A dix mois des élections européennes, le duel Macron-Orban se dessine.
Europe et Union européenne - Page 541
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Hongrie : « Nous ne voulons pas d’une Europe menée par la France » déclare Victor Orban
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Allemagne : l’irrésistible montée de l’AfD en Bavièr
Katrin Ebner-Steiner n’est pas seulement « confiante ». Elle est « très confiante ». Vice-présidente de la fédération bavaroise du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), cette experte-comptable qui fête cette année ses 40 ans et aime répéter dans la même conversation qu’elle est « catholique » et « mère de quatre enfants », n’en revient pas: « Franchement, comment pouvions-nous espérer nous trouver aujourd’hui dans une situation aussi favorable ? Avec ce qui s’est passé ces derniers temps, nous pouvons faire un carton cet automne ! », s’enthousiasme-t-elle depuis la terrasse d’un bistrot de Deggendorf, opulente cité des bords du Danube où elle défendra les couleurs de l’AfD lors des élections régionales bavaroises du 14 octobre.Pourquoi un tel optimisme, outre la dynamique du parti depuis les élections de septembre 2017 qui lui ont permis de compter 92 députés au Bundestag ? Pour Mme Ebner-Steiner, la réponse tient en deux noms : « Merkel et Seehofer ». A ses yeux, la chancelière fédérale, présidente de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), et son ministre de l’intérieur, patron de l’Union chrétienne-sociale (CSU) bavaroise, sont « les meilleurs alliés objectifs » de l’AfD. « Avec leurs gesticulations, ils ont fini par perdre le peu de crédibilité qu’il leur restait », estime Mme Ebner-Steiner, pour qui la fermeté affichée de M. Seehofer en matière de politique migratoire « n’est que du bla-bla ». […]
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Goldnadel a raison ! Et il ose dire les choses : « Les migrants qui utilisent la violence ne peuvent espérer requérir un droit »
Des migrants après leur arrivée en Espagne, Ceuta le 26 juillet 2018
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Le 26 juillet dernier, plus de six-cents migrants ont franchi la barrière de sécurité qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Ceuta. Gilles-William Goldnadel revient sur cet événement et analyse le traitement de cette actualité dans les médias français. [Figarovox, 30.07]. Il le fait avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison. LFAR
On se souvient sans doute que la section presse du parquet de Paris avait eu l'étrange autant que funeste idée de poursuivre Nicolas Dupont-Aignan pour avoir osé employer l'expression « invasion migratoire ».
Fort heureusement les juges parisiens, le mois dernier, ont mis un point d'arrêt à cette nouvelle tentative de voir limiter la liberté d'expression lorsqu'elle dérange l'idéologie réflexe de certains qui accusent ou d'autres censés informer.
Mais au-delà même de la liberté de penser et de dire, certains faits mettent la réalité la plus crue et la plus malodorante sous les yeux et le nez de ceux qui ne veulent ni voir ni sentir.
En Tunisie d'abord. Voilà deux semaines qu'un navire, le Sarost 5, contenant à son bord 40 migrants africains, attend vainement que les autorités tunisiennes leur donne l'autorisation d'accoster. L'ancien président tunisien, Moncen Marzouki, a tancé ses successeurs sur sa page Facebook : « que direz-vous, lorsque la France, l'Espagne ou l'Italie laisseront des migrants tunisiens se noyer sans réagir ? ». L'ancien président est bien l'un des seuls à être sévère envers les autorités de son pays. Les hommes à la peau très sombre n'y sont pas bien traités. Mon confrère l'avocat tunisien maître Ftouh Souhail, opposant notoire et courageux aux islamistes radicaux, révélait récemment que son pays serait le deuxième pays le plus intolérant d'Afrique selon une étude récente de l'institut indépendant Afrobarometer. Il était également placé au niveau 2 sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes selon le rapport 2016 du bureau de contrôle et de lutte contre la traite des humains du Département d'État des États-Unis. Mais nul ou presque ne s'en soucie.
Est-ce que le Sarost 5 vous dit quelque chose ? Les Français ne le connaissent pas parce que leur presse n'a pas songé à leur dire. Voilà un non-dit qui dit beaucoup de choses.
