Paru à l’origine en 1964, cet essai qui présente quelques points toujours actuels par exemple « pas de liberté politique individuelle sans indépendance économique personnelle (p. 108) » n’en demeure pas moins daté.

    Ne disposer que de ce seul ouvrage aurait été préjudiciable pour l’activisme grand-européen si les excellentes éditions nantaises Ars Magna n’avaient pas produit un fantastique effort de publication sur et autour de Jean Thiriart. Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart (2018, 484 p., 32 €) contient des entretiens (dont un, célèbre, avec Juan Peron en exil à Madrid), des articles de Thiriart ainsi que quatre textes sur lui. L’empire qui viendra (2018, 168 p., 28 €) comprend une préface de Claudio Mutti, un entretien méconnu de Thiriart en 1987 et divers textes géopolitiques. L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin (2018, 191 p., 28 €) se compose, en dehors de quelques entretiens, d’articles du milieu des années 1980 et la version écrite d’une fameuse discussion à Moscou en août 1992 avec Egor Ligatchev, responsable d’une faction conservatrice au sein du Parti communiste russe. S’y trouvent aussi des notes d’un essai inachevé consacré à un hypothétique ensemble euro-soviétique. À la fin de l’année 2018 est cependant paru aux Éditions de la plus grande Europe L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin, préfacé et annoté par Yannick Sauveur (2018, 337 p., 25 €), soit la version intégrale d’esquisses parfois bien avancées.

    Il est indéniable que Jean Thiriart soutenait des positions hétérodoxes au sein de l’anticonformisme intellectuel. Athée résolu, ce faustien – il préférait cependant le terme de « prométhéen » – affirme sans ambages que « le politique, c’est la gestion intelligente de l’homme tel qu’il est, pour ce qu’il est. C’est un effort qui doit tendre à une société cohérente, solidaire, cohésive, efficace, en évolution constante (version de Yannick Sauveur, p. 164) ».

    Cet infatigable militant qui connut l’aisance professionnelle et la quiétude privée ne cessa d’agir en faveur d’une union géopolitique continentale paneuropéenne réelle. Reconnaissant volontiers sa dette à l’égard du penseur libéral Vilfredo Pareto, ce lecteur attentif de Machiavel considérait que « l’Union soviétique a hérité du destin historique de la principale puissance continentale (version d’Ars Magna, p. 96) ». Dès 1979, il salue l’intervention de l’Armée Rouge en Afghanistan. Dans « L’Union soviétique dans la pensée de Jean Thiriart », José Cuadrado Costa le range parmi les nationaux-bolcheviks, ce qui est quelque peu réducteur. Jean Thiriart savait dépasser les clivages, y compris au sein des droites radicales.

    Rares sont en effet ceux qui effectuent à ces temps de relance de la Guerre froide « une critique positive de l’URSS (version de Yannick Sauveur, p. 185) » et pensent que « l’agrandissement de l’URSS vers Dublin et Cadix relève de la perspective historique (Idem, p. 188) ». Jean Thiriart croît que « l’Empire euro-soviétique sera une construction géopolitique parfaite comme le fut l’Empire romain, comme l’était la première République pour Sieyès. Conception de géohistorien chez moi, dénuée de toute passion (Id., p. 69) ». Il regrette en revanche que l’Union soviétique n’ait pas annexé après 1945 la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie, la Hongrie, l’Allemagne de l’Est, etc. La Bulgarie a failli devenir en 1979 une 16e république soviétique… « La forme grand-européenne exige plusieurs modifications des concepts ou habitudes mentales communistes, écrit Jean Thiriart : la stupide et dangereuse théorie des nationalités (multi-nationalités) doit faire place à la supranationalité, l’Empire (version d’Ars Magna, p. 66). »

    Il parie enfin que « l’Empire euro-soviétique – une nécessité pour l’URSS – ne sera pas possible en l’absence d’un nouveau concept, celui d’imperium euro-soviétique. Il se charpente autour de deux règles : la garantie de l’« omnicitoyenneté » et l’État-Nation extensif grâce à un “ nationalisme politique ” (“ peuple politique ” opposé en tant que tel à peuple racial, à peuple linguistique, à peuple religieux, à peuple culturel, etc.) (version de Yannick Sauveur, p. 223) », ce qui implique à l’instar du modèle républicain laïque assimilationniste français qu’il ne cesse d’admirer une forme restreinte de cosmopolitisme, voire un mondialisme relatif et partiel, dans le cadre d’un grand espace continental représenté par cette République impériale euro-soviétique.

