Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 545

  • « La qualification dépréciative » : petite leçon de propagande

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°193 – mars 2018)

    Qualifier pour disqualifier, étiqueter pour discréditer, préciser pour déprécier : dans la propagande du Système, les adjectifs qualificatifs occupent une place privilégiée. La technique de « qualification dépréciative » étant utilisée de façon systématique et pourvue d’une incontestable efficacité, il n’est pas inutile de l’examiner en détail.

    Pour tenter de freiner l’influence croissante des forces politiques qui lui sont opposées (le FN en France, l’AFD en Allemagne, le FPO en Autriche, La Ligue et ses alliés en Italie, les partis au pouvoir dans les pays de Visegrad), le Système et ses relais médiatiques leur attribuent de façon systématique des étiquettes dépréciatives et des qualificatifs négatifs ou infâmants. Comme quiconque peut aisément le constater, en écoutant un journal télévisé par exemple, les noms des partis anti Système ne sont jamais prononcés par les politiciens, les journalistes et les commentateurs sans que leur soit accolé un adjectif destiné à les disqualifier : « europhobe », « populiste » ou encore « extrémiste »…  (nous illustrerons la chose à l’aide des articles que Le Monde, l’un des principaux organes de propagande du Système, fait paraître ces jours-ci sur l’Italie).

    L’efficacité de la technique tient à deux paramètres : le choix du terme utilisé, premièrement, sélectionné parmi ceux qui provoqueront le plus sûrement dans l’opinion un réflexe de rejet ; l’effet de répétition, deuxièmement, qui dans l’esprit de chacun finit par rendre le lien entre le nom et l’adjectif évident et incontestable.

    Le lexique utilisé par la propagande du Système pour discréditer les opposants est composé de quatre qualificatifs principaux, qu’il convient de recenser et de décrypter :

    • « L’europhobie »

    Les partis opposants sont qualifiés tout d’abord par le Système et ses relais médiatique de partis « europhobes », ou « eurosceptiques » ou même « anti-européens » (voir cet article et cet autre).

    Le procédé est efficace. La grande majorité des gens en effet sont favorables à l’Europe, à la coopération entre Européens et à la paix en Europe, bien sûr, avant toute chose : ils y regardent donc à deux fois avant d’apporter leur appui à des partis réputés hostiles à la « construction européenne ».

    Or l’accusation est mensongère. Tous les partis anti Système sont certes hostiles à l’UE, à ses méthodes anti démocratiques, à ses orientations mondialistes et libérales, à sa politique immigrationniste. Aucun des partis opposants du Système ne souhaite en revanche la rupture entre pays européens. Aucun ne refuse de rechercher entre eux des coopérations. Aucun ne remet en cause la nécessité de disposer d’institutions permettant d’organiser la coopération entre européens.

    Contrairement à ce que prétend la classe dirigeante, les opposants au Système ne sont donc nullement europhobes : dire non à l’UE, ce n’est pas dire non à l’Europe.

    • « Le populisme »

    Le deuxième qualificatif dépréciatif accolé aux partis anti Système est lui aussi largement utilisé : « populisme ». Les partis en question sont présentés comme « populistes », hostiles aux élites et « adeptes de la théorie du complot » (voir cet article).

    L’effet recherché par le choix du mot populisme est de sous-entendre que les opposants sont des démagogues. Or la démagogie, technique de pouvoir consistant à séduire en proférant des mensonges, en se servant des élites comme boucs-émissaires et en dénonçant des complots imaginaires, ne peut que susciter la réprobation.

    On notera tout d’abord que le terme de populisme n’est jamais clairement défini par ceux qui l’utilisent : la propagande se contente de prononcer le mot, en comptant sur son effet péjoratif.

    De même, concernant l’accusation implicite selon laquelle les opposants sont des démagogues, c’est-à-dire des menteurs, les défenseurs du Système ne donnent jamais de précision sur les mensonges dont il s’agit.

    L’accusation de complotisme est tout aussi floue et infondée. Le concept de « théorie du complot » a été inventé par la propagande du Système pour assimiler les opposants à ces groupuscules délirants qui croient détecter à tout propos des opérations souterraines menées par des forces occultes. Or, s’ils mettent en cause les politiques et les projets du Système, les opposants ne dénoncent en revanche aucun « complot ». Et pour cause : les politiques du Système ne peuvent relever du complot puisqu’elles n’ont rien de secret : elles sont à l’agenda de toutes les réunions internationales, à Bruxelles, à Washington, à Davos (voir cette chronique).

