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Europe et Union européenne - Page 939

  • Zemmour : L’UE, instrument d’une oligarchie qui s’assoit sur le peuple

    Eric Zemmour et Nicolas Domenach commentent les résultats des élections européennes. Dans la 2e vidéo, Zemmour explique que l'Union européenne est devenue l'instrument d'une oligarchie pour contourner le suffrage universel. Selon lui, le vote FN c'est à la fois le rejet de l'immigration et la tentative du peuple de reprendre le pouvoir que lui a pris l'oligarchie européenne et technocratique.
    Partie 1 - FN en tête : Historique

    Partie 2 - PS : Nouvelle claque

    Partie 3 - UMP : La guerre est déclarée

    Partie 4 - Qui sera le président de la Commission ?

    sourceAgoravox :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EupEEEEuFkXHaCOwdB.shtml

  • Les Cosaques se battront pour l’indépendance du Sud-Est de l’Ukraine

    C’est à Kramatorsk et à Slaviansk, où sont déployées les principales forces des milices cosaques, que l’on peut rencontrer l’une des figures cosaques les plus emblématiques : celle du commandant Babaï. Cosaque orthodoxe, il a su séduire les journalistes russes grâce à son aspect singulier. A sa ceinture pendent un pistolet et un couteau nu. Le commandant Babaï veut construire sur le territoire de l’Ukraine un Hetmanat cosaque placé sous la suzeraineté d’un Tsar orthodoxe. Il se vexe lorsqu’on le compare aux nationalistes ukrainiens, lui qui se dit guerrier orthodoxe. Babaï affirme que l’Ukraine est un Etat artificiel et que les Ukrainiens n’existent pas en tant que nation.

    Par Vladimir Dergatchev, Gazeta.ru

    Le commandant Babaï (à droite) se vexe lorsqu’on le compare aux nationalistes ukrainiens. Crédit : Anton Krouglov/RIA Novosti

    Gazeta.ru : Vous vous définissez comme un guerrier orthodoxe, n’est-ce pas ?

    C’est exact. Les Cosaques sont des guerriers orthodoxes.

    Qu’est-ce que vous attendez ? Comment les événements vont-ils évoluer selon vous ? La Russie fournira-t-elle une aide ou bien l’Ukraine va-t-elle commencer une guerre à grande échelle et vous envoyer les chars ?

    Non, les Ukrainiens ne choisiront pas cette voie. Les mercenaires, oui. Ces gens que l’on paie pour ça. On y trouve des bandits, des mercenaires de différentes régions et du monde entier.

    Irez-vous au combat si les autorités de Kiev lancent une guerre à l’échelle nationale ? Jusqu’où la Russie vous soutiendra-t-elle ? 

    Vous savez, officiellement, la Russie ne nous aide pas. En fait, ce sont les gens qui nous aident. Des gens de toutes les régions du pays nous viennent en aide. Ce pays, que l’on appelle Ukraine ou « extrémité de la Russie », et donc Russie en soi.

    Quoi qu’il en soit, ces gens ont tous vécu 23 ans en Ukraine. Cela ne vous attriste pas de la voir éclater en morceaux ?  D’abord la Crimée, puis la « Nouvelle Russie » (en russe, « Novorossia », désigne les territoires du Nord de la mer Noire)

    Vous savez pourquoi je ne m’en offusque pas? Parce que le plan Dulles, comme on l’appelle, est en action. Vous comprenez, actuellement, des peuples frères sont montés l’un l’autre. Nous devons aujourd’hui tuer des chrétiens orthodoxes comme nous. Nous ne le souhaitons pas, mais de leur côté, on les y oblige. Nous avons réussi à capturer un homme du « Secteur droit »(le groupe d’extrême-droite nationaliste, ndlr). Il était dans l’une des unités de « Secteur droit ». Il a été contacté par l’un d’entre eux qui lui a dit : soit tu viens avec nous, soit tu n’existes plus, et ta famille, tes proches, tes amis disparaîtront avec toi. Que pouvait-il faire ? Bien sûr qu’il les a suivis, à ses risques et périls…

    Vous pensez que l’armée ukrainienne se bat actuellement sous la menace de sescamarades, le pistolet sur la tempe ?

