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Europe et Union européenne - Page 938

  • Des milliers de Portugais manifestent contre l’austérité

    Des milliers de manifestants sont descendus samedi dans les rues des principales villes du Portugal, à l’appel des syndicats, pour protester contre la politique d’austérité du gouvernement de centre droit et exiger sa démission.

    À l’occasion d’une "journée de lutte contre l’exploitation et l’appauvrissement" organisée par la CGTP, la principale confédération syndicale du pays, des cortèges et des rassemblements ont eu lieu dans toutes les capitales de district. Environ 5 000 protestataires ont défilé à Lisbonne en milieu d’après-midi, selon les estimations des médias.

    "Gouvernement dehors", "démission tout de suite", clamaient leurs banderoles. "Je suis révolté contre tous ces politiciens et ces escrocs ! J’ai 63 ans, j’ai commencé à travailler à 15 ans et aujourd’hui je ne sais pas quand je vais pouvoir prendre ma retraite et si j’aurai droit à une pension digne", a déclaré à l’AFP Vitor Nunes, qui manifestait à Lisbonne.

    Ema Camara aussi, s’est dite "en colère contre cette politique de coupes budgétaires". Cadre de la mairie de Lisbonne, son salaire s’est réduit de 136 euros supplémentaires au mois de janvier. "Avant la crise je recevais environ 1 300 euros mensuels et maintenant je gagne 1 000 euros nets malgré une trentaine d’années d’ancienneté", a témoigné cette femme de 51 ans. "Je suis dans la rue pour m’opposer aux hausses d’impôts et à cette politique qui a poussé la plupart de mes amis vers l’émigration", a renchéri Joao Figueiredo, un ingénieur de 27 ans.

    En échange d’un prêt de 78 milliards d’euros accordé en 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international, le Portugal s’est engagé à mettre en oeuvre un programme de stricte rigueur budgétaire afin assainir les finances publiques du pays. Le gouvernement de centre droit cherche à rétablir la crédibilité du pays sur les marchés financiers afin de financer sa lourde dette de façon autonome s’affranchir de son plan de sauvetage international en mai prochain, comme prévu.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Des-milliers-de-Portugais-manifestent-contre-l-austerite-23150.html

