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Europe et Union européenne - Page 797

  • Le Camp des saints en Croatie

    Tomislav Sunić est un écrivain et traducteur américano-croate, ancien professeur aux Etat-Unis en science politique et ancien diplomate.

    ♦ A quelque chose malheur est bon. C’est grâce à la poigne communiste que l’Europe de l’Est, y compris la Croatie encadrée en ex-Yougoslavie, a su préserver son visage blanc et sa mémoire historique. Pendant les Trente Glorieuses les immigrés africains, levantins et maghrébins surent fort bien que leurs hôtes en France et en Allemagne seront plus samaritains que le commissaire de l’Est dont les lendemains refusèrent obstinément de chanter.

    Il fut prévisible que, suite à l’actuel choc migratoire en provenance du Moyen Orient et de l’Afrique, le peuple croate crachera sa colère envers l’UE ou les immigrés – ou tous les deux à la fois.

    Ayant jadis fort bien appris la pensée unique communiste, la présente vulgate multiculturelle imposée par Bruxelles compte fort peu de disciples au sein du peuple croate. Les paroles acerbes à l’encontre des immigrés, qui seraient sujets aux dispositions de la loi Fabius-Gayssot en France ou sévèrement réprimés en Allemagne en vertu du paragraphe 130 du Code pénal, sont librement proférées en Croatie par beaucoup de ses citoyens. Contrairement à la France et à l’Allemagne, les vocables « racisme », « xénophobie » ou « convivialité multiculturelle » portent en Croatie un signifié dérisoire, digne de la langue de bois communiste. Se dire blanc et catholique à haute voix est souvent considéré comme un signe d’honneur croate.

    Mais il ne faut pas s’y tromper pour autant.

    La classe dirigeante croate, à l’instar des autres pays est-européens, est composée dans sa grande majorité de rejetons des anciens apparatchiks yougo-communistes dont le but suprême consiste à montrer à Bruxelles que la Croatie se comporte plus catholiquement que le Pape, à savoir qu’elle est plus européiste que la Commission européenne. Le côté mimétique des dirigeants croates n’a rien de neuf, ayant été hérité du passé yougoslave où les anciens communistes croates devaient se montrer davantage comme de bons Yougoslaves et de meilleurs titistes que leurs homologues serbes. Une peur bleue d’être dénoncés aujourd’hui par Bruxelles ou Washington comme des dérives « fascistes », « racistes » ou « oustachis », fait que Zagreb ne bouge pas sans l’assentiment de Washington ou de Bruxelles. Cela est souvent le cas au gré des circonstances : quand Washington misait dans les années 1990 sur la carte albanaise et antiserbe, les nationalistes croates s’étaient vu la porte grande ouverte ; quand, en revanche, la vulgate multiculturelle devient la règle, la Croatie est censée devenir un pays dépotoir pour les nouveaux migrants.

    On peut tracer un parallèle avec l’Allemagne qui doit, elle aussi, jouer à la surenchère humanitaire envers les immigrés, s’imaginant que son passé, qui refuse de passer, sera ainsi mieux neutralisé. Soumise, après la Deuxième Guerre mondiale, à une rééducation exemplaire, il n’est pas étonnant que Mme Merkel et ses amis fassent des discours ultra-humanitaristes et antifascistes. Hélas, les paroles délirantes des Allemands sur leur « Willkommenskultur » (culture d’accueil) résonnent bien différemment aux oreilles des migrants venus de l’Afrique et de l’Asie.

    Le grand avantage du flux migratoire en Europe de l’Est est qu’il se déroule de façon désordonnée et imprévue, ce qui ne motive guère ni les Croates ni les Serbes ni les Hongrois à accueillir les nouveaux venus à bras ouverts. Contrairement à la tactique bolchevique du salami, à laquelle les Occidentaux s’étaient déjà bel et bien habitués, le soudain drame migratoire en Europe de l’Est semble annoncer le nouveau printemps pour tous les Européens. Notre avant-guerre a commencé !