    Oui. Les simples soldats qui ont été appelés ne souhaitent pas se battre contre leur propre peuple qu’ils ont jurés de protéger. Mais la garde nationale, en revanche, n’a prêté aucun serment sur la défense du peuple ukrainien. Ils tuent sur commande et pour l’argent.

    Pensez-vous que la Russie va envoyer ses troupes ?

    A sa place, je le ferais.

    Y aura-t-il des élections présidentielles le 25 mai prochain ?

    Je ne pense pas. Si c’est le cas, elles ne seront pas légitimes, car il y a un encore un président vivant, actuellement hors de l’Ukraine. Je pense que ces élections ne sont pas légitimes. Et personne ne reconnaît leur légitimité. Par exemple, la Russie ne la reconnaît pas. Quant à l’avis des autres pays, des Etats occidentaux, il ne nous intéresse pas. Que l’Occident lave son linge sale en famille. Et nous, nous règlerons nos différents entre peuples orthodoxes.

    Comment voyez-vous l’avenir des « Républiques populaires » de Donetsk et Lougansk ? 

    Comment ? Radieux.

    Autonome ou faisant partie de la Russie?

    Au sein de la Russie, je pense.

    Donc, ce serait une sorte de renaissance de l’Empire russe…

    Oui. Et puis j’aimerais ressusciter l’Hetmanat cosaque. Pour qu’il n’y ait plus aucun pouvoir étatique. Un pouvoir central, sous la direction d’un ataman (chef cosaque, ndlr).

    Le gouvernement ukrainien considère qu’ici, il n’y a que des terroristes et des séparatistes, et que la moitié au moins sont soit Russes, soit du GRU (Service de renseignements de l’Etat-major des forces armées, ndlr). Quelle est la part de vérité ?

    Comme dit le proverbe, la peur a de grands yeux. Ils pensent que nous sommes du GRU, des forces d’intervention spéciales. Oui, nous sommes un détachement de forces spéciales, le détachement des cosaques à désignation spéciale, les « Cents loups ». Maintenant, les Cosaques des « Cents loups » vont nous rejoindre et je pense que nous allons rapidement éclaircir la situation.

    Les Ukrainiens disent qu’il y a beaucoup de Tchétchènes, que les hommes de Kadyrov sont à vos côtés pour combattre…

    Je ne sais pas. Pour l’instant, à Kramatosk et à Slaviansk, il n’y a pas une seule unité tchétchène. Nous n’avons pas besoin des Tchétchènes ici. Nous mêmes, peuples orthodoxes, savons résoudre nos problèmes entre nous.

    Quel message souhaiteriez-vous adresser à l’armée ukrainienne ? 

    Chère Garde nationale, « Secteur droit », junte et tous les autres, mercenaires ou non, voici ma requête : renoncez et rentrez chez vous. Posez vos armes à la maison, prenez vos bêches et allez travailler vos terres. Parce que vous pensez que vous gagnerez ici de l’argent, mais en allant à la mort, comment le dépenserez-vous ? Plutôt difficile. Et qui dépensera ? Vos familles ne recevront sans doute jamais rien. C’est la première chose.

