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Europe et Union européenne - Page 542

  • Les Brigandes interdites en Allemagne

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    Les Brigandes étaient invitées à présenter deux concerts à Arnstadt en Allemagne devant plusieurs centaines de personnes le week-end du 13-14 avril. Le concert était organisé dans une salle municipale. Récemment, la ville a prévenu l’organisateur que, sur « conseil » de l’Office Fédéral de Protection de la Constitution (plus ou moins l’équivalent de la DGSI en Allemagne), les Brigandes ne pouvaient pas se produire dans une salle municipale ! Les concerts sont donc annulés.

    En quoi Les Brigandes menacent la Constitution de l’Allemagne, nous ne le savons pas. La municipalité d’Arnstadt ne s’est pas encombrée de justifications. La seule chose que nous pouvons en déduire est que Les Brigandes sont de facto interdites sur le territoire allemand.

    Le blog des Brigandes cliquez ici

    Les CD des Brigandes cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le parti Islam qui prône la Charia se présente dans 14 communes bruxelloises

     

    6a00d83451619c69e201b8d2e8b92c970c-250wi.jpgPetit à petit, l'islam avance ses pions :

    "Le parti Islam (Intégrité, Solidarité, Liberté, Authenticité, Moralité), qui avait créé la surprise en 2012 en obtenant deux conseillers communaux à Bruxelles, se présentera dans 14 des 19 communes de la capitale en octobre 2018. À désormais six mois des élections communales, le parti Islam a dévoilé quelques pans de son programme aux journaux du groupe Mediahuis. Outre l’établissement d’un État islamique en Belgique ainsi que l’instauration de la charia, la formation politique islamiste propose également de séparer les hommes et les femmes dans les transports publics."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Del Valle : « il serait temps de s’attaquer à la base islamiste, qui n’est pas que djihadiste »

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    Et si le sacrifice d’Arnaud Beltrame marquait un tournant dans la lutte contre l’islamisme? Son geste a-t-il forcé une prise de conscience des politiques?

    En tout cas, pour le géopolitologue Alexandre Del Valle, Emmanuel Macron a le mérite d’avoir –enfin– ciblé l’ennemi. Un ennemi islamiste qu’il décrypte dans son dernier ouvrage. Entretien.

    https://fr.novopress.info/210293/alexandre-del-valle-il-serait-temps-de-sattaquer-a-la-base-islamiste-qui-nest-pas-que-djihadiste/

  • Affaire Skripal : les Britanniques auraient menti - Journal du jeudi 5 avril 2018

  • ALEXANDRE DEL VALLE : « COUPEURS DE LANGUES, COUPEURS DE TÊTES - LES DEUX INTIMIDATIONS DE L’ISLAMISME »

    Alexandre del Valle présente son nouveau livre La stratégie de l’intimidation – Du terrorisme jihadiste à l’islamiquement correct en exclusivité pour Boulevard Voltaire.

    Il y démontre que, derrière la diversité des pays et des traditions musulmans, il y a une unité idéologique de conquête, un « objectif commun : désassimiler les communautés musulmanes d’Europe »« Le génie de l’islamisme consiste, tout en dénonçant le djihadisme, à utiliser ce djihadisme comme un effet dissuasif qui fait que le “mécréant” va donner des exceptions, des circonstances atténuantes aux requêtes pourtant obscurantistes de l’islamisme. »

    « Entre l’islam et l’islamisme, il y a plus une différence de degré que de nature. »

    Vous sortez un nouveau livre La stratégie de l’intimidation aux Éditions du Toucan et de l’Artilleur. Vous tentez d’y d’expliquer comment l’islam grignote petit à petit l’Occident. Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

    Certains veulent nous faire croire que non seulement l’islam n’a rien à voir avec l’islamisme, mais que le djihadisme lui-même n’a rien à voir avec l’islam et les islamistes.
    Cette idée selon laquelle le djihadisme serait une réalité tout à fait autonome et délinquancielle est fausse et je le montre dans mes écrits.
    On nous dit que d’un côté, il y a l’islam qui est une religion, qui peut être pacifique, neutre ou modéré, et de l’autre, l’islamisme, c’est-à-dire l’islam politique conquérant.
    Les islamistes institutionnels, que ce soient les organisations transnationales comme la Ligue islamique mondiale ou les États qui ont pignon sur rue en Europe, comme l’Arabie saoudite, la Turquie, le Pakistan ou le Qatar, promettent un islam radical.
    Leur but est la désassimilation des musulmans d’Europe, la non-intégration et la ré-islamisation de ces communautés musulmanes. Ce séparatisme islamique a pour but de constituer une sorte de 5e colonne, un noyau dur à partir duquel l’Europe sera conquise.
    Mais ils ne sont pas explicitement terroristes. En Europe, ils avancent masqués. Ils masquent leurs doléances et leurs requêtes irrédentistes, suprémacistes et impérialistes derrière un discours victimaire. Ce discours est finalement très habile.
    J’ai retrouvé des textes entiers de la Ligue islamique mondiale et de l’Organisation de la coopération islamique d’imams saoudiens, y compris le grand imam d’Arabie saoudite, qui incitent les musulmans à refuser les meurs des sociétés mécréantes, à islamiser l’Europe et à se plaindre de l’islamophobie pour désarmer les mécréants.

    Tous ces mouvements islamistes, que ce soient des États, des associations ou des organisations, semblent poursuivre un seul et même objectif commun, alors que le propre de l’islam est la division. Comment tout cela s’organise-t-il ?