    Tomislav Sunic, 24/09/2015

    www.tomsunic.com

    http://www.polemia.com/le-camp-des-saints-en-croatie/

  • Marche pour la vie à Berlin

    Cette marche a eu lieu le 20septembre. Voici le discours du Président de la Marche pour la vie, Martin Lohmann (en vidéo v.o. ici):

    "Chers amis de la vie !

    DSC_0785Notre témoignage est toujours plus grand, notre marche grandit !
    C´est une chance ! C´est bien comme cela !
    En effet, notre message est on ne peut plus actuel !
    Il est valable sans exception.
    Notre message est sans préjugés, et ne veut blesser personne !

    Notre message est une invitation claire : OUI à la vie !

    Il n´y a pas de bonne mort !
    Il n´y a pas un droit de tuer
    Mais il y a un droit à la vie!
    Toujours.

    DSC_0479Nous témoignons aujourd´hui à Berlin pour beaucoup  d´autres de notre société, qui ne pouvant se joindre à nous, nous accompagnent par leurs prières et pensées. Nous agissons pacifiquement – et avec tolérance. Nous agissons amicalement – et avec respect. C´est pour cela que nous n´acceptons aucun extrémisme. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême droite. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême gauche. Le fondamentalisme n´est pas le bienvenue chez nous. Au contraire les témoignages en faveur de la vie et de l´amour sont les bienvenus, Ceux là donnent une chance, une vraie!

    Nous plaidons pour une véritable culture de l´accueil. Partout. Pour les réfugiés, qui fuient la violence et l´oppression et recherchent la sécurité dans leur vie. Pour les personnes âgées, qui souhaitent vivre dignement leur vieillesse et mourir dans la dignité. Et pour les hommes qui ne sont pas nés, qui sont là et veulent simplement vivre. L´homme n´est pas une chose.

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  • Les USA en Ukraine pour apprendre à "combattre la Russie"

    Le président ukrainien a annoncé l'arrivée en novembre prochain d'instructeurs américains afin de coopérer avec les forces spéciales ukrainiennes et d'apprendre à combattre la Russie.

    Doctrine militaire: Kiev désigne la Russie comme son principal ennemi

    En visite à New York pour participer à la 70e session de l'Assemblée générale de l'Onu, Piotr Porochenko a qualifié "d'échange mutuellement avantageux" la présence en Ukraine des instructeurs américains qui entraînent les soldats de la Garde nationale ukrainienne.

    "Non seulement les Ukrainiens sont-ils intéressés à apprendre la façon dont on se bat chez les partenaires américains, mais il est tout aussi intéressant pour les Américains d'apprendre à combattre la Russie ", a déclaré M.Porochenko lors de sa rencontre avec les représentants de la diaspora ukrainienne aux Etats-Unis.

    Outre les Etats-Unis, la Pologne, le Canada et le Royaume-Uni ont aussi pris la décision d'envoyer des instructeurs militaires en Ukraine. Les instructeurs américains y sont depuis avril dernier.

    Kiev a adopté jeudi dernier une nouvelle doctrine militaire où la Russie est considérée comme un "ennemi militaire" de l'Ukraine. La nouvelle doctrine militaire exprime également la nécessité de préparer l'Ukraine à sa défense et de restaurer la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150927/1018423390/porochenko-usa-instructeurs.html#ixzz3myMXqxZx

  • Onfray, Sapir : le retour en force de la gauche du non

    Entretien avec Thomas Guénolé

    Ex: http://patriotismesocial.fr

    Thomas Guénolé décrypte comment la gauche du non, ignorée en 2005, est en train de revenir sur le devant de la scène, accusée de «faire le jeu du FN».

    Thomas Guénolé est politologue et maître de conférence à Sciences Po, docteur en sciences politiques (Sciences Po – CEVIPOF). Il est l’auteur du Petit guide du mensonge en politique paru aux éditions First en mars 2014.

    LE FIGARO. – Jacques Sapir et maintenant Michel Onfray, deux personnalités issues de la gauche, ont été récemment accusés de faire le jeu du FN. Selon vous, ces polémiques s’inscrivent dans la continuité du «Non» français au traité constitutionnel européen en 2005. En quoi ?