    Ensuite, parce que vous êtes venus ici et que vous avez commencé à tuer des gens, des civils, je pense qu’après cela, vos propres familles souffriront. Alors renoncez, déposez les armes et ne venez plus fourrer votre nez dans cette politique crasseuse. Voilà tout.

    fr.rbth.com

  • Résultats des partis souverainistes, populistes ou nationalistes en Europe

    [note : nous ne mentionnons pas les résultats en-dessous de quelques dixièmes de points]

    En France :
    le Front national atteint le score de 25% des voix, devançant largement l’UMP, et surtout le PS, en déroute avec 14,19% des voix seulement.
    Le parti gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, « Debout la République », obtient un score notable de 4%.
    Les listes Force vie, sous l’égide de Christine Boutin et se voulant dans le sillage de « la manif pour tous », n’arrivent pas à dépasser le cap des 3% : 0,78% dans le Sud-Ouest pour l’ancien vice-président du FN Jean-Claude Martinez, tandis que Christine Boutin elle-même n’obtient que 1,2% en Île-de-France.
    Dans la circonscription Ouest, Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), porte-parole médiatique des « Bonnets rouges » rassemble 3,05% des voix.

    Allemagne :
    Le parti nationaliste NPD obtient 1% et envoie son président Udo Voigt à Strasbourg (ceci est possible suite à l’annulation des seuils électoraux, par la cour constitutionnelle).

    Autriche :
    Le FPÖ obtient 19,5 % (soit + 6,8 %), et est en troisième position.

    Belgique :
    Le Vlaams Belang obtiendrait un élu, avec 4,7 % (soit un recul de 5,2 %) : le président du parti Gerolf Annemans.

    Bulgarie :
    Le mouvement nationaliste radical VMRO aurait un siège, dans le cadre d’une coalition avec « l’union nationale agraire » et le parti « Bulgarie sans censure », ayant obtenu 10%.
    ATAKA n’aurait pas d’élu. Le Front National pour la Sauvegarde de la Bulgarie n’aurait pas d »élu.

    Chypre :
    L’ELAM (proche de l’Aube dorée) obtiendrait 2,7 % et pas de siège.

    Danemark :
    Le  « parti du peuple danois » (populiste) obtient 26,6 % des voix (premier parti) et 4 sièges.

     

    Espagne :
    les différentes formations nationalistes (Espagne en marche – incluant la Phlange -, Démocratie nationale, etc.) obtiennent toutes moins de 0,5%.

    Finlande :
    le « parti des vrais Finlandais » (populiste) obtient 12,9% des voix et deux sièges.

    Grande-Bretagne :
    L’UKIP (souverainiste) dirigée par Nigel Farage triomphe avec 29,3%, en première place.
    Le BNP (nationaliste) chute à 1,14% (contre 5,10% en 2009) et perd ses 2 sièges, dont celui de son président Nick Griffin.

    Grèce :
    le parti nationaliste radical Aube dorée obtient le score exceptionnel de 9,37% des voix (3e place) et envoie 2 députés à Strasbourg, en dépit d’une sévère répression (le président est toujours en prison).
    Le LAOS (droite patriotique) obtient 2,70% et pas d’élu.

    Hongrie :
    l’élection a été marquée par la large domination du parti au pouvoir Fidesz (« droite dure ») avec 51,5% des voix.
    Le Jobbik, parti nationaliste radical (présenté comme « clairement néonazi » [sic!] par les crapules de France 2 ce dimanche soir), obtient 14,7% et 3 élus. A peu près autant qu’en 2009, mais moins qu’aux récentes législatives. Il est le deuxième parti du pays. La campagne médiatique contre lui a été particulièrement violente.

    Italie :
    le parti populiste et séparatiste Ligue du Nord obtient 6% des voix et 5 sièges.

    Pays-Bas :
    Le PVV de Geert Wilders obtient 13,2% et obtient 4 élus.

    Pologne :
    la nouvelle formation confédérale Ruch Narodowy obtiendrait 1,5 % (pas d’élu).

    Slovaquie :
    le « Parti national slovaque » (SNS, patriotique), obtient 3,6 % et pas d’élu.

    Suède :
    les Démocrates suédois obtiennent 7%.

