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Europe et Union européenne - Page 542

  • Le burkini, une histoire belge pas comme les autres…

    1504510456.2.jpgLa chronique de Philippe Randa

    À Gand, le tribunal de première instance a rendu deux jugements pour le moins surprenants : aucune piscine publique n’aura en effet le droit d’empêcher les dames de se baigner en burkini… alors que le port du short pour les hommes (et pour les femmes, parité oblige !) reste, lui, prohibé pour des raisons d’hygiène ou de sécurité !

    Le motif fourni par l’administration flamande vaut son pesant de frites car elle aurait « des preuves scientifiques qu’il n’y avait pas de problèmes dans ces domaines », rapporte le site LesObservateurs.ch.

    Des preuves scientifiques d’hygiène ? On veut bien croire qu’une femme musulmane n’a pas plus de raison que toute autre croyante de négliger son hygiène (et de respecter celle des autres), mais que vient donc faire la science là-dedans ? Et quelles pourraient bien être les preuves scientifiques (sic !) permettant de conclure que les porteurs de short seraient moins propres que les autres ?

    Néanmoins, tous les Belges n’entendent pas se soumettre à cette décision judiciaire loufoque : l’échevin d’Anvers N-VA (Nouvelle Alliance flamande, premier parti à la chambre des représentants) Fons Duchateau, est entré en résistance, affirmant que « l’interdiction du burkini ne doit pas être fondée sur l’hygiène et la sécurité », mais « parce que nous n’en voulons pas en fonction de nos normes et valeurs sociétales. »

    De son côté, la secrétaire d’État à l’Égalité des Chances Zuhal Demir (également N-VA), considère que ce vêtement représente « une provocation volontaire » contre l’égalité.

    L’administration flamande apportera-t-elle des preuves scientifiques du contraire ? Plus sûrement, comme aurait pu chanter Jacques Brel :

    Faut vous dire, Monsieur,

    Que chez ces fonctionnaires-là

    On ne prouve pas, Monsieur

    On ne prouve pas, on juge…

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [2]

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    L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire. Épisode 2

    « Les passeurs, comme les membres de la mafia, font partie de la même merde. Je les combattrai de toutes mes forces parce qu’ils organisent ce trafic d’êtres humains ».
    Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Dites-moi : le calme a du mal à revenir à Nantes ?

    Jacques Borde. Vous avez noté ! Mais, pourquoi reviendrait-il ?

    Je vous livre quelques éléments, brut de fonderie, remontés par mes sources sur l’Affaire de Nantes. Tout ceci, bien sûr, avec les réserves d’usage.

    « Le SAMU est arrivé, Fofana intubé, puis il a foncé au CHU, mais le véhicule du SAMU a été poursuivi par une horde de ‘jeunes’ en scooter et en voiture, quand le véhicule du SAMU est arrivé à l’hôpital, les ‘jeunes’ se sont jetés sur la civière, ont arraché les tubes, ils voulaient emmener leur copain avec eux, tu imagine la scène (…). Dimanche après-midi, Des ‘jeunes’ ont découpé à la disqueuse les poteaux soutenant les caméras de surveillance. 
    « Routine, il y a eu des menaces de mort contre les CRS par diverses voies et à la CRS 42 de Nantes des véhicules ont été disposés en chicanes devant les portes pour éviter une voiture bélier, des ‘jeunes’ rodent devant la caserne.
    « Tous les CRS circulent armés en permanence, le cuistot au boulot à le flingue passé dans le ceinturon, les flics rentrent chez eux armés.
    « C’est la police qui a peur… ».

    Tableau peu reluisant et certainement (pour partie) exagéré. Mais, au fait, de quoi nous parlait Rioufol ? Libanisation de Nantes ? Nous y sommes. À moins que ce soit une Alepisation.

    Qui peut croire encore que nous nous en sortirons par une politique de Bisounours ?

    | Q. Diriez-vous, alors, qu’il y a deux Europe au sein de l’Union ?

    Jacques Borde. Ça commence effectivement à y ressembler furieusement. Le tout serait, alors, de savoir lesquelles !

    Or, si vous prenez les extrémités les plus éloignés du prisme : d’un côté, nous avons le Magyarország miniszterelnöke1, Viktor Orbán, affirmant, en désignant Bruxelles et lecloaca maxima mondialiste, « Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois ni nos modes de vie, qui veulent remplacer les nôtres par les leurs (…) Bruxelles ne défend pas l’Europe (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer George Soros et ses réseaux. Nous lui demandons de retourner en Amérique ».

    De l’autre, à l’autre bout, nous avons le président français, Emmanuel Macron, avec ces propos sur la « déportation » des… clandestins. Difficile de citer des propos du satrape européiste Juncker sur ces sujets : il tient à peine debout et sa logorrhée approximative est trop alambiquée (sic) – dans tous les sens du mot, vous vous en doutez – pour être prise en compte.

    Comme quoi, avoir du mal à maîtriser son discours est un travers assez également réparti…

    | Q. Quels discours exactement ?