    Thomas GUÉNOLÉ. – Après la victoire du «Non» au référendum de 2005 sur la Constitution européenne, il y avait eu alliance objective entre le «Oui de droite» et le «Oui de gauche», entre l’UMP de Nicolas Sarkozy et le PS de François Hollande, pour adopter au Parlement quasiment le même texte, rebaptisé «traité de Lisbonne».

    Depuis lors, le «Non de gauche» a été repoussé en France dans les limbes du débat public, du paysage politique, et du paysage audiovisuel. Voici dix ans en effet qu’en France, les intellectuels, éditorialistes et économistes qui défendent les idées du «Non de gauche», et qui obtiennent d’être significativement médiatisés, se comptent au total à peine sur les doigts des deux mains. Pourtant, lors du référendum de 2005, selon un sondage de TNS Sofres et de Gallup, le «Non» à la Constitution européenne, en particulier à son programme économique, avait fait 70% des voix chez le «peuple de gauche».

    Au bout de dix ans de purgatoire, depuis quelques mois nous assistons au contraire à la brutale réhabilitation du «Non de gauche» dans le débat public. La présence beaucoup plus prégnante d’intellectuels comme Emmanuel Todd, Jacques Sapir, Michel Onfray, tous trois partisans de cette ligne politique, constitue un symptôme évident de ce retour de balancier.

    Dans ce contexte, il est parfaitement cohérent que Laurent Joffrin en particulier soit monté au créneau contre Michel Onfray: c’est la riposte du «Oui de gauche» au «Non de gauche». On avait assisté à la même chose, lors de la controverse sur le livre «Qui est Charlie?», entre le «Non de gauche» d’Emmanuel Todd et le «Oui de gauche» de Manuel Valls.

    La crise politique euro-grecque de 2015 a-t-elle contribué à cette transformation du débat public français ?

    Je pense même que c’est le facteur principal qui a provoqué cette transformation du paysage intellectuel. L’affrontement entre les dirigeants de l’Union européenne et le gouvernement grec a atteint un degré de violence politique proprement ahurissant: songez qu’en plein référendum grec sur les mesures d’austérité exigées par la «Troïka», la Banque centrale européenne a coupé l’arrivée de liquidités au système bancaire grec tout entier. Sauf erreur de ma part, c’est du niveau d’un acte de guerre économique pure et simple.

    Obtenue avec ces méthodes et avec ces exigences en termes d’austérité radicalisée, la capitulation d’Athènes le couteau sous la gorge a sans doute agi comme révélateur sur tout un pan de l’opinion publique de gauche en France. Le révélateur de cette vérité simple: non, quand on est dans la zone euro, et quand on a signé le Pacte budgétaire européen dit «traité Merkozy», on ne peut pas faire une autre politique que celle de l’austérité. Et donc: non, quand on est dans la zone euro et quand on a signé le Pacte budgétaire européen, on ne peut pas faire une politique de gauche au sens où l’entend le «Non de gauche».

    Tout au plus peut-on, comme actuellement François Hollande, être de gauche au sens très limité d’une politique socio-économique identique à celle de la droite, mais accompagnée d’une lutte rigoureuse contre les discriminations dans la société française ; discriminations qui du reste sont bien réelles, en particulier contre les femmes, les jeunes, et les Français ayant des origines arabes ou subsahariennes. Du reste, c’est toute la logique de la stratégie Terra Nova conceptualisée par feu Olivier Ferrand pour le candidat du PS à la présidentielle de 2012.

    Par conséquent, la crise euro-grecque de 2015 ayant brutalement dévoilé qu’une alternative à l’austérité est interdite quand vous êtes membre de l’euro et du Pacte budgétaire européen, il est parfaitement logique qu’elle accouche de la résurrection du «Non de gauche» dans le débat public français.

    Ce «Non» de gauche peut-il, non pas faire le jeu du FN, mais le concurrencer ?