    Remarquable doctrinaire grand-européen, Jean Thiriart s’inspirait finalement de l’exemple national et républicain turc. Son vœu le plus cher aurait-il été de devenir le Mustapha Kemal Atatürk de la très grande Europe ?

    Au revoir et dans quatre semaines pour une chronique consacrée à une nouvelle grande figure européenne.

    Georges Feltin-Tracol

    • Chronique diffusée le 23 avril 2019 à Radio Courtoisie dans le cadre du « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

    http://www.europemaxima.com/le-theoricien-de-la-tres-grande-europe-par-georges-feltin-tracol/

  • Nathalie Loiseau en Super Mario : le naufrage de LREM à la portée des enfants

    Prestations sans relief, bourdes et charisme de portemanteau ont été jugés insuffisants à convaincre l’électeur de ne pas voter pour la candidate LREM. Chez les macroniens, on ne rigole pas avec l’inefficacité. 
    L’impopularité est une affaire de professionnels. 
    À cette fin, et en guise de touche finale, le mouvement a dévoilé sa dernière trouvaille : un jeu vidéo façon Super Mario dans lequel le rôle du héros à moustache est tenu par Nathalie Loiseau.
    Vêtue de sa célèbre veste rouge, la candidate, pilotée par le joueur, caracole, saute en l’air, risque sa vie pour tenter de récupérer les étoiles du drapeau européen volées par le tandem Mélenchon-Le Pen. Les élèves des classes maternelles et primaires exigent le droit de vote. 
    Leurs parents, en revanche, sont désormais convaincus que LREM les prend pour des simples d’esprit. 
    L’objectif est atteint. 
    La deuxième place est à portée de la main.
    Par une logique qui échappera à l’électeur moyen, Donald Trump figure aux côtés des deux méchants Français voleurs d’étoiles. 
    Dans cette confusion, il n’est pas exclu que le président américain obtienne 1 ou 2 % aux européennes. 
    Une occasion de perdre encore quelques voix ne se refuse pas.
    La plaisanterie aurait coûté entre 5.000 et 10.000 euros, selon les estimations. 
    Chiffre que le parti n’a pas souhaité commenter. 
    Piloter Nathalie Loiseau avec un joystick n’a pas de prix. 
    Qui n’a pas rêvé de la mener jusqu’à une réunion Tupperware® ou à un concours de Miss Camping ?
    Jean-Luc Mélenchon n’apprécie pas de se voir incarné par un personnage nommé « Mélenrus ». 
    Allié de la Russie de Poutine ? Lui ? Jamais ! 
    Il s’agirait d’une boulette, selon la chargée de communication. « C’est le prestataire qui a choisi les noms… », se défend-elle. 
    Amateurs jusqu’au bout des ongles ! Baltringues en toutes circonstances. 
    Le cahier des charges est respecté à la lettre.
    Alexis Corbière se joint à son chef de file pour faire remarquer que les « Jeunes avec Macron » ont copié les « Insoumis » qui avaient, eux aussi, proposé un jeu vidéo pour la campagne de 2017. 
    À l’avant-garde de l’infantilisme ! 
    Même gadget, même idée ridicule. Ils étaient les premiers ! Que leur reste-t-il, désormais ?
     Le hochet, le bavoir à l’effigie de Mélenchon, le collier de nouilles garanties sans OGM ? 
    Le désarroi se lit dans le regard de Corbière. 
    Faire plus couillon ne sera pas facile.
    Signe du destin : la programmation du jeu n’est pas au point. Trop compliqué. 
    Super Loiseau ne parvient pas à attraper les étoiles ! CQFD. 
    L’hyperréalisme du concept est impressionnant.
    Les bouffons avec Macron ont encore quelques jours pour propulser leur candidate en troisième position. 
    Les idées fusent : la faire apparaître déguisée en Batman dans un meeting, la gonfler à l’hélium et la promener au-dessus des grandes villes de France à l’aide d’une ficelle tenue par Édouard Philippe, lui faire prendre 50 kilos… 
    Rien n’est perdu. Elle peut encore descendre dans les sondages.
    Après l’échec électoral, le public attend le parc d’attractions Loiseauland. 
    Le seul parc européen sans manège, ni grand huit, ni rien. 
    Juste Nathalie Loiseau qui sourit à l’entrée. 
    Le vide à l’intérieur. 
    Son programme grandeur nature, accessible par le RER. 
    Des volontaires, pour réserver ? 
    Jany Leroy