    Sources : notamment Lionel Baland

    http://www.contre-info.com/resultats-des-partis-souverainistes-populistes-ou-nationalistes-en-europe#more-32832

  • Renouveau français : communiqué à propos des élections européennes

    Communiqué du mouvement nationaliste :

    « Par l’abstention comme par le résultat exceptionnel du Front national (le score souverainiste avoisinant au total les 30%), le peuple français a manifesté clairement son rejet de l’européisme qui sévit depuis plusieurs décennies. C’est aussi un rejet de la politique menée en France, comme le confirme la gifle que reçoit le parti au pouvoir. C’est enfin un rejet de l’oligarchie en place, un rejet du discours faussement moralisateur tenu par les médias, l’épiscopat français ou les puissances financières.

    Plus généralement, c’est le funeste concept d’un « sens de l’histoire » porteur d’un inexorable mondialisme (et dont l’Union européenne est un marche-pied), qui essuie un cinglant revers.

     

    Il n’est pas vain de prêcher à temps et à contretemps que la nation est un fait et un bienfait, une réalité que l’humanité ne saurait nier sans payer le prix des utopies.

    Les bonnes nouvelles de ce dimanche, en France et dans d’autres pays d’Europe, doivent fortifier l’espérance et la volonté combative des nationalistes, décidés à réveiller leur peuple et remettre à l’honneur non seulement l’indépendance de la nation, mais son identité et sa civilisation.

    Ce travail d’avant-garde, fondé sur le triptyque formation-information-action et dont les fruits ne sont pas toujours directement sensibles, doit être intensifié jusqu’à la restauration d’un Etat digne de ce nom, un Etat nationaliste et chrétien, seul à même de régler les problèmes qui se posent à la France et aux Français.

    Alors que le vent de la révolte commence à souffler à travers l’Europe, hissons toujours plus haut les voiles du renouveau national !

    Thibaut de Chassey »

    http://www.contre-info.com/renouveau-francais-communique-a-propos-des-elections-europeennes#more-32855

  • Le FN premier parti de l’Europe identitaire. Le système battu refuse toujours de comprendre

    Il y a eu dans presque toute l’Europe une poussée populiste. En France cette poussée a fait craquer les digues du système et la vague Bleu Marine a emporté le PS et submergé l’UMP même dans ses terres du sud est. Le parti de Marine Le Pen est arrivé largement en tête, dimanche 25 mai, aux élections européennes en France, selon des résultats quasi définitifs (les résultats des Français de l’étranger n’étaient pas encore connus lundi en début de matinée). Avec 24,96% des voix, il devance l’UMP (20,8%) et le PS (13,98%). Viennent ensuite les listes UDI/MoDem (9,9%), puis EELV (8,92%) et Front de gauche (6,34%). Aucun autre parti n’atteint la barre des 5%, nécessaire pour que soient élus des eurodéputés.

    Ce résultat français a occulté dans toute l’Europe tous les autres avec cependant une évidence, la poussée populiste est générale. Il y aura au total plus de 140 députés refusant l’Europe de Bruxelles, une Europe au système économique soumis au mondialisme. Tous ces partis veulent une Europe où chaque nation conserve le droit d’être elle même.

    Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) restent en tête avec 212 sièges sur 751, contre 185 pour les socialistes. Les Libéraux obtiendraient 70 eurodéputés, suivis par les Verts (55). Les quatre partis pro-européens passent de 612 à 523 sièges. Il est vrai que les anti- Bruxelles qui sont les grands vainqueurs du scrutin ne sont pas unis. Il y a d’abord le groupe des europhobes, emmené par l’Ukip britannique de Nigel Farage et qui devrait obtenir 23 sièges, soit 14 de plus que dans le Parlement sortant. Il y a ensuite les non-inscrits du Parlement sortant, comme le Front national français (24 sièges), le FPÖ, arrivé en troisième position en Autriche avec 20% des suffrages ou le PVV néerlandais, qui disposaient déjà de députés et pourraient parvenir à former un groupe d’extrême droite. Alors qu’il faut au moins 25 députés dans sept pays pour former un groupe, ce bloc pourrait être constitué de 40 députés, dont plus de la moitié du FN à l’issue de son triomphe aux élections en France… avec des élus danois, parti du peuple danois ( premier parti), hongrois , grecs, finlandais (parti des vrais finlandais) italien avec la ligue du nord et Lettoniens.