    Etre de gauche et dire que la France doit sortir de Schengen, pour combattre la concurrence déloyale de la main d’œuvre d’Europe centrale, ce n’est pas faire le jeu du FN. Etre de gauche et dire qu’il faut copier le modèle canadien d’immigration par quotas de métiers, pour empêcher l’écrasement des salaires du personnel non qualifié et le dumping sur celui du personnel qualifié, ce n’est pas faire le jeu du FN. Etre de gauche et dire qu’il faut sortir de l’euro pour ne plus se voir interdire les relances monétaires keynésiennes, ce n’est pas faire le jeu du FN. C’est, au contraire, enrayer la dynamique du FN, en faisant que la gauche se réapproprie ses propres fondamentaux socio-économiques.

    C’est la grande contradiction dans le raisonnement d’une partie des éditorialistes, intellectuels et économistes qui défendent le «Oui de gauche»: accuser leurs homologues du «Non de gauche» de «faire-le-jeu-du-FN» en ayant un discours souverainiste de gauche. Or, au contraire, ce sont la marginalisation et l’étouffement du «Non de gauche» dans le débat public français depuis dix ans qui favorisent la montée du FN, en le mettant en monopole sur le message anti-politiques européennes d’austérité. Car, tout bien pesé, si le «Non de gauche» existait solidement dans le paysage intellectuel et politique français, alors, du jour au lendemain, la stratégie Philippot du FN, consistant à cibler les électeurs du «Non de gauche», n’aurait plus aucune chance de fonctionner.

    Pour l’heure, le «Non de gauche» ne trouve pas de traduction politique…

    C’est plutôt un problème d’unification qu’un problème de vide. EELV tendance Duflot, Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou, aile gauche du PS presque en rupture de ban, réseaux d’Arnaud Montebourg: sur le fond, ces courants du paysage politique incarnent tous à des degrés divers le «Non de gauche», et ils ne divergent que sur une poignée d’enjeux, secondaires face au programme européen d’austérité.

    Néanmoins, aussi longtemps que cette offre politique du «Non de gauche» sera atomisée, fragmentée, balkanisée, elle n’aura aucune chance de percer. Et ce, alors que l’écroulement progressif dans les urnes du «Oui de gauche» lui donne une fenêtre de tir.

    Face aux divisions de la gauche du «Non», la candidature d’une personnalité de la société civile peut-elle émerger pour la présidentielle de 2017 ?

    Peut-être Michel Onfray lui-même compte-t-il, comme José Bové en son temps, concourir à l’élection présidentielle ; et après tout, l’aventure d’un candidat venu de la société civile est dans l’air du temps. Cependant, une autre possibilité m’apparaît plus solide pour porter un «Non de gauche» unifié sur les fonds baptismaux: une primaire ouverte de toute la gauche du «Non», pour ne présenter qu’un candidat au premier tour de 2017 ; et d’ici là, l’unité de liste systématique du «Non de gauche» au premier tour des élections régionales de décembre.

    SourceLe Figaro

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/09/25/onfray-sapir-le-retour-en-force-de-la-gauche-du-non-5690014.html

  • Allemagne : immigration de masse et explosion du nombre de viols

     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Totalement occultée en Europe, une étude américaine relève le lien entre explosion des viols et d’immigration de masse en Allemagne

    L’information a fait la une, hier de notre excellent confrère Présent. Dans une étude très détaillée publiée le 18 septembre dernier, le Gatestone Institute, un organisme américain qui se consacre aux questions stratégiques, relève la parfaite corrélation entre la croissance exponentielle du nombre de viols que connaît actuellement l’Allemagne, d’une part, et l’ouverture des frontières de nos voisins d’outre Rhin à une immigration massive, de l’autre.

    Gatestone n’hésite pas à incriminer les demandeurs d’asile

    Foin du politiquement correct… Dans son étude, Gatestone décrit en effet : « Un nombre croissant de femmes et de jeunes filles hébergées dans des abris pour réfugiés en Allemagne, violées, agressées sexuellement et même forcées à se prostituer par les demandeurs d’asile ». Et l’Institut américain de continuer

    Les conditions de vie dans ces centres d’hébergement sont si dangereuses pour les femmes et les jeunes filles que ces dernières sont décrites par les prédateurs mâles musulmans comme du “gibier sauvage” à leur disposition

    L’étude recense précisément plusieurs dizaines de cas

    Avec la description des agresseurs, les dates, les lieux, les âges des victimes : femmes, adolescentes et même enfants.

