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Europe et Union européenne - Page 550

  • Vous avez aimé l’invasion ? Vous adorerez la guerre civile

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    2872176671.jpgSans remonter loin dans le temps, à la querelle des Armagnacs et de Bourguignons, force est de constater que les invasions, en France, se doublent généralement d’une guerre civile. Les Français se plaisent à ajouter au malheur des temps d’irruption étrangère, la guerre civile qui est, comme chacun sait, la pire des guerres. En 1870 avec l’invasion prussienne ce fut la Commune de Paris, guerre civile s’il en est, dont on rappellera que ce fut, avant son programme social, le refus de l’occupation étrangère qui la déclencha. En 1944, ce qu’on appelle la Libération fut aussi une guerre civile consécutive à l’occupation allemande : elle fit plus de morts que la révolution française. Il semble bien aujourd’hui, à considérer les mouvements qui agitent l’opinion, que ce double scénario (parfois à fronts idéologiques renversés), se représente aujourd’hui et qu’en conséquence ce qu’il faut bien appeler une invasion, même si elle prend les formes de la modernité droit-delhomisée, risque de se doubler d’une guerre civile entre ceux qui l’acceptent par soumission ou par choix idéologique et ceux qui la refusent.

    25 000 réfugies, 200 000 clandestins, 650 000 personnes entrées en France cette année ! Les chiffres donnent le tournis et plus personne ne peut connaître et n’a le droit de connaitre combien et qui il accueille sur le sol de son pays. Le cauchemar de la submersion migratoire est masqué par l’obligation de « solidarité ». Mais quel mérite avons-nous donc à être solidaires si nous y sommes contraints par la loi et la violence de l’Etat ? Celui-ci prendra des ressources supplémentaires pour accueillir la misère du monde et comme par enchantement, les sommes que l’on n’a pas pour aider les agriculteurs ou les PME écrasées par le RSI, ces sommes donc, sont disponibles pour les réfugiés. Aider son prochain, bien sur, mais par l’exercice libre de la volonté libre. Cette solidarité là, c’est obliger à donner aux enfants des autres ce que l’on nous interdit de donner à nos propres enfants, telle est la réalité fiscale aujourd’hui.

    Sous la modernité jadis festive, le tragique de l’histoire

    Ceux qui ont les micros et ceux qui les commandent, en gros les nouveaux seigneurs, veulent encore nous persuader que nous sommes en démocratie. Celle-ci est une religion, nous sommes croyants mais non pratiquants, l’oligarchie n’a pas attendu François Hollande pour enterrer les aspirations populaires et leur expression démocratique. La France est muselée depuis une génération, ce silence forcé à fonctionné jusqu’à ce que la souffrance identitaire devienne trop forte, le mur (de Berlin) du politiquement correct se lézarde, le barrage n’est pas loin de céder. Partout en France, dans la presse, sur les ondes et dans la sphère numérique, des hommes et des femmes d’origines philosophiques différentes osent désormais se prononcer sur la décomposition avancée du pays et parlent d’invasion et de guerre civile.

    Philippe de Villiers voit déjà « les dhimis et les dissidents face à face ». Or il est clair que si le risque de guerre civile n’est plus exclu, ce malheur est la conséquence d’un Etat failli, non seulement sur le plan économique – la faillite matérielle rend impuissant et soumis, mais aussi sur le plan institutionnel, la Ve république n’assure plus l’ordre qui protège les faibles et freine les arrogants et les puissants du moment, qu’ils soient l’oligarque de service ou le petit caïd de banlieue, tous les deux contre le peuple. Le personnel oligarchique de cette république est totalement hors-sol, le premier d’entre eux, l’hôte de l’Elysée. Le dualisme dhimis contre dissidents constitue les prémices de la logique des collabos et des résistants, nous n’en sommes pas tout à fait à ce stade, mais sous l’écume de la modernité se cache encore et toujours une composante historique pérenne et répétée à l’envie par les lois d’une histoire tragique ; « ôte-toi de là que je m’y mette !» appelé plus pudiquement grand remplacement. L’auteur de ces lignes avait écrit, il y a trente ans que ce qui se mettait alors en œuvre était que le socialisme, celui des socialistes et celui des autres, ne pouvant tout à fait changer LE peuple s’organisait pour changer DE peuple. C’est aujourd’hui manifeste, la modernité dans cette affaire, l’humanitaire, les droits de l’homme, les impératifs économiques du financement des retraites, les besoins supposés de main d’œuvre, autant de billevesées modernes, et d’ailleurs rationnellement fausses, cachent de plus en plus mal la réalité d’une occupation de l’espace et le versement du « tribut aux tribus ».