  • LES ETATS-UNIS PERSISTENT ET SIGNENT

    "Nous continuerons à espionner"
    Chems Eddine Chitour*
    Ex: http://metamag.fr
    Le dernier discours d'Obama a fait l'objet d'une analyse par de nombreux pays et médias. Si les pays occidentaux amis peuvent être «rassurés qu'ils ne seront plus espionnés,» ils ne peuvent faire autrement que d'y croire. Les autres, tous les autres savent à quoi s'en tenir. Ils continueront à être espionnés sans d'ailleurs savoir qu'ils sont espionnés. En fait, l'espionnage américain est sélectif. S'agissant des nations développées technologiquement, cela sera surtout un espionnage économique et technologique. En dehors des pays industrialisés occidentaux à qui Obama promet la paix, il reste les pays émergents au premier rang desquels la Chine qui est particulièrement surveillée à la fois sur le plan économique mais aussi sur le plan militaire. Tout est bon pour la déstabiliser... en vain.
    Les révélations de Snowden
    Tout est parti des révélations d'un transfuge de la CIA. «Edward Snowden, à l'origine des fuites sur le programme de surveillance américain Prism, a dérobé environ 1,7 millions de documents secrets relatifs aux opérations de renseignement menées par les forces armées états-uniennes, rapporte l'agence Associated Press se référant au Pentagone. La plupart des documents dérobés par le lanceur d'alerte contiennent des informations sur les opérations courantes de l'armée de Terre, de l'US Air Force et de l'US Navy, est-il indiqué dans un rapport secret du département militaire américain. (...) Début juin [2013], Edward Snowden, informaticien a révélé à deux quotidiens, le Guardian et le Washington Post, l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM. Ce programme permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors États-Unis via neuf géants de l'Internet, dont AOL, Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, Yahoo! et YouTube et Verizon.
    Ce fut un tollé en Occident! Les Etats-Unis n'ont-ils pas confiance dans leurs alliés les plus proches ? Les Européens s'en remettent au bon coeur des Américains, pensant naïvement qu'ils avaient un statut privilégié. Ils s'aperçoivent qu'en face de l'Empire, c'est encore et toujours des vassaux
    Les rodomontades de l'Europe en face de la détermination américaine
    Sacrifiant à un rituel qui tient plus de l'amour-propre blessé que d'une réelle opposition à laquelle eux-mêmes n'y croient pas, les Européens décident de «réagir». Nous lisons: «La commission du Parlement européen chargée d'enquêter sur les programmes de surveillance de la NSA en Europe a réagi assez négativement au discours du président Obama sur la réforme des activités des services de renseignements américains, vendredi 17 janvier. L'un de ses rapporteurs, le travailliste britannique, Claude Moraes, a réaffirmé les exigences européennes: «Les autorités américaines doivent mettre fin au système actuel de discrimination, dans lequel les citoyens européens ont moins de droits que les citoyens américains en matière de protection de la vie privée, y compris devant les tribunaux américains. Nous aurions préféré entendre un message plus rassurant sur ces questions.»
    «Selon lui, le discours du président Obama est d'autant plus décevant que l'Union européenne négocie depuis des mois avec les Etats-Unis sur ces points précis - notamment le droit pour un citoyen européen de porter plainte devant un tribunal américain pour violation de sa vie privée. (...) Par ailleurs, le 9 janvier, la commission avait décidé, par 36 voix contre 2, de solliciter le témoignage d'Edward Snowden, (...) L'audition se ferait par liaison vidéo entre Bruxelles et la Russie - en différé, pour des raisons de sécurité.» 
    Nous sommes à peu près sûrs que cela ne se passera pas, et que cette menace est de fait un coup d'épée dans l'eau. On ne menace pas l'Empire, on demande humblement d'être adoubé par lui, quand bien même il est sur le déclin, sa capacité opérationnelle est intacte «En attendant, poursuit le journaliste, la commission d'enquête a publié un rapport préliminaire préconisant la suspension de plusieurs accords d'échange de données personnelles entre l'Europe et les Etats-Unis, le développement d'un «cloud» européen souverain, de nouvelles lois assurant une meilleure protection des lanceurs d'alerte, et la promotion de l'usage du cryptage et des logiciels libres. Le rapport final devrait être adopté fin janvier, puis soumis au vote de l'assemblée plénière à la fin du mois de février.» 
    On le voit, l'Europe est en plein combat d'arrière-garde, elle menace sans trop grande conviction donnant le temps à Obama de leur donner une réponse un peu crédible. Obama prévient que la NSA va continuer à espionner les étrangers
    Les Etats-Unis persistent et signent : « C'est notre devoir d'espionner tout le monde. »
    Après avoir annoncé une réforme limitée des opérations de surveillance américaines, le président Barack Obama a enfoncé le clou, samedi 18 janvier, dans une interview à la télévision publique allemande ZDF. «Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de par le monde, cela ne va pas changer.» Il a toutefois assuré que la chancelière Angela Merkel n'avait «pas à s'inquiéter» de cette surveillance, alors qu'un de ses téléphones portables aurait été écouté par l'agence de renseignement NSA, ce qui a fait scandale en Allemagne. Et il a insisté sur «la relation d'amitié et de confiance» qui lie selon lui les deux pays.»
    «Mais loin de lui l'idée de renoncer à des pratiques dont la révélation l'an dernier par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden a profondément entaché la relation transatlantique. La collecte de données par le renseignement américain, est «au service de nos objectifs diplomatiques et politiques», a expliqué le président. «Et ce n'est pas la peine d'avoir un service de renseignement s'il se limite à [collecter] ce qu'on peut lire dans le New York Times ou dans Der Spiegel. La vérité c'est que par définition le travail du renseignement est de découvrir: que pensent les gens? Que font-ils ?»
    Les Etats-Unis promettent la fin des écoutes des dirigeants alliés
    Dans son discours, le président américain Barack Obama a détaillé, vendredi 17 janvier, les premières modifications qu'il entend apporter à certaines des activités de surveillance controversées de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, sept mois après le début des révélations contenues dans les documents d'Edward Snowden. La quasi-intégralité de la liberté d'action de la NSA en matière de surveillance est préservée, seule une petite partie des 46 propositions remises en décembre par un comité d'experts ayant été avalisées. M.Obama a annoncé qu'il allait demander à la communauté du renseignement d'arrêter d'espionner les dirigeants de pays alliés, «à moins que notre sécurité nationale soit en jeu». «Les dirigeants étrangers alliés doivent être sûrs qu'ils peuvent nous faire confiance» a-t-il expliqué, ajoutant que les citoyens du monde entier devaient savoir que la NSA ne les surveillait pas sauf s'ils «menacent la sécurité nationale».