    Un nombre croissant d’Allemandes à travers le pays sont violées par des demandeurs d’asile en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient

    précise Gatestone. Dans plusieurs villes de Bavière entre autres, à la suite de nombreux viols de jeunes filles, la police a demandé aux parents de ne pas laisser leurs enfants non accompagnés, aux femmes de ne pas sortir seules, ou encore aux lycéennes de ne pas porter de vêtements « révélateurs » afin d’éviter les « malentendus » (sic) avec les réfugiés musulmans.

    Et en France ?

    Silence radio sur les médias de l’oligarchie. À part quelques cas de viols qui ont fait l’objet d’un encart dans les pages faits divers de Nice Matin ou de La Voix du Nord. Naturellement, pas un mot sur l’origine des violeurs…

    http://fr.novopress.info/192807/allemagne-immigration-masse-explosion-du-nombre-viols/

  • L'effondrement annoncé de l'Europe

    La crise, l’euro, l’Europe… Tous ces concepts sont la cible depuis plusieurs mois – l’origine en étant pour partie la déroute budgétaire de la Grèce – de communications, d’analyses, de pronostics et de plaidoiries favorables ou de réquisitoires parfois violents lancés pour ou contre les institutions en place.

    Face à cette profusion d’articles et d’émissions de radio ou de télévision, il est difficile de se faire une opinion si l’on n’est pas soi-même initié, d’autant qu’une connotation idéologique sournoise accompagne le plus souvent les théories présentées.

    Polémia, au risque de paraître incohérente mais dans son souci d’apporter à ses lecteurs des outils de réflexion et d’analyse qui peuvent néanmoins paraître contradictoires, a déjà publié plusieurs articles (*), les uns doctrinaires, d’autres pragmatiques, émanant d’économistes ou d’observateurs politiques français ou étrangers. Aujourd’hui, poursuivant sa quète d’informations, Polémia présente un nouvel exposé dont l’auteur, semble-t-il, envisage le pire. Qu’en sera-t-il ?

    Polémia 

    L'effondrement annoncé de l'Europe

    Il y a vingt ans le bloc soviétique s’effondrait, non pas sous le coup d’une attaque militaire des capitalistes-impérialistes, mais sous le poids de ses propres contradictions économiques, comme eût dit Karl Marx lui-même.

    Cette dislocation, inévitable au bout de deux ou trois générations, n’avait été prévue par personne, sauf par une poignée d’économistes imperturbables qui accordaient foi aux lois du marché libre.

    Aujourd'hui, les mêmes lois permettent d’annoncer l’effondrement de l’Europe, la crise de l’euro en étant le signe avant-coureur.

    Les marchés

    On reproche souvent aux marchés leur courte vue, leur « vision short-termiste », pour employer le jargon boursier. C’est bien mal connaître ce qu’est un prix de marché, fût-il spéculatif - surtout s’il est spéculatif. Un prix, sur un marché libre, concentre en lui toutes les informations disponibles non seulement sur le présent, mais aussi sur le passé et l’avenir. En d’autres termes, moins sophistiqués, on dira que ceux qui ont de l’argent, les « riches », qu’ils soient de bons ou de mauvais riches, se soucient d’un avenir beaucoup plus lointain que ne le font des politiques, inquiets de leur prochaine réélection. Le célèbre « mur de l’argent » est un mur où s’écrit l’avenir - comme celui de Balthazar (Daniel, 5, 25) !

    Or, aujourd'hui, les marchés anticipent, non pas seulement les conséquences désastreuses au jour le jour des remèdes censés hâter la fin de la crise financière démarrée aux Etats-Unis il y a déjà deux ans, mais aussi et surtout l’incapacité de l’Europe à affronter le marché mondial, handicapée qu’elle se trouve par le fardeau des dettes publiques qui ont fait un énorme bond en avant grâce aux remèdes susdits.