    L’Etat providence moderne est devenu le tribut aux tribus

    Or ce tribut aux tribus est tout simplement la conséquence d’un Etat-providence entré en contradiction avec lui-même dès lors qu’il devient un impératif politique d’accueillir toute la misère du monde. Mais sa capacité attractive décroit au fur et à mesure qu’il attire, tandis que ses bénéficiaires légitimes sont délaissés – les périphéries de Guilluy, le peuple « sur lequel s’exerce le pouvoir » d’Onfray. L’impuissance de l’Etat est trop manifeste pour qu’on y insiste. On ne fait jamais que la politique étrangère de ses clients, et la France, en Syrie par exemple, a voulu être le bon petit soldat des petro- monarchies. Les exemples de la dhimitude de l’Etat central sont légions, mais à l’échelle de la France profonde c’est la même chose. Nos départements, en faillite, n’arrivent plus à financer les routes et l’on roule dangereusement sur des départementales mal entretenues, où les auxiliaires du fisc que sont devenus les gendarmes, font payer les conducteurs solvables pour 5KM de trop. Ainsi occupés les pandores n’ont pas le temps de s’occuper des malfrats catégorie S qui courent dans la nature et de temps à autre en assassinent l’un d’entre eux. Et pendant ce temps, les départements, souvent premiers employeurs, peinent à financer le social qui devient ultra-majoritaire dans leur budget au détriment des autres fonctions : routes, patrimoine, collèges, etc.

    Les naufrageurs seront bientôt les naufragés

    Il est courant que les invasions font tomber les régimes, mais hélas quand le capitaine conduit le navire sur les récifs il n’est pas la seule victime. La vague du séisme migratoire va connaître plusieurs répliques. Pour l’heure, on nage dans les bons sentiments, mais déjà les immigrants d’origine chrétienne sont victimes des musulmans, la chose se passe en Allemagne. D’aucuns s’étonnent d’une telle attitude et se croient à l’abri puisqu’ils sont solidaires, on ne saurait s’en prendre à son sauveur ! Erreur, pour une part des musulmans arrivés en Europe, c’est par la volonté d’Allah qu’ils occupent la terre DAR AL-HARB, (par opposition avec DAR AL-ISLAM où s’applique déjà la charia). Cette terre à donc vocation à subir la charia et les moyens pour y parvenir peuvent ou non passer par la taqiya, la dissimulation. Dans un entretien publié par Paris Match, le juge Marc Trévidic, ancien du pôle antiterroriste du palais de justice de Paris s’exprime ainsi : « Les jours plus sombres sont devant nous. La vraie guerre que l’EI entend porter sur notre sol n’a pas encore commencé ». A cette perspective les optimistes diront que la violence manifeste va enfin faire réagir les citoyens et que l’islamisme par sa violence, devenue évidente, a commis une faute tactique, qu’il n’est plus dans la dissimulation et que les peuples d’Europe ne vont plus l’accepter. Erreur double : d’abord parce qu’ils sont ici et non au Proche-Orient et que toute la société, tous les faiseurs d’opinion la disposent au renoncement, au compromis. Les uns croient encore l’islam soluble dans la république et la laïcité (Pierre Manent vient d’en démontrer l’impossibilité), les autres tablent sur le modèle consumériste et l’hédonisme jouisseur qui ont abaissé le peuple de France, érotisé la société et abruti de sexe et de showbiz la jeunesse pour corrompre les musulmans, les derniers enfin croient au vote mais oublient la logique : un homme une voix, (et la démographie) telle que même la droite de la droite lorgne vers eux, pour en obtenir les suffrages…

    L’intifada de basse intensité

    Les risques d’attentats sont spectaculaires mais la vraie bombe est démographique, le vieillissement physique et mental de la vieille Europe, et, ce qui se passe dans les banlieues, moins spectaculaire que les attentats, constitue une intifada de basse intensité qui risque de dériver vers une guerre civile ethnique. La présence en Europe de très fortes masses jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec en leur sein, une minorité d’importation formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles, sera le facteur déclencheur d’un guerre ethnico-civile. L’ennemi c’est le monde européen et chrétien. Dans cette analyse la déclaration de Nadine Morano relève de l’évidence, sa condamnation fait, de facto, de ses juges à charges, des collabos dont l’ancien président de la République. L’histoire bégaye, il y aura de nouveaux Laval et de nouveaux d’Estienne d’Orves !