    De même enfin, le Système accuse les opposants de cultiver « la haine des élites ». Là encore la mise en cause est malhonnête. Si les électeurs des partis anti Système se défie des élites actuelles, ce n’est évidemment pas par anti élitisme de principe, mais parce qu’ils sentent bien que ces élites n’agissent pas en fonction de l’intérêt général.

    Le « populisme » est donc pleinement légitime. Les élites d’aujourd’hui trahissent le peuple, qu’elles méprisent : le peuple commence à s’en rendre compte et vote en conséquence. 

    • « L’extrémisme »

    Une autre série de qualificatifs destinés à déprécier vise le positionnement politique : le Système accuse les opposants d’être « d’extrême-droite », d’être « anti républicains » et même d’être en réalité des « fascistes » (voir cet article).

    Là encore ces accusations sont efficaces. La plupart des gens n’aiment pas l’extrémisme, porteur de violence. Ils aiment encore moins le fascisme, l’allié du nazisme. Enfin la majorité des gens s’estiment républicains : toute autre position leur paraît relever de l’obscurantisme et conduire à la négation des libertés.

    Toutes efficaces qu’elles soient, les accusations portées par le Système contre ses opposants sont, là encore, mensongères. Fascisme ? L’accusation n’a pas de sens. Le fascisme ne s’est jamais implanté en France. Au contraire, l’extrême-droite d’avant-guerre, qui était violemment anti allemande, s’est massivement engagée dans la résistance (tandis que la plupart des figures de la collaboration venaient de la gauche…). Quant à Mussolini, faut-il le rappeler, il était socialiste…

    Extrême-droite ? Les partis anti Système sont hostiles à l’immigration. Mais ils sont également opposés à la mondialisation, facteur d’enrichissement des capitalistes et d’écrasement de la classe moyenne : ils rejoignent ainsi sur ce point… l’extrême-gauche. Rappelons au passage que l’extrême-droite française historique, avec Barrès, avec Maurras, était anticapitaliste et favorable aux politiques sociales.

    Anti républicains ? Parmi les opposants « de droite » au Système, la plupart ne se disent pas opposés à la république. Ils aimeraient même que l’un des principes républicains, la démocratie, soit mieux respecté, que les partis d’opposition soient mieux représentés au parlement et que soient organisés des référendums sur les principaux sujets qui engagent l’avenir du pays.

    Apportons au passage cette précision. Pour notre part, nous pensons que les opposants au Système ne devraient plus hésiter à mettre désormais en cause ouvertement les « valeurs républicaines », l’individualisme, la laïcité anti catholique, le matérialisme, la haine de la tradition, l’universalisme. Ce sont ces « valeurs » qui, selon-nous, sont à l’origine de la ruine probable de la civilisation européenne. Pour se ressourcer et se renforcer, les opposants au Système auraient intérêt désormais, nous semble-t-il, à rompre avec les valeurs et le cadre mental imposés par l’élite dirigeante, en France et en Europe, et à assumer, revendiquer et expliquer une position de transgression idéologique. Nous y reviendrons.

    Terminons sur l’accusation « d’extrémisme ». Les oligarques au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique mondialiste et immigrationniste radicale. Ils n’ont pas hésité à délocaliser les emplois dans les pays à bas coût, réduisant au chômage une fraction considérable de la population. Ils abolissent les frontières économiques, enrichissant les riches comme jamais et déstabilisant les classes moyennes. Ils ont entrepris d’organiser une immigration massive, qui aboutira à la mise en minorité prochaine de la population de souche sur son propre territoire. Nous sommes là aux antipodes du registre des politiques modérées et raisonnables.

    L’accusation d’extrémisme est donc parfaitement malhonnête. C’est le mondialisme et l’immigrationnisme qui sont extrémistes. Les extrémistes ? : ils sont au pouvoir !

    • « La haine raciste »

    L’accusation la plus grave porte, comme de juste, sur la question de l’immigration, la plus vitale de toutes : le Système accuse les opposants d’être mus par « la haine raciste » (voir cet article).

    Là encore l’accusation porte, et nuit à ceux qu’elle vise. Personne en effet n’aime la haine, la violence qu’elle provoque, les guerres qu’elle annonce. Personne n’aime le racisme, marque de fabrique des crimes nazis.

    Mensonge, pourtant, là encore. Les tensions raciales ? Ce sont les dirigeants qui les provoquent en organisant une immigration massive. La haine ? Ce sont plutôt les immigrés qui manifestement l’éprouvent bien souvent à l’égard du pays d’accueil et des autochtones. La haine, encore ? Elle est souvent du côté du Système et de ses partisans, qui ne se privent pas de brandir celle qu’ils éprouvent pour les « fascistes », les « racistes », « l’extrême-droite » (voir cette chronique).