    L'auto-destruction d'un Etat-Providence

    Les « affreux spéculateurs » ont aussi mis dans leurs programmes d’ordinateurs les dettes générées par le système de retraite par répartition, dettes de plus en plus énormes et de moins en moins financées à mesure que la réforme du système est repoussée ou ratée. L’auto-destruction d’un Etat-Providence engendrant moins d’enfants et plus de chômeurs, moins d’épargne et plus d’impôts, est aussi prévisible au bout de deux ou trois générations que le fut la faillite du système soviétique, et si les politiques le nient ou le dénient, les marchés, eux, le savent fort bien et en tiennent compte.

    A vrai dire, les politiques ont conscience de cette (d)échéance prochaine. Si le président de la République française se précipite au chevet de la Grèce, s’il pousse à l’instauration d’une improbable gouvernance économique européenne, si en même temps il se hâte de faire aboutir l’ultime réforme des retraites, quel qu’en soit le prix électoral, c’est pour tenter de prévenir une dégradation humiliante de la note de la France sur les marchés financiers, qui se traduirait par un alourdissement supplémentaire de la dette et une claque énorme sur le plan politique, et personnel. Combat d’arrière-garde, le dos au mur, c’est bien le cas de le dire. A moins d’un miracle sur le « front social » (retraites, marché du travail, assurance-maladie) que rien ne permet d’attendre, ou à moins qu’on ne casse le thermomètre des agences de notation, la dégradation de l'Etat français est inéluctable puisque la dette publique actuelle n’est tout simplement pas soutenable.

    Ce qui vaut ici de la France peut être dit pour la plupart des Etats européens, embourbés dans les mêmes ornières.

    Les grands événements historiques conjuguent le plus souvent le hasard et la nécessité : une étincelle met le feu au baril de poudre. L’étincelle, ce fut l’affaire américaine des subprime (encore un fruit de l'Etat-Providence). Le baril, ce sont des déficits publics accumulés pendant trente ans. L’explosion, nous la vivons en ce moment même, plaçant pour un long temps l’Europe aux anciens parapets hors de la compétition mondiale.

    Philippe Simonnot, 24/05/2010
    Philippe Simonnot est directeur de l'Atelier de l'économie contemporaine et Directeur du séminaire monétaire de l'Institut Turgot.

    (*) NDLR : on peut trouver ces articles sous les rubriques Economie et Europe du site Polémia

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2927

  • L'Action française présente à la Manifestation contre la déferlante migratoire [Vidéo][MàJ]

    Plus de 600 personnes ce soir à cette première manifestation contre l’immigration massive organisée par le SIEL et à laquelle participait l’Action Française. Olivier Perceval y a pris la parole au nom de notre mouvement.

     

    Olivier Perceval, membre du comité directeur de l’Action française, rappelle le silence politique quand l’EI torturait et tuait

    "Ceux qui détruisent la famille organisent pourtant le regroupement familial"

    Discours d’Olivier Perceval à la manifestation contre l’immigration organisée par le SIEL à Paris le 24 septembre 2015.

    Les autres discours ici

  • Déferlante migratoire : Europe, réveille-toi !

    Depuis début septembre, les nationaux semblaient paralysés par les torrents de gémissements médiatiques visant à faire passer les hordes de migrants déferlant sur l’Europe. Autant les sondages montrent que les Français rejettent massivement cette invasion, autant il fallait que ce rejet s’exprime autrement qu’en virtuel. Si la réponse a pu tarder à venir, elle est arrivée avec Frédéric Pichon, l’organisateur du Jour de colère en janvier 2014, et le SIEL (Souveraineté, indépendance et liberté) ce jeudi 24 septembre.
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    Malgré le choix d’un soir de semaine et une météo hostile, près de 1 000 personnes sont venues dire non, avec ferveur et conviction, aux quotas et à cette déferlante migratoire incontrôlée, à deux pas de l’ambassade d’Allemagne.