    Mais l’événement bien sûr c’est la France

    Le pays qui a voulu l’Europe est le pays où le vote contre l’Europe de Bruxelles est le plus fort avec un Fn premier parti de France et premier parti anti système d’Europe. La France va prendre la tête de ceux qui veulent en finir avec cette Europe là. Quand au FN sur le plan national, premier parti de France, il est renforcé. Le Ps est humilié et l’Ump également. Manuel Valls,  les yeux exorbités sous le choc, a fait une intervention surréaliste. Quant à Sarkozy, on ne peut pas dire, comme nous l’avions prévu, que sa sortie du bois dans Le Point ait eu un impact. Ils ne peuvent rien faire sauf à ne pas prendre en compte la réalité. L’UMPS existe bien, elle l’a démontré comme jamais le soir du vote dans tous les médias. Elle existe mais elle est battue et rejetée. Vont-ils le comprendre ?

    Quand aux médias ils devraient s’interroger. Peut-on éternellement faire la guerre à ses auditeurs qui ne votent pas comme le voudraient des journalistes si peu représentatifs des sensibilités politiques du pays. L’audiovisuel est un grand journal de gauche, une Pravda pour les bobos. Au delà des mines consternées et fermées, des avis personnels dont tout le monde se fout, et des commentaires haineux il y a un problème de fond, l’objectivité de l’information ou au moins une impartialité sinon un minimum de décence.

    Cela va très loin… la veille de l’élection, l’attentat du musée juif de Bruxelles dont on ne sait rien a été instrumentalisé de façon obscène pour tenter de faire peur aux électeurs. En gros, partout mais à cause du Fn bien sûr l’ombre terrible de l’antisémitisme meurtrier serait de retour. Il est de retour mais Mohamed Mehra était-il un néo-nazi ? Cette récupération politicienne, dirigée avant l’enquête sur le dos des victimes juives avec hélas parfois la surenchère de leaders communautaires ou même de politiques israéliens sollicités par des journalistes et n’hésitant pas à s’ingérer dans un vote, est une forfaiture journalistique de plus. Même si ce qu’ils souhaitent se révélait vrai. Pourquoi pas en effet. Peut- être que le tueur est un nostalgique d’Hitler. Mais ce peut être un déséquilibré et même un immigré musulman anti sioniste… car il est surtout là le nouvel anti sémitisme.

    Se servir de ça pour manipuler, sans rien savoir de l’enquête, le vote des  électeurs, cela montre à quel point le système médiatique  est comme le système politique aux abois, au bord de la crise de nerf et prêt a tout pour empêcher les expressions démocratiques d’un rejet populaire légitimé par les urnes.

    Mais le plus grave est encore ailleurs. Il est dans une certaine satisfaction du monde politico médiatique qui se console comme il peut. Ils expliquent que cette élection française n’aura aucune conséquence, ni en Europe ni en France. C’est peut être vrai. Mais alors c’est terrible. C’est avouer que le système se moque de la démocratie, du vote des électeurs et dit au peuple  « vous pouvez voter comme vous voulez on n’en tient pas compte »….. Mais alors si le vote et la révolte des urnes est inutile que reste-il ? Ils ne posent jamais la question dans leur insupportable suffisance, ils ont tort !

    Jean Bonnevey et Raoul Fougax – 26/05/2014

    sourceMetamag.

    http://fr.novopress.info/167715/fn-premier-parti-leurope-identitaire-systeme-battu-refuse-toujours-comprendre/

  • En Autriche, le FPÖ grimpe à 20 %

    affiche-fpo-européennes-mpi

    Autriche – Le FPÖ (parti de la Liberté) a lui-aussi fait une impressionnante percée ! Les résultats des élections européennes sont un encouragement pour Heinz-Christian Strache qui espère faire du FPÖ la plus grande force politique en Autriche. « Nous n’y sommes pas encore, a-t-il dit, mais nous avons franchi une nouvelle étape! » Le FPÖ a obtenu 20,5%, se classant troisième parti derrière l’ÖVP (conservateurs) qui a remporté 27,1 % des voix et les sociaux-démocrates (24 %).