    Quant aux anti Système, ils n’ont généralement pas de haine pour les immigrés, qui franchissent une porte qu’on leur tient grand ouverte. La haine, quand il y en a, c’est à l’oligarchie immigrationniste qu’ils la réservent.

    La haine ? Ceux qui la dénoncent à tout propos sont ceux qui l’ont installée.

    Europhobie, démagogie, extrémisme, haine raciste…. : toutes ces grosses ficelles tiendront-elles encore longtemps (voir également cette chronique et celle-ci) ? Combien de temps encore les Français et les Européens, confrontés à l’invasion de leur continent, se laisseront-ils intimider, subjuguer et inhiber par la propagande du Système ?

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • ÇA FUME EN AUTRICHE ? LE FPÖ FAIT UN TABAC !

    15738aa128b190aa6e92b0140bd00e2f-l-autriche-un-des-derniers-pays-fumeur-de-l-europe.jpg

    On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ populiste participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.

    Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.

    Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.

    Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.

    De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom.

    D’un strict point de vue économique, on conviendra certes que les fumeurs peuvent effectivement coûter cher à soigner. On rétorquera que, censés mourir avant les autres, on devrait, au lieu de les stigmatiser, leur dresser des statues pour les économies réalisées grâce à eux par les caisses de retraite. Comme quoi, les seules logiques comptables…

    On ajoutera, pour finir, que Heinz-Christian Strache aggrave son cas en faisant tourner à plein régime l’industrie locale du houblon. Pourtant, un Autrichien sans sa chopine de bière, c’est un peu comme Dupond sans Dupont, la Castafiore sans ses bijoux ou le capitaine Haddock sans son whisky : une sorte d’anomalie ; au même titre que cette « extrême droite », d’ailleurs, qui persiste à défendre les libertés les plus élémentaires dans des sociétés de plus en plus punitives.

    ¿No pasarán? Prefero aller fumar una clopa! si vous me passez l’expression.

    http://www.bvoltaire.fr/ca-fume-autriche-fpo-tabac/

  • La Pologne, nation résistante

    « France, fille ainée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » La question posée par Jean-Paul II au Bourget en 1980 avait fait tiquer certains commentateurs : pouvait-on parler du baptême d’une nation ?

    Pourtant, en 1996, à Reims, le pape 'polonais parlait encore de « l'âme française ». Certes, le mot n'a pas le même sens que lorsque l'on parle de l'âme d'une personne mais les nations font partie du plan de Dieu elles ont des saint patrons et des saintes patronnes - pour la nôtre, la Sainte Vierge, sainte Jeanne d'Arc, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sainte Pétronille et aussi des anges gardiens, comme le rappelle sainte Thérèse dans une poésie « Je suis Michel, le gardien de la France, grand général au royaume des deux. »

    Sainte Thérèse écrit aussi, en s'adressant à Notre-Seigneur, « Ta face est ma seule patrie » mais cette priorité absolue donnée à Jésus Christ n'interdit pas aux hommes d'aimer leur patrie charnelle, au contraire. Le Catéchisme de l'Église catholique enseigne, au chapitre concernant le quatrième commandement (« Honore ton père et ta mère ») que « l'amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l'ordre de la charité ». Dans Mémoire et identité, saint Jean-Paul II rapporte lui aussi le patriotisme au quatrième commandement. Il y définit en outre la nation comme « une communauté qui réside dans un territoire déterminé et qui se distingue des autres nations par une culture propre. La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention. C'est pourquoi, dans l'histoire de l'humanité, elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre. »

    C'est aussi en vertu du quatrième commandement que le chrétien dans la cité est tenu d'obéir à l'autorité politique, pour autant toutefois qu'elle ne contrevienne pas à la loi divine « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l'ordre moral. "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" », résume le Catéchisme. La situation des chrétiens diffère donc, selon que le gouvernement qui préside aux destinées de la nation est respectueux ou pas de la loi divine - dont l'ordre naturel porte l'empreinte.

    La mission de la Pologne

    L'exemple de la Pologne fournit des illustrations de ces deux cas. Dans le premier, la nation est entrée en résistance contre un pouvoir communiste illégitime et imposé par l'étranger. L'opposition fut d'autant plus résolue et efficace qu'elle s'appuyait sur le catholicisme professé par une large partie de la population. Dans le second, on voit aujourd'hui la nation polonaise faire bloc derrière ses dirigeants pour résister aux oukazes de l'Union européenne, concernant non seulement l'immigration de masse, mais aussi une évolution des mœurs qui va à l'encontre de la loi naturelle et divine, en matière d'avortement ou de dénaturation du mariage.