    «Une annonce à laquelle s'est empressée de réagir Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne: «La Commission européenne a demandé en novembre de mettre en oeuvre des actions pour restaurer la confiance. Les déclarations du président Obama sont un pas dans la bonne direction. Je suis encouragée par le fait que les citoyens non américains vont pouvoir bénéficier de protection contre l'espionnage, mais j'attends de voir ces engagements se concrétiser avec des lois.»
    Le principal changement concerne le programme de collecte de métadonnées téléphoniques (qui appelle qui, où et quand), la première révélation et celle qui a le plus frappé outre-Atlantique. M.Obama a reconnu que sans «garde-fous suffisants, les risques pour la vie privée étaient réels» et que ce programme n'avait jamais fait l'objet d'un «véritable débat public». Mais, désormais, la NSA devra obtenir une autorisation de la justice à chaque fois qu'elle voudra acquérir ces métadonnées. Actuellement, une seule et unique ordonnance secrète de la justice autorise une collecte massive de ces données.» 
    D'autres changements concernent la publication de décisions de justice secrètes importantes, une évaluation annuelle des pratiques d'interceptions électroniques, ainsi que la création d'un poste de diplomate spécialisé dans les questions de renseignement. «Le monde attend de nous que le numérique soit synonyme de progrès, pas de contrôle gouvernemental. Le monde est exigeant envers les Etats-Unis. Grâce à la force de notre démocratie, nous ne devons pas avoir peur de ces attentes», a conclu M.Obama à l'issue d'un discours sans surprise ni véritable changement en profondeur des pratiques de la NSA. Ces changements ne concernent en effet qu'une partie minime des programmes de la NSA. Outre le programme Prism, qui permet d'aller piocher dans les serveurs de certains géants du Web, Barack Obama n'a rien dit par exemple du programme Bullrun, qui vise à affaiblir les technologies de chiffrement grand public utilisé par des centaines de millions d'internautes au quotidien.»
    Les prouesses de la NSA
    La NSA intercepte 200 millions de SMS quotidiennement. Non contente d'espionner d'une façon traditionnelle, la NSA innove. On rapporte que l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) intercepte quotidiennement jusqu'à 200 millions de textos par jour dans le monde, écrit le quotidien britannique Guardian, se référant aux documents fournis par l'ex-agent de la CIA Edward Snowden. En avril 2011, les services spéciaux américains interceptaient quelque 194 millions de textos par jour. Le programme spécial qui a pour nom de code «Dishfire» leur permettait d'obtenir des informations sur la localisation de l'expéditeur, ainsi que sur ses contacts et ses transactions financières, ajoute le Guardian. « Les SMS : une mine d'or à exploiter », révélant que le programme a permis de collecter en moyenne 194 millions de textos par jour en avril cette année-là. (...) « La NSA travaille à expurger les données superflues (concernant les citoyens américains, Ndlr), ainsi que celles des innocents citoyens étrangers aussi tôt que possible dans le processus » de collecte, s'est défendue l'agence américaine dans un communiqué ». 
    Par ailleurs, selon un document fourni par Edward Snowden, l'agence de renseignement a piraté un réseau Internet français pour accéder aux données du câble. L'Agence de sécurité américaine, la NSA, a réussi à pirater en février 2013 le réseau informatique d'un groupe de sociétés qui gère un gros câble informatique reliant la France, l'Afrique et l'Asie, apprend-on lundi 30 décembre 2013.
    De plus, l'agence de renseignements américaine a pu installer un logiciel espion sur près de 100.000 ordinateurs à travers le monde, créant ainsi un réseau utilisable pour des opérations de piratage. Dans la plupart des cas, le programme en question a été introduit via des réseaux informatiques, mais la NSA a également eu recours à une technique secrète qui permet d'accéder aux machines non-connectées, rapportait  le New York Times, citant des membres de l'administration, des experts en informatique et des documents divulgués par Edward Snowden. Exploitée depuis 2008 au moins, cette technique fonctionnerait à l'aide de fréquences radiophoniques émises par des circuits imprimés ou des cartes USB insérées secrètement dans les machines cibles. Parmi les cibles principales de ce programme baptisé Quantum, figurent certaines unités de l'armée chinoise, que Washington accuse de cyber espionnage, toujours selon le New York Times. Des programmes mouchards auraient également été implantés dans des réseaux de l'armée russe, de la police mexicaine et des cartels de narcotrafiquants, des institutions européennes chargées des échanges commerciaux ou d'alliés tels que l'Arabie Saoudite, l'Inde et le Pakistan.
    Enfin, pour le futur, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) cherche à créer un ordinateur quantique à même de décrypter presque n'importe quel code de sécurité, selon le Washington Post qui cite des documents divulgués par l'ancien consultant Edward Snowden. (...) En 2009, des informaticiens avaient certes réussi à découvrir les clés de cryptage d'un chiffre de 768 bits en utilisant des ordinateurs classiques. Mais il leur a fallu presque deux ans et des centaines de machines pour y parvenir, rappelle le Washington Post. Selon les experts, il est encore bien trop tôt pour dire quand un ordinateur quantique opérationnel pourra voir le jour et beaucoup doutent que la NSA soit sur le point de réussir toute seule dans son coin.» (Nouvel Observateur 15 janvier 2014)
    Et maintenant ?
    Le processus d'espionnage des «faibles» va reprendre dans l'ombre. Aux Etats-Unis, même avec le nouveau cadrage qui gère plus la forme que le fond, les rapports vont se construire sous la pression de l'opinion publique pour préserver avant tout et exclusivement la vie «privée» des citoyens américains. Si aux Etats-Unis avec les lois de plus en plus contraignantes Big Brother arrivera à savoir tout sur vous. Last but not least pour tous les autres, c'est la «liberté du renard dans le poulailler». les Européens protestent, les pays émergents tentent de trouver la parade, les autres, tous les autres ne savent même pas qu'ils sont espionnés. Personne ne croit à cette réforme cosmétique de la NSA qui est un état dans l'état. Julian Assange, leader de WikiLeaks, a dénoncé la vacuité du discours d'Obama. En gros Barack dit: «C'est notre intérêt de vous espionner donc on continuera au nom des Droits de l'Empire sur les vassaux et sur les esclaves. Exit les Droits de l'homme». De plus et comme le disait Jacques Chirac, "les promesses n'engagent que ceux qui y croient". Les Européens peuvent-ils faire autrement ? La question reste posée.
    *Ecole Polytechnique enp-edu.dz
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/01/29/temp-413460ba15609a5e0ee5331c97e13adb-5284833.html

