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Europe et Union européenne - Page 553

  • Jean-Paul Gourévitch : « le rêve migratoire n’est pas de s’emparer de la Méditerranée mais de la traverser »

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    La Mer Méditerranée a vu d’innombrables empires croître et décliner. En est-on fini avec les grands rêves autour de cet espace géopolitique crucial ?

    Pour Jean-Paul Gourévitch, les rêves d’empires sont devenus des rêves de passage.

  • Les ONG en Méditerranée : des idéologues contre leur patrie

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    Marc Rousset

    En date du 15 mars 2018 à 73 miles nautiques de la Libye, une bataille navale a eu lieu en Méditerranée entre l’« Open Arms » de l’ONG catalane Proactiva et un bâtiment patrouilleur des garde-côtes libyens.

    Le code de bonne conduite imposé par l’Italie aux organisations internationales d’aide aux clandestins interdit aux ONG d’entrer en contact avec les réseaux des passeurs, ainsi qu’ils avaient pris la détestable habitude de le faire, en convenant d’un lieu de rendez-vous avant même que les clandestins ne soient officiellement naufragés. C’est ainsi que le « Luventa », navire allemand de l’ONG « Jugend Rettet » a été saisi à Lampedusa.

    Formée et équipée par l’Union européenne depuis juin 2016 dans le cadre de l’opération Sophia contre « le trafic de migrants » en Méditerranée, la marine libyenne est de plus en plus efficace. Le 15 mars, les Libyens sont informés par un centre maritime basé à Rome, de la présence d’une embarcation surchargée en difficulté à 73 miles de leurs côtes.

    Une véritable course navale s’engage alors avec le patrouilleur qui croise l’Open Arms beaucoup plus lent à 10 miles du lieu de naufrage. Furieux, les « humanitaires » mettent à l’eau deux puissants zodiacs qui reprennent l’avantage sur les Libyens et arrivent les premiers sur les lieux. Pendant deux heures, au beau milieu de la mer, les zodiacs humanitaires attendent l’Open Arms, empêchent les manœuvres du patrouilleur ainsi que les naufragés de monter dans le bateau libyen. Finalement le patrouilleur s’écarte et, après une escale à Malte, l’Open Arms est placé sous séquestre par la justice italienne.

    L’ONG catalane avait, en fait, lancé un concours avec les gardes – côtes libyens pour que les clandestins africains ne retournent pas en Afrique. La hantise des ONG, c’est qu’un jour les Européens découvrent les vertus de la fermeté australienne ; aujourd’hui il n’y a pas plus de victimes car aucun immigré clandestin indonésien ne tente la traversée sachant qu’il sera renvoyé dans son pays ou acheminé vers un lieu de rétention sur une île quelconque par la marine de guerre australienne.

    Selon un sondage réalisé par la Fondation Szazadveg sur l’immigration clandestine, 78%des Européens sont favorables à un contrôle plus serré des frontières externes de l’Union Européenne. Ils font confiance aux États et non pas à l’UE pour sécuriser les frontières. 68% ont une peur « forte » ou « modérée » de l’arrivée massive des migrants africains au cours de la décennie à venir. Ils y voient une augmentation à venir de la criminalité et du terrorisme.

    La majorité des sondés ne croit pas aux discours sur les besoins humanitaires des « réfugiés et autres demandeurs d’asile qui ont pour seule motivation : l’économie, les « allocations braguette » et les aides sociales. 73% pensent que l’immigration constitue une charge économique majeure. Bref, un grand malheur et non pas une chance pour l’Europe et la France !

    Quand les États européens vont-ils enfin se décider à faire respecter leurs frontières, comme le faisaient leurs pères, en envoyant leur marine de guerre pour empêcher les traversées au large des côtes grecques et turques, plutôt que de payer une rançon de 3 milliards d’euros par an au Sultan Erdogan de la Sublime Porte ?

    L’arrivée des migrants en provenance d’Afrique n’a rien d’inéluctable. Les Européens ont cette chance d’avoir une barrière naturelle méditerranéenne que n’ont pas les États-Unis avec les clandestins hispaniques.

    Les ONG en Méditerranée ne sont en fait que des idéologues “droit de l’hommiste”, utopiques, inconscientes, irréalistes, décadentes, des passeurs de migrants, des ennemis de l’identité et de la civilisation européenne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • IL EST MINUIT, PRÉSIDENTS MACRON, TRUMP ET DRAGHI

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    La dette publique française s’élève à 2.218,4 milliards d’euros, soit 97 % du PIB ; les intérêts s’élèveront à 42,1 milliards d’euros en 2018. Mais le drame, c’est que la dette réelle, selon la Cour des comptes, est de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit trois fois plus que le chiffre médiatisé.