  • Réunion publique à Cers (34) : discours de Marine Le Pen

  • Changer de logiciel et vite!

    rodin-le-penseur.jpgL’indignation, les critiques se sont abattues une nouvelle fois cette fin de semaine sur Emmanuel Macron après la mort de deux de nos soldats, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Membres du prestigieux commando Hubert, ils ont donné leur vie dans la nuit de jeudi à vendredi dernier pour libérer au Bénin, juste avant qu’ils soient remis aux islamistes du groupe djihadiste de Katiba Macina, deux otages français Laurent Lassimouillas et Patrick Picque, une touriste sud-coréenne et une américaine. Nos deux compatriotes avaient été enlevés le 1er mai lors d’un safari dans le parc de la Pendjari, à la frontière avec le Burkina Faso, dans une zone considérée comme rouge depuis pas mal de temps, dixit Jean-Yves Le Drian,  « fortement déconseillée sauf raison impérative » par le ministère des Affaires étrangères . Toute la région, depuis trois ans, est désormais fragilisée par la multiplication des attaques des fous d’Allah. Hier encore, dernier épisode d’une longue série d’actes de terrorisme, plusieurs fidèles ont été tués hier au cours d’un assaut contre une église catholique à Dablo, dans le centre-nord du Burkina Faso.

    Ce qui en l’espèce a choqué de nombreux Français c’est une libération qui sonne comme une opération de communication à deux semaines des élections européennes, à travers la réception samedi  de MM Lassimouillas et Picque par M. Macron à Villacoublay. La cérémonie d’hommage national aux deux militaires français qui ont perdu leur vie est prévue demain aux Invalides.

    Hubert Falcomaire LR de Toulon, président de la métropole toulonnaise, dont fait partie Saint-Mandrier où est basé le commando Hubert, a estimé que «nos seuls compatriotes qui méritent aujourd’hui l’hommage de la Nation, sont nos 2 soldats varois morts au combat, pour sauver la vie de touristes inconscient et non pas les deux touristes qui se sont aventurées dans une zone dangereuse, vivement déconseillée par le Quai d’Orsay. Ministère dont le Ministre envisage pourtant d’être présent aux côtés du Président de la République pour accueillir les otages libérés !»

    Même un article paru sur le site  Mediapart – c’est dire! -  s’étonne de ce que ces «deux touristes français homosexuels (se soient) rendus au Bénin pour effectuer leur voyage de noces (…). Pourquoi préciser leur orientation sexuelle ? En tant qu’homosexuel, avant de voyager en terres inconnues, ne faut-il pas s’informer sur la situation du pays afin de savoir si les homosexuels n’y sont pas persécutés ? Ces deux individus se sont ainsi rendus dans un pays intolérant envers les homosexuels, et pris en étau par Boko haram (via le Nigéria à l’est) et par Al Qaida au nord (via le Burkina Faso et le Mali). Si cela n’est pas de l’inconscience alors de quoi s’agit-il ? » Ajoutons cependant qu’à l’évidence un couple lambda chrétien, blanc et hétérosexuel n’aurait pas non plus échappé à l’enlèvement…

    Sur Boulevard voltaireChristian Vanneste a estimé que le retour des deux otages français «dans un avion de la République, leur accueil officiel par le Président et deux ministres étaient tout-à-fait déplacés.» «On peut imaginer que M. Macron n’a pas voulu se priver de la page de pub prévue lors d’une opération précipitée, on espère, par autre chose que le calendrier. »Et M Vanneste de souligner que «lorsque nos soldats regagnent la France, ils voient celle-ci telle qu’elle devient : une France qui se décompose en communautés, d’une part grâce à une immigration accueillie les bras ouverts et les yeux fermés, d’autre part par un repli sur soi narcissique, où disparaît le patriotisme indispensable à la survie d’un pays.»