  • Pour combattre le crime, la Norvège expulse… des immigrés

    OSLO (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - La Norvège vient de trouver un moyen efficace et plein de sagesse pour lutter contre la délinquance allogène : les expulsions des étrangers en infraction avec la loi. Ainsi environ 5200 immigrés ont pris le chemin du retour vers leur pays d’origine en 2013 soit une augmentation de 31% par rapport à 2012. Il s’agit d’un record historique selon le chef du département de l’Immigration pour lequel «  nous croyons que l’une des raisons de cette augmentation est la prise de conscience par la police de l’utilisation de l’expulsion comme un outil de lutte contre le crime ». Parmi les populations concernées par ces mesures on trouve surtout des Nigérians, des Afghans, des Irakiens, des Marocains…
    Un exemple pour Manuel Valls ?

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • La Belgique a sa LICRA

    La LBCA ( Ligue belge contre l’antisémitisme) vient de faire son apparition en Belgique.  Elle a été lancée officiellement ce lundi 27 janvier. On peut sans aucun doute faire le rapprochement avec la médiatisation forcenée de l’affaire Dieudonné. D’ailleurs on ne peut pas s’y tromper, il suffit de regarder la page d’accueil. On a un dossier exclusif : « Grand angle sur le député antisémite Laurent Louis » ou bien encore « Alain Soral, ennemi public n°2 » ou « le pitoyable bouffon Dieudonné ». Bref on a Dieudonné, Soral et quenelle. Son objectif est de lutter « contre toute forme d’antisémitisme ». Pour se faire, elle entend bien s’inspirer de ce qui s’est fait en France sous l’impulsion de Manuel Valls avec Dieudonné : « Dans l’exercice de sa mission, la LBCA agira sur le plan préventif en favorisant le dialogue et la pédagogie. Le dialogue est sans doute le meilleur des antidotes contre l’ignorance qui féconde la haine et l’exclusion. Mais quand la liberté d’expression sert impunément à discriminer, injurier et inciter à la haine, il faut alors recourir aux outils légaux mis à disposition à cet effet par l’État de droit. Ainsi, lorsque cela sera nécessaire, la LBCA agira également sur le plan répressif en sollicitant auprès de la justice l’application de la loi de 1981 contre la racisme et la xénophobie et la loi de 1995 contre le négationnisme. » Cette ligue a un comité d’honneur qui peut se composer de personnalités étrangères. Nous retrouvons l’imam Hassen Chalghoumi mais aussi sans surprise Beate Klarsfeld.

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  • Gender : 200 000 Allemands contre l’idéologie arc-en-ciel !

    Près de 200.000 personnes viennent de signer une pétition contre l’enseignement de la « diversité sexuelle » dans le Bade-Wurtemberg.