    Je parle de ces divisions dans mon livre. Il y a plusieurs pôles : les Turcs, les Saoudiens, les Frères musulmans, les Qataris, les Indo-Pakistanais… Ces pôles ont des agendas politiques différents.
    Les Turcs veulent surtout s’occuper de leurs ouailles, afin que les Turcs ne s’intègrent pas, qu’ils restent turcs et qu’ensuite ils votent pour Erdoğan ou d’autres un jour. Les Marocains font pareil. Ils ne sont pas aussi modérés qu’on le dit au niveau extérieur. Ils entretiennent des communautés marocaines en leur disant de s’intégrer au niveau économique, tout en restant marocains et musulmans. Les Saoudiens veulent distiller l’islam salafiste pur, le wahhabisme, qu’on appelle aussi le salafisme. Les Frères musulmans ont une forme de salafisme qu’on appelle réformiste et qui est un peu plus habile.
    Chacun a des tactiques différentes et des orientations différentes suivant les pays. L’objectif commun consiste à désassimiler les musulmans d’Europe d’origine étrangère qui sont devenus français, italiens, anglais ou autres. Après une première génération qui allait vers l’assimilation, la paranoïa islamique et confessionnelle qu’on leur transmet va les déconnecter de la société mécréante et leur faire croire que même dix générations après, rien que le fait d’être d’origine musulmane les exclura de cette société mécréante foncièrement hostile.
    C’est une stratégie extrêmement habile. Dans mon livre, j’appelle cela le génie de l’islamisme.
    J’avais créé l’expression « coupeurs de langues » en 1997 dans Le Figaro Magazine. Je désignais ainsi ceux qui veulent nous empêcher de parler en nous traitant d’islamophobes. Je reprends cette expression en sous-titre du livre.
    Mais qu’ils soient coupeurs de langues ou coupeurs de têtes, c’est-à-dire ceux qui tuent pour intimider physiquement et créer une sidération, les deux participent de la stratégie de l’intimidation. Ce sont deux formes d’intimidation physique et psychologique.
    Al Capone disait : « Une requête, un conseil, c’est bien, mais avec une arme, c’est beaucoup plus efficace. »
    Des islamistes institutionnels qui apparemment n’ont rien à voir avec le djihad disent à nos hommes politiques : « Vous devriez prendre des mesures contre Charlie Hebdo, contre des revues laïques ou chrétiennes mécréantes ou contre des lois qui interdisent le voile. » Ils se plaignent qu’ainsi nous stigmatisons les musulmans, ou que nous blasphémons, et que tout cela relève de l’islamophobie. À chaque fois que ces organisations émettent ce genre de requêtes, elles savent très bien, tout en condamnant le djihadisme, que le djihadisme est une épée de Damoclès qui rend beaucoup plus convaincante leur requête.
    Imaginez un curé qui va demander au nom d’un collectif contre la christianophobie d’arrêter de stigmatiser les chrétiens. Pourquoi cela n’a-t-il pas beaucoup de force ? Pourquoi, lorsqu’on parle du racisme, dit-on toujours « l’islamophobie, l’antisémitisme, le racisme anti-noirs » et ne parlons-nous jamais du racisme antichrétien ou anti-blancs ? Derrière ceux qui demandent de condamner le racisme anti-blancs ou la haine antichrétienne, il n’y a pas cette épée de Damoclès ni d’effet dissuasif. Les chrétiens ne font peur à personne. En revanche, l’islam fait peur à tout le monde. Le génie de l’islamisme consiste à utiliser le djihadisme, tout en le dénonçant, comme un effet dissuasif qui fait que le mécréant va donner des exceptions, des extraterritorialités et des circonstances atténuantes aux requêtes pourtant explicitement obscurantistes et suprémacistes de l’islamisme.

    Est-ce que ces deux islams différents seraient les deux faces d’une même pièce ?

    Je dirais qu’il y a une différence de degré mais pas de nature entre ces deux islams.
    La vraie séparation de nature apparaît entre un islam orthodoxe qui a une facette islamiste radicale et un islam libéral réformiste qui est jugé totalement hérétique.
    L’islam orthodoxe est celui qui n’a jamais réformé les textes de violence, de haine et d’intolérance contenue dans la deuxième partie du Coran qu’on appelle le Coran de Médine et dans la charia. Cet islam orthodoxe a deux facettes : un islam orthodoxe institutionnel avec l’Arabie saoudite, et les Frères musulmans, qui sont très interpénétrés. Par exemple, à l’université d’Al-Azhar soi-disant moderne et tolérante, on trouve beaucoup de Frères musulmans. L’islam orthodoxe sunnite est un tout qui n’accepte pas l’autocritique et qui n’a jamais remis en question les sources légales de la violence sacrée de l’islam. C’est là que puise le djihadiste pour légitimer et déculpabiliser son acte barbare. Depuis le Xe siècle, lorsqu’il y a eu le blocage des écoles juridiques de l’islam, beaucoup de musulmans voulaient réformer l’islam. Même au XXe siècle, il y a eu plusieurs tentatives de réformer l’islam, mais l’islam orthodoxe a toujours refusé.
    C’est pour cela que les djihadistes et les islamistes radicaux ne sont pas les seuls à excommunier les musulmans réformistes, puisque l’université Al-Azhar du Caire, en Égypte, a elle-même excommunié la totalité de tous les musulmans qui proposaient un islam rationnel qu’on appelle le mutazilisme. Le mutazilisme est un islam qui propose d’utiliser sa raison et de considérer le Coran comme créé par l’homme afin de pouvoir l’interpréter. Tous les adeptes de cette école juridique ont été excommuniés. C’est une école de croyants qui utilisent aussi la raison, qui veulent prendre une distance sur les textes de l’époque de Mahomet.
    Cela montre bien qu’entre l’islam et l’islamisme, il y a plus une différence de degré qu’une différence de nature. La vraie opposition entre modérés et radicaux se joue dans la différence entre l’islam orthodoxe et l’islam libéral qui est jugé totalement hétérodoxe, voire hérétique.