    Et si nous voulons éviter le pire qui n’est jamais sur comme chacun sait, il faut impérativement voir, sous la modernité, la réalité. Aujourd’hui cette réalité est inhérente à la nature humaine, c’est le risque de la guerre, le problème n’étant plus désormais de l’éviter mais de ne pas la perdre. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Accueil des migrants : Italie 1 – Angela Merkel 0

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    Un accord de dernière minute a été conclu, ce lundi 2 juillet en fin de soirée, entre la chancelière allemande et son ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, en conflit ouvert sur la politique migratoire. Le ministre confronté au risque de perdre les élections d’octobre en Bavière sous la pression d’un nouveau parti (social souverainiste, l’AfD), exigeait, sous menace de démission et de dislocation de la coalition gouvernementale, une plus grande fermeté aux frontières face aux demandeurs d’asile déjà enregistrés dans d’autres pays de l’Union européenne et l’arrêt de l’immigration illégale : « Nous avons un accord clair sur la façon d’empêcher à l’avenir l’immigration illégale aux frontières entre l’Allemagne et l’Autriche », a déclaré Seehofer. Or, ce dernier est aussi le président de la CSU, important parti membre de cette coalition branlante. Toutefois, le troisième partenaire de la coalition (le Parti social-démocrate SPD), très nettement à gauche, doit encore dire s’il accepte cet accord. En attendant (combien de temps ?), Seehofer continuera à diriger le ministère fédéral de l’Intérieur.

    L’accord de lundi soir prévoit qu’à l’avenir, les demandeurs d’asile déjà enregistrés dans d’autres pays de l’Union européenne arrivant en Allemagne seront conduits dans des « centres de transit » situés à la frontière, et non plus répartis dans des foyers sur l’ensemble du pays. Ces réfugiés se pressent souvent à la frontière bavaro-autrichienne que le Land aurait pu fermer proprio motu. Cela aurait créé une très grave crise politique en Allemagne car la Bavière, royaume annexé au Reich en 1871, est toujours irrédentiste face à la Prusse (Merkel est prussienne).

    Une fois les dossiers des migrants examinés, ils seront, depuis ces centres où ils seront obligatoirement tenus de rester, renvoyés dans les pays de l’Union européenne d’où ils viennent. Ou dans leur pays, s’ils sont clandestins et sans titre à demeurer en Allemagne. Toutefois, ces retours devront être organisés dans le cadre d’accords administratifs conclus avec les pays concernés. L’Italie, qui est une des principales routes d’immigration, aura son mot à dire : en fait, elle est maître du jeu. Mais cela, on le savait depuis quelques semaines : les questions nationales ont pris le pas sur toutes autres considérations bruxelloïdes.

    Or, l’Italie souhaite externaliser complètement le contrôle des migrants dans les pays de transit comme le Maroc, la Tunisie, la Libye, la Turquie ; ou, mieux, dans les pays de départ. On remarquera que les pays de transit ont laissé prospérer le trafic d’êtres humains alors que l’abandon de navire est un délit pénal et, surtout, que les États sont responsables, selon plusieurs conventions internationales, du contrôle de la légalité et de la sécurité des conditions de transport des passagers venant de leurs rivages. L’Algérie et l’Égypte s’y efforcent. Pas les autres pays. Le Maroc et la Libye viennent de se déclarer hostiles à des centres de transit sur leur sol (la jungle de Calais ne les y encourage guère). Mais si l’Italie – et d’autres nations concernées – décidait de réaliser ce contrôle à la limite (22 kilomètres) des eaux nationales des pays qui n’appliquent pas le droit international, elle serait juridiquement fondée à le faire et elle tarirait cet insupportable trafic.

    Restera, alors, à identifier et à traiter les causes : les guerres, la surpopulation et le sous-développement du Sud. Mais il faudra, pour cela, des hommes et femmes politiques d’une autre étoffe intellectuelle et morale que ceux qui nous dirigent.

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/accueil-des-migrants-italie-1-angela-merkel-0/

  • Le mouvement perpétuel

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    par Louis-Joseph Delanglade

    Ce que nous écrivions le lundi 28 novembre 2016 ...  

    Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?

    De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend  « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce à ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.

    En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.

    Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Testing Tolerance: un grand reportage sur l’immigration en Suède et ces habitants qui disent stop

    Au plus fort de l’afflux d’immigrants en Europe en 2014 et 2015, la Suède, avec une population de 6,7 millions d’habitants, a accepté 244 178 demandeurs d’asile – de loin le taux par habitant le plus élevé de l’UE. Depuis, le taux de crimes violents a grimpé en flèche, particulièrement dans les cas d’agression sexuelle.

    La police suédoise a défini plus de 50 zones à forte population immigrée qui sont « marquées par la criminalité, l’agitation sociale et l’insécurité ». De ce nombre, 23 ont été classés comme étant « particulièrement sensibles », ou ce que les critiques de la migration appellent des « no-go zones », où même la police a du mal à opérer.

    Outre la fréquence importante du trafic de drogue et de la violence des gangs, les résidents se plaignent que ces zones sont pratiquement colonisées par des immigrants dont les cultures sont en conflit avec les valeurs suédoises. Beaucoup de Suédois et d’immigrants plus âgés ont commencé à dire que la Suède ne semble plus être la Suède.

    Les critiques des politiques ouvertes du gouvernement en matière d’immigration se plaignent que la police a peur d’intervenir de peur d’être accusée de profilage racial, alors que la presse politiquement correcte du pays qualifie généralement de raciste toute personne soulevant des préoccupations au sujet des immigrants.

    Mais maintenant, certaines personnes qui en ont assez de ce qu’elles considèrent comme l’inaction des autorités ont pris les choses en main. Ils ont commencé à organiser des groupes qui s’appellent « Les soldats d’Odin » pour patrouiller dans les quartiers les plus dévastés du pays. On les appelle parfois des justiciers ou des racistes, mais les groupes disent qu’ils veulent pouvoir vivre dans leur propre pays comme ils le faisaient avant le début de la crise des migrants.

    Reportage en anglais

    RT Documentary

    http://www.fdesouche.com/1038313-testing-tolerance-un-grand-reportage-sur-limmigration-en-suede-et-ces-habitants-qui-disent-stop
  • Immigration : l'Autriche s'est construite comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane

    6a00d83451619c69e2022ad3591817200c-800wi.jpgDe Constance Prazel sur Liberté Politique :

    "Le 14 juillet 1683, on ne fêtait pas encore la prise de la Bastille. Le 14 juillet 1683, débutait le siège de Vienne par les Ottomans, dernière grande offensive d'un Empire déjà sur le déclin contre la puissance habsbourgeoise, qui depuis deux siècles s'était posée comme le rempart contre la poussée turque en Europe. Le 12 septembre, la victoire était emportée grâce à l'intervention de la cavalerie du roi de Pologne. C'était le début de la reconquête de l’est de l’Europe, par la Hongrie, sous occupation ottomane depuis le début du XVIème siècle.

    Il est à parier que l'épisode du siège de Vienne n'évoque aujourd'hui plus grand-chose aux observateurs de la vie politique autrichienne, qui d'une manière générale ont une fâcheuse tendance à oublier les leçons de l'histoire pour comprendre les enjeux politiques. Il est utile de s’en rappeler alors que l’Autriche vient de prendre la présidence de l’Union européenne depuis le 1ejuillet.

    La crise des migrants ne saurait être vécue de la même façon à Vienne et à Paris. Tout d'abord, parce que les flots de réfugiés transitent prioritairement par la Hongrie et par l'Autriche.Ensuite parce que l'Autriche s'est construite pendant des siècles comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane en Europe. Et cette réalité est inscrite dans les fibres de son être.

    Avoir eu des reines autrichiennes n'a jamais empêché les Français de cultiver à l'encontre du pays de Mozart une incompréhension foncière et structurelle. Dans l'entre-deux guerres, devant la montée des périls, on n'essaie pas de comprendre l'Autriche, qui ne se jette dans les bras d'Hitler que parce qu'aucune autre voie ne lui est proposée. Pour les dirigeants de la IIIème République, le régime autoritaire du Chancelier Dollfuss ne vaut pas mieux que le régime nazi, ce qui empêche de bâtir toute politique d’équilibre intelligente face à l’hitlérisme. Dans les années 2000, ce fut l’hystérie sur le cas Haider qui prit le relais.