    Lors de sa grande réunion publique à Cers dans l‘Hérault samedi, Jordan Bardella l’a répété fermement: «Au risque de choquer les belles âmes, nous l’affirmons : L’Europe des Nations que nous voulons n’a pas vocation à accueillir la bombe démographique africaine ! » Flux migratoires qui nourrissent aussi mécaniquement non seulement le communautarisme mais qui fournissent également la main d’œuvre des réseaux terroristes installés sur notre sol.

    Une Afrique qui est aussi victime de ses prévaricateurs et nous autres Français et occidentaux avons notre part de responsabilité dans cette gabegie en tout point catastrophique. Exemple écoeurant, pathétique mais éclairant, le site de France info rapportait ainsi samedi que l’ex chef d’Etat de la Gambie, Yahya Jammeh, réfugié en Guinée équatoriale depuis 2016, a vidé les caisses de l’Etat à son seul profit. « Le petit pays a besoin de l’aide internationale pour s’en sortir. Près d’une personne sur deux vit dans la pauvreté et les fonds publics destinés au développement du pays se sont évaporés (…). Si tout le monde savait que l’ancien homme fort menait une vie de luxe avec villas, Rolls-Royce et jets privés, personne ne pouvait imaginer que le pillage du pays n’avait pas de limite.» Personne, vraiment?

    «Fin mars 2019, la Commission d’enquête créée par (l’actuel) président (Adama) Barrow fait part de ses premières découvertes. Elle estime à près de 360 millions de dollars les fonds détournés (…).  Société de télécommunications, Banque centrale, fonds de pension, Bureau d’aide sociale… rien n’échappe à l’avidité de Yahya Jammeh. L’ancien maître du pays avait constitué un vaste réseau comprenant des hommes d’affaires étrangers qui l’aidaient dans ses transactions illicites et la mise en place de sociétés écrans..»

    En mai de l’année dernière, Jeune Afrique se faisait l’écho de la Conférence internationale pour la Gambie qui s'est tenu à Bruxelles, sous l’égide de la la vice-présidente de l’UE Federica Mogherini, du commissaire européen à la Coopération internationale et au développement, Neven Mimica, et du président gambien, Adama Barrow. «Dix organisations internationales – parmi lesquelles l’Union européenne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement – et 43 partenaires bilatéraux (Canada, Chine, Qatar ou encore Maroc) étaient réunies pour se prononcer sur leur soutien financier au Plan national de développement gambien»,  pour un montant annoncé de 1, 45 milliard de dollars. Pour sa part, «L’Union européenne (…) s’est engagée à débloquer 140 millions d’euros d’ici 2020, « une somme qui s’ajoute aux 225 millions d’euros mobilisés depuis le début de la transition » et «la France a annoncé une aide de 50 millions d’euros. »

    Alors redisons-le : en Afrique même, constate Bruno Gollnisch le développement de l’islamisme radical n’est pas uniquement le fait du prosélytisme de l’Arabie saoudite ou du Qatar qui financent l’envoi de prêcheurs, les mosquées et autres écoles coraniques. Cette idéologie prospère aussi sur le spectacle de la corruption des potentats africains qui pillent les ressources de leur pays, se moquent du bien être de leur peuple. Le tout, souvent, avec la complicité,  l’argent des occidentaux…et de l’Union européenne, c’est-à-dire en partie avec l’argent des contribuables français. Là aussi, il faudra urgemment changer de logiciel.

    https://gollnisch.com/2019/05/13/changer-de-logiciel-et-vite/

  • « Décret Salvini » : les navires sauvant les migrants en Méditerranée menacés d’amende en Italie

    122556.jpg

    Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours.

    […]Un texte qui permet à Matteo Salvini de renforcer son pouvoir sur cette question en étendant les prérogatives de son ministère aux dépens de celui des Transports. De quoi permettre d’interdire plus facilement et drastiquement l’entrée d’un bateau dans les eaux territoriales italiennes. A cela s’ajoute l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours. Une coordination le plus souvent confiée à la Libye, pays en guerre et qui ne respecte pas, ou très peu, les normes censées préserver les droits humanitaires les plus élémentaires.