     
     

    Malgré les menaces et les intimidations du ministre de l’Éducation nationale, certains parents continuent délibérément de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Le même ministre s’obstine à nier que l’on veuille imposer en France la loi du genre, comme on tente pourtant de le faire un peu partout en Europe, en Suisse et en Allemagne notamment. Mais les parents d’élèves, outre-Rhin, ne se laissent pas faire : le 18 janvier dernier, ils avaient organisé à Cologne une manifestation publique contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle, version gender.

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  • Dans quel état se trouve l'Allemagne après les « réformes Hartz » (1) ? Pauvreté record ...

    Dans quel état se trouve l'Allemagne après les « réformes Hartz » ? Pauvreté record, précarité pour tous et méga-profits
    Peter Hartz, conseiller de François Hollande pour les nouvelles réformes du travail ? En tout cas, notre président socialiste avait déclaré s'inspirer pendant sa campagne des réformes libérales du chancelier Schroder. Retour sur l'état de l'Allemagne dix ans après les fameuses « Réformes Hartz ».
    Un rapport publié juste avant les Fêtes contredit les données du gouvernement allemand ainsi que le mythe du miracle allemand qui se révèle être un mirage patronal : la « compétitivité » allemand, ce sont les peuples européens qui la payent, et d'abord les travailleurs allemands.
    C'est le constat alarmant de l'organisation de bienfaisance DPWV dans son rapport « Entre prospérité et pauvreté – l'Allemagne mise à l'épreuve » :
    l'Allemagne compte plus de pauvres que jamais depuis la dite réunification, 15,2 % se trouve sous le seuil de pauvreté, 16 autres % sont menacés de pauvreté, soit 31 % de pauvres réels ou potentiels dans le pays le plus prospère d'Europe.
    Le rapport est d'autant plus inquiétant que la croissance de la production et celle de la pauvreté sont allés dans des sens opposés. Entre 2005 et 2013, le PIB allemand a augmenté de 12 % malgré la crise, tandis que la pauvreté est passé de 14 % à 15,2 %.
    Les données de l'ONG rentrent en contradiction avec celles vantées par le gouvernement, celles de l'Institut allemand pour la recherche économique (DIW), financé par l'Etat et défendant les thèses patronales.
    Or, le DIW s'était tout simplement arrêté aux données de 2010 … seule année sur ces dix dernières où le taux de pauvreté avait connu un léger recul. Depuis la pauvreté est repartie à la hausse. Un simple mensonge par omission.
    L'étude portant sur les inégalités régionales souligne que se creusent les disparités entre régions riches, plutôt au Sud, et pauvres, naturellement à l'Est mais aussi de plus en plus à l'ouest : c'est le cas de Brême (23,1 % de pauvres), Mecklembourg (22,9 %), Berlin (21,2 %), Saxe (18,9 %) et Brandebourg (18,3 %).
    Un cas dramatique est celui de la Ruhr, vieille région industrielle, bastion ouvrier, pour la première fois classée dans les régions pauvres ravagées par la désindustrialisation, 19,2 % en 2012 avec des pics de 26,4 % à Dortmund et 25,1 % à Duisbourg.
    Selon les auteurs du rapport : « il faut pointer du doigt les bas salaires, la précarité, les emplois atypiques (…) les bons résultats sur le marché du travail se produisent évidemment au prix d'une américanisation du marché du travail, avec le phénomène des travailleurs pauvres. »
    Pour le travail – Bas salaires et précarité pour tous : le résultat des « réformes Hartz »
    Sur quoi repose le soi-disant « miracle allemand » ?
    D'abord sur les bas salaires. La politique menée par le social-démocrate Schroder – dont se revendique Hollande – entre 2003 et 2005 a contribué à la baisse des salaires, à la généralisation de la précarité avec son cortège de « mini-jobs » et de « travailleurs pauvres ».
    En chiffres, le salaire moyen allemand a baissé de 4 % entre 2000 et 2010, soit 100 € de moins par mois. Après une légère relance après 2010, l'année 2013 a vu les salariés allemands perdre encore (officiellement, les chiffres étant sous-évalués) 0,2 % de pouvoir d'achat.
    La part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée a reculé entre 2000 et 2010 de 68 à 63 % du PIB. Les bas salaires (2/3 du revenu médian) touchent désormais 23 % de la population mais 57,5 % des 15-24 ans entrant sur le marché du travail.
    Symbole de cette sous-prolétarisation du salariat allemand, les lois « Hartz IV ». Sous prétexte de lutte contre le chômage, on lance en fait une chasse aux chômeurs. Si le taux de chômage a baissé de 11,5 à 6,5 % entre 2005 et 2013, le nombre de « Hartzi » a explosé.