    Le 22 octobre dernier, à Varsovie, le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, évoquait à l'occasion du 1050e anniversaire du baptême de ce pays, « la mission de la Pologne dans une Europe désorientée », à laquelle elle montre « le chemin lorsqu'elle refuse de se plier automatiquement à certaines injonctions portées par la mondialisation libérale ».

    Après avoir évoqué le nazisme et le communisme dont les Polonais ont eu à souffrir, le cardinal met en garde contre une nouvelle idéologie du mal, « animée par l'ivresse de la transgression de toute limite au profit du dieu argent et par la volonté de démolir systématiquement la conscience morale », qui veut aussi « construire un homme nouveau, et à ce titre (…) n’est pas moins totalitaire que ses prédécesseurs. Son idole est non pas l'État total mais l'Individu total, délié de tout enracinement dans ses communautés naturelles que sont la famille et la nation. Au nom du progrès technique et économique, cet Individu devient un nomade soumis aux flux d'un monde gouverné par l'impératif de la mobilité généralisée et le désir fou de quitter la condition humaine avec ses limites pour jouir toujours davantage. »

    Au « drame de l'humanisme athée », qui se manifeste par la destruction de la famille et du mariage, le transhumanisme, l'immigration de masse (le cardinal Sarah met en garde contre « l'idéologie de l'individualisme [qui] promeut le métissage pour mieux araser les limites naturelles de la patrie et de la culture et engendrer un monde post-national et uni-dimensionnel dont les seuls critères seraient la production et la consommation »), le préfet pour la Congrégation pour le culte divin oppose « l'authentique humanisme européen [qui] a été fécondé par l'Évangile ».

    Et la France ? En apparence, sa réponse à la question du pape Jean-Paul II au Bourget a été négative et les « élites » politiques du pays n'ont eu de cesse, depuis, de nier ses racines chrétiennes au nom de la laïcité. Pourtant, une large fraction de sa population et, surtout, de sa jeunesse s'est aussi levée pour résister avec la Manif pour tous, en montrant qu'une partie de la nation française au moins veut rester fidèle, elle aussi, aux promesses de son baptême.

    Par Hervé Bizien monde&vie  15 février 2018

  • La Marine Le Pen finlandaise

    Laura Huhtasaari, la candidate anti-immigration du parti des Vrais Finlandais pour les élections présidentielles de 2018.
    Laura Huhtasaari

    Sur les huit prétendants à la présidence de la Finlande, aucun ne se distingue tout à fait comme Laura Huhtasaari.

    Le candidat du parti d’extrême droite finlandais est une aberration tant sur le plan du style que sur le fond. Elle ne gagnera pas l’élection présidentielle de dimanche, mais elle utilise son temps sous les feux de la rampe pour faire passer le message anti-immigration et anti-establishment de son parti.

    Elle déteste l’Union européenne, a applaudi le Brexit et soutenu Donald Trump – et pense que la Finlande est plus que prête pour son populisme.

    Laura Huhtasaari, 38 ans, est dans son élément sur la piste de campagne. S’adressant au centre-ville d’Helsinki à une foule dévouée qui a bravé l’hiver pour l’entendre parler, elle a lancé les plus grands succès de son programme populiste: elle s’est déchaînée contre une Union européenne autoritaire qui a fait de la « Finlande sa province », une élite politique finlandaise hors du commun indifférente à la classe ouvrière, et contre les dangers de l’immigration à grande échelle – principalement musulmane.

    Elle a rompu son discours en sortant du scénario et en s’engageant avec la foule, serrant la main et compensant sa rhétorique enflammée par un sourire, avant de dire à ses supporters de « reprendre leur pays » et de terminer la réunion de 30 minutes avec son cri de ralliement de son choix: « La Finlande d’abord! »

    « Je suis ici pour rappeler aux gens que le Parti Finlandais est vraiment une alternative au courant dominant », a dit Laura Huhtasaari à POLITICO dans une interview. « Je veux changer la direction de la Finlande et reprendre notre indépendance. »

    Ses commentaires percutants sur les immigrants et l’homosexualité ont brisé le moule de la politique traditionnellement terne de la Finlande et ses cheveux blonds d’argent et ses discours à la mode ont valu à Huhtasaari le surnom de « la Marine Le Pen finlandaise » dans la presse locale.