    Jacques Borde. Ceux d’Emmanuel Macron d’abord. Notamment devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

    Cf. « Jamais la France n’acceptera des déportations » de migrants « à travers l’Europe », et « Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à organiser des déportations, à travers l’Europe, pour aller mettre dans je ne sais quel camp, à ses frontières ou en son sein ou ailleurs, les étrangers » non admis en France.

    | Q. Bigre ! Cela a dû provoquer quelques réactions ?

    Jacques Borde. Comme vous dites. Oui, j’en retiendrais une : celle du député LR, Brigitte Kuster, qui a relevé que « Quand le président de la République parle de déportation et de camps sur le sujet douloureux et Ô combien sensible de la politique d’immigration, c’est perdre le sens de l’Histoire. Les mots ont un sens et ceux là plus que d’autres ».

    Je ne peux que m’associer à cet émoi, sur ce qui ressemble à un dérapage difficilement admissible pour nos compatriotes juifs.

    On a clairement vu (et tant mieux pour eux) des clandestins dansant et faisant la fête sur le pont de l’Aquarius. De mémoire, pour parler de ce que je connais : Jamais mon grand-oncle déporté pour fait de Résistance n’a raconté à sa famille, du temps où il était parmi nous, des scènes de liesse de ce type, lorsqu’il rentra, ombre vivante jusqu’à sa mort, de ses années de déportation.

    Désolé de le dire, mais les dérapages à répétition du chef de l’État sont de plus en plus glaçants…

    | Q. Dites donc, Orbán, n’a pas, non plus, la langue dans sa poche ?

    Jacques Borde. Oui, comme l’a souligné, Ivan Rioufol, suite à ces attaques répétés contre Soros, « Au prétexte que Soros est Juif, le procès en antisémitisme est ouvert contre Orbán par ceux qui ne veulent surtout pas l’entendre »2.

    Or, la question est plus que partagée.

    | Q. Que voulez-vous dire ?

    Jacques Borde. D’un côté, nous avons toute la bien-pensance munichoise et droit-de-l’hommiste qui accuse Orbán d’à peu près tout et son contraire. Y compris, donc, d’être un odieux… antisémite. C’est la bonne vieille tactique de la reductio ad hitlerum que tentent les ennemis d’Orbán. Quant aux preuves…

    De l’autre, il est à noter qu’Orbán bénéficie du soutien appuyé du Premier ministre israélien, Binyamin Nétanyahu3. Certes non sans défauts mais qu’on ne peut guère, sauf à se couvrir de ridicule, soupçonner d’antisémitisme !

    Par ailleurs, Orbán avait, en avril dernier, clarifié la position de son pays sur le sujet, affirmant que « La Hongrie fera preuve de tolérance zéro contre l’antisémitisme (…) La Hongrie a commis un crime durant la seconde guerre mondiale en échouant à protéger les Juifs, mais cela n’arrivera plus »4.

    | Q. Sinon, comment expliquez-vous les propos, souvent hors-sol, d’Emmanuel Macron ?

    Jacques Borde. J’avoue avoir du mal à comprendre. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup dans les contre-allées de l’administration Macron, parlent d’un surcroît de travail, voire de burn-out des personnels. Vrai, faux ? Aucune idée.

    Ce qui est avéré ce sont des erreurs factuelles qui auraient pu être facilement évitées.

    | Q. Comme ?

    Jacques Borde. Un exemple : « Il est nulle part écrit dans l’article 6 (de l’accord) que les centres d’accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire », avait, sans trop de difficultés, rappelé Giuseppe Conte revenant sur des propos du président français.

    Or, effectivement, l’article 6 de l’accord des 28, spécifie bien que :

    « Sur le territoire de l’UE, les personnes secourues conformément au droit international, devraient être prises en charge sur la base d’un effort partagé, par un transfert dans des centres établis dans des États membres, uniquement sur une base volontaire, où un traitement rapide et sûr permettrait, avec le soutien total de l’UE, de distinguer les migrants en situation irrégulière, qui feront l’objet d’un retour, des personnes ayant besoin d’une protection internationale, auxquelles le principe de solidarité s’appliquerait ».

    Comment Emmanuel Macron, a-t-il pu se tromper autant sur un sujet aussi controversé ? Après tous ces dérapages à répétitions, entre Européens, j’ai tendance à trouver une certaine clarté dans les admonestations quelque peu brutales que nous adresse, à l’OTAN et ailleurs, le président américain, Donald J. Teflon Trump !…

    Notes

    1 Premier ministre hongrois.
    2 Le Figaro.
    3 Commence véritablement sa carrière politique en chapeautant le Yonathan Institute for the Study of Terrorism, portant le nom de son frère, le seul mort israélien du raid d’Entebbe, et qui avait pour but de sensibiliser l’opinion publique sur les questions de sécurité qui touchent Israël.
    4 Le Figaro .

    https://voxnr.com/49581/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-2

  • Europe : Orbán répond à la vision mondialiste de Macron

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    L’affaire Benalla, quelle qu’en soit l’issue, a au moins un mérite : celui de confirmer les pratiques de notre Président dans l’exercice de pouvoir – son sentiment de toute-puissance et d’impunité, le phénomène de cour qu’il encourage – et de montrer que le locataire de l’Élysée est loin d’être digne d’une confiance aveugle. Cette défiance risque fort de le rattraper dans les prochains débats, comme les questions éthiques (PMA et fin de vie), la réforme des retraites et sa politique européenne.