    Selon les lois Hartz, l'allocation-chômage classique (Arbeitslosengeld I) est réduite à 12 mois, le chômeur est considéré ensuite de longue durée (Arbeitslosengeld II) et touche 350 € par mois. Une allocation conservée à condition d'accepter tout emploi proposé par l'agence pour l'emploi.
    6,6 millions de personnes - dont 1,7 millions d’enfants – sont victimes d’Hartz IV. Ces 4,9 millions d’adultes (les « Hartzi ») sont en fait des chômeurs, des « quasi-chômeurs ».
    C'est dans le cadre de ces lois que se sont développés les mini-jobs payés au maximum 400 € par mois, voire les « jobs à 1 € » … par jour !
    La précarité devient de plus en plus la norme, surtout pour les jeunes. Sept ans après « Hartz IV », le nombre de contrats atypiques a explosé, de 47 % pour les contrats à temps partiel et de 131 % pour les intérim entre 1999 et 2009 !
    Selon DESTATIS (l'INSEE allemande), si 8 millions de salariés subissent déjà un contrat précaire, il faut savoir que seules 15 % des nouvelles embauches se font en CDI, le reste en CDD (43%) ou en intérim (42% en CDD)
    Pour le capital – Méga-profits et avantage compétitif' : la vraie raison derrière les « Réformes Hartz »
    Les salaires perdus par les travailleurs passent directement dans la poche des patrons allemands. Entre 2000 et 2012, le taux de marge des entreprises allemandes est passé de 37 à 41 %, avec un pic de 45 % en 2007. En comparaison, les entreprises français oscillent entre 28 et 30 % !
    2012 a été l'année d'euphorie pour le DAX, l'équivalent du CAC 40 réunissant les 30 entreprises côtées à la bourse de Francfort : 104 milliards d'€ de profit, en hausse de 8 % par rapport à 2011.
    Le cas d'une entreprise Volkswagen donne le vertige et est emblématique du « capitalisme allemand » : 15 milliards de profits en 2011, 11 milliards en 2012 … et 17 millions de rémunérations pour le PDG de l'entreprise.
    Le succès de Volkswagen (VW), la délocalisation. Ou plutôt la « division du travail » dans l'Union européenne au profit du capital allemand, au détriment des travailleurs allemands : la nouvelle « Up » est produite en Slovaquie, la « Polo » en Espagne.
    Autre recette, le chantage patronal dont l'ANI marque le début en France. En 2004 VW avait menacé de délocaliser 30 000 postes si les salariés n'acceptaient pas le gel des salaires et le retour à la semaine de 40 h sans compensation. Une fois le deal accepté, VW a licencié 20 000 salariés en 2006 !
    Naturellement, le pari du capital allemand, c'est de jouer l'intégration européenne : se construire une Mitteleuropa en Europe de l'est pour délocaliser, casser les concurrents industriels étrangers grâce à l'euro fort, enfin jouer le dumping social et salarial avec les plans d'austérité coordonnés.
    L'Ukraine, avec sa réserve en matières premières et sa main d’œuvre bon marché et bien formée, constitue un enjeu majeur dans l'élargissement de cette Mitteleuropa, ce qui permet de comprendre l'enjeu de la lutte actuelle autour de cet Etat de 46 millions d'habitants.
    Le pari d'une « industrie d'exportation compétitive » a aussi ses contradictions. Si les exportations ont tenu l'industrie allemande pendant la dernière décennie, à force de créer un désert autour d'elle, l'Allemagne voit ses exportations chuter et la croissance allemande ralentir fortement.
    Désormais, les journaux économiques français comme allemands passent de la célébration du « miracle allemand » à l'inquiétude face à un « mirage » qui cache l'image d'une Europe saignée à vif.
    En tout cas, bas salaires, chômage déguisé en précarité généralisée, travailleurs pauvres, régions industrielles sinistrées d'un côté, méga-profits, intégration européenne et mondialisation à sens unique de l'autre, il est temps de dénoncer le mirage allemand, agité en nos rangs pour nous imposer la politique du capital, celle de Hollande, le Schroder français !

    notes

    Source: http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net
    (1) Cet article ne surprendre pas le lectorat de Voxnr puisque le sujet avait déjà été traité sous un autre angle:
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFVAZuVuEuPiEsKCLl.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAEEVkyVZXkZuLxPI.shtml

  • FN : Bruno Gollnisch et Marion Maréchal-Le Pen s’engagent contre les dérives sociétales

     

    Au Parlement européen, Bruno Gollnisch milite contre le rapport Lunacek, tandis que Marion Maréchal-Le Pen a annoncé sa participation à la Manif pour tous de ce 2 février 2014.