    Vous notez dans votre livre une volonté permanente de l’Occident de rehausser l’image de l’islam, notamment avec les mythes de ce que devrait la science à l’islam, notamment. S’agit-il d’un syndrome de Stockholm généralisé ?

    C’est effectivement un syndrome de Stockholm généralisé. La deuxième partie du livre porte sur le mythe fondateur de l’islamiquement correct. Il repose sur le mythe fondamental de l’Andalousie et de la science. Le mythe de la soi-disant Andalousie extrêmement tolérante des trois religions où l’islam est à la fois tolérant et multiculturaliste avant l’heure. C’est un mythe absolu. On sait aujourd’hui que l’Andalousie n’a fait que recopier ce qui a été élaboré à Bagdad. À l’époque de l’Empire abbasside au IXe siècle, les musulmans mutazilites, qui avaient une vision éclairée de l’islam et qui ont été condamnés, ont fait venir des Grecs. Ces Grecs ont pris des manuscrits à Byzance qu’ils ont fait traduire par des chrétiens d’Orient. Les grands spécialistes de la science arabe savent parfaitement que ces scientifiques et ces philosophes n’étaient jamais des musulmans orthodoxes. Ils étaient en général juifs, perses ou chrétiens. La grande majorité étaient des chrétiens araméens. Puisqu’ils parlaient l’araméen, ils avaient réussi à apprendre l’arabe facilement. Comme ils étaient byzantins, ils connaissaient également le grec. Cela leur a permis de traduire du grec à l’arabe de nombreux textes. La quasi-totalité étaient de confession chrétienne. En revanche, ceux qui étaient musulmans l’étaient très superficiellement. En général, ils étaient excommuniés ou considérés comme des mécréants, comme Avicenne ou Averroès.
    Ce mythe vise à culpabiliser l’Occident et à le rendre redevable vis-à-vis du monde musulman, mais aussi d’un empire califal qui pourtant a conquis l’Occident.
    Être nostalgique de l’Andalousie et de la Sicile islamiques est une façon de dire que c’était mieux lorsque vous nous occupiez.
    C’est aussi le mythe fondateur de nombreux musulmans irrédentistes et de nombreux pôles de l’islamisation qui prétendent, pour justifier l’islamisation de l’Europe, que l’Espagne, la Sicile et les Balkans étaient islamiques. Finalement, c’était merveilleux, car à l’époque l’islam était supérieur à l’Occident.
    Le mythe apparemment sympathique antiraciste de l’islamiquement correct est un mythe qui vise à nous rendre nostalgiques d’une époque où nous étions colonisés. Lors des attentats commis à Barcelone en 2017 et en 2004 à Madrid, les revendications d’Al-Qaïda ou de Daech sont très explicites. L’idée est de pousser les musulmans à conquérir l’Europe et de commence par l’Espagne, qui appartenait au califat. Le mythe de l’Espagne musulmane éclairée est dangereux. Il donne un carburant qui légitime l’irrédentisme et le colonialisme islamique.

    Comment sortir de cette dialectique « Si tu veux la paix, soumets-toi » ?

    En refusant la soumission. Il est vrai que, pour cela, il faut un peu de courage. Il ne faut pas avoir peur. D’ailleurs, ce ne sont pas les islamistes qui sont les plus virulents aujourd’hui, mais les islamo-gauchistes. Le rouge soutient le vert. Quand on critique les sources coraniques de l’islamisme, beaucoup de musulmans sont parfaitement conscients et sont prêts à l’entendre, à condition évidemment de le dire avec respect, sans stigmatiser les gens. Ceux qui sont les plus virulents sont les forces de gauche, d’extrême gauche et du politiquement correct.
    Ces gens détestent l’Occident. Les forces de la repentance et de la culpabilisation ont une haine de l’Occident et voudraient le détruire dans une logique d’expiation des péchés commis par le passé lorsque nous étions colonisateurs ou croisés.
    Ces islamiquement corrects de gauche, d’extrême gauche bien-pensant empêchent aujourd’hui de parler. Il faut faire l’inverse, c’est-à-dire réhabiliter l’amour de notre civilisation et rappeler que le christianisme n’a pas fait que de mauvaises choses. Même quand on n’est pas pratiquant, on peut comprendre que sans l’Église, il n’y aurait pas eu les universités. Nous ne serions même pas alphabétisés sans l’Église.
    Nous pourrions parfois ne pas voir que le côté négatif de notre passé, mais aussi le côté positif. Réhabiliter l’amour de soi est la meilleure thérapie face à ceux qui prônent la haine de soi et qui sont en fait, consciemment ou pas, les alliés objectifs des islamistes conquérants. Sans la haine de soi des islamo-gauchistes et des bien-pensants, qu’aurait l’islam en Europe ? Absolument rien !

    http://www.bvoltaire.fr/coupeurs-de-langue-coupeurs-de-tetes-deux-intimidations-de-lislamisme/

  • LONDRES : UNE CRIMINALITÉ QUI SE RÉPAND COMME UNE TRAÎNÉE DE POUDRE

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    La police de proximité « made in Grande-Bretagne » aurait-elle vécu ? Et l’image du bobby londonien, à la fois grand frère et éducateur de rue, aurait-elle du plomb dans l’aile ? C’est ce que l’on est en droit de croire après les dernières révélations du Sunday Times. En effet, selon le journal britannique, le nombre de meurtres commis à Londres en février et en mars derniers – respectivement 15 et 22 – dépasserait celui enregistré à New York sur les deux mois considérés (14 et 21). Certes, le cumul depuis le début de l’année laisserait encore une courte avance à la cité américaine, mais la capitale britannique semble bien en voie de battre un triste record.