    « C’est absurde, c’est comme si on faisait payer les ambulances qui transportent des patients vers un hôpital », a réagi la responsable de Médecins sans frontières en Italie. Son organisation, qui a secouru – en trois ans avec cinq navires – 80.000 personnes aurait ainsi dû payer une amende de 440 millions d’euros… sachant que le programme pour secourir les vies humaines en danger en Méditerranée s’établit à 57 millions d’euros. Pour le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés, c’est tout l’inverse qu’il faut faire. Au lieu de criminaliser les ONG, il convient de renforcer les capacités d’aide au large des côtes. (…)

    lesechos.fr

    http://www.fdesouche.com/1205621-decret-salvini-les-navires-sauvant-les-migrants-en-mediterranee-menaces-damende-en-italie

  • Entreprise de récupération en tout genre

    Capture-10.png

    L’entreprise de récupération marche à bloc. C’est le côté résolument écolo de La République en marche. Récupération de Simone Veil, la semaine dernière, avec le lancement du « Pacte Simone Veil » pour les droits des femmes en Europe. « Vite, une idée », a dû lancer la candidate à son équipe de campagne en perdition. Marlène Schiappa, bonne copine et toujours là pour se faire mousser, comme le savon sous sa douche, a pointé son nez dans l’embrasure de la porte et, en cinq minutes, l’affaire fut conclue. Enfin, on imagine que cela s’est passé comme ça. Parfois, vous savez, l’Histoire de France ne tient pas à grand-chose. Alors, va pour le « Pacte Simone Veil » ! D’autant que, dans la liste fatale, on a l’un des deux fistons de celle qui conduisit, il y a tout juste trente ans, la liste Le Centre pour l’Europe aux élections européennes. Et puis, la petite entreprise de récupération s’est déplacée jeudi, journée de l’Europe, au Panthéon pour saluer la mémoire de l’ancien ministre de Giscard et Chirac. Le jour même, des militants parisiens de La République en marche distribuaient une affiche, avec le portrait de Simone Veil, qui en appelait à un rassemblement devant le Panthéon à l’occasion de la fête de l’Europe. L’équipe de campagne de la liste Renaissance se justifia en déclarant qu’il ne s’agissait pas d’une affiche de la campagne. Au temps pour nous…

    La veille, 8 mai, c’était Macron qui avait pris lui-même les commandes de la machine à récupération, sans doute involontairement, mais il n’est pas interdit d’avoir de la chance de temps en temps et de l’exploiter. Devant la statue du général de Gaulle, ce fut l’échange entre le Président et, non pas le, mais l’un des quatre petits-fils du Général qui portent le nom du fondateur de la VeRépublique (les quatre fils de l’amiral de Gaulle, dont l’un, Charles, fut député au Parlement européen en 1999 sous l’étiquette… Front national). Échange, donc, entre le Président et Yves de Gaulle : « La République va bien… grâce à vous », déclare le petit-fils, après que le Président a demandé des nouvelles de la santé de l’amiral de Gaulle. Un rayon de soleil pour le Président en cette matinée pluvieuse sur des Champs-Élysées où il y avait plus de militaires et de policiers que de badauds venus voir la cérémonie commémorative. Au passage, heureusement que la République va bien. Qu’est-ce que cela serait si elle allait mal ?

    À croire, en tout cas, que quelques miettes de paroles d’un descendant d’illustre Français ou sa simple présence sur une liste électorale, même en queue, valent de l’or. Les liens du sang auraient encore du sens, nous voici donc rassurés. Mais s’il prenait l’idée géniale, à un membre de l’équipe de campagne de Renaissance, de trouver un descendant de Charlemagne, grand ancêtre de l’Europe, pour soutenir Nathalie Loiseau, il se trouvera bien quelqu’un pour leur rappeler que 90 % des Français descendraient de l’empereur à la barbe fleurie. Cela dit, Emmanuel Macron peut être tranquille pour sa mémoire posthume : dans trente ou cinquante ans, le problème ne se posera pas.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/entreprise-de-recuperation-en-tout-genre/

  • Quand l’Europe s’éveillera… La Chine s’esclaffera !