Il dit qu'en réalité la presse idéologisée, souvent à son insu, ne se soucie aucunement du sort des migrants africains. Il dit que la manière dont ceux-ci sont ou non accueillis ou traités par les pays non occidentaux ne les intéresse pas non plus. Il dit que la seule chose qui passionne la presse est ce qui peut être exigé ou reproché à l'homme occidental en termes d'obligation morale.
C'est au demeurant dans ce cadre très restrictif que le navire l'Aquarius, affrété par SOS Méditerranée et subventionné indirectement par la très idéologique Open Society de George Soros, n'a pas songé une seconde, en contradiction avec le droit maritime international du secours en mer, de réclamer l'accueil à l'Algérie ou à la Tunisie pourtant plus proches mais à l'exiger de la plus lointaine mais européenne Italie.
Rendons-nous au Maroc ensuite, ou plutôt dans cette enclave espagnole postcoloniale nommée Ceuta. (Photo).
La presse française a en effet révélé sans grands excès d'indignation que plus de 600 migrants africains avaient forcé la frontière pour pénétrer en terre hispanique, donc européenne.
Pour pouvoir réclamer ainsi le droit d'asile, ceux-ci n'auront pas lésiné en moyens coercitifs : usage de la chaux vive et jets d'excréments sur les policiers.
Ici encore, il y a beaucoup à dire dans ce qui n'a pas été dit et peut-être pensé.
En surface, le fait qu'un nouveau gouvernement espagnol, dirigé par des socialistes réticents à défendre les frontières externes de l'Europe arrive aux affaires, n'a pas dû échapper à ceux déterminés à les enjamber. Le fait également de ne pas avoir à l'esprit les principes les plus élémentaires du droit des gens. Comme celui qui veut que « la fraude corrompt tout ».
Et qu'ainsi, celui qui utilise la violence ne peut espérer requérir un droit. Fût-ce un étranger non occidental au sein d'un continent tant miné par le doute et la mauvaise conscience que les droits de l'homme moderne célébrés religieusement ne s'appliquent plus vraiment à ses vieux habitants.
En profondeur ensuite. Ainsi donc des migrants africains emplis d'énergie ont brûlé à la chaux vive et jeté des excréments sur des hommes de la garde civile espagnole.
Mon imagination est impuissante à décrire la réaction politique ou médiatique légitime au cas où un policier occidental aurait jeté des excréments sur un homme de couleur noire.
L'antifascisme médiatique et politique devenu fou aura bien du mal à montrer ces images sous le prisme de ses vieux fantasmes frappés d'obsolescence. Raison pourquoi, il ne les a pas beaucoup montrées.
En revanche, l'idée fantasmatique de vouloir brûler ou couvrir d'immondices l'homme blanc consentant correspond assez sombrement à l'inconscient collectif du moment.
Ou plutôt à un certain inconscient collectif déclinant que les hommes les plus conscients d'Europe sont désormais déterminés à dénoncer.
Au risque d'être couverts de ces crachats qu'ils tiennent à présent pour des compliments.
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.
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Prisons : Plus rien ne va pour Nicole Belloubet – JT TVL 31 Juillet 2018
1) Société / Prisons : Plus rien ne va pour Nicole Belloubet
Un mois après la spectaculaire évasion de Redoine Faïd, le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s’active pour combler les failles de l’administration pénitentiaire. Des failles plus que jamais présentes alors que le nombre de détenus a une nouvelle fois battu un triste record.
2) Economie / Le vin bleu s’attaque au marché français
Alors que la France est le premier pays producteur et consommateur de vin rosé, un petit nouveau pousse la porte de nos caves : le vin bleu. Ce breuvage du 3ème millénaire et qui nous vient d’Espagne se rêve déjà en véritable concurrent du rosé !
3) Culture / Patrimoine : le poète ferrailleur breton
4) L’actualité en bref
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
Lien Rutube : -
Tommy Robinson au pays du viol de masse
Au nom du vivre-ensemble, l’Angleterre embastille ceux qui ceux dénoncent les viols de masse commis par des gangs de pakistanais envoyé en prison moins d’un jour après son arrestation, Tommy Robinson, que l’on soit d’accord ou pas avec ses prises de position, est devenu en Europe un symbole de la liberté d’expression bafouée. Il est en danger de mort.