    Un exemple à suivre par ...le Front National !

     

    Suite à vos nombreux messages à propos du rapport Lunacek

    Mesdames, Messieurs,

    Beaucoup d’entre vous l’ont noté avec effarement : faisant fi du rejet du rapport Estrela, les lobbies, soutenus par un certain nombre de parlementaires européens, persistent à vouloir imposer leur idéologie délétère. À l’heure où l’Union européenne, au plus bas dans l’affection des citoyens européens, devrait relever les défis du déclin et de la désintégration économique et sociale, cet acharnement communautariste est scandaleux. Il n’est plus une session où l’on ne tente de forcer la main aux députés européens.

    En décembre, c’était le deuxième examen d’un rapport Estrela à peine modifié. En janvier, une déclaration de la Commission, sous prétexte de réagir aux réformes en cours en Espagne. Cette déclaration n’avait pas été suivie d’un texte, puisque le rapport Lunacek était déjà programmé pour la première session de février.

    Ce rapport est pire que le rapport Estrela. D’abord parce qu’il réclame une « feuille de route », c’est-à-dire un programme comportant des objectifs et des mesures concrets assortis d’un calendrier, afin de lutter contre les prétendues discriminations à raison des orientations sexuelles. Ensuite, parce que non seulement il reprend les grandes lignes du rapport Estrela, mais qu’il va beaucoup plus loin : prise en compte de l’identité de genre, donc reconnaissance officielle d’une ou plusieurs « catégories » supplémentaires (neutre  ? inter  ?) en plus des hommes et des femmes  ; reconnaissance mutuelle des actes de mariage, adoption, filiation, etc… pour les couples homosexuels, ce qui revient à terme à forcer les États à adopter des législations dont ils ne veulent pas  ; droits exorbitants du droit commun privilégiant les minorités tonitruantes et muselant toute opposition ou même simple objection  ; octroi d’une protection internationale à raison de l’orientation sexuelle… Seule bonne nouvelle dans ce sombre tableau : la Commission a indiqué qu’elle ne travaillerait pas sur une telle feuille de route. Pour combien de temps  ?

    L’ordre du jour a été modifié : le rapport Lunacek est désormais inscrit lundi pour une brève présentation (procédure qui prévoit que seuls cinq députés pourront parler, choisis par le président de séance parmi les députés présents qui lèvent la main). Comme vous le voyez, un débat volontairement tronqué.

    Le règlement intérieur ne permet pas aux députés « non-inscrits » de demander un vote nominatif, mais j’ose espérer que les membres de groupes parlementaires, qui y sont habilités, le feront. Ne ménagez pas vos légitimes pressions à leur égard (députés UMP, centristes, libéraux…).

    Quoi qu’il en soit, ma position est claire et plus déterminée que jamais : le rejet, par tous les moyens.

    Vous remerciant de votre mobilisation et de la constance de votre engagement, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, dans l’assurance de mon soutien.

    Bruno Gollnisch

    Quant à Marion Maréchal-Le Pen, elle manifestera dimanche

    Lors d’une conférence de presse à Avignon vendredi avec son grand-père et fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a balayé les sujets d’actualité. La benjamine de l’Assemblée nationale a aussi expliqué qu’elle manifesterait dimanche avec le collectif "Manif pour tous" qui a appelé à un grand rassemblement, dans la capitale mais aussi à Lyon, en protestation à la politique de la Famille menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

    Des dizaines de milliers de personnes sont attendues dimanche après-midi à Paris par les organisateurs de la "Manif pour tous" qui, après avoir combattu le mariage homosexuel, entendent s’opposer à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et à la gestation pour autrui (GPA).

    BFMTV

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?FN-Bruno-Gollnisch-et-Marion

     
  • L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se prononce contre l’extension de l’euthanasie en Belgique

    Un peu plus d’une cinquantaine de membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se sont prononcés contre la l’extension de l’euthanasie aux mineurs en Belgique:

    « Considérant le vote de décembre 2013 au Sénat belge, qui approuve par 50 voix contre 17 une proposition visant à légaliser l’euthanasie pour les enfants (sans aucune limite d’âge);

    « Gardant présent à l’esprit que:

    • le Comité des Ministres salue à cet égard le paragraphe 9 (c) de la Recommandation 1418 (1999) de l’Assemblée parlementaire, visant à «encourager les Etats membres du Conseil de l’Europe à respecter et à protéger la dignité des malades incurables et des mourants à tous égards […] en maintenant l’interdiction absolue de mettre intentionnellement fin à la vie des malades incurables et des mourants»;
    • l’Assemblée, dans sa Résolution 1859 (2012), affirme que «l’euthanasie, au sens de tuer intentionnellement, par action ou par omission, une personne dépendante, dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite»;

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  • La spoliation des épargnants, on y revient !