    Alors que le couple franco-allemand est profondément divisé, Emmanuel Macron a entamé ses premières consultations, en se rendant en Espagne et au Portugal pour rallier leurs gouvernements à sa vision de l’Europe. Vendredi, devant un public acquis, composé de Français expatriés et de Portugais francophiles et pro-européens, notre Président s’est présenté comme le promoteur d’une Europe nouvelle.

    Il a notamment évoqué une Europe en trois « cercles », autre appellation d’une Europe à trois vitesses. Le cercle le plus large consisterait en « une union de valeurs, de principes démocratiques et de libertés économiques », qui pourrait s’étendre à la Russie et à la Turquie, pour peu que ces deux pays se rapprochent des standards démocratiques. Le second cercle consisterait en « un marché unique fort », garantissant « une vraie liberté de circulation en son sein ». Le troisième cercle serait « le cœur du réacteur » avec « un marché du travail beaucoup plus intégré »« une convergence sociale », voire « une assurance chômage commune ».

    On retrouve, dans ces propositions, les grands principes de la philosophie macronienne : action privilégiée des « premiers de cordée », contournement des adversaires (en l’occurrence les souverainistes et les eurosceptiques), vision de l’Europe et du monde à travers le seul prisme des intérêts économiques. Si L’Espagne et le Portugal semblent d’accord sur ces orientations, on ne voit pas comment un tel projet pourrait se réaliser sans la participation de l’Italie, d’autant plus que l’Angleterre s’apprête à quitter l’Union européenne.

    Comme en réponse, le président hongrois Viktor Orbán s’en est pris, samedi, à l’Union européenne, la qualifiant de « non démocratique », s’attaquant à ses institutions qu’il juge inefficaces et dominées par un libéralisme débridé, soulignant son incapacité à lutter contre l’immigration et l’islam. Il a donné sa propre définition de la « démocratie chrétienne » : « anti-migrant »« anti-multiculturelle » et « pour le modèle de la famille chrétienne ». Tout le contraire de celle de Macron.

    On voit se dessiner, à l’approche des élections européennes, deux courants de pensée : une ligne résolument libérale et mondialiste, que notre Président voudrait tracer, une ligne civilisationnelle et souverainiste, qui est partagée par de nombreux pays européens et, en France, par les souverainistes, partisans d’une Europe des nations.

    Pour les déconsidérer, Macron a fustigé la montée des « extrêmes » et des « nationalismes » en Europe. Mais il n’est pas certain que cela suffise pour rassurer les Français sur ses intentions. Accorderont-ils majoritairement leur confiance aux candidats d’En marche !, des transfuges de droite vinssent-ils à leur rescousse ? Il y en aura toujours pour lui dire : « Souviens-toi de Benalla ! »

    Aux élections européennes, il ne s’agira pas seulement de tirer un coup de semonce pour mettre en garde un Macron égocentrique, qui méprise les Français et se croit omnipotent : il s’agira de dire si l’on accepte ou si l’on refuse que la France se fonde dans un ensemble sans âme et sans racines, avec pour seuls fondements les intérêts de la finance.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-orban-repond-a-la-vision-mondialiste-de-macron/

  • Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [1]

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    L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses  junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire… Épisode 1

    « Soros veut remplir l’Europe de migrants parce qu’il aime les esclaves ».
    Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Quelques chose sur la France en finale de la Coupe du monde ?

    Jacques Borde. (Soupir) Oui, mais très vite et, par politesse !

    Primo. Ces quelques mots d’un ami : « Comme le précise la correspondante de Sputnik sur place, les policiers ont dû intervenir après que des fans se sont mis à jeter des bouteilles et à lancer pétards. Des pierres ont également volé. C’est marrant, j’ai rien vu de tel sur BFM. Ils sont terribles les Russes avec leurs Fake News… ».

    Secundo. Chris Froome au Tour de France (si, si) et les ‘Bleus’ en finale. Voilà, voilà. Heureusement, les Croates sont là pour nous amener un peu de vraie sportivité et d’authenticité ! Restons-en là…

    | Q. Alors, revenons à l’Europe : pourquoi un tel flou après l’accord de dernière minute entre les 28 ?

    Jacques Borde. Parce que c’est, et cela restera pendant longtemps encore, un invraisemblable foutoir, pardi !

    Même si comparaison, n’est pas raison : c’est du même registre que les Accord d’Oslo, où pour satisfaire l’ego de Clinton1, son administration fera signer un traité géopolitiquement vide, laissant aux parties (Israël et l’OLP) la responsabilité de s’entendre après coup. Gageure évidemment impossible à atteindre, les agendas respectifs des deux étant opposés en quasiment tout.

    Là, c’est à peu près la même cuisine, les 28 se sont mis d’accord sur un canevas vide, que chacun est libre de remplir à sa guise et d’agir comme il l’entend en matière migratoire. Accueillir ou pas, cotiser au pot commun ou pas, patin-couffin et tutti quanti !