L’affaire Tommy Robinson nous en dit beaucoup sur le soft power totalitaire qui sévit au Royaume-Uni, mais aussi en France. Si vous n'êtes pas féru de réseaux sociaux, vous êtes peut-être passé à côté d'un scandale digne de feu l'URSS Tommy Robinson, c'est ce militant britannique anti-islamisation, qui a été arrêté et condamné le 25 mai dernier pour avoir filmé en direct les prévenus, devant le palais de justice de Leeds, où se tenait l'un des nombreux procès de gangs de violeurs. Motif ? « Outrage à la Cour ».
Tout dans cette affaire interpelle, à commencer par ce motif étrange comment un quidam dans la rue peut-il outrager la Cour ? Celle-ci avait décidé d'un black-out médiatique total sur l'affaire, officiellement pour préserver la neutralité des débats, mais plutôt pour protéger le vivre-Ensemble. En cause, Telford et Rotherham, deux villes qui sont la honte du Royaume-Uni pendant près de 30 ans, des gangs de Pakistanais ont violé en réunion un millier de mineures, principalement Blanches, parfois Sikhs. Une survivante de Rotherham témoigne « Ils m’appelaient "pute blanche" Parce que j'étais non-musulmane, je méritais d'être punie. » Si l’affaire a duré aussi longtemps, c'est que police, services sociaux, justice et médias l’ont étouffée, par crainte de passer pour « racistes ».
C'est donc de ce « vivre-Ensemble » particulièrement dévoyé que voulait témoigner Tommy Robinson. Fondateur de l'English Défense League, ex-hooligan, il s'est reconverti depuis 2013 dans le journalisme citoyen, téléphone portable au poing, sans peur du coup de poing, ce qui lui a déjà valu des peines de prison avec sursis pour avoir filmé sur les marches d'autres tribunaux, comme le font tous les journalistes. Pourtant, ce 25 mai il était seulement sur le trottoir, pas à l'intérieur du Prétoire cette discrétion citoyenne n’a pas empêché son arrestation, et sa condamnation à 13 mois ferme le jour même, dans des conditions kafkaïennes procès bâclé en trois heures, son avocat ayant été préalablement éconduit et remplacé par un commis d'office.
Kafka chez les Rosbeefs
Le juge a même admis publiquement n'avoir que très brièvement regardé la vidéo de Robinson, lequel ne faisait que répéter des infos publiques, qui ne pouvaient donc influencer le jury. Il s’est aussi moqué des risques pour la vie de Tommy Robinson que lui faisait courir son emprisonnement dans un établissement à forte population pakistanaise.
Et puis son arrestation et son procès ont fait eux-mêmes l'objet d'un « gag order », une ordonnance de bâillonnement. Pendant quatre jours, la presse anglaise n'a pas eu le droit de mentionner l’affaire et les médias qui avaient déjà publié des papiers les ont aussitôt censurés. Et en France ? Il faut croire que le droit britannique jouit de l’extra-territorialité, puisque seule une poignée de sites Internet ont évoqué l'affaire pendant cette période.
Pourtant, grâce aux réseaux sociaux, la mobilisation en faveur du militant sera impressionnante la pétition lancée en sa faveur en Anglais, puis en 6 autres langues, recueille à ce jour plus de 600 000 signatures. Dès le lendemain de son arrestation, une première manif de soutien défilait dans les rues de Londres. Elles se succèdent depuis et celle du 9 juin aurait rassemblé 25 000 personnes. Le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a apporté son soutien au militant et Donald Trump Jr., le fils de l'autre, s’est inquiété de son arrestation.
À Paris, ce ne seront que quelques centaines de manifestants qui ont soutenu Robinson le 4 juin dernier, à l’appel de personnalités d'extrême-droite. La presse finira par un peu l'évoquer, de manière neutre pour Valeurs Actuelles ou Libé dans un article de « désintox », et plus abjecte pour L'Obs qui a osé titrer « le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère » Comme si le vrai problème n'était pas d'abord que le silence sur les viols de Telford fasse le miel de la gauchosphère, mais surtout que le pays de l’Habeas Corpus et du Free Speech Corner embastille ce qu'il n est pas exagéré d'appeler un dissident.