    2653671943.jpg

    Par Guillaume Berlat

    Ex: https://www.les-crises.fr

    « Les temps changent. On ne sait pas quand, mais c’est toujours avant qu’on s’en aperçoive » (Catherine Breillat, cinéaste, romancière). Les temps changent, le ton change. Hier bénie, aujourd’hui (presque) honnie. Tel est le traitement que subit désormais la Chine. Au moment où le président chinois, Xi Jinping effectue une brève visite en Europe (Italie, Monaco1, France) en cette dernière décennie du mois de mars 2019, les critiques pleuvent comme à Gravelotte sur l’Empire Céleste2. Violations répétées des droits de l’Homme (Cf. contre les Ouigours ou contre l’ex-président d’Interpol, Meng Hongwei …), visées hégémoniques en Asie, en Afrique, voire en Europe à travers l’initiative des « Nouvelles routes de la soie »; violations graves des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC basée à Genève) en pratiquant une concurrence déloyale, espionnage à grande échelle (Cf. critiques portées contre le géant des télécommunications Huaweï au moment où il concourt au marché de la 5G)…

    Telles sont les philippiques qui reviennent le plus souvent, de manière inattendue, dans la bouche des dirigeants occidentaux, européens avec une certaine insistance depuis quelques dernières semaines. Les mêmes qui ne tarissaient pas d’éloge sur l’Empire Céleste, il y a peu encore. Comme si la guerre commerciale contre la Chine dans laquelle s’est lancée Donald Trump avait enfin décillé les yeux de la Belle au Bois Dormant qui a pour nom Europe sur les visées de Pékin. Le temps n’est plus au libéralisme échevelé, à la candeur rafraichissante. Le temps serait plutôt au patriotisme économique, à la Realpolitik, à la défense des intérêts bien compris. Mais, l’Europe (l’Union européenne) divisée et sans cap est-elle bien armée pour mener à bien ce combat contre la puissance montante du XXIe siècle ?3 Puissance normative incontestée, l’Europe est et restera encore longtemps une impuissance stratégique.

    ***

    3898159176.jpgL’EUROPE : UNE PUISSANCE NORMATIVE

    Pour tenter de comprendre l’impasse structurelle dans laquelle se trouve l’Union européenne, il est indispensable de se pencher sur la philosophie générale qui a présidé à sa création (la paix par le droit) pour être en mesure d’apprécier la conséquence de cette démarche (la construction par le vide).

    La paix par le droit : une nouvelle utopie.

    Faut-il le rappeler, comme le Conseil de l’Europe en 1949, l’Union européenne s’est construite sur le mantra de la paix par le droit (celui qui avait si bien fonctionné à l’époque de la SDN…) ! Par sa force intrinsèque et quasi-divine, la norme est censée résoudre tous les problèmes de l’Europe de l’après Seconde Guerre mondiale, de la Guerre froide, de l’après-Guerre froide et de la nouvelle Guerre froide. Ni plus, ni moins La construction européenne – du traité de Rome au traité de Lisbonne – s’est reposée sur d’énormes conventions internationales que seuls quelques initiés – dont ni vous, ni moi ne sommes – parviennent à comprendre et à interpréter. À Bruxelles, les hommes forts (les fortes femmes) de la Commission et du Conseil sont les juristes. Ils pondent en permanence de nouvelles normes et traquent l’État délinquant soit celui qui ne respecte pas les valeurs du machin (Hongrie, Pologne, Roumanie), soit celui qui viole les sacro-saintes règles budgétaires (Grèce, Italie, voire France)4. L’Europe à 28/27 n’a toujours ni cap, ni affectio societatis alors même qu’elle est secouée par des vents mauvais tant à l’intérieur (feuilleton sans fin du « Brexit »montée du sentiment national, croissance atone, phénomènes migratoires non contrôlés, terrorisme…) qu’à l’extérieur (Diktats américains, arrogance chinoise, cavalier seul russe, déclin de l’Occident…). « Cette non-personne pèse de l’extérieur, sans habiter notre intérieur »5.