    Le FPÖ a notamment connu hier une augmentation significative à Vienne, passant de 4% à 19,5% !

    De droite nationale, le FPÖ tentera de constituer un groupe au parlement européen avec le Front National.

    http://medias-presse.info/en-autriche-le-fpo-grimpe-a-20/10481

  • En Autriche, le FPÖ grimpe à 20 %

    affiche-fpo-européennes-mpi

    Autriche – Le FPÖ (parti de la Liberté) a lui-aussi fait une impressionnante percée ! Les résultats des élections européennes sont un encouragement pour Heinz-Christian Strache qui espère faire du FPÖ la plus grande force politique en Autriche. « Nous n’y sommes pas encore, a-t-il dit, mais nous avons franchi une nouvelle étape! » Le FPÖ a obtenu 20,5%, se classant troisième parti derrière l’ÖVP (conservateurs) qui a remporté 27,1 % des voix et les sociaux-démocrates (24 %).

    Le FPÖ a notamment connu hier une augmentation significative à Vienne, passant de 4% à 19,5% !

    De droite nationale, le FPÖ tentera de constituer un groupe au parlement européen avec le Front National.

    http://medias-presse.info/en-autriche-le-fpo-grimpe-a-20/10481

  • Extrêmes droites mutantes en Europe

    Lundi 26 mai 2014. Avec un Front national obtenant 25,6 % des voix, la France ne fait malheureusement pas figure d’exception en Europe. Au Danemark, le Parti populaire (Dansk Folkepartis) prend la première place avec 26,7 % des suffrages. Comme attendu, le parti nationaliste flamand gagne la partie en Belgique (18,4 %). On pourrait ajouter à cette liste l’Ukip, au Royaume Uni (27,5 %) ou le FPÖ (20,5%) en Autriche. Cette montée de partis parfois antisémites, le plus souvent antimusulmans, qui défendent une conception ethnique de la nation s’inscrit dans une longue mutation (voir aussi le récent Manière de voir intitulé « Nouveaux visages des extrêmes droites »). 

    Extrêmes droites mutantes en Europe

    Depuis une trentaine d’années, un peu partout en Europe, les extrêmes droites ont le vent en poupe. Si quelques partis imprègnent leurs diatribes de références néonazies, la plupart cherchent la respectabilité et envahissent le terrain social. Se présentant comme le dernier recours et comme un rempart contre une supposée islamisation de la société, ils poussent à une recomposition des droites.

    par Jean-Yves Camus, mars 2014

    Si l’on fait remonter l’émergence des populismes d’extrême droite au début des années 1980, plus de trente ans ont passé sans qu’apparaisse plus clairement une définition à la fois précise et opérationnelle de cette catégorie politique. Il faut donc tenter d’y voir plus clair dans la catégorie fourre-tout de ce que l’on nomme communément « extrême droite » ou « populisme » (1).

    En Europe, depuis 1945, le terme d’« extrême droite » désigne des phénomènes très différents : populismes xénophobes et « antisystème », partis politiques nationaux-populistes, parfois fondamentalismes religieux. La consistance du concept est sujette à caution, dans la mesure où, d’un point de vue plus militant qu’objectif, les mouvements affublés de cette étiquette sont interprétés comme une continuation, parfois adaptée aux nécessités de l’époque, des idéologies nationale-socialiste, fasciste et nationaliste autoritaire dans leurs diverses déclinaisons. Ce qui ne reflète pas la réalité.