Richard Dalleau monde&vie 21 juin 2018
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Trump félicite le Premier ministre italien pour ses nouvelles mesures contre l’immigration
Le 30 juillet 2018, Donald Trump a reçu le Premier ministre italien et a notamment évoqué avec lui la problématique de l’immigration.
«C’est un grand honneur de recevoir Giuseppe Conte d’Italie. Il fait un boulot fantastique. Je voudrais vraiment vous remercier infiniment d’être ici, nous sommes devenus amis lors du sommet du G7, nous nous sommes appelés … Je suis tout-à-fait d’accord avec ce que vous faites sur la migration, l’immigration illégale et même l’immigration légale. L’Italie a pris une position très ferme sur les frontières, une position que peu de pays ont prise et, franchement, c’est une très bonne chose à mon avis. Beaucoup d’autres pays d’Europe devraient faire pareil. Certains ont pris cette position depuis longtemps et s’en sortent beaucoup mieux. Donc je voudrais juste vous remercier, je suis heureux que vous soyez avec nous, c’est un honneur. Nous avons beaucoup de choses à nous dire sur le commerce, sur notre armée, vous commandez de nombreux avions. Les Etats-Unis ont un très gros déficit commercial comme d’habitude avec l’Italie d’environ 31 milliards de dollars, et je suis sûr que nous redresserons cela très vite, mais nous prenons cela comme un grand honneur de vous avoir ici.»
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Un tsunami vient de l’Ouest, doux comme le miel, mais qui tue comme le poison
Par Iurie RoşcaEx: http://editionsbios.blogspot.comQuand on voit comment le gouvernement aujourd’hui se prosterne devant les «partenaires stratégiques» – la Trinité du Mal (FMI, Banque Mondiale et l’Union européenne) – et se met à genoux devant les investisseurs étrangers, comment ne pas faire un parallèle plus que nécessaire avec l'époque soviétique ?Tout comme ceux qui ont accueilli les occupants soviétiques en 1940 avec des fleurs et des applaudissements sont considérés comme des collaborationnistes et des traîtres, ceux qui posent des tapis rouges et adorent les investisseurs étrangers méritent le même traitement.La différence entre les deux types d’envahisseurs est minime. Elle tient seulement de moyens, pas de buts. Si les occupants soviétiques avaient utilisé la force des armes, ceux d’aujourd’hui utilisent les armes de logiciel, économiques et financières, les uns et les autres ayant le même objectif : l’asservissement de la population locale et le pillage de ses richesses nationales.Il est vrai que les impérialistes économiques d’aujourd’hui mettent en œuvre et l’ingénierie sociale, visant à anesthésier le pouvoir de discernement des peuples conquis. C’est pourquoi, l’identification de l’agresseur était beaucoup plus facile lors de l’invasion soviétique : la présence des chars, des troupes militaires, des corps de répression, la nationalisation, les déportations, les massacres étaient si évidents que tout le monde comprenait que c’étaient des occupants.
Mais le nouveau type de colonialisme a cependant une propriété qu’il faut la retenir. Avant d’envahir un territoire, il entreprend un bombardement médiatique (remplaçant le bombardement de l’avion d’autrefois), une attaque d’artillerie (mais pas une classique, comme il était une fois), manifestée par la colonisation de la conscience collective à l’aide de la culture de masse, l’induction de l’état fascinant pour le « rêve américain » et l’attractivité de la société de consommation. Et quand les aborigènes sont suffisamment traités psychologiquement, jusqu’à la perte de la conscience de soi (une nouvelle sorte de mankurtisation) et à l’instinct de conservation, cela compte moins qui est au pouvoir. Parce que n’importe quel gouvernement applaudit à scène ouverte les « sauveurs » descendus « sur le terrain » comme des loups en peau de mouton.Encore une fois, si nous éprouvons un véritable mépris pour les collaborateurs du régime soviétique, pourquoi nous apprécions les nouveaux collaborationnistes du régime d’occupation en « style occidental », portant la même étoile à cinq branches sur le drapeau, seulement celui communiste était rouge, et celui d’aujourd’hui est bleu ? Il n’y a qu’une réponse. Par ignorance ou, en parlant délicatement, par erreur de perspective. Car alors le torrent d’origine étrangère venait de l’Est et il était violent, et maintenant un autre tsunami vient de l’Ouest, qui est doux comme le miel, mais qui tue comme le poison.Celui qui a des yeux pour voir, verra. Et qui non, il sera dans une situation comme dans le vieil adage roumain : on montre à l’imbécile la lune, et il regarde le doigt.