    Dans le contexte actuel de l’Autriche de Sebastian Kurz, se réactivent les mêmes réflexes. L’histoire étant un éternel recommencement, se réveille aussi le vieil antagonisme entre Vienne et Berlin.  Le chancelier autrichien, d’accord avec l’Italie, s’oppose à la politique inconsciente d’une Angela Merkel qui ouvre grand les bras, et enfonce un coin dans son gouvernement, en obtenant le soutien du ministre de l’Intérieur bavarois Horst Seehofer, en faveur d’une politique migratoire résolument restrictive.

    Depuis Paris, leur accoler l'étiquette commode de déviants d’extrême-droite est au mieux une facilité de pensée ; au pire, une erreur politique, et c'est s'empêcher de comprendre ce qui se passe en Autriche et dans les pays environnants. Aux temps de l'affaire Haider, la posture idéologique de condamnation n'a eu aucun effet sur le terrain, si ce n'est de conforter les électeurs du gouverneur de Carinthie dans leur mépris pour Bruxelles. Aujourd'hui, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche, et maintenant l’Italie retrouvent le réflexe qui assura leur survie pendant des siècles et reconstituent une alliance de culture et de civilisation, devant des phénomènes profonds qui touchent de manière fondamentale à leur identité et à leur histoire. Le pragmatisme politique nous invite à comprendre ces mécanismes réactualisés, et à savoir les encadrer. On peut toujours rêver que nos dirigeants politiques soient plus lucides que leurs prédécesseurs…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réaction de Bruno Gollnisch suite à sa mise en examen

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    Avec ma mise en examen signifiée aujourd’hui par Mme Thépaut, juge d’instruction français, le Parlement européen a ajouté à la persécution politique et au mépris du contradictoire, le délit d’escroquerie au jugement.

    Par une procédure arbitraire interne, dirigée exclusivement contre des députés d’opposition, son administration hostile et politisée tente de me ruiner malgré la production de preuves surabondantes du travail effectif et considérable de mes collaborateurs, travail conforme en tous points à la législation et aux usages de la vie parlementaire.

    Il s’agit en fait d’une tentative d’assassinat politique qui vise à ruiner nos formations politiques et leurs dirigeants en leur extorquant des sommes pharamineuses avant tout jugement et au mépris de toutes les règles de droit.

    Devant le tribunal du Luxembourg que j’avais saisi, l’administration parlementaire européenne avait affirmé n’avoir entamé aucune procédure contre moi, ni au civil, ni pénal. Son mensonge éclate au grand jour.

    Je continue bien sûr à formuler tous les recours possibles en France et à Luxembourg pour faire valoir mon bon droit et me rendre justice. En outre j’envisage de porter plainte contre les responsables européens concussionnaires qui sont à l’origine de cette persécution parfaitement relayée.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Désunion européenne

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    Georges Feltin-Tracol

    Au début des années 2010, on aurait pu imaginer que la dislocation de la soi-disant Union européenne proviendrait du défaut de paiement de la Grèce, voire de Chypre, de l’Espagne, de l’Irlande et du Portugal en pleine crise de la dette de la monnaie unique. Ce ne fut pas le cas. L’éclatement de cette union supposée européenne pourrait-il être provoqué par la crise des « migrants » ?

    L’arrivée d’un gouvernement Jaune – Vert (5 étoiles-La Ligue - NDLR) à Rome rebat en effet les cartes de l’équilibre politique intra-européen. Par des actes forts, le nouveau ministre de l’Intérieur et second vice-président du Conseil Matteo Salvini démontre qu’une ferme détermination peut endiguer une part, certes modeste, de la déferlante migratoire. Il y a un an, les cadres européens de Génération Identitaire affrétaientun navire, le C-Star, naviguaient au large des côtes libyennes et lançaient la campagne « Defend Europe » en suivant l’excellent exemple australien. Matteo Salvini s’inspire de leur démarche en lui donnant un caractère régalien incontestable.