    Il convient d’ajouter, en effet, à la dette publique les engagements hors bilan de l’État français, c’est-à-dire l’ensemble des engagements futurs de l’État et toutes les garanties et cautions qui s’activeraient en cas de défaillances ou de krach. Les futures pensions et retraites des agents en exercice de l’État sont estimées à 2.150 milliards d’euros, ce qui fait déjà passer la dette française à 200 % du PIB. Quant aux garanties et cautions accordées par l’État français à, par exemple, la Grèce, Areva, EDF, Dexia et le Crédit lyonnais, elles s’élèvent à 1.920 milliards d’euros.

    La dette réelle publique française est donc bien, en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB. Si les taux augmentent ou s’il y a le moindre krach, l’État français, et pas seulement l’Italie, sera en faillite pure et simple.

    En zone euro, Draghi n’a fait que pratiquer la politique de la fuite en avant, pour sauver les meubles de la France et de l’Europe du Sud, en gonflant, par sa politique d’assouplissement quantitatif, le bilan de la BCE à 42 % du PIB. Au-delà de l’arrêt, en septembre, de cette politique et de l’inéluctable prochaine augmentation des taux d’intérêt, on comprendra mieux la catastrophe à venir liée à l’interconnexion des banques européennes en prenant pour exemple les conséquences en chaîne d’une simple défaillance italienne.

    De nombreuses banques européennes ont une exposition trop élevée à la dette italienne. La banque publique belge Dexia, déjà sauvée deux fois de la faillite, détient des obligations italiennes qui représentent 320 % de son capital. La banque publique française Société de financement local (SFIL), créée après le sauvetage de Dexia, détient, elle aussi, des obligations italiennes qui représentent 480 % de son capital. D’autres banques européennes sont dangereusement exposées à la dette italienne : la banque portugaise Caixa Central, de Crédito Agrícola Mútuo, détient des obligations italiennes à hauteur de 200 % de son capital ; la banque espagnole Banco Sabadell 102 % ; les banques allemandes Deutsche Pfandbriefbank AG et Commerzbank respectivement 82 % et 42% ; BNP Paribas, 25 %. Le risque de contagion est donc énorme en Europe et dans le monde. 

    Quant à la politique économique de Trump, avec ses colossales baisses d’impôt qui bénéficieront, pour 60 %, aux 1 % les plus riches, avec la folle augmentation des dépenses publiques de 400 milliards en 2018 et 2019 et le resserrement de la politique monétaire, il est fort possible qu’elle entraîne une envolée du loyer de l’argent et un krach obligataire. La Fed réduit la taille de son bilan de 20 milliards de dollars par mois et souhaite passer à un rythme de 50 milliards d’ici septembre, ce qui inquiète les monétaristes. Elle ne pourra plus augmenter impunément à nouveau la taille du bilan de la Fed, sous peine de perte de confiance. Scott Minerd, le directeur des investissements de Guggenheim Partners, vient de mettre en garde contre une chute de 40 % des marchés actions en 2019 avec une grave récession à la clé – doux euphémisme d’un financier plus sincère que la moyenne.

    La vérité, c’est que les actifs cumulés de la BCE, de la Fed et de la Banque du Japon sont passés de 3.000 milliards, en 2007, à 15.000 milliards de dollars. Le comble de la folie contemporaine, c’est lorsqu’on apprend que le bilan de la BNS suisse comprend des dizaines de milliards de dollars d’actions technologiques américaines. La BNS est, en fait, devenue un fonds d’investissement spéculatif à long terme (« hedge fund »).

    Cerise sur le gâteau : Pékin semble vouloir sortir l’artillerie lourde en surtaxant de 25 % 106 produits américains dont le soja et les automobiles, face à l’offensive protectionniste sur 1.300 produits chinois de Trump et son désir de faire respecter la propriété intellectuelle américaine.

    http://www.bvoltaire.fr/minuit-presidents-macron-trump-draghi/

  • De Pernaut à Orban : la revanche des pestiférés, par Ivan Rioufol

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    Les “populistes” seraient-ils vraiment d’affreux fachos ? Il a toujours été de bon ton, dans le petit monde médiatique, de mépriser Jean-Pierre Pernaut, trop franchouillard et provincial pour ne pas être suspecté d’être d’extrême droite. Quant à Viktor Orban, le premier ministre hongrois, il est d’usage dans les salles de rédaction de le considérer comme un autre pestiféré. Oui, mais voilà. Jeudi à midi, c’est le présentateur du journal de 13 h de TF1 qu’Emmanuel Macron a choisi pour l’interviewer durant une heure. L’entretien se déroulera dans une salle de l’école de Berd’huis, petit village de l’Orne.