http://flux.md/stiri/iurie-rosca-un-tsunami-vient-de-l-ou... -
Un mois de juillet très politique
La victoire des bleus au Mondial de foot n’a pas eu d’impact positif sur la popularité de l’exécutif. 10 jours avant la finale, la cote de popularité d’Emmanuel Macron mesurée par un sondage Elabe pour Les Echos s’établissait à 36%, soit seulement trois points de plus que celle de François Hollande à la même période. Et selon le tout récent baromètre Ifop/JDD, enquête réalisée en deux temps, les 18 et 19 juillet et entre le 25 et le 27 juillet, le taux de satisfaction de l’action du chef de l’Etat s’établirait en moyenne à 39%; « il bat ainsi ses scores les plus bas, mesurés à 40% en juin dernier et en août 2017. » Chacun l’aura compris, l’Affaire Benalla ( sa gestion calamiteuse par les grands communicants de l’Elysée, Bruno Roger-Petit en tête) et les violences, les pillages qui se sont déroulés à Paris et dans certaines villes de province les 13, 14 et 15 juillet ont accentué le malaise de nos compatriotes. Comme l’a dit l’universitaire Edouard Husson, interrogé par atlantico, avec un sens certain de la litote, de l’euphémisme, voire un certain humour (noir?) certainement involontaire, « l’après-Coupe du Monde a montré comme il est difficile de canaliser l’énergie de la jeunesse des banlieues… » Ce même M. Husson estimait dernièrement, en prenant beaucoup moins de précautions sémantiques, que « certaines composantes du rassemblement (des partis européens alliés au FN au parlement européen, NDLR) » avaient « un caractère peu recommandable. » Il utilisait pour en juger des arguments très faiblards et capillotractés pour quelqu’un qui est présenté comme un spécialiste des questions européennes.
L’histoire dira si Edouard Husson est plus lucide dans son jugement sur le devenir de ce quinquennat et de l’Europe bruxelloise tel qu’il le formulait en mai 2017 au lendemain de la victoire de l’ex ministre de François Hollande : « Emmanuel Macron connaîtra le même sort que ses prédécesseurs : au bout de quelques mois, les dures réalités de l’ordre occidental post-nixonien, cet euro-atlantisme dont la France ne peut desserrer l’étau, s’imposeront à lui. Les inégalités sociales continueront à croître. La France continuera à connaître une croissance molle, sans véritables créations d’emplois dans les secteurs de l’avenir ni sans marge de manœuvre pour investir dans le secteur-clé, l’éducation. Il aura le choix entre la fuite en avant vers plus d’Europe et un immobilisme qui le minera à petit feu comme il a détruit le quinquennat de François Hollande. »
« La seule différence avec ses prédécesseurs tient sans doute à ce que l’euro éclatera durant son quinquennat. La monnaie européenne tient, contre tout réalisme économique, pour deux raisons : son insertion dans les réseaux financiers transatlantiques ; et l’autorité de l’Allemagne. Or, ces deux piliers sont en train de vaciller. Confronté à une crise du dollar, Trump choisira de favoriser les facteurs centrifuges de l’union économique et monétaire pour accorder un répit, le dernier, à l’ordre post-nixonien ; quant à l’Allemagne, de plus en plus minée elle-même par les inégalités sociales et de plus en plus détestée en Europe orientale et méridionale, elle aura de moins en de possibilité d’exercer un leadership en Europe. Or la France divisée politiquement et socialement qui apparaît de plus en plus clairement aux yeux du monde dans sa réalité ravagée ne sera plus d’aucun appui pour elle. »
Un euromondialisme qui continue en tout cas de jouer contre les intérêts bien compris des nations européennes et des européens. Député du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL), Christelle Lechevalier a dénoncé à bon droit le 27 juillet le vœu des instances de l’UE, révélé par Donald Trump, « d’acheter de grandes quantités de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) » ce qui aura notamment pour effet « d’accentuer notre dépendance commerciale vis-à-vis des Américains. »
Co-président du groupe ENL, Nicolas Bay a jugé tout aussi sévèrement deux jours auparavant les résultats du déplacement assez chaotique à Washington du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. « Terrifiés à l’idée de droits de douane qui mettraient à mal leurs rêves de marché commun à l’échelle mondiale, les eurocrates se sont empressés d’envoyer leur chef, sans mandat des nations européennes, pour négocier une porte de sortie (…) Jean-Claude Juncker présente l’accord dégagé comme une victoire. Pourtant, il n’a fait que courber l’échine et accepter de laisser les États-Unis inonder notre marché de leur surplus de graines de soja, devenus invendables en Chine… pour cause de tarifs douaniers. De même, il a accepté d’importer massivement du gaz naturel liquéfié américain, ressource pourtant plus facile d’accès et moins chère en Russie (…). »