    L’attitude italienne déplaît à l’Espagne, à Paris et à Merkel. Cependant, si à la fracture Nord – Sud sur le sort de l’euro s’ajoute dorénavant une opposition Est – Ouest, il serait impropre de spéculer sur la formation rapide d’un « bloc mitteleuropéen ». En effet, cet ensemble se trouve par ailleurs divisé. L’accord de coalition Mouvement Cinq Étoiles – Ligue stipule une répartition obligatoire des immigrés dans tous les États-membres de l’Union pseudo-européenne. Or la Hongrie vient de rendre cette mesure inconstitutionnelle. Les États du Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) ne veulent pas être solidaires des États en première ligne du flot migratoire (Italie, Grèce, Malte, Espagne) comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Finlande et les pays baltes rejettent toute solidarité monétaire, économique et financière avec leurs partenaires méridionaux.

    L’« axe Berlin – Vienne – Rome » évoqué par le chancelier autrichien Sebastian Kurz et le ministre fédéral allemand de l’Intérieur, le conservateur bavarois Horst Seehofer, reste une simple intention tandis que le moteur franco-allemand s’enlise vraiment malgré les tentatives répétées d’Emmanuel Macron de relancer le « Machin » eurocratique. Les élections européennes du printemps 2019 pourraient confirmer un phénomène déjà visible sur tout le continent. Le « dégagisme » anti-Système atteindra bientôt Bruxelles !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°85. cliquez ici

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  • Matteo Salvini un chapelet à la main a lancé à la foule: « Voulez-vous jurer de (…) libérer les peuples d’Europe ? »

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    N’hésitant pas à brandir un chapelet face à la foule pour attester de la solidité de son engagement, Matteo Salvini a annoncé sa volonté de créer en Europe « la Ligue des Ligues »: une association paneuropéenne de partis souverainistes et identitaires à l’occasion du rassemblement annuel de La Ligue à Pontida au Nord de Milan:

    « Pour gagner, nous devions unir l’Italie, maintenant nous allons devoir unir l’Europe », je pense à une Ligue des Ligues d’Europe, réunissant tous les mouvements libres et souverains qui veulent défendre leurs populations et leurs frontières », « Ce que nous avons réussi à faire cette année, l’année prochaine, nous le ferons au niveau continental », a lancé le fougueux ministre italien de l’Intérieur à propos des élections au Parlement européen en mai 2019.  Source Les Observateurs

    Matteo Salvini a annoncé qu’à titre d’alternative à «l’Europe fondée sur l’exploitation et l’immigration de masse», il envisageait de créer une «Ligue des ligues» avant les élections de mai 2019 au Parlement européen. Les Izvestia

    Matteo Salvini fera appel à tous les partis qui n’appartiennent pas actuellement au même groupe que nous au Parlement européen. Par exemple, en plus de nos amis d’Autriche, d’Allemagne et de France, il y a des partis intéressants en Suède, en Belgique et en Bulgarie « , a déclaré aux Izvestia le conseiller du leader de la Ligue, Gianluca Savoini. « Étant déjà dans le statut de l’alliance paneuropéenne, nous continuerons à défendre une coopération étroite avec la Russie et des relations amicales avec elle.« 

    Une stratégie confirmée par Marcel de Graaf, l’eurodéputé Hollandais, qui co-préside le parti de « l’Union des Nations et de la liberté » au Parlement européen:

    « Nous soutenons pleinement l’initiative de M. Salvini de créer une grande ligue de partis dans l’Union européenne qui veulent voir l’Europe des nations, pas le super-État européen fédéral. » « Notre groupe au Parlement européen pourrait être étendu aux partis des pays qui ne sont toujours pas affiliées – a-t-il déclaré aux Izvestia. «Matteo Salvini s’adressera à tous les partis qui ne font pas déjà partie du même groupe que nous au Parlement européen. Par exemple, en plus de nos amis d’Autriche, d’Allemagne et de France, il y a des partis intéressants en Suède, en Belgique et en Bulgarie. En obtenant le statut d’alliance paneuropéenne. », a déclaré Gianluca Savoini, conseiller du leader de la Ligue.

    Le groupe de « l’Union des Nations et de la liberté » unit la Ligue italienne avec le Rassemblement national français (ex-FN) , le Parti des Pays-bas de la Liberté, le Parti de la liberté d’Autrichie (FPÖ) et des représentants des forces politiques de droite belges, polonaises et allemandes, mais les eurosceptiques wallons de Belgique ne sont pas encore représentés.