    Mais contrairement à Le Pen, les chances de Huhtasaari de gagner la présidence sont très faibles. Le président Sauli Niinistö est extrêmement populaire et les sondages du radiodiffuseur d’Etat YLE montrent qu’il recuielle 63 % des voix. Huhtasaari est à 6% selon un sondage récent, la plaçant en quatrième position derrière le candidat de Green League Pekka Haavisto et à égalité avec l’indépendant Paavo Väyrynen. Et alors que la course est sur le point de se resserrer dans les jours précédant le vote, la principale tension a été de savoir si Niinistö gagnera au premier tour de scrutin le dimanche ou s’il devra aller au second tour le 11 février.

    Cependant, Laura Huhtasaari n’a pas perdu sa campagne. La femme politique inexpérimentée – elle n’est au parlement que depuis trois ans – a utilisé la plateforme nationale pour préparer la base du Parti finlandais en vue des élections législatives et européennes de 2019 et reprendre son élan après son retrait du gouvernement de coalition l’été dernier.

    La candidature présidentielle a également été une répétition générale pour affiner ses compétences politiques et introduire son message dans la politique finlandaise traditionnelle, ce qui, selon Laura Huhtasaari, est un terrain fertile pour ses idées populistes.

    « La Finlande est un peu en retard si on la compare à d’autres pays européens », a dit Huhtasaari. « Les partis anti-immigration gagnent et les gens se réveillent partout. Ils se réveillent ici aussi. »

    Rendre la Finlande encore plus grande

    Le style de Huhtasaari est un patchwork d’autres politiciens populistes anti-immigration, empruntant à Le Pen la fusion du nationalisme et du maternalisme durs, adoptant l’eurosepticisme de Nigel Farage, ancien dirigeant du parti de l’indépendance britannique, et remixant les slogans de Trump en versions locales – « Finland first! « Reprenons la Finlande! » Même la casquette de baseball emblématique du président américain a été réinterprétée comme un bonnet violet avec « Laura » écrit sur le côté.

    « Elle fait circuler la rhétorique de nombreux autres dirigeants populistes », a déclaré Tuija Saresma, spécialiste du populisme de droite à l’Université de Jyväskylä. « Peu importe si ce qu’elle dit est vrai ou non, ses partisans la soutiennent toujours. C’est un phénomène nouveau pour la Finlande. »

    Avant d’entrer au Parlement, Laua Huhtasaari était enseignante de religion et enseignait aux enfants ayant des besoins spéciaux, et elle a étendu cette touche personnelle à sa politique. Cela a permis à Huhtasaari, vice-présidente du parti finlandais, de se faire connaître publiquement, tandis que Jussi Halla-aho, le dirigeant du parti et membre du Parlement européen, reste à l’arrière-plan en tant que stratège.

    Halla-aho a la réputation d’être l’enfant terrible de la politique finlandaise, choquant l’établissement dans le passé en décrivant l’islam comme une religion de pédophiles, en disant que les Somaliens étaient génétiquement prédisposés au vol, et que les problèmes de la dette de la Grèce ne pouvaient être résolus qu’avec une junte militaire.

    « Avant l’ascension du Parti finlandais, nous étions habitués à une forme de politique très maîtrisée », a dit Saresma. « Mais cela change. La politique devient plus émotive. »

    « Ils ont réussi à pousser l’aiguille en avant », a dit Vuorelma. « Ils ont réussi, mais ils ont perdu des voix. »

    Pour aller de l’avant, selon Emilia Palonen, spécialiste du populisme à l’Université d’Helsinki, Huhtasaari doit trouver un moyen d’élargir l’attrait du parti au-delà de l’immigration.

    Ils ont doublé sur une plate-forme très étroite et ils se sont peut-être endormis dans un coin.

    Dans l’esprit de Huhtasaari, cependant, les jours les plus brillants de son parti sont encore à venir et elle a l’intention de « s’en tenir à ses valeurs ».

    Son inexpérience s’est parfois manifestée pendant la campagne électorale: elle s’est débattue avec des questions politiques dans des débats télévisés, a été critiquée parce qu’elle ne pouvait pas cesser de réciter des slogans lors d’une interview avec le radiodiffuseur public YLE, et a été accusée de plagier sa thèse. Malgré tout, elle a réussi à sortir de la mêlée en grande partie intacte et n’ a pas l’intention de changer sa marque en tant que principal insurgé populiste de Finlande.

    « Je regarde l’exemple de Nigel Farage. Cela a pris 17 ans, mais Brexit est venu », dit Huhtasaari. « Je n’ai pas l’intention d’attendre si longtemps. »

    Source : Politico

    http://grandfacho.com/marine-pen-finlandaise/

  • Scandale pédophile de Telford : pour L’Obs, c’est embêtant car cela fait « le miel » de la « fachosphère », par Charles Demassieux

    telford.gif

    Au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère ».