    Quant à Orban, il vient pour la troisième fois de remporter une victoire triomphale aux législatives qui se déroulaient hier (son parti, le Fidesz, a récolté près de 49% de voix). Ces deux faits ont en commun de mettre en scène deux acteurs, l’un médiatique l’autre politique, en prise directe avec leur société. C’est à la France périphérique des Oubliés, qui pâtit autant des grèves des cheminots que de la politique de l’Elysée, que le chef de l’Etat va tenter de s’adresser à travers le public de Pernaut. Avoir choisi ce “populiste” est un premier aveu de la fausse route prise jusqu’à présent par Macron, prisonnier de la France élitiste, mondialiste et urbaine qui lui ressemble trop. Pour sa part, Orban devient l’expression d’une résistance à la crise identitaire qui parcourt l’Europe et qui mine notamment la France. Ce qu’il dit aux Hongrois est de plus en plus audible aux Français.

    Ceux qui croient défendre la France et son “modèle de société” en cherchant à maintenir coûte que coûte des services publics fonctionnarisés se trompent de priorités. Que cela plaise ou non, la préservation de la nation est mieux posée par Orban quand il assure : “Bruxelles ne défend pas l’Europe” et quand il désigne le multiculturalisme comme le danger. Voilà ce qu’il a déclaré, le 15 mars : “Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois et nos modes de vie, et qui veulent remplacer les nôtres par les leurs. Ceux qui n’arrêtent pas l’immigration à leurs frontières disparaissent (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer Georges Soros et ses réseaux.

    Nous lui demandons de retourner en Amérique”. Ce lundi, le ministre allemand de l’Intérieur a invité l’Union européenne à cesser de se montrer “arrogante et condescendante” avec les “petits” pays membres comme la Hongrie. Ce conseil, Macron devrait aussi l’entendre s’agissant des Français du “monde ancien”, qu’il méprise tant. Non seulement ils n’ont pas disparu, mais il m’étonnerait qu’ils restent longtemps silencieux.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 9 avril 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Succès du colloque « Fiers d’être Européens ! » organisé par l’Institut ILIADE

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    Ce samedi 7 avril à la Maison de la Chimie à Paris, plus d’un millier de personnes ont participé au Ve colloque annuel de l’Institut Iliade (1). Un beau succès pour une réunion culturelle et politique majeure, complètement occultée par les médias dominants.

    « Fiers d’être Européens ! »

    « Fiers d’être Européens ! » Tel était le thème de cette journée, centrée autour d’une quinzaine d’interventions, rythmées par plusieurs respirations esthétiques et culturelles.

    Plusieurs universitaires et intellectuels de renom se sont succédé sur la scène de la Maison de la Chimie, évoquant chacun à leur manière leur fierté d’appartenir à l’une des plus grandes civilisations du monde.

    Les participants ont eu le plaisir d’assister aux interventions de Philippe Conrad, Bernard Lugan, François Bousquet, Olivier Dard, Gérard Dussouy, Rémi Soulié, Javier Portella, Paul-Marie Couteaux, Thibault Mercier, Jean-François Gautier, Ferenc Almssy et Jean-Yves Le Gallou.

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  • Les États membres de l’UE ont octroyé la nationalité à près d’un million de personnes en 2016

    Ce sont les chiffres officiels d'Eurostat, publiés hier :

    "En 2016, quelque 995 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en hausse par rapport à 2015 (où il s’établissait à 841 000) et à 2014 (889 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2016, 12% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.

    Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2016 (101 300 personnes, dont 89% ont acquis la nationalité espagnole, italienne ou française), devant les citoyens de l’Albanie (67 500 personnes, dont 97% ont acquis la nationalité italienne ou grecque), de l’Inde (41 700 personnes, dont près de 60% ont acquis la nationalité britannique), du Pakistan (32 900 personnes, dont plus de la moitié a acquis la nationalité britannique), de la Turquie (32 800 personnes, dont près de la moitié a acquis la nationalité allemande), de la Roumanie (29 700 personnes, dont 44% ont acquisla nationalité italienne) et de l’Ukraine (24 000 personnes, dont 60% ont acquis la nationalité allemande, roumaine, portugaise ou italienne). Ensemble, les Marocains, les Albanais, les Indiens, les Pakistanais, les Turcs, les Roumains et les Ukrainiens représentaient un tiers environ (33%) du nombre total de personnes ayant acquis la nationalité d’un État membre de l’UE en 2016. Les Roumains (29 700 personnes) ainsi que les Polonais (19 800) constituaient les deux plus grands groupes de citoyens de l’UE ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre."