    Lire la suite

  • L’immigration est le sujet de préoccupation n°1 des Français dans un sondage Harris Interactive qui place le RN en tête des intentions de vote aux Européennes

    Selon le sondage Harris Interactive du jour, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes  devant En Marche, et le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration, devant le pouvoir d’achat, les impôts, l’environnement et le terrorisme.
    – 12 mai 2019

    http://www.fdesouche.com/1205491-limmigration-est-le-sujet-de-preoccupation-n1-des-francais-dans-un-sondage-harris-interactive-qui-place-le-rn-en-tete-des-intentions-de-vote-aux-europeennes

  • Emmanuel Macron tente de sauver une liste en perdition

    Ainsi donc, Narcisse-Jupiter qui prétendait mener les Français vers le Nouveau Monde, qui se voulait le champion du progressisme européen, se retrouve dans l’étroit champ du combat des partis, à fixer, pour enjeu aux élections européennes, de ne pas offrir la première place au Rassemblement national.Il clame qu’il va y mettre toute son énergie. 
    C’est pathétique et dérisoire sur tous les plans. 
    Un président de la République ne doit pas laisser choir sa fonction au niveau des guerres partisanes. C’est vrai que lui n’a jamais été que l’homme de son parti, une formation artificielle, dénuée de racines, mais disposant de moyens étonnants dès sa création en raison de dons généreux. 
    Une formation narcissique, dont les initiales reprennent celle du « chef », sans que les courtisans médiatiques n’en soulignent le ridicule.
    Pour ceux qui avaient confondu le brio superficiel et l’arrogance d’E.M. avec de l’intelligence, c’est une autre déception. 
    Voilà des lustres que la gauche, et ce qu’on appelle « la droite », suiveuse selon son habitude, brandissent l’épouvantail du Front – devenu Rassemblement – national. 
    Voilà des années que les Français sont appelés à voter contre lui plutôt que pour un homme ou des idées. 
    Voilà, pourtant, qu’il progresse au point de devenir le parti qui, même isolé, récolte le plus de voix sans avoir un nombre de députés en proportion ni s’être vu confier la présidence d’une région. 
    Le « génial conducteur » en est donc acculé à sortir le vieil anathème pour tenter de sauver un parti en perdition, tandis que celle qui conduit la liste « présidentielle », dont les espérances se situent à 1 Français sur 5 des 40 % qui comptent voter, vole lourdement d’une gaffe à une autre, de blitzkrieg en D-Day.
    Mesure-t-on la chute de celui qui appelait l’Europe progressiste à se rallier à son panache, déjà quelque peu rabougri, et qui se trouve renvoyé dans ses buts pour éviter de se prendre une dérouillée à domicile ? 
    Elle est sévère et même vertigineuse, tant les résultats ne sont pas au rendez-vous alors que la plupart des pays européens tirent un bénéfice plus évident, en matière de chômage, par exemple, d’un contexte mondial favorable. 
    Qui plus est, la méthode est insoutenable.
    Monseigneur distribue sa manne au bon peuple selon son bon vouloir. 
    Mais les Français ne sont pas idiots. 
    Ils ont compris que l’occupant de l’Élysée le croyait et parfois leur disait. 
    Le technocrate joue avec les clefs de l’économie comme un enfant avec un jouet tout neuf. 
    Mais ce jeu ne soulève pas la confiance et l’espoir, qui sont les ressorts d’un redressement économique. 
    Les Français savent que toutes les mises se font avec leur argent, celui de leurs impôts, et que, dans le meilleur des cas, on ne leur rend que ce qu’on leur a pris. 
    La gesticulation sur l’argent des retraités est psychologiquement insupportable. 
    Elle consiste à user, selon le bon plaisir d’un jeune homme, bien loin d’avoir fait ses preuves, de ce qui, dans l’esprit des pensionnés, est le juste retour d’une vie de travail, le respect d’un contrat moral qu’ils n’acceptent pas de voir déchirer. 
    Quant à l’alibi écolo pour justifier l’augmentation des taxes, il y a longtemps que le bobard est éventé.
    Les élections européennes sont proportionnelles. 
    Elles envoient au « Parlement » européen des députés qui auront à jouer un rôle pour briser ou maintenir l’engrenage mondialiste de destruction des souverainetés nationales, pour briser ou maintenir une mécanique de moins en moins démocratique parce qu’elle retire aux peuples le pouvoir de décider de leur avenir, pour confier celui-ci à une technocratie dominée par des lobbies, et insoucieuse de maintenir l’identité culturelle des peuples européens, une technocratie qui veut seulement des travailleurs au rabais. 
    Ce débat-là est le seul qui vaille, et c’est ainsi qu’il faut le poser. 
    Christian Vanneste

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/emmanuel-macron-tente-de-sauver-une.html