    Officine progressiste où se concoctent des mixtures idéologiques destinées au plaisir sadomasochiste des Blancs qui se sentent ontologiquement coupables, L’Obs vient encore de sévir en titrant « Le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère ».

    Donc, au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère », qui s’en est légitimement émue quand le silence faussement pudique des médias relevait non seulement de la faute journalistique, mais encore d’une autocensure, les responsables de cette abomination étant sans doute immaculés par leur origine non blanche et ne pouvant être balancés parce qu’ils n’aiment pas le porc !

    L’hebdomadaire accuse ainsi le « tweet outré de Gilbert Collard, plusieurs billets caricaturaux sur plusieurs sites d’extrême droite, et une tribune dans le FigaroVox », à savoir celle de Gilles-William Goldnadel qui, fort justement, « évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler ».

    L’Obs ne s’arrête pas en si bon chemin et pinaille sur le nombre de victimes du réseau pédophile, estimé à environ un millier par le Sunday Mirror – qui a révélé ces crimes après une longue enquête –, rapportant de son côté, comme caution morale, les doutes d’un officier de police – laquelle, police, n’a pas vraiment brillé dans cette affaire de plus de trente ans – qui a déclaré à la BBC : « J’ai des inquiétudes sur le nombre de 1.000 car je ne sais pas sur quoi il se base et surtout parce que nous travaillons avec un nombre de jeunes personnes qui ont été victimes d’abus sexuels depuis plusieurs années, et il n’est pas du tout proche de 1.000. »

    Et de retranscrire, avec des pincettes, les propos de Lucy Allan, députée conservatrice de Telford – « Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c’est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient » –, et ceux du Sunday Mirror – désignant les responsables de ces crimes comme étant « majoritairement des hommes asiatiques », issus notamment « de la communauté pakistanaise », et affirmant que « les autorités locales n’auraient pas tenu de dossiers sur certains agresseurs, issus de la communauté pakistanaise, “par crainte de racisme” ». Autant de propos qui semblent destinés à horrifier le lectorat de L’Obs et décrédibiliser leurs auteurs.

    Enfin, L’Obs prétend avec force que les faits n’ont pas été passés sous silence, soulignant que Libé Désintox – autre décodeur de la bonne pensée – a joint la BBC, qui va dans son sens. Chacun jugera en constatant la couverture médiatique a minima d’un scandale à contre-courant du vivre ensemble.

    À l’instar d’une Clémentine Autain obsédée par le mâle blanc dominant, L’Obs ne saurait-il admettre qu’il existe bel et bien des prédateurs sexuels en dehors de chez les visages pâles ?

    Si la honte était une ivresse, nombre de journalistes auraient une cirrhose !

    Charles Demassieux

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/210126/scandale-pedophile-de-telford-pour-lobs-cest-embetant-car-cela-fait-le-miel-de-la-fachosphere-par-charles-demassieux/

  • L'Allemagne retrouve la voie de l'atlantisme

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Le nouveau ministre des Affaires Etrangères allemand, Heiko Mass (SPD) a revendiqué dans son allocution d'ouverture le 14 mars une continuité avec ses prédécesseurs Frank-Walter Steinmeier et Sigmar Gabriel, ceci dans la volonté de doter l'Allemagne d'une politique étrangère indépendante et forte, en participation avec celle des autres pays européens.

    Il s'agira en particulier, selon lui, de contribuer à la construction dans l'Union européenne d'une politique étrangère et d'une politique de défense et de sécurité (sous entendu, qui lui manquent encore). L'Allemagne demandera un siège non permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU. Elle devra se préparer à des décisions énergiques.

    Sans le dire ouvertement, il veillera à construire une force militaire allemande plus efficace que celle dont l'Allemagne dispose actuellement, ce que la Chancelière s'était jusqu'ici pratiquement refusée à faire.

    Ceci est bel et bon. Mais contrairement à son prédécesseur Sigmar Gabriel, il a multiplié les accusations à l'égard de la Russie, accusée d'avoir « annexé » la Crimée et de mener une politique hostile à l'Ukraine. Sigmar Gabriel avait plaidé pour une levée des « sanctions » américaines contre la Russie. Dans la crise ukrainienne, au contraire, Heiko Maas a réaffirme la nécessité pour l'Allemagne d'agir en accord, non seulement avec ses alliés européens, mais avec les Etats-Unis.