    Par ailleurs, selon la police londonienne, sur les 46 meurtres commis à Londres depuis le 1er janvier de cette année, 31 sont attribuables à des agressions à l’arme blanche. Cette information vient corroborer les chiffres de 2017, selon lesquels, sur les 134 personnes tuées à Londres (y compris les victimes d’attentats), 80 avaient été poignardées, soit 59,7 % des attaques mortelles. Ces chiffres, déjà fort inquiétants et porteurs de nombreuses questions, viennent s’inscrire dans un contexte général lui-même lourd de significations. Ce sont, en effet, pas moins de 12.100 agressions au couteau, ayant fait plus de 4.400 blessés, qui se sont produites entre avril 2016 et mars 2017 dans la capitale britannique. Des statistiques au plus haut depuis cinq ans !

    Une autre information relayée par la presse britannique est également révélatrice de l’insécurité qui s’installe au coeur de la perfide Albion. Si le nombre des homicides a chuté de 87 % à New York depuis 1990, il a crû de 40 % à Londres au cours des trois dernières années. Il n’y a, bien entendu, aucune raison de s’en réjouir. Au contraire. Cependant, quelle ironie du sort ! Depuis des décennies, la police britannique ne cesse, surtout en France, d’être montrée comme le modèle abouti de ce qu’il convenait de faire en matière de sécurité publique. Le bobby britannique, policier sans arme patrouillant dans le cadre du Neighbourhood Policing(littéralement la police de voisinage), a été, en particulier à partir de 1981, l’objet de toutes les convoitises d’une cohorte de sociologues et autres criminologues, fraîchement débarquée avec le nouveau pouvoir socialiste. Il fallait, en effet, mettre un terme à cette police d’ordre si bien incarnée par une droite brutale et réactionnaire. Le débat n’est d’ailleurs pas clos, le projet de « nouvelle police de proximité » de Macron et Collomb, malgré les hécatombes dues aux attentats, n’ayant toujours pas été tranché. Bien entendu, la France, avec ses 825 homicides en 2017, n’a pas de leçons à donner. Et les policiers savent combien ces chiffres peuvent être porteurs des contradictions les plus marquées et, surtout, qu’ils sont aléatoires. Il n’en demeure pas moins qu’il apparaît que, loin d’être la panacée, le modèle policier anglo-saxon n’est en rien porteur de LA solution aux problèmes actuels posés à notre société par la criminalité. Et que même si la violence, grâce à un travail de fond des forces de l’ordre, semble être contenue, elle connaît des pics dont les attentats et les règlements de comptes au cœur de certains de nos quartiers ne sont que les parties les plus visibles et les plus spectaculaires.

    Londres, capitale cosmopolite s’il en est, est en train de faire la triste expérience d’une criminalité qui se répand comme une traînée de poudre. Elle paye certainement le prix d’une vision angélique de la sécurité et de l’intégration. Gardons-nous de suivre le même chemin.

    http://www.bvoltaire.fr/londres-criminalite-se-repand-trainee-de-poudre/

  • Mezri Haddad et Relations franco-égyptiennes : « Ne soyons pas les idiots utiles des islamistes »

    par Mezri Haddad

    Ce sont les idiots utiles de l'Islamisme, en Egypte, en France, en Europe et dans le monde, que Mezri Haddad dénonce ici avec vigueur, après le traitement que les médias, certains intellectuels ou politiques et, naturellement, les associations ad hoc, ont réservé à la récente élection présidentielle égyptienne. [Figarovox, 29.03]. Or l'Egypte du maréchal Al Sissi est, non seulement amie de la France, mais aussi notre alliée dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Sous cet aspect, Mezri Haddad a évidemment raison. Signalons pour terminer que Mezri Haddad n'est pas un inconnu des royalistes français que lui aussi connaît bien. Nous nous rappelons avoir organisé il y a quelques années, à Marseille, entre Mezri Haddad et Jacques Trémolet de Villers, un dîner-débat sur la montée de l'islamisme en France et ailleurs, qui fut d'un grand intérêt. Nous n'avons jamais négligé ces échanges, ces relations, et nous les poursuivons ici, dans ces colonnes...  Lafautearousseau.

    p.jpgÀ l'occasion des élections présidentielles égyptiennes qui viennent de se dérouler en Égypte et dont l'annonce des résultats officiels est attendue le 2 avril, le plus important des pays arabes, démographiquement et géopolitiquement, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Deux opinions antagoniques et a posteriori inconciliables s'affrontent. 

    Pour les uns, les Frères musulmans et leurs sympathisants islamo-gauchistes en France, l'Égypte vit sous une «  dictature militaire » qui réprime les libertés individuelles et emprisonne les opposants. Les élections présidentielles ne seraient par conséquent qu'une « mascarade », raison pour laquelle il faudrait les boycotter. Cette litanie est relayée par les ayatollahs du droit-de-l'hommisme orthodoxe, qui ont beaucoup perdu de leur éclat depuis le sacro-saint « printemps arabe », dont on mesure aujourd'hui les effets d'agrégation tant pour les pays arabes dévastés, Tunisie, Libye, Syrie, Yémen, que pour les pays européens, eu égard à l'invasion migratoire et à la métastase de l'islamisme criminel, qui vient encore de frapper dans l'Aude.

    Pour les autres, notamment les observateurs et les spécialistes qui connaissent bien la réalité sociale, politique, géopolitique, économique et sécuritaire de ce pays, ces élections - si imparfaites soient-elles - constituent une étape décisive dans un « processus démocratique » d'autant plus fragile qu'il dépend de trois grandes contraintes : une économie à redresser, une menace terroriste à juguler, et enfin une démographie galopante à contrôler car avec ses 100 millions d'habitants, l'Égypte compte 1 million d'habitants supplémentaires tous les dix mois.