    Sommet de cette joute picrocholine, Emmanuel Macron, qui, après avoir menacé de son jovien courroux, ceux des méchants Européens refusant d’ouvrir affectueusement leurs bras aux migrants (sic) a affirmé qu’il était hors de question que – de par sa position géographique, la belle défausse que voilà – que la France ouvre sur son sol un des nouveaux hotspot.2 évoqués dans le communiqué final.

    | Q. Les Européens en dessous de tout ?

    Jacques Borde. Plus ou moins. Mais dans cette affaire, ils sont loin d’être les seuls.

    | Q. Et, là, vous pensez à qui ?

    Jacques Borde. Je note que ni l’Algérie, ni le Maroc, ni la Tunisie, pourtant aussi méditerranéens que la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, etc., n’ont l’intention d’accueillir qui que ce soit de ce flot migratoire interrompu. À commencer, par leurs propres ressortissants. Ce qui est tout de même un comble. Idem pour nos amis des pétromonarchies suintant le pétrodollar. Par ailleurs responsables de l’essor de groupes nazislamistes comme Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām(ISIS/DA’ECH)2Jabhat an-Nusrah li-Ahl ach-Chām3Jamā’at Anṣār al-Furqān in Bilād as-Chām (JAFBS)4, etc. !

    Encore une fois, la solidarité c’est pour les niaiseux d’Européens que nous sommes. Et, bien sûr, toujours dans le même sens.

    | Q. Et, bien sûr cela ne vous convient pas ?

    Jacques Borde. Non, absolument pas. Pourquoi serait-ce à l’Europe d’éponger le trop-plein démographique d’un Sud incapable de se gouverner ?

    | Q. Y pouvons-nous seulement quelque-chose ?

    Jacques Borde. Oui et non. C’est une question de volonté politique. N’en ayant guère, les pays vautrés dans la doxa immigrationniste, eux, se coucheront.

    Oui. Face à nos amis maghrébins, puisque nous parlons d’eux, nous ne sommes pas complètement désarmés.

    Primo, l’Algérie. Si tous les pays rétifs à la coucherie migratoire de Bruxelles mettaient leurs achats de gaz dans la balance, Alger y perdrait de sa superbe, croyez-moi…

    Secundo, le Maroc. Cessons d’y délocaliser, comme nous le faisons, une partie de nos activités. C’est donc assez simple : remettons en cause quelques accords et appliquons une saine réciprocité dans nos rapports avec ces pays, cela devrait les pousser à revoir leur feuille de route à notre endroit.

    | Q. Mais ces pays ne sont-ils pas aussi nos amis ?

    Jacques Borde. Oui. Mais :

    1- de quelle amitié parle-t-on ici ?
    2- l’amitié est une chose. Mais la réciprocité entre États souverains reste la base des relations bilatérales, que je sache.

    Alors, cessons, enfin, de prendre en mains les souffrances des autres. Que se soucient-ils des nôtres ? Alors, commençons pas résoudre nos propres problèmes.

    | Q. Mais, est-ce raisonnable d’aller au clash avec eux ?

    Jacques Borde. Qui vous parle d’aller au clash ? Je vous dis simplement que négocier veut dire, parfois, passer par des périodes plus ou moins tendues. Ce qui compte, c’est le résultat final. Voyez donc le président américain, Donald J. Trump, et son homologue de la Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk5, Kim Jong-un : leur dialogue est, encore maintenant, fait de hauts et de bas. Mais les choses n’ont jamais autant avancé entre les adversaires de la Guerre de Corée.

    | Q. Mais qui, à parler de positions extrêmes entre locuteurs, de Rome ou de Paris a raison dans l’approche à adopter vis-à-vis du phénomène migratoire ?

    Jacques Borde. Intéressante question. Mais désolé pour les certitudes (sic) affichés par le président français, Emmanuel Macron, face au Congrès, nous n’en sommes déjà plus là !

    | Q. Comment ça ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple ! Rencontrant le 9 juillet 2018, le chef duGouvernement libyen d’union nationale (GNA), le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a insisté sur la nécessité d’établir une « liste noire » des passeurs de migrants entre l’Afrique et l’Europe. Car, Ces passeurs « sont des terroristes, des trafiquants d’armes et d’être humains. Si nous n’arrivons pas à anéantir ces organisations criminelles, il sera très difficile de lutter contre l’immigration clandestine »6, a déclaré, sans tourner autour du pot, Tajani.

    Au mot près ce ne que ne cessent de nous répéter, pour ne parler que de ces deux-là, le vice-président du Conseil & ministre italien du Développement économique, du Travail & des Politiques sociales, Luigi Di Maio, et le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini7.

    | Q. Puisqu’on parle de lui : quid du débat autour du racisme de Salvini ?

    Jacques Borde. C’est une des tartes-à-la-crème de la gôôôôche des deux côtés de l’Atlantique.

    Or, typer racialement les migrants (sic) est surtout le fait des intelligentsia de gauche qui, de l’autre, réclament à corps et à cri que l’usage du mot race soit proscrit.

    | Q. Pas très logique ?