    Dans le même temps, au Parlement européen il existe actuellement un autre groupe eurosceptique – « l’Europe de la liberté et de la démocratie directe », qui comprend 45 députés. Les plus nombreux députés de ce groupe appartiennent au parti britannique UKIP, mais l’année prochaine après le retrait du Royaume-Uni de l’UE, cet Eurogroupe sera vidé de son sang. Les députés qui seront réélus ou élus parmi eux devront donc soit rester indépendants soit chercher un nouveau groupe. Or parmi eux se trouve le Mouvement 5 Etoiles.

    En faveur du réseau de partis nationalistes qu’il veut créer dans l’Union européenne, il a notamment cité la présidente du Rassemblement national français (ex-Front national), Marine Le Pen, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz. Ce qui est un noyau très solide.

    « Avec sa ligne dure sur les migrants et les négociations avec l’Union européenne, le gouvernement italien, entré en fonction le 1er juin, a fait plus en un mois que ses prédécesseurs en six ans » , a poursuivi Matteo Salvini qui annonce que son parti est en place pour les 30 prochaines années. « Chacun d’entre vous est mon frère et ma sœur. Les enfants de chacun de vous sont mes enfants », a-t-il lancé à la foule de ses partisans, et brandissant un chapelet il l’a interrogée : « Voulez-vous jurer de ne pas abandonner tant que nous n’aurons pas libéré les peuples d’Europe ? » Franceinfo

    Si les élections européennes remportaient le succès attendu ce serait une vaste coalition en faveur d’une Europe des nations qui investirait la Parlement européen au printemps 2019.

    Quoi qu’il en soit, le désir de rejoindre l’alliance eurosceptique annoncée de Matteo Salvini entre le « M5S » et un certain nombre d’autres partis de droite dépendra largement d’une conjoncture politique qui pour l’heure penche clairement en faveur du leader de la Ligue. A peine arrivé au pouvoir, Matteo Salvini, élu sous les mots d’ordre de renforcement de la lutte contre les clandestins, est passé des paroles aux actes. L’une des premières mesures a été le refus de lancer des navires avec des immigrés clandestins sauvés dans les ports italiens, ce qui a provoqué beaucoup de critiques de la part des partenaires européens de Rome, mais a considérablement renforcé la popularité du vice-premier ministre et de son parti. Si dans les élections de mars, la Ligue aobtenu le soutien d’un peu moins de 18% des électeurs, sa côte dépasse déjà 30% aujourd’hui.

    La croissance de la popularité des sentiments anti-migrants est notable non seulement en Italie, mais elle a considérablement renforcé sa position, aussi, en Allemagne, en République tchèque, en Slovaquie, en Bulgarie et dans les pays scandinaves [Suède et Danemark ndlr]. En outre, les adversaires d’une politique migratoire sont déjà au pouvoir en Hongrie et en Autriche. Le tournant est notable depuis les précédentes élections du Parlement européen en 2014, soit avant la première vague des partis anti-migrants qui n’ont pas hésité à résister ter fortement à l’afflux de réfugiés.   Source « les Izvestia »

    Sebastian Kurtz, le jeune chancelier autrichien, va prendre pour six mois la tête de l’Union européenne, une conjoncture favorable au tournant anti-immigration actuel, lorsqu’il la quittera nous serons très proches des élections européennes. Sa présidence sera suivie de celle de la Bulgarie dont l’orientation reste très incertaine.

    http://www.medias-presse.info/matteo-salvini-un-chapelet-a-la-main-a-lance-a-la-foule-voulez-vous-jurer-de-liberer-les-peuples-deurope/94370/

  • Migrants : quand l’UE se fracture – JT TVL 6 juillet 2018

    1) Union Européenne / Migrants : quand l’UE se fracture

    La crise des migrants continue de diviser l’Union Européenne. Avec la présidence de l’Autrichien Sebastian Kurz, les opposants à la politique immigrationniste espère un retournement de la situation.

    2) Sécurité / Nantes : la contamination se poursuit

    Deux jours après la mort d’Aboubakar Fofana lors d’un contrôle de police où il a tenté de fuir en écrasant un policier, la cité de Nantes continue de s’embraser… Le policier à l’origine du tir est en garde à vue.

    3) Politique / Plan pauvreté : Les sans-dent attendront

    Emmanuel Macron repousse plusieurs échéances politiques. Le report annoncé mercredi du très attendu plan pauvreté éloigne à nouveau le président de son aile gauche.

    4) International / Maroc : la révolte qui gronde encore

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/06/24084/migrants-lue-se-fracture-jt-tvl-6-juillet-2018