Philippe de Villiers l’a rappelé lors de son allocution prononcée à l’occasion de la toute récente université d’été de Renaissance Catholique, « nos hommes politiques sont les gardes champêtres du terrain de Bruxelles! (…). » Le traité de Maastricht fut « un traité contre les nations. Il installa une gouvernance acéphale et l’Europe manqua tous les rendez vous d’après la chute du mur. 2007 : traité de Lisbonne : moment principal où l’Europe passe à l’État de droit. Pour l’État de droit, la nation n’est pas une terre et un peuple mais un ensemble de valeurs. Et pourtant ! Nous vivons aujourd’hui un réveil des peuples qui va mettre en échec cette idéologie. L’Angleterre, la Hongrie, la Pologne, l’Italie… nous montrent que les peuples refusent leur arrachement à leurs continuités et leurs attachements charnels. Les peuples refusent aussi la société hédoniste. Ils réclament leur droit à la continuité historique. Ils savent que l’Europe ne lutte pas contre l’immigration, mais l’organise. Ils l’organisent notamment grâce à l’avortement. L’immigration de masse est la réponse à l’avortement de masse !»
Un article d’Olivier Bault dans Présent relayé par le salon beige souligne comme nous l’avons fait déjà ici à de nombreuses reprises qu’il est possible d’agir, qu’il n’y a pas de fatalité à l’immigration-invasion, à la submersion, ni même aux morts des malheureux immigrés pendant leur traversée : « Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords (…) Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye , ce qui épargnera aussi des vies dans le désert. »
Et le journaliste de rappeler que notre camarade Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur, « ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe (…). (Il) se félicitait d’ailleurs d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle le sale business de l’immigration clandestine, il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne. »
Or, les mauvais propagandistes de l’idéologie immigrationiste et multiculturaliste ne ménagent pas leur peine pour empêcher tout redressement national. « Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’antéchrist Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche 22 juillet ) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les migrants (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta). »
Russia Today indiquait de son côté les efforts entrepris par la coalition au pouvoir au Danemark pour juguler les effets désastreux de l’accueil ces dernières années d’une immigration massive dans ce petit pays de moins de six millions d’habitants. Un plan de 22 mesures qui fait là-bas très largement consensus, défendu par le Premier ministre libéral, Lars Lokke Rasmussen, a été mis sur pied. Il est intitulé Ét Danmark uden parallelsamfund – Igen ghettoer i 2030 («Un Danemark sans sociétés parallèles : plus de ghettos en 2030»). « Baisse des allocations pour les réfugiés, peines de prison doublées, éviction des criminels des cités, crèche obligatoire» en sont les dispositions saillantes ainsi qu’une politique volontariste de dispersion sur l’ensemble du territoire des populations immigrées non européennes pour empêcher tout phénomène de ghettoïsation… Remarquons avec Bruno Gollnisch que ladite dispersion ne peut fonctionner efficacement, et non pas démultiplier les problèmes, qu’à partir du moment ou l’immigration de masse est stoppée franchement. Contrairement à ce qui se fait en France ou cette installation de l’immigration dans des communes jusqu’alors épargnées par le phénomène, s’accompagne de l’entrée chaque année sur notre territoire d’au moins 200 000 immigrés extra-européens supplémentaires…
La honteuse propagande sans-frontièriste , la promotion des sociétés grandes ouvertes et hors-sol qui s’est abattue sur les Français suite à la coupe du monde de football n’occulte pas la réalité quotidienne et les aspirations populaires, la soif légitime de protections dans tous les domaines. Dans un éditorial dont voxnr s’est fait l’écho il y a quelques jours, Irène Dimopoulou, directrice de l’hebdomadaire Grec Empros, s’arrête sur l’enquête de l‘Insitut Pew, consacrée à la montée des « populistes. » Celle-ci a été réalisée du 30 octobre au 20 décembre 2017 en Allemagne, au Danemark, en Espagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède; huit pays «représentant 70% de la population européenne et 75% de l’économie de l’Union Européenne. » Une enquête qui indiquerait que la crise économique ne joue qu’un rôle marginal dans l’assomption politique des mouvements nationaux, populistes; ce qui ne veut pas dire bien sûr que les réponses apportées aux questions économiques et sociales ne sont pas déterminantes pour élargir sa base électorale et conquérir le pouvoir.