    Jacques Borde. Si au contraire, il y a une logique d’airain dans leur approche. Ce que ces gens veulent, c’est que l’utilisation du mot race leur soit réservé comme arme de destruction médiatique massive contre tous ceux qu’ils prennent à partie.

    Leur problème par rapport au ministre italien de l’Intérieur, c’est que Salvini a complètement inversé des codes et bousculé la doxa en vigueur. Matteo Salvini accuse clairement le cloaque immigrationniste – ONG, groupuscules, vice-passeurs et proxies de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH), etc. – d’être un acteur de la traite négrière.2 qui sévit en Méditerranée.

    | Q. Bon. Mais accuser Salvini de racisme c’est crédible ?

    Jacques Borde. À vous de juger ! Le premier sénateur noir de l’histoire de l’Italie est l’Onorevole Toni Iwobi !!! Né le 26 avril 1955 à Gusau (Nigeria), il milite à la Legadepuis 1993. Je pense l’avoir croisé une fois, mais il y a très longtemps…

    Iwobi a, notamment, déclaré qu’« En ce qui me concerne, Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme (…). La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité ».

    Récemment, les gauches italiennes ont tenté de surfer sur la victoire d’athlètes italiennes lors des Jeux de la Méditerranée en raison de leur origine. Salvini, leur a vite retourné le compliment en tweetant c’est « l’Italie qui gagne, mes applaudissements vont à tous ceux qui ont gagné aux Jeux de la Méditerranée plus de 150 médailles avec le maillot bleu ».

    Et d’ajouter qu’« Il ne reste plus qu’un pauvre bougre de gauche qui distingue les êtres humains en fonction de la couleur de la peau, j’espère que les filles du relais peuvent être avec nous l’année prochaine à Pontida8 ».

    Drôle de discours pour un odieux raciste, convenons-en…

    Notes

    1 William J. Clinton, le président.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    3 Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra.
    4 Ou Groupe des Partisans du discernement au pays du Levant, la branche d’Al-Qaïdaen Syrie. Très théoriquement placée sous l’autorité de Hamza Bin-Lāden, le fils cadet du fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin, feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden.
    5 Ou République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).
    6 Europe-1 (9 juillet 2018).
    Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    8 Le Raduno de Pontida est la rencontre annuelle organisée par la Lega.

    https://voxnr.com/49574/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-1

  • Kosovo : la chasse aux chrétiens

    Si de nombreuses associations œuvrent pour les chrétiens d’Orient, les orthodoxes du Kosovo sont souvent oubliés alors qu’eux aussi sont persécutés. Ainsi le 30 mai, dans la petite enclave chrétienne de Staro Gracko, des enfants jouant dans la rue ont été attaqués à coups de bombes lacrymogènes par des adolescents albanais qui, bientôt secondés par des adultes, ont agressé les parents (y compris une femme enceinte) venus secourir leur progéniture. Un fait divers entre bien d’autres relaté par l’association Solidarité Kosovo (BP 1777, F-38220 Vizille ou www.solidarite-kosovo.org) qui, non contente d’aider les Serbes à construire des serres ou des porcheries (le seul élevage que les musulmans n’attaquent pas !), offre une semaine de vacances sur la côte monténégrine aux enfants des enclaves.

    https://present.fr/2018/07/26/kosovo-la-chasse-aux-chretiens/

  • Union européenne : la vraie question

    Qu’est-ce que l'Union Européenne ? Cette question est essentielle. Elle est trop souvent remplacée par une autre question doit-on sortir de l’Union européenne ? Question littéralement inaudible tant que l’on n’a pas répondu efficacement à la première.

    Après 20 ans de la politique du voleur chinois, nous nous sommes laissé dérober beaucoup de notre souveraineté. Nous nous trouvons aujourd'hui saucissonnés dans les transferts de souveraineté, ligotés, incapables de la moindre politique française. Et pourtant, la première chose à faire n’est pas forcément de sortir de l'Union européenne. Il faut reconquérir pied à pied notre indépendance, comme l'Italie est en train de le faire par la bouche de Matteo Salvini, rappelant par exemple que « la Russie est notre allié fondamental » ou que « nous n’ouvrirons pas nos ports » à n'importe quel bateau de migrants.

    Si (pur fantasme), Emmanuel Macron, ou disons un président français développait la même politique volontariste et nationale que Giuseppe Conte, le président du Conseil italien, alors, on pourrait penser que cette nouvelle Union soviétique qu’est l'Union européenne aurait bientôt cessé d’endormir les peuples. Si, au contraire, nous cédions au mirage dont se repait depuis des décennies le fameux couple franco-allemand, cela signifierait que nous laisserions l'Allemagne mener une politique de puissance à son profit (y compris à nos dépens), et que nous continuerions d'être les victimes de la casse européenne. Jusqu’où ?