    Dans l'affaire Skripal, il a manifesté la volonté de collaborer avec le gouvernement britannique pour demander à Moscou d'apporter la preuve de sa non-responsabilité. A défaut, son refus ne « sera pas sans conséquences ».

    Il faut retenir de ces déclarations d'intentions que Berlin ré-endossera la politique qui était la sienne depuis 4 ans, consistant à prendre ses instructions, via l'Otan ou directement, auprès de l' « allié américain ». Contrairement à ce que souhaite semble-t-il une partie du patronat allemand soucieux d'avoir avec la Russie des relations normales, non pénalisées par les « sanctions », Heiko Mass retrouve tous les accents de la guerre froide. Ce sera aussi sans doute la position du nouveau gouvernement de coalition.

    L'Allemagne ce faisant, comme la France son principal allié, renoncera à se déterminer en grande puissance indépendante entre les Etats-Unis et la Russie. Elle retombera sous le contrôle d'une Amérique voulant garder son monopole de décision dans un monde dont Washington refusera longtemps encore de reconnaître la multipolarité.

    Heiko Mass https://fr.wikipedia.org/wiki/Heiko_Maas

  • La justice italienne est en passe de remporter son face à face contre les ONG favorisant l’immigration clandestine

    Migrants-Méditerranée-Italie-copie-600x246.jpg

     ITALIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’organisation non gouvernementale “Proactiva Open Arms” et trois de ses membres sont sous le coup d’une enquête de la justice italienne suite à des événements survenus en fin de semaine dernière. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs en vue de favoriser l’immigration clandestine, après avoir refusé de remettre des immigrés illégaux aux autorités libyennes,. Ce faisant l’ONG est en effet passée outre l’accord passé avec le ministère italien de l’Intérieur en juillet 2017 qui réglementait notamment le débarquement d’immigrés sur les terres italiennes. Un accord similaire pris avec les autorités libyennes permettait ainsi d’endiguer le flux d’arrivées en Italie.

    Ces réglementations faisaient suite à de nombreuses passes d’armes entre ces organisations et le gouvernement italien.

    En effet, il était reproché à de nombreuses ONG d’inciter les africains à tenter la traversée de la méditerranée, voir même d’être directement en contact avec les passeurs. A la suite d’une enquête ouverte à ce sujet par le parquet de Catane, le nombre de bateaux de ces associations affrétés en Méditerranée a drastiquement diminué. Début 2017 une dizaine d’entre eux sillonnaient la mer de manière coordonnée, ramenant une quantité colossale d’immigrés illégaux sur les terres transalpines. Ils n’en resterait maintenant plus qu’un, suite à la saisie du bateau de l’ONG Proactiva Open Arms ce samedi.

    La justice italienne est donc en train de gagner ce combat de la Méditerranée.

    En effet, et les débarquement sur les côtes italiennes ont baissé de plus de 60% dans le même temps, preuve de l’impact désastreux qu’avait l’implication de ces associations. Matteo Salvini, chef du premier parti de la coalition de droite du pays s’est réjoui des actions judiciaires de ce samedi, se félicitant que “enfin un parquet italien s’élevait contre le trafic d’être humains”. Après les pays d’Europe Centrale, l’Italie est elle aussi en passe de prouver qu’il est possible de résister à l’immigration massive à laquelle est confrontée l’Europe actuellement.

    https://fr.novopress.info/210112/la-justice-italienne-est-en-passe-de-remporter-son-face-a-face-contre-les-ong-favorisant-limmigration-clandestine/

  • Les Banques Centrales actuelles doivent disparaître

    Auran Derien
    Universitaire

    Ex: https://metamag.fr

    L’inversion des valeurs est systématique. La finance mondialisée détruit l’État à partir des banques centrales.

    De la banque de Suède créée en 1656 à la banque d’Angleterre mise sur pied en 1694, le monde des usuriers n’a cessé de multiplier ses méfaits. Le système de Law, en 1716 en France, eut aussi la même volonté : transformer une banque privée en banque royale et financer l’État pour le contrôler. Le système s’est généralisé lentement : Pays-Bas en 1814, Espagne en 1856, Allemagne en 1875, USA en 1913, Japon en 1942. Aujourd’hui, ces banques permettent la création monétaire et la consolidation (transformation en créances à long terme) au profit uniquement de financiers qui leur sont liés et se trouvent à la base de la constitution d’oligarchies et de cartels privés. Le cartel des GAFA est une parfaite illustration de la constitution d’un pouvoir  reposant sur des technologies financées à crédit à travers l’appui des banques centrales.