Il ressort des conclusions de cette enquête que le courant dit populiste est « la plus grande force politique en Europe », que le sentiment du déclin, d’une perte d’âme et de substance, d’une dégradation de la qualité de vie dans nos sociétés est très présent chez les électeurs des différentes formations nationales et populistes. En toute logique, il est souligné que la question de la défense de l’identité ethnique, culturelle, civilisationnelle des nations européennes, menacée directement par une immigration massive fruit de l’idéologie mondialiste, est prégnante dans les choix de vote de cet électorat en constante progression.
Redisons-le avec force, cette question nationale-identitaire au sens large est centrale et son importance ne faiblira pas dans les années à venir; elle oblige plus que jamais l’ensemble des forces politiques à se positionner par rapport à elle. Dans la préface que Patrick Buisson a écrite à l’occasion de la sortie en édition de poche de son remarquable ouvrage La Cause du peuple, il ne dit pas autre chose. « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. »
Autant de raisons pour l’opposition nationale, populaire et sociale de garder le bon cap, de ne pas succomber au découragement , d’encaisser les coups; à l’heure ou nos adversaires, visiblement effrayés par la vague populaire qui se lève partout en Europe et qui menace de les balayer, multiplient à notre encontre persécutions et mesures de coercition.
https://gollnisch.com/2018/07/30/un-mois-de-juillet-tres-politique/
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Le ministre Salvini veut permettre aux victimes de se défendre : « La défense est toujours légitime »
Italie – Depuis longtemps, Matteo Salvini, leader de la Ligue, mène campagne pour étendre la notion de légitime défense. Entouré de de ses élus, il est apparu à plusieurs reprises avec un t-shirt sur lequel était inscrit le slogan « La défense est toujours légitime ».
Maintenant qu’il est Ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini a bien l’intention de traduire sa revendication en acte. Son projet de modification du texte de loi est en ce moment à l’étude au Sénat.
Si ce projet de loi est approuvé, sera « considérée légitime défense l’action de repousser la violation du domicile avec effraction ou recours à la violence ».
Le projet de loi abolirait ainsi l’absurde principe de « proportionnalité de la réponse en fonction de la menace » qui donne toujours l’avantage à l’agresseur sur l’honnête citoyen.
La « présomption de légitime défense » étendue par le projet de loi bénéficierait aussi aux commerçants victimes de cambrioleurs.
Aux voyous de prendre leurs responsabilités. L’Etat doit protéger les victimes et non les criminels.
Un exemple qui mériterait d’être suivi chez nous !
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Le nouveau chef de l’armée autrichienne met en garde contre la migration massive, « la plus grande menace » actuelle
Le nouveau chef d’état-major de l’armée autrichienne, le Bundesheer, le général de division Robert Brieger, a averti que la plus grande menace à laquelle était confronté le pays d’Europe centrale et même tous les États membres, était la migration de masse incontrôlée– et avec elle, de possibles attaques terroristes, rapporte Kronen Zeitung.
« Le problème de la migration s’est développé de telle sorte que tous les États membres de l’Union européenne sont touchés. Jusqu’à ce que la protection des frontières extérieures soit pleinement garantie, il est nécessaire d’agir au niveau national ».