    La question n’est pas d’abord de sortir de l'UE mais de faire la vérité à son propos, d'opérer ce que les Russes d'Union soviétique avaient appelé la glasnost. Le dissident Vladimir Boukovsky s’est posé naguère cette question de la vérité et l'Union européenne lui rappelait irrésistiblement l'Union soviétique, quant au déni de démocratie qu'on y constate « L’URSS était gouvernée par 15 personnes non élues qui se cooptaient mutuellement et ne devaient rendre de comptes à personne. L’UE est gouvernée par deux douzaines de personnes qui se cooptent mutuellement, se réunissent à huis clos, ne doivent rendre de comptes à personne et que l'on ne peut limoger ». Même centralisme administratif. Même super-classe dirigeante. Les deux monstres administratifs ont aussi la même politique migratoire. L'URSS organisait une sorte de tournante horrible des peuples qui la compose, expédiant les uns et les autres aux quatre coins de son immense domaine. L'UE, elle, importe sa main d'oeuvre, elle fait rentrer en son sein, par millions, des populations qui ne pourront être que les serfs du Progrès global. Boukovsky le note « Tout comme l'Union soviétique, l'Union Européenne porte en elle les germes de sa propre perte Malheureusement, quand elle va s'effondrer […] elle laissera derrière elle d'immenses destructions et de gigantesques problèmes économiques et ethniques ». De façon étonnante, Boukovsky montre que face aux deux monstres administratifs, la seule solution immédiate est la résistance, cette résistance dont l'Italie a entrepris de nous donner l’exemple aujourd'hui. Les paroles du dissident résonnent étrangement à nos oreilles « Le système soviétique était incapable de se réformer tout comme l'UE. Mais il y a une alternative […] l'indépendance Vous n’êtes pas obligés d'accepter ce qu'ils ont prévu pour vous. Après tout, on ne vous a jamais demandé votre avis ».

    De plus en plus aujourd'hui, les pays membres de l'Union européenne comprennent que la seule attitude qui ne soit pas suicidaire n'est pas de quitter ce navire fantôme dans lequel chacun se trouve comme englué, mais de résister aux ordres de l'équipage administratif qui le représente. Il y a d'abord eu le groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie). Le V4 existe depuis 1991, il entend perpétuer l’esprit de l'Empire austro-hongrois, et cultive un conservatisme de bon aloi. Le groupe s est insurgé contre l'idée des quotas de migrants par pays et il a sur ce point donné l’exemple de la désobéissance à l'UE. La Slovénie aujourd'hui et l’Autriche se rapprochent des positions du V4. L’Allemagne elle-même, à travers son nouveau ministre de l'intérieur, le conservateur bavarois Horst Seehofer, contre l'avis de la chancelière Angela Merkel, annonce un axe des volontaires, avec Rome et Vienne, sans même se soucier, apparemment, d'avoir repris pour ce faire le terme historiquement connoté d'axe.

    À côté du réalisme des différents pays européens, l’européisme chimérique d'Emmanuel Macron fait de la peine à quiconque croit encore un peu dans la France. Après sa valse-hésitation avec l'Espagne à propos des 600 migrants de l’Aquarius, notre président risque de se retrouver bien seul. Déjà la statue du surdoué s’écaille. Ses échecs successifs, auprès de Trump, qui n’a eu que faire du petit Français dans l’affaire iranienne, auprès de Poutine qu'il a maladroitement humilié, font apparaître de plus en plus le macronisme comme un art de l'illusion politique et une tentative désespérée de maintenir le statu quo européen, alors que tout change et que l'Union européenne est en train d'imploser.

    Alain Hasso monde&vie 21 juin 2018

  • Opposition à la politique migratoire de l’Allemagne. Couverture médiatique minimale en France et en Angleterre

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    Par l’Observatoire du journalisme ♦

    Depuis le début de l’année, plusieurs manifestations contre la politique migratoire de la chancelière Merkel et l’insécurité ont eu lieu en Allemagne. Leur couverture médiatique a été très discrète en France. Le traitement par les médias a-t-il été le même en Grande Bretagne ? Nous avons mené l’enquête.

    À partir de 2014, les manifestations organisées par le mouvement Pegida contre l’arrivée massive de migrants avaient fait l’objet d’une assez large couverture tant dans le presse française que sur les chaînes de la télévision. Il en va autrement en ce début d’année, où des agressions commises par des migrants ont déclenché des réactions d’une partie de la population allemande.

    Les faits

    Parmi les manifestations anti immigration organisées en Allemagne en ce premier trimestre 2018, on peut citer celle du 3 février 2018 à Cottbus. Le site DW.com (Deutsch Welle) nous informe que 2 000 manifestants ont défilé dans la ville après deux attaques au couteau commises par des adolescents syriens. Une manifestation pro-migrants a quant à elle réuni le même jour environ 600 personnes.

    Le 17 mars, Online.De fait état d’une autre manifestation anti migrants à Cottbus rassemblant 2 000 manifestants pour protester une nouvelle fois contre la politique d’immigration de la chancelière Merkel.

    Le 24 mars, le site Epochtime.de relate une manifestation réunissant 2 500 personnes à Kandel suite au meurtre d’une adolescente de 15 ans par un Afghan. La contre-manifestation organisée par la gauche est créditée de 600 manifestants.

    Le même jour, une manifestation contre la politique migratoire du gouvernement est organisée à Zwickau. Radiozwickau annonce le chiffre de 800 manifestants revendiqués par les organisateurs.