    In fine, à toute dette publique correspond une épargne privée.

    Après le FMI en octobre dernier, voici la Bundesbank qui en remet une couche. Dans son dernier rapport annuel, la Banque centrale d’Allemagne vient en effet de suggérer aux États de la zone euro confrontés à une dette publique devenue insupportable d’instaurer une taxe exceptionnelle sur les fortunes privées de leurs concitoyens, en clair une opération chirurgicale inspirée de l’exemple chypriote. Quel message les « sages » de Francfort ont-ils voulu nous faire passer ?

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  • Les grandes banques françaises profiteraient de l’équivalent d’une subvention de 48 milliards !

    Les banques européennes bénéficient d’un « soutien » de 200 à 300 milliards d’euros par an, grâce à la garantie implicite que les États leur fournissent. L’équivalent de 1,5% du PIB européen ! Et près de deux fois le budget annuel de l’Union européenne !

    Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck, à la demande des eurodéputés écologistes.

    Cette garantie implicite concerne principalement les banques « mixtes », qui combinent deux types d’activités au sein d’une seule entité juridique : banques de dépôts, elles gèrent l’épargne des particuliers ou des entreprises, et leur octroient des prêts ; banques d’affaires, elles interviennent sur les marchés financiers. En cas de faillite bancaire, les États sont garants « en dernier recours » des dépôts des épargnants. Sauf que dans le cas de ces banques mixtes, cette garantie de l’État s’étend de fait au département « marché » de ces mêmes banques. Car les investisseurs anticipent le fait que malgré les risques pris par une banque d’affaire, l’État sera toujours là en cas de faillite. Une telle garantie permet aux banques mixtes de bénéficier sur les marchés financiers de taux d’intérêts plus bas que ceux des banques d’affaires « pures » (celles qui ne sont pas aussi des banques de dépôt).

    Les agences de notation évaluent deux fois ces banques mixtes : une évaluation « stand alone », sur la banque seule, et une évaluation « all-in » – bien plus favorable – qui intègre la garantie des États. L’étude d’Alexander Kloeck se base notamment sur cet écart de note et les taux d’intérêt différents qui en résultent, en faisant la synthèse de nombreuses études déjà réalisées sur le sujet.

    Résultat : grâce à ces taux d’intérêt plus favorables, en 2012, le secteur bancaire européen a perçu l’équivalent de 234 milliards d’euros de subvention implicite des États, selon l’estimation moyenne la plus probable.

    Réformer le secteur bancaire
    En France, les quatre plus grands établissements bancaires sont des banques mixtes : BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE (Banque populaire – Caisse d’épargne).

    Cette garantie implicite de l’État français leur rapporterait l’équivalent d’une subvention annuelle de 48 milliards d’euros, selon l’économiste Gaël Giraud, chercheur au CNRS (lire notre enquête : Réforme bancaire : comment le gouvernement s’est écrasé devant le monde de la finance).

    En plus de ce cadeau substantiel, ces taux d’intérêt préférentiels encouragent les banques à développer leurs activités de marché et à prendre davantage de risques, analyse Alexander Kloeck. Ils favorisent ainsi la déconnexion entre spéculation financière et économie réelle. C’est également une distorsion de concurrence flagrante en faveur des banques mixtes par rapport aux autres banques.

    Une façon de mettre fin à cet incroyable avantage serait d’opérer une claire séparation entre banques de dépôts et banques d’affaires – en revenant ainsi à la situation qui prévalait dans les années 1990. Les banques mixtes ont été autorisées en France par la loi bancaire de 1984. Les premières banques mixtes françaises sont nées avec la fusion du Crédit Agricole et du Crédit Lyonnais, et celle de BNP et Paribas en 2000. Le gouvernement français, avec la réforme bancaire votée en 2013, n’a pas voulu s’opposer aux intérêts privés des puissantes banques françaises. L’Union européenne, qui planche actuellement sur une réforme des activités bancaires, osera-t-elle aller un peu plus loin ?

    Bastamag.net

    http://fortune.fdesouche.com/326852-les-grandes-banques-francaises-profiteraient-de-lequivalent-dune-subvention-de-48-milliards