    On parle souvent des marchés financiers comme s’il s’agissait d’offres et de demandes ordinaires. On oublie qu’on y échange des positions créditrices et débitrices, égales par définition de la méthode comptable, ce qui laisse une grande latitude pour fixer le prix de ces échanges, le taux d’intérêt. Depuis 2008, nous savons que les banques centrales pratiquent volontairement des taux bas voire négatifs pour favoriser l’endettement. Les États ont augmenté les émissions d’obligations achetées ensuite par les banques centrales. Ces États n’ont jamais investi les sommes récoltées mais versent des prestations sans limites aux nouveaux venus du vaste monde, génocide organisé des peuples autochtones. Les dettes publiques ne préparent pas leur remboursement puisqu’il n’y a aucune volonté de créer des capacités productives. La fin de cette phase, quand elle sera décidée par le cartel des banques centrales, sera dramatique pour les populations.

    L’entente des banques centrales avec les banques commerciales constitue un oligopole extrêmement dangereux. Elles achètent tout et se retrouvent de fait en possession de l’économie mondiale. La banque du Japon est désormais le premier détenteur d’actions. La BCE achète des obligations, des actions (1) mais ses comptes sont séparés de ceux du Système Européen de Banques Centrales et elle publie des soldes, soit la compensation entre actifs et passifs, au mépris des règles comptables, pour pouvoir discrètement évacuer vers une (des ?) structure (s) de défaisance des titres sans valeur. L’économiste Michael Snyder explique depuis des années que l’économie n’a pas besoin d’une banque centrale en collusion avec des banques commerciales. Il suggère que le système financier totalitaire finira pas s’écrouler, comme tout système d’usure, mais il reste à savoir si les parrains laisseront la place à d’autres élites.

    Il ne faut pas compter sur le personnel politique actuel pour s’attaquer à la finance. En général, les cartels de la finance choisissent les politiciens, comme dans le cas de Manuel Barrosso, ancien dirigeant de la commission de Bruxelles, acheté par Goldman Sachs. «A mesure que les multinationales rachètent les actifs productifs, elles s’organisent en cartels et quasi-monopoles qui peuvent être protégés de la concurrence par du lobbying et des contributions à des campagnes électorales».

    L’argent sous contrôle de banques centrales est une forme totalitaire de contrôle social. En s’endettant toujours davantage, les pays travaillent pour la finance mondialisée, rien de plus. Il conviendra de remettre au premier plan les penseurs qui ont montré la voix du changement, tels Maurice Allais dont l’œuvre n’est pas prête de tomber dans l’oubli.

    Nous reprenons, quelques-uns de ses enseignements

    La création monétaire doit relever de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant de la création monétaire bancaire.

    Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts à des termes plus longs, ou tout au moins de même terme.

    Les principes de la réforme du système du crédit que propose Maurice Allais impliquent la création de trois catégories d’établissements distincts et indépendants : des banques de dépôt assurant les encaissements, les paiements, et la garde des dépôts de leurs clients. Les frais se facturent à ces derniers, et les comptes ne peuvent comporter aucun découvert ; des banques de prêt empruntant à des termes donnés et prêtant les fonds empruntés à des termes plus courts ; des banques d’affaires empruntant directement auprès du public, ou aux banques de prêt et investissant les fonds empruntés dans les entreprises.

    Dans son principe, une telle réforme rendrait impossible la création monétaire et de pouvoir d’achat ex nihilo par le système bancaire. L’expansion de la masse monétaire globale, constituée uniquement par la monnaie de base, se ferait au taux souhaité par les autorités monétaires. Il y aurait attribution à l’État, c’est‐à-dire à la collectivité, des gains provenant de la création monétaire, avec allégement des impôts.

    Le contrôle par l’opinion publique et par le Parlement de la création monétaire est une condition nécessaire de survie d’une économie décentralisée et de son efficacité.

    Note: 

    (1) Malgré le silence qui règne sur les transactions de la BCE, on a appris en décembre 2017 qu’elle avait fait acheter des titres de la société mère de Carrefour (Steinhoff) par les laquais de la banque de Finlande.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Une vague populiste européenne au pouvoir. Sauf en France ?

    legallou_populisme-600x300.jpg

    L’ancien mentor de Donald Trump, Steve Bannon se rendait au congrès de refondation du Front National qui se tenait le 10 mars à Lille pour y prononcer un discours très offensif.

    Alors que l’Italie, l’Autriche, la République tchèque confirment la montée de la vague populiste à l’échelle européenne, pourquoi le Front national, parti populiste le plus important en Europe, n’est lui pas encore arrivé au pouvoir ?

    Un débat proposé par Radio Sputnik.