    En tenant compte de ces trois forces centrifuges et d'un contexte régional et géopolitique particulièrement convulsif et périlleux, notamment avec la crise au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l'antagonisme Arabie Saoudite-Iran, la radicalisation du régime turc, le blocage des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, quel partenariat stratégique (politique, militaire et économique) peut-on envisager entre la France et l'Égypte ?

    Et d'abord, qui croire et que penser de l'Égypte en général et de ses nouvelles relations avec la France en particulier ? Qu'en est-il exactement des « lois liberticides », des « atteintes aux droits de l'homme » et de la « répression tous azimuts », que dénoncent certaines ONG ? Est-il exact que le « printemps » égyptien n'a duré que le temps où les Frères musulmans étaient au pouvoir avec la bénédiction de l'administration américaine ? Pour quelles raisons objectives Mohamed Morsi a-t-il été rejeté par la majorité des Égyptiens - près de 30 millions de manifestants en juin 2013 - pour porter au sommet du pouvoir un maréchal ? C'est ainsi que les comploteurs contre Nasser et les assassins de Sadate ont été chassés du pouvoir après deux années d'islamisme « modéré », qui a marqué les esprits, et pas seulement au sein de la minorité Copte !

    Serait-ce parce qu'il est pragmatique et qu'il a saisi l'importance cruciale d'une nouvelle alliance stratégique franco-égyptienne que le président Emmanuel Macron, lors de la visite du chef d'État égyptien en France, fin octobre 2017, a résisté aux pressions moralisatrices de Human Rights Watch, d'Amnesty International et de la FIDH, qui affirmaient que l'Égypte connaît « la pire crise des droits humains depuis des décennies » et lui réclamaient de mettre fin à son « silence » ?

    A la surprise générale et en rupture avec ses prédécesseurs immédiats à l'Élysée, Emmanuel Macron avait alors clairement répondu qu'il croit « à la souveraineté des États », que « le sujet des droits de l'homme, je l'ai considéré dans le contexte égyptien » de la lutte contre le terrorisme, et que « de la même façon que je n'accepte qu'aucun autre dirigeant me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays, je n'en donne pas aux autres ». A-t-il ainsi fermé la longue parenthèse du « devoir » ou du « droit d'ingérence » dont on mesure aujourd'hui les conséquences, notamment en Irak, en Syrie et en Libye ?

    Il est vrai qu'en septembre 2017, soit un mois avant la visite d'Abdel Fattah Al-Sissi en France, dans la Revue des Deux Mondes, Hubert Védrine, qui a l'oreille du président, se réjouissait des premiers pas du président Macron en matière de politique étrangère et en rupture avec « l'héritage Sarkozy-Hollande-Fabius ». Déjà en 2000, dans son remarquable article « Refonder la politique étrangère française », publié dans Le Monde Diplomatique, et sans jamais minimiser l'importance capitale des valeurs des droits de l'homme auxquelles il a toujours cru, Hubert Védrine se demandait si le droit d'ingérence n'était pas une panacée et relativisait par conséquent le dogme messianiste suivant lequel « tout pays non démocratique peut et doit devenir démocratique du jour au lendemain, la norme étant la démocratie occidentale d'aujourd'hui ». C'est que pour l'ancien chef de la diplomatie française, « notre myopie face à l'islamisme est grave et la peur de l'islamophobie, terme inventé pour étouffer dans l'œuf la moindre critique raisonnable de l'islam, est chez nous paralysante… Là aussi, il faut que nous devenions plus lucides et que les démocrates et les musulmans normaux ou modérés s'unissent ».

    A l'heure où précisément le terrorisme islamiste constitue une menace globale et que la plupart des États dans le monde sont déterminés à l'éradiquer, le gouvernement égyptien, qui affronte au quotidien le terrorisme et pas seulement au Sinaï, a-t-il tort de chercher difficilement un juste équilibre entre sécurité et liberté ? Parviendra-t-il dans les quatre années qui viennent à relever le triple défi des droits économiques et sociaux, des libertés individuelles et du droit à la sûreté, qui est, on l'oublie souvent, le premier des droits de l'homme et le premier des devoirs de l'État à l'égard de ses citoyens ? La « violence légitime » n'est-elle pas le monopole exclusif de l'État, selon Max Weber ? En revanche, le péril islamo-terroriste légitime-t-il le retour à l'autoritarisme, à l'usage systématique de la violence et à la répression de toutes voix discordantes ?

    Bien évidemment que non. Dans les élections qu'ils viennent de vivre, les Égyptiens n'avaient pas le choix, tel Gribouille, entre une « dictature militaire » et une démocratie théocratique. Ils avaient le choix, aujourd'hui comme en 2014, entre la sécurité, la paix civile, le progrès économique et social d'une part, et le pouvoir islamo-terroriste des Frères musulmans d'autre part. Par réflexe anti-culturaliste et allergie à l'essentialisme, certains ne savent plus faire cette différence pourtant capitale chez Tocqueville entre la démocratie comme fait social et la démocratie comme système de gouvernement, la seconde devant impérativement procéder de la première et la précéder. En d'autres termes, avant de voir naître une démocratie arabe selon les normes occidentales, il faudrait d'abord que les sociétés arabes se sécularisent, car la démocratie sans la sécularisation culturelle et sociale mène directement à la « démocratie » théocratique et totalitaire.

    Contrairement à la propagande islamiste relayée par les idiots utiles locaux, le terrorisme islamiste n'est donc pas un épouvantail, encore moins une fiction dont se servirait le « régime » égyptien pour réinstaller une « dictature militaire » ; et la neutralisation de Mohamed Morsi, suivie par la classification des Frères musulmans comme étant une organisation terroriste, ne contribue pas à la radicalisation des jeunes mais à leur dissuasion. Faute de les exterminer physiquement, ce que fait la coalition occidentale en Irak et en Syrie, Abdel Fattah al-Sissi a le mérite de résister aux terroristes au Sinaï, aux frontières israélo-égyptiennes ainsi qu'aux frontières entre l'Égypte et une Libye devenue repli stratégique des hordes islamo-terroristes « dégagées » d'Irak et de Syrie, constituant ainsi un péril mortel pour la stabilité au Maghreb et la sécurité de l'Europe.