    En ouverture, le président du SIEL, Karim Ouchikh, a salué le rôle des médias nationaux de la réacosphère, de la presse et de leur radio et télévision. Tous luttent à armes inégales contre les médias du système, les services de l’État et la nébuleuse d’associations subventionnées. Ils luttent pour réveiller le peuple français, pour expliquer qu’il ne s’agit pas d’accueillir des réfugiés, mais, comme l’ont planifié Merkel, Juncker et le patronat allemand, de récupérer du personnel bon marché. C’est tellement moins cher !

    Venue spécialement d’Allemagne pour l’occasion, la dynamique Melanie Dittmer du mouvement PEGIDA a scandé « Europa erwache ! » (Europe réveille-toi) en mettant le feu à un drapeau bleu de Bruxelles pour dénoncer les quotas imposés aux pays européens, un message perçu 5 sur 5 par les Parisiens. Renaud Camus, qui dirige le parti de l’In-nocence, a dénoncé le grand remplacement qui transforme l’Europe en une ville ouverte où les financiers pourraient dire : « Ne donnez plus de travail à vos chômeurs, remplacez-les ! » On a déjà injustement oublié le traitement infligé, en juin dernier, à Hervé Cornara par un pseudo déséquilibré.

    Pierre Cassen a donc remercié ceux qui arboraient des T-shirts à la mémoire de la première victime d’une décapitation rituelle sur le sol français. Il a ensuite énuméré la liste des terroristes islamistes qui ont ensanglanté notre pays. Les Merah, Coulibaly et Kouachi n’étant que l’avant-garde de musulmans venus conquérir l’Europe pour lui imposer la charia. Soutenu par ses militants et vendeurs de journaux, Olivier Perceval, au nom de l’Action française, a comparé les hommes politiques actuels à des brancardiers. L’assistance s’est enflammée quand il a cité en exemple Vladimir Poutine.
    Fondateur de Polémia, Jean-Yves Le Gallou a opposé la politique suicidaire de Merkel à celle de Viktor Orban en Hongrie. Il a cité Hubert Védrine, ancien ministre de Mitterrand, qui a annoncé où nous conduit cette trahison des élites européennes : « Un recours à la force sera, à un moment ou à un autre, inévitable. » Jacques Bompard, Christian Vanneste et Béatrice Bourges, qui n’avaient pu se déplacer, avaient tenu à faire parvenir leur intervention. Cette manifestation du 24 septembre est un premier et bel essai qui ne demande qu’à être transformé.

    Thierry Bouzard

    http://fr.novopress.info/

  • Exclusif. Deux terroristes présumés arrêtés à la frontière hongroise

    Deux meneurs des affrontements ayant eu lieu à la frontière serbo-hongroise (à Horgos et à Röszke) viennent d’être identifiés par la police hongroise, comme des terroristes qui s’apprêtaient à commettre des actions sur le sol européen.

     

    Image d’illustration de combattants d’al-Nosra (branche syrienne armée d’Al-Qaeda). Photo © AFP

    Le 16 septembre, Yacir et Ahmed H. ont été interpellés alors que, munis de mégaphones donnant des ordres en arabe et en anglais, ils encadraient les émeutiers qui tentaient d’entrer en Hongrie par la force.

    D’après le portail d’information Alfahir.hu, c’est un immigré illégal, manifestement chrétien, qui a reconnu Ahmed H. et envoyé des photos accablantes à la police. On y voit Ahmed H en Syrie brandissant une kalachnikov ou partageant un moment de repos au milieu d’un groupe de djihadistes.

    D’après la police hongroise, Ahmed H aurait participé au meurtre de plus de cinquante personnes. Le témoin a révélé que celui-ci avait la réputation d’un « boucher sanguinaire, assassin notoire, tortionnaire ». Après enquête, selon la police, le terroriste présumé, loin d’être un malheureux réfugié, possède une maison à Chypre, un bateau, cinq voitures et venait d’investir 90 000 euros dans la construction d’une nouvelle demeure.

    Plus grave, il était lié au Tabligh Jamaat, un groupe fondamentaliste islamiste. Il aurait combattu au sein de l’armée syrienne libre, puis dans les rangs du front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaeda). Une information annoncée par la police hongroise. [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Exclusif-Deux-terroristes-presumes