    De son côté, la France a naturalisé 119152 personnes en 2016, dont 15% de Marocains et près de 15% d'Algériens.

    Capture d’écran 2018-04-10 à 22.00.25

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Damas confirme pour la première fois la capture de militaires britanniques à Ghouta Est

    Des SAS capturés vivants aux côtés des terroristes lors de l’opération de libération de Ghouta Est par l’Armée syrienne et les Spetsnaz russes

    Strategika 51

    On le savait depuis assez longtemps mais les militaires britanniques ou français ou hollandais qui encadrent les groupes terroristes en Syrie faisaient systématiquement l’objet d’un marchandage secret et étaient toujours rapatriés suite à de promptes négociations comme ce fut le cas des 23 militaires français capturés à Alep en 2013.

    Ce n’est plus le cas désormais.

    Des militaires britanniques dont des éléments du 22e bataillon des SAS (Special Air Service) ont été tués et d’autres capturés vivants aux côtés des terroristes lors de l’opération de libération de la Ghouta Orientale par l’Armée syrienne et les Spetsnaz russes.

    On comprends mieux pourquoi Londres hurle à la guerre en inventant l’affaire Skripal ou en ordonnant à ses supplétifs terroristes des casques blancs l’ordre de mettre en scène d’une attaque chimique à Douma en y exploitant de très jeunes enfants.

    strategika51

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/04/12/damas-confirme-pour-la-premiere-fois-la-capture-de-militaires-britanniques-a-ghouta-est/

  • Éric Zemmour : “Viktor Orban est désormais l’opposant numéro 1 à Bruxelles”

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    Le parti national-conservateur de Viktor Orban frôle les 50% aux élections législatives en Hongrie, alors même que le scrutin du dimanche 8 avril a connu une très forte participation. Le premier ministre pourra tranquillement entamer son troisième mandat consécutif.

    Pour Éric Zemmour, il s’agit d’une leçon pour tous les partis de droite :

    Le triomphe de Viktor Orban va bien au-delà de la petite Hongrie. C’est une nouvelle victoire électorale de ce que les élites occidentales appellent avec mépris le populisme.

    C’est une leçon pour tous les partis de droite : le parti d’Orban, qui est toujours membre du PPE, qui rassemble les Républicains français et la CDU allemande, gagne haut la main en assumant la lutte contre le grand remplacement et les racines chrétiennes de l’Europe, et en donnant en contre-exemple les pays multiculturels comme la France.

    Après l’Autriche, la Slovaquie, l’Italie et la Pologne, le mouvement parti de Hongrie est revenu à la case départ. C’est la moitié du continent qui, désormais, s’oppose à Bruxelles et aux deux patrons de l’Europe, le Français et l’Allemand. C’est la moitié de l’Europe, y compris l’Italie du nord, qui fait sienne l’illibéralisme théorisé par Viktor Orban.