    La doctrine des droits de l'homme n'est pas à mettre en cause ici. Bien au contraire, il s'agit d'une éthique universelle dont la Charte reste l'une des plus belles et précieuse conquêtes de l'humanité. Mais la doctrine ne doit pas se transformer en dogme, de même que le militant des droits de l'homme ne doit pas devenir le cheval de Troie d'une idéologie fondamentalement néofasciste - l'islamisme -, qui est en opposition radicale avec les valeurs des droits de l'homme. Dernier avatar de la stupidité occidentale, emprunté au nouveau lexique des Frères musulmans, l'islamisme « modéré » n'existe que dans les ratiocinations des droits-de-l'hommistes et autres idiots utiles qui ne veulent pas désespérer Molenbeek !

    Non, il n'existe aucune différence de nature entre Daech, Al-Qaïda, Al-Nosra, Boko Haram, Talibans, Frères musulmans, djihadisme, takfirisme, islamisme… comme le suggère le cartésianisme français. « Un djihadiste, c'est un Frère musulman en phase terminale », comme l'avait à juste titre déclaré Abdel Fattah Al-Sissi, interrogé par Renaud Girard dans Le Figaro du 24 octobre 2017. En d'autres termes, toutes les appellations de ces organisations terroristes reviennent dans leur ensemble et dans leurs idéologies à la cellule mère de l'islamisme, à savoir les Frères musulmans, une confrérie politico-religieuse dont la naissance remonte à 1928, en Égypte précisément.

    La propagande des Frères musulmans contre l'État égyptien n'aurait aucun effet ni le moindre écho en France si elle n'y avait pas ses relais associatifs auprès d'une myriade d'organisations islamistes - que Macron souhaite expurger -, auprès de certains islamo-gauchistes, ces permanents de la révolution permanente, et surtout auprès des apparatchiks du droit de l'hommisme, qui se sont autoproclamés gardiens des valeurs universelles et incarnation exclusive de l'humanisme mondial. Qu'ils en soient conscients ou inconscients, cyniques ou sincères, ces derniers sont les idiots utiles de l'islamo-terrorisme qui constitue une menace globale et dont l'éradication impitoyable doit fédérer aussi bien les pays d'Orient que d'Occident.

    En d'autres termes, dans le contexte de la guerre mondiale contre le terrorisme global, la parenthèse de l'ingérence dite humanitaire est fermée. La Realpolitik a ses raisons que la raison ignore et que Macron connaît. Et si, avant Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice et récemment Trèbes, la défense de l'islamisme « modéré » était une bêtise, aujourd'hui, elle est un crime… contre l'humanité !  

    Ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l'Unesco, Mezri Haddad est philosophe et président du Centre international de géopolitique et de prospective analytique (Cigpa). Il est l'auteur d'essais sur la réforme de l'islam..

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  • Lettre d’un Européen de l’ouest aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad

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    Par Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info 

    Le journal conservateur hongrois Magyar Idök a récemment publié une lettre ouverte adressée par Yann Vallerie aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad. Une lettre ouverte – publiée à quelques jours d’élections majeures en Hongrie, le 8 avril – dans laquelle ce dernier alerte sur la situation des Européens de l’Ouest, sur les menaces qui pèsent sur eux, et sur l’espoir que suscite le réveil des nations de Visegrad chez des millions de gens, à l’Ouest.
    Une lettre très provocatrice qui a eu un écho important en Hongrie.

    Messieurs,

    Ceci est à la fois la lettre et l’appel à l’aide d’un Européen aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad.

    J’ai 34 ans, je suis Breton et citoyen français, journaliste indépendant de profession. Je vous adresse cet appel à l’aide au nom, je le sais, de nombreux citoyens d’Europe de l’Ouest, qui voient tous les jours leurs pays, leurs régions, se transformer en profondeur, pour bientôt sans doute ne plus ressembler à ce à quoi ont toujours ressemblé les nations qui forment la civilisation européenne à laquelle nous appartenons tous.

    Quand je parle de transformations profondes, je parle bien évidemment de l’immigration, et de l’islamisation de nos sociétés de l’Ouest. Je sais que vous aussi, hongrois, tchèques, slovaques, autrichiens, polonais, peuples de l’Europe du Centre et de l’Est, vous voyagez, vous regardez la télévision, et vous vous interrogez.

    Pourquoi les rues de Paris sont-elles chaque jour qui passe un peu plus remplies d’immigrés africains, arabes, qui pour une partie grandissante ont désormais des papiers d’identité et qui sont considérés par nos élites comme des Français ?

    Pourquoi des musulmans qui appellent à la mort de l’Europe et au règne d’Allah sur tout notre continent peuvent-ils s’exprimer en public, dans les rues de Londres ?

    Pourquoi des jeunes femmes blanches d’Angleterre sont depuis des années réduites en esclavage par des gangs d’immigrés pakistanais sans que les autorités n’aient jamais levé le petit doigt ?

    Pourquoi un maire arabe est aujourd’hui maire de la ville de Rotterdam, et un Pakistanais de Londres ?

    Pourquoi les femmes allemandes, françaises, anglaises, belges, n’osent plus sortir le soir dans les rues de certains quartiers de nos pays sous peine d’être agressées, violées même parfois ?

    Pourquoi nos pays d’Europe de l’Ouest, qui furent sans doute par le passé des moteurs de la civilisation européenne, sont-ils aujourd’hui en train de s’éteindre démographiquement et de se transformer ethniquement ?