    La couverture française

    La manifestation à Cottbus du 3 février bénéficie d’une très faible couverture médiatique en France :

    Euronews présente les deux cortèges : la contre-manifestation est mise en avant (3 paragraphes sur 5). Une contre manifestante parle d’ « hystérie » de la part des manifestants contre l’insécurité et l’immigration. La conclusion de l’article est consacrée à l’arrestation de « six membres d’un groupuscule d’extrême-droite, qui avaient distribué des gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ».

    Arte parle de « groupuscules xénophobes contre des migrants ». Avec un tel titre, le camp légitime ne fait plus de doutes. Un sociologue interrogé par la chaine parle d’une manipulation visant à ethniciser la violence. Le journaliste indique cependant que la ville a annoncé suspendre les nouvelles arrivées de migrants.

    Le Monde titre sur « En Allemagne, Cottbus s’échauffe sur les réfugiés ». Le développement est le plus fourni par rapport à l’article et au reportage précédents : « Ces dernières semaines, le climat s’y est fortement dégradé. Le 1er janvier, des militants d’extrême droite armés de poings américains ont attaqué trois Afghans devant un foyer de réfugiés. Onze jours plus tard, un couple d’Allemands a été agressé au couteau par trois Syriens à l’entrée d’un centre commercial ». « Depuis, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue, les unes pour réclamer « la fermeture des frontières » et dénoncer « l’islamisation de l’Allemagne », les autres pour défendre « une société de toutes les couleurs » et appeler à « vivre sans céder à la haine ».

    La couverture en Grande Bretagne

    Même constat en Grande Bretagne sur la faible couverture de la manifestation du 3 février à Cottbus, comme des autres qui suivront dans cette ville comme ailleurs.

    Yahoo! News reprend la dépêche de l’agence Reuters : « Des réfugiés arabes ont marché contre la haine dans un ville allemande en proie à des tensions croissantes ». « Des réfugiés arabes et des allemands pro migrants ont défilé à Cottbus samedi pour dénoncer ce qu’ils appellent des tentatives de groupes d’extrême droite pour attiser les tensions après deux attaques au couteau par des adolescents syriens ». La manifestation contre la politique migratoire du gouvernement et l’insécurité n’est évoquée que dans la seconde partie de l’article.

    Sputniknews UK titre son article sur « L’Allemagne montre une “grand potentiel de violence” contre les réfugiés ». « Une manifestation contre les migrants a eu lieu dans la ville allemande de Cottbus suite à deux agressions contre des habitants, celles-ci ayant probablement pour auteurs des réfugiés syriens. Sputnik s’est entretenu avec des élus locaux (d’où le titre de l’article) ».

    Press TV résume les événements : « Des groupes d’extrême droite et des manifestants favorables aux réfugiés ont manifesté dans la petite ville allemande. Une ville où le sentiment anti réfugié a beaucoup augmenté et où une manifestation et une contre-manifestation ont eu lieu pour témoigner soutien et opposition à la politique migratoire du gouvernement ».

    Le site Breitbart titre « Environ 2 000 allemands manifestent contre l’immigration de masse dans une ville qui fait face à une vague d’agressions de la part de migrants ». « La manifestation a réuni 2 000 participants (…) selon Deutsche Welle. Parmi les manifestants, Monsieur tout le monde, des jeunes et des vieux, ainsi que des militants de droite. »

    Exhaustivité

    La palme de l’exhaustivité dans la couverture des manifestations revient à…Fdesouche. L’agrégateur de contenu a en effet publié des articles des médias allemands (DW.comOnline.DeEpochtime.de ) au sujet des manifestations, quand parfois aucun média français et anglais ne relatait les événements. Alors que le black-out est total dans de nombreux médias français et anglais, Le Monde a consacré deux articles assez fournis aux manifestations à Cottbus et à Kandel. Globalement, on est loin de la couverture des manifestations du mouvement Pegida des années précédentes.

    Légitimité / disqualification

    Pour la grande majorité des médias qui ont couvert ces manifestations, la proximité spatiale (dans les manifestations) ou temporelle des « groupuscules d’extrême droite » aux manifestants est un élément clef. Elle semble être utilisée comme une machine à disqualifier les motifs à manifester. La distribution de gaz lacrymogènes par des militants d’extrême droite, l’agression de migrants dans un foyer à Cottbus sont parfois associés à la relation des manifestations à Cottbus. La palme revient à Arte dont le reportage vise à minimiser des problèmes de délinquance liés aux migrants.

    Contextualisation

    Le Monde donne bien un élément de contexte : « L’attaque de militants d’extrême droite armés de poings américains de trois Afghans devant un foyer de réfugiés ». Euronews évoque la distribution par « un groupuscule d’extrême-droite (de) gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ». Il en résulte que l’on ne sait plus très bien quel est l’élément déclencheur des manifestations : l’activisme de groupuscules ou la violence d’étrangers.