  • Le mal incurable français : la tentation du régulateur postulé bienveillant

    louloumath.jpgLes politiques économiques sont élaborées à partir d’agrégats arbitrairement définis (le taux d’inflation, le taux de chômage, la masse monétaire…), sur la base de données imprécises et orientées (par exemple la mesure de la pauvreté dépend de techniques statistiques dont l’interprétation est très arbitraire), avec un grand décalage par rapport à la conjoncture, et enfin en référence à des modèles théoriques outrageusement simplificateurs quand bien même ils ont l’apparence mathématique de la sophistication. Il suffit d’entendre aujourd’hui le débat autour de la Banque Centrale Européenne qui devrait baisser le taux d’intérêt si l’on en croit les ministres concernés ; mais la situation économique française est bien moins imputable à la position des autorités monétaires européennes ou à la « mondialisation libérale » qu’à l’absence dramatique de réformes structurelles qui paralyse toutes possibilités de rebond économique. Les théoriciens de l’économie reconnaissent que, par construction, une théorie économique repose toujours sur un modèle qui ne peut pas intégrer tous les éléments qui interviennent dans la réalité du phénomène étudié, puisqu’il se veut justement une abstraction. Cependant, les interventions publiques sont bien réelles, elles, et elles vont profondément modifier notre vie quotidienne alors même qu’elles s’appuient sur ces constructions théoriques. La plupart des économistes officiels, qui monopolisent outrageusement les ondes et plateaux de télévision, se réclame ainsi explicitement de Keynes pour justifier son appel à une relance par la consommation soutenue par l’Etat alors que la théorie keynésienne n’est valable que sous certains conditions très restrictives (économie fermée, pas de changement des technologies, stabilité des comportements de consommation…etc.). Quand un problème est systématiquement mal posé, on a peu de chance de le résoudre. Selon nos dirigeants et les syndicats, il conviendrait de « réguler le marché » ou du moins de palier ses défaillances supposées puisque l’existence de crises conjoncturelles prouverait que les marchés ne fonctionnent pas correctement. Cependant, dans des pays libres, c’est le marché qui est censé être le régulateur et les prétendues « défaillances du marché » sont la plupart du temps le résultat d’un environnement réglementaire et législatif qui neutralise les processus de marché eux-mêmes. D'une main, l'Etat étouffe l'économie et de l'autre main, il se propose de la relancer...  Par ailleurs, les « défaillances du marché » sont définies en référence à un modèle de marchés parfaits qui n’a jamais existé et qui est même l’antithèse de la compétition telle qu’elle existe en pratique. Le fait qu’il existe des technologies différentes, des asymétries d’information, de la publicité, des marques différentes, des entreprises de tailles différentes…etc. n’est pas le signe de défaillances de marché que l’Etat devrait corriger ; c’est au contraire la manifestation, le résultat et l’ingrédient du processus compétitif lui-même. Quand bien même ces éléments seraient interprétés comme autant de défaillances par rapport à un idéal de concurrence pure et parfaite, dans lequel tous les agents économiques ne seraient que des clones d’eux-mêmes, rien ne prouve que l’Etat serait apte à corriger ces défaillances sauf à postuler que l’Etat serait dirigé et administré par des êtres omniscients dont la nature exceptionnelle les placerait au-dessus non seulement du marché mais de la société toute entière. Vouloir réguler le régulateur, c’est précisément le neutraliser en l’empêchant de fonctionner. Manipuler des prix, c’est perdre toute l’information que contiennent ces prix. Manipuler le taux d’intérêt en vue de relancer l’investissement est une illusion dans la mesure où le taux d’intérêt est un prix. Si le raisonnement interventionniste était valide, alors il faudrait le généraliser à l’ensemble des prix : il faudrait, par exemple, baisser le prix des automobiles sous prétexte de relancer l’industrie automobile… On sait bien ce qu’il advient de toute politique de contrôle des prix, qui raréfie l’offre et finit par engendrer la pénurie. La manipulation du taux d’intérêt, sous le prétexte de relancer l’investissement, n’a pas de sens puisque l’investissement sera financé par l’épargne, c’est-à-dire la partie du revenu qui n’a pas été consommée. Or, la baisse du taux d’intérêt se fera au détriment de l’épargne dans le même temps qu’elle suscitera un besoin accru d’épargne pour financer les nouveaux investissements. Le prix est comme un baromètre et on ne change jamais le climat en manipulant un baromètre...

    http://caccomo.blogspot.fr/2018/04/le-mal-incurable-francais-la-tentation.html

  • Allemagne : le ministre du développement annonce un programme de retour au pays pour « 20 à 30 000 réfugiés par an »

    Gerd Müller, le Ministre (CSU) à l’origine du projet, est clair : « nous n’allons pas mettre un chèque dans chaque poche » déclare-t-il. Pas d’argent gaspillé, il s’agit d’un projet pour un retour durable au pays.

    500 millions d’euros seront alloués par le gouvernement allemand pour financer des emplois et des stages dans des pays comme l’Irak, le Nigéria ou encore l’Afghanistan. Le départ doit se faire avec l’assurance d’un emploi à l’arrivée, condition d’un retour durable et dans de bonnes conditions.

    Le projet prévoit à terme de faire rentrer entre 20 000 et 30 000 personnes dans leurs pays d’origine, chaque année.

    Alsace-Actu / Deutsche Welle

    http://www.fdesouche.com/984969-allemagne-le-ministre-du-developpement-annonce-un-programme-de-retour-au-pays-pour-20-a-30-000-refugies-par-an