    Vous vous posez, vous aussi, toutes ces questions que, comme beaucoup de mes compatriotes, je me pose.

    Aujourd’hui, nos dirigeants nous ont abandonné. Plus redoutable encore, toute une partie de nos peuples de l’Ouest semble avoir accepté cette disparition à venir, cet ébranlement de notre Civilisation, appuyé lourdement et financièrement par la galaxie Soros notamment.

    Chaque jour, ces forces obscures s’emploient à tout détruire ; notre identité européenne, nos valeurs, nos traditions. Nous vivons dans des villes où vous pouvez croiser aujourd’hui un transsexuel possédant un enfant et un islamiste tout juste revenu du Front en Syrie, tous les deux défendus par des individus dangereux qui font l’apologie de l’indifférenciation des sexes, de l’immigration sans aucun contrôle, et qui montrent du doigt tous les jours, qui stigmatisent, qui condamnentles hommes blancs hétérosexuels, autochtones et attachés à nos racines.

    Nos sociétés d’Europe de l’Ouest marchent sur la tête. Elles ont perdu toute raison, tout en se permettant, en plus, concernant nos médias officiels et nos dirigeants, de vous montrer du doigt vous, les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques, les Polonais, qui portez au pouvoir des dirigeants qui veulent pourtant votre bien, et le salut à la fois de votre nation et de notre civilisation commune.

    Je ne suis pas Hongrois, je ne suis pas Tchèque, je ne suis pas Slovaque, ni Polonais : je possède une carte d’identité française, mais aujourd’hui, je me sens mille fois plus proches de vous, qui appartenez à ces nations d’Europe, que le migrant du Ghana ou du Nigeria ou de Turquie qui possède pourtant la même citoyenneté que moi. J’échangerai d’ailleurs ma carte d’identité française contre n’importe quelle autre du moment qu’elle incarne ce que je suis avant tout, c’est-à-dire un citoyen blanc d’Europe et de tradition chrétienne.

    Aujourd’hui, peuples amis d’Europe centrale, cousins, appartenant à la même civilisation que nous autres à l’Ouest, sachez que nous avons besoin de vous et que notre destin est clairement, désormais, entre vos mains, tant la machine à détruire l’Europe semble s’être emballée depuis ces dernières années.

    Sachez qu’ici, nos espoirs, nos aspirations, reposent désormais en partie sur vous, il faut que vous en ayez conscience. Nous nous savons condamnés à disparaître ethniquement, à disparaître culturellement, si vous, Européens de Visegrad et de l’Est, ne prenez pas conscience de l’immense mission qui vous revient aujourd’hui et à laquelle nous vous aiderons par tous les moyens : sauver l’Europe, sauver notre civilisation.

    Vous avez cette chance de vivre dans des pays ethniquement homogènes, où les femmes possèdent une liberté qu’elles ont de moins en moins ici. Des pays où l’on apprend dès le plus jeune âge aux citoyens à être fiers de ce qu’ils sont, d’où ils viennent. Des pays où le mot nation, ou le mot patrie, où le mot racine, ne sont pas des insultes. Des pays dont les identités se transmettent par le sang et par l’histoire.

    Des pays où le mariage consacre un homme et une femme, et où l’étranger vous doit humilité et respect pour être, éventuellement, accepté. Des pays où l’on incite les hommes et les femmes à faire des enfants, à les élever, à les chérir et à leur offrir une stabilité, une continuité, des racines, et un destin.

    C’est ce même destin, un destin européen, que je souhaite pouvoir offrir, comme beaucoup de mes compatriotes, à mes enfants demain. C’est ce même avenir, sécurisé, paisible, joyeux, enraciné, que nous souhaitons pouvoir leur transmettre.

    C’est pourquoi nous remettons notre destin entre vos mains, et que nous avons besoin de vous pour nous aider à nous battre, pour sauver l’Europe d’une disparition certaine si vous laissez demain des millions d’Européens aux mains de fous dangereux qui voudraient en faire une terre multiculturelle, multiethnique, indifférenciée, et au final, africaine si l’on en croit la démographie mondiale.

    Prenez conscience de cette mission que nous vous confions et de l’espoir que nous mettons en vous. Nous ne voulons pas subir demain le sort des Blancs en Afrique du Sud. Nous sommes des millions à ne pas vouloir voir nos églises souillées, nos drapeaux brûlés, nos enfants tués et nos femmes agressés, ou tuées.

    L’heure est grave — et je le sais d’autant plus qu’en tant que journaliste indépendant, je vois ce qui est à l’œuvre aujourd’hui en France, en Allemagne, ou au Royaume-Uni. Les voix dissidentes sont baillonnées, la liberté d’expression n’existe plus et se règle devant des tribunaux aux ordres des politiques qui dirigent au gré des élections influencées par des médias aux mains d’oligarques anti-nationaux.

    Le mot démocratie ne veut plus rien dire dans des pays où l’abstention électorale est majoritaire et où des gouvernants non élus, comme ceux de Bruxelles, imposent des lois scélérates, visant à achever la destruction de l’Europe.

    Citoyens d’Europe, que vous soyez Hongrois, Tchèques, Slovaques, Autrichiens, Polonais ou de toute autre nationalité fière de son histoire et de ses racines, vous qui savez ce que c’est que l’oppression, que l’invasion, que la menace de disparaître comme vous l’avez parfois connu tout au long de vos histoires respectives, aidez-nous !

    Et faites que nos destins soient unis dans la diversité de notre civilisation, pour des siècles et des siècles, pour que l’Europe vive !