    Plus globalement, en avril 2017, le journal allemand Die Zeit attribuait l’augmentation de la criminalité violente en Allemagne essentiellement aux délits commis par les migrants. Une étude corroborée par une étude d’experts commandée par le ministère allemand de la Famille présentée en janvier 2018 par le site Atlantico. La récente loi allemande sur les médias ne devrait pas inciter les journalistes allemands à rappeler cet élément de contexte à prendre en compte dans la compréhension des manifestations…

    Source : OJIM

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/opposition-politique-migratoire-allemagne-medias-france-angleterre/

  • Armés de bâtons, plus de 700 migrants prennent d'assaut la frontière espagnole à Ceuta (VIDEOS)

    Des centaines de migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, mais aussi l'Afrique de l'Union européenne. Cet assaut est le plus violent et le plus massif depuis février 2017.

    Des centaines de migrants, plus de 700, armés de bâtons et de sprays faisant office de lance-flammes artisanaux, ont pris d'assaut le 26 juillet la barrière à la frontière entre le Maroc et Ceuta, territoire espagnol en Afrique. D'après la Garde civile espagnole, plus d'une centaine de migrants et une quinzaine de garde-frontières ont été blessés durant les affrontements.

    Et la maréchaussée espagnole de préciser : «Afin d'empêcher la Garde civile espagnole d'intervenir dans la zone où les tentatives d'intrusion avaient lieu, les immigrants ont utilisé des équipements défensifs comme des boucliers [...] lançant aux agents des récipients plastiques remplis d'excréments et de chaux vive».

    Au total, d'après les autorités espagnoles, 602 migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, 16 d'entre eux ont été évacués vers un hôpital. La Croix-Rouge avance de son côté le bilan de 132 migrants blessés.

    Des cocktails molotov ainsi que des sacs de haschich ont également été retrouvés dans le sillage des migrants.

    Ce franchissement de la frontière de Ceuta, hérissée de barbelés, est le plus important depuis février 2017, plus de 850 migrants étaient alors parvenus à pénétrer dans la ville du nord du Maroc placée sous administration espagnole.

    Ceuta est avec Mellila l'un des deux confettis territoriaux administrés par Madrid et situés dans le nord du Maroc. Ils constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

    Lire aussi : L'Espagne craint que la «disparition de l'espace Schengen» soit pire que la crise de l'euro

    https://francais.rt.com/international/52949-armes-batons-plus-700-migrants-prennent-assaut-frontiere-espagnole-ceuta

  • Démocratie parlementaire contre dictature des juges : soutenus par Bruxelles, certains juges en Pologne refusent d’obéir aux lois votées par le Parlement !

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    Mardi, le Sénat polonais adoptait en dernière lecture plusieurs amendements aux lois de réforme de l’institution judiciaire. La particularité de ces amendements, c’était qu’ils étaient une réponse du parlement de la République de Pologne à la révolte d’une partie des juges, soutenus par Bruxelles, contre les réformes votées par le Parlement. Le principal amendement visait à contrer l’obstruction annoncée par plusieurs juges et deux associations de magistrats pour empêcher la nomination d’un nouveau président de la Cour suprême, qui est en Pologne l’instance judiciaire supérieure en matière civile et pénale, ainsi que pour le droit du travail et les tribunaux militaires. A-t-on affaire à un sursaut de la dictature des juges contre la démocratie parlementaire ?

    Lire la suite sur Réinfo TV

  • Philippe de Villiers : la gouvernance européenne contre les nations

    Philippe de Villiers est intervenu lors de l'université d'été de Renaissance catholique sur le thème de la gouvernance de l'Union européenne.

    Durée 1h18 : Ecouter Philippe de Villiers

    L'Europe est une idéologie. Il est d'ailleurs notable que l'on parle pour les signataires du traité de Rome des "Pères fondateurs".

    La nation conduit à cultiver ses attachements vitaux. Il n'y a rien à craindre des nations. Les européistes ont voulu combattre le pangermanisme et la guerre en détruisant les nations. C'était leur 1e conviction commune : un contre-sens.

    Leur 2e conviction était l'importance primordiale de l'ONU sur la nation.

    Leur 3e : faire disparaître les profils politiques au profit des ingénieurs sociaux.

    En 1964 : arrêt Costa de la cour de justice : supériorité du droit européen sur le droit national ! Nos hommes politiques sont les gardes champêtres du terrain de Bruxelles! En 1992 : tout le monde a cru que le super État serait un État super! Contre la France seule de Maurras, la baguette rassie et l'accordéon, les États unis d'Europe vaincraient ceux d'Amérique ! Mais Maastricht était en réalité un traité contre les nations. Il installa une gouvernance acéphale et l'Europe manqua tous les rendez vous d'après la chute du mur. 2007 : traité de Lisbonne : moment principal où l'Europe passe à l'État de droit. Pour l'État de droit, la nation n'est pas une terre et un peuple mais un ensemble de valeurs.

    Et pourtant ! Nous vivons aujourd'hui un réveil des peuples qui va mettre en échec cette idéologie. L'Angleterre, la Hongrie, la Pologne, l'Italie...nous montrent que les peuples refusent leur arrachement à leurs continuités et leurs attachements charnels. Les peuples refusent aussi la société hédoniste. Ils réclament leur droit à la continuité historique. Ils savent que l'Europe ne lutte pas contre l'immigration, mais l'organise. Ils l'organisent notamment grâce à l'avortement. L'immigration de masse est la réponse à l'avortement de masse !

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html