    Yann Vallerie 03/04/2018

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Migrants protestant dans la gare de Budapest – Par Mstyslav Chernov [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/lettre-dun-europeen-de-louest-aux-dirigeants-et-aux-peuples-de-leurope-de-visegrad/

  • L’ITALIE BIEN PLACÉE POUR DÉCLENCHER UN KRACH FINANCIER

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    Le LIBOR, le taux de référence interbancaire pratiqué à Londres pour plus de 350.000 milliards de dollars de produits financiers et d’emprunts, vient d’atteindre son niveau le plus élevé depuis huit ans, à 2,2 %. Entre 2010 et 2015, il n’était que de 0,15 %. Lors de la dernière crise financière en janvier 2008, il s’était élevé jusqu’à 5,5 %.

    De son côté, le président Jens Weidmann, de la Bundesbank, a déjà prévenu, le lundi 26 mars, que « les anticipations d’une hausse des taux par la BCE à la mi-2019 n’étaient pas complètement irréalistes ». L’italien Draghi est sur le départ. Les faucons ont déjà pris le pouvoir à la BCE. La hausse des taux pourrait faire dérailler les coûts de la dette de pays comme la France et l’Italie.

    La fin, qui approche, de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif va ôter son bouclier protecteur à l’Italie, en pleine convulsion « populiste », avec une dette publique qui représente 132 % du PIB. Les achats obligataires de la BCE devraient cesser fin septembre 2018. Le bilan de la BCE atteint, en effet, le chiffre démentiel de 44 % du PIB de la zone euro, soit le double du ratio de la Fed aux États-Unis.

    Jusqu’à présent, la BCE achetait la moitié (environ) de l’offre brute des obligations italiennes, soit 17 % du PIB, un des ratios les plus élevés au monde. Les banques italiennes ont même souvent vendu des obligations de leur pays pour acheter des obligations allemandes. Qui, à l’avenir, va vouloir encore acheter des obligations italiennes ?

    Les créances douteuses du système bancaire sont très élevées, de l’ordre de 13 %. Le sauvetage de Monte Paschi montre le coût énorme de la tâche. Banca Carige et Credito Valtellinese sont aussi dans une situation désespérée. De plus, avec un taux de 20 % du capital alloué, l’Italie est le champion d’Europe des entreprises « zombies » mort-vivantes incapables de faire face à la montée des taux d’intérêt, alors que la moyenne européenne est de 9 %.

    La crise de l’Italie est non seulement financière, mais économique et structurelle. Le PIB de 2018 est inférieur de 6 % à celui de 2007. Les entreprises peinent face à la mondialisation et à la révolution numérique. Le niveau de vie italien a diminué de 9 % pendant la dernière décennie. Les impôts augmentent, la dette aussi. Le pays est fracturé sociologiquement ainsi qu’entre le Nord et le Sud. Avec l’euro, il est pris au piège et ne peut plus dévaluer.

    Le choc démographique et l’invasion migratoire ont été le coup de grâce, d’où la montée victorieuse du populisme de droite et de gauche. La population diminue de 160.000 personnes par an, tandis que 50.000 jeunes quittent chaque année le pays, qu’environ 600.000 immigrants clandestins d’Afrique et du Moyen-Orient viennent de s’installer.

    Pendant ce temps, le bitcoin à 19.511 dollars en décembre 2017 n’en finit pas de chuter (6.700 dollars, le vendredi 30 mars). Tesla et Uber sèment le doute en Bourse ainsi que sur la technologie de la voiture autonome. À Hong Kong, une bombe immobilière qui repose sur l’emprunt est prête, elle aussi, à exploser avec la hausse des taux de la Fed et du LIBOR. Alors que le pourcentage de l’or mondial détenu par les personnes privées, en 1966, était de 49,66 %, il est aujourd’hui de 91,35 %, et 8,65 % seulement pour les banques centrales et le FMI, qui s’entêtent à manipuler le prix.

    Tout cela sent la poudre, l’Italie pouvant être l’étincelle.

    http://www.bvoltaire.fr/litalie-bien-placee-declencher-krach-financier/

  • L’Union européenne félicite Twitter pour sa politique de censure

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    Jusqu’en novembre 2017 Twitter attribuait aux « bons » comptes (ceux des journalistes officiels et des politiques mainstream) un petit rond bleu avec un V majuscule au milieu, V comme Vérifié. Si la plupart des anciens comptes avec un V ont été maintenus, un certain nombre se sont vus supprimer leur V, principalement dans les rangs de la droite conservatrice américaine. Miracle de Noël, le compte Twitter de Julien Assange a mystérieusement disparu puis s’est retrouvé rétabli la nuit de Noël 2017.
    L’UE satisfaite

    L’Union européenne a félicité les entreprises américaines pour leur loyauté dans leur programme de « lutte contre les contenus haineux ». Traduction : tout compte sur un réseau social s’exprimant d’un ton un peu vif contre l’Union européenne et sa politique pourra – pardon devra – être supprimé.

    Dans un communiqué de la Commission européenne du 20 janvier 2018, le Vice Président de la Commission européenne pour le marché numérique, Andrus Ansip (photo), s’est félicité des progrès :

    « Les résultats d’aujourd’hui montrent clairement que les plateformes en ligne prennent au sérieux leur engagement d’examiner les notifications et de supprimer dans la journée les discours haineux illégaux »

    Mais veut aller plus loin

    Mais « d’autres défis demeurent malgré tout, notamment l’absence de retour systématique d’informations aux utilisateurs ». La rééducation des utilisateurs est considérée comme insuffisante car un tiers d’entre eux ne sont pas avertis. « Le retour d’informations aux utilisateurs fait toujours défaut pour près d’un tiers des signalements en moyenne, les taux de réaction variant d’une entreprise des technologies de l’information à l’autre ». Fort heureusement « 70% des messages haineux dénoncés sont supprimés …grâce aux signalements par les ONG et instances publiques participant à l’évaluation ». Big Brother et Big Other ont de beaux jours devant eux.

    Article paru sur le site Ojim

    https://fr.novopress.info/