    Certes, le néonazisme allemand — et le Parti national-démocratique d’Allemagne (NPD) dans une certaine mesure — comme le néofascisme italien (réduit à CasaPound Italia, Flamme tricolore et Force nouvelle, soit 0,53 % des voix au total) s’inscrivent bien dans la continuité idéologique de leurs modèles, de même que les avatars tardifs des mouvements des années 1930 en Europe centrale et orientale : Ligue des familles polonaises, Parti national slovaque, Parti de la Grande Roumanie. Toutefois, au plan électoral, seul le défunt Mouvement social italien (MSI), dont l’histoire s’interrompt en 1995 avec le tournant conservateur impulsé par son chef Gianfranco Fini, a réussi à sortir cette famille politique de la marginalité en Europe occidentale (2) ; et à l’Est, elle marque aujourd’hui le pas (voir « Scores de l’extrême droite en Europe »). Même si les succès d’Aube dorée en Grèce et du Jobbik en Hongrie (3) prouvent qu’elle n’est pas définitivement enterrée, en 2014 elle est très minoritaire.

    Acceptation de la démocratie parlementaire

    L’époque ne prisant guère les grandes idéologies qui prônent l’avènement d’un homme et d’un monde nouveaux, les valeurs de cette extrême droite traditionnelle s’avèrent inadaptées. Le culte du chef et du parti unique convient mal aux attentes de sociétés éclatées, individualistes, dans lesquelles l’opinion se forge à travers les débats télévisés et la fréquentation des réseaux sociaux. Toutefois, le legs idéologique de cette extrême droite « à l’ancienne » reste fondamental. C’est d’abord une conception ethniciste du peuple et de l’identité nationale, dont découle la double détestation de l’ennemi extérieur — l’individu ou l’Etat étranger — et de l’ennemi intérieur — les minorités ethniques ou religieuses et l’ensemble des adversaires politiques. C’est aussi un modèle de société organiciste, souvent corporatiste, fondé sur un antilibéralisme économique et politique niant le primat des libertés individuelles et l’existence des antagonismes sociaux, si ce n’est celui opposant le « peuple » et les « élites ».

    Les années 1980-1990 ont vu le succès électoral d’une autre famille, que les médias et nombre de commentateurs ont continué à appeler « extrême droite », même si certains sentaient déjà que la comparaison avec les fascismes des années 1930 n’était plus pertinente, qu’elle empêchait la gauche d’élaborer une réponse autre qu’incantatoire à ses adversaires. Comment nommer les populismes xénophobes scandinaves, le Front national (FN) en France, le Vlaams Belang en Flandre, le Parti libéral d’Autriche (FPÖ) ? La grande querelle terminologique commençait, qui n’est pas encore close. « National-populisme » — utilisé par Pierre-André Taguieff (4) —, « droites radicales », « extrême droite » : l’exposé des controverses sémantiques qui opposent les politistes nécessiterait un livre entier. Suggérons donc simplement que les partis mentionnés ont muté de l’extrême droite vers la catégorie des droites populistes et radicales.

    La différence tient à ce que, formellement et le plus souvent sincèrement, ces partis acceptent la démocratie parlementaire et l’accession au pouvoir par la seule voie des urnes. Si leur projet institutionnel reste flou, il est clair qu’il valorise la démocratie directe, par le moyen du référendum d’initiative populaire, au détriment de la démocratie représentative. Le slogan du « coup de balai » destiné à chasser du pouvoir des élites jugées corrompues et coupées du peuple leur est commun. Il vise tout à la fois la social-démocratie, les libéraux et la droite conservatrice.

    Le peuple est pour eux une entité transhistorique englobant les morts, les vivants et les générations à venir, reliés par un fonds culturel invariant et homogène. Ce qui induit la distinction entre les nationaux « de souche » et les immigrés, en particulier extra-européens, dont il faudrait limiter le droit de résidence ainsi que les droits économiques et sociaux. Si l’extrême droite traditionnelle reste à la fois antisémite et raciste, les droites radicales privilégient une nouvelle figure de l’ennemi, à la fois intérieur et extérieur : l’islam, auquel sont associés tous les individus originaires de pays culturellement musulmans.

    Les droites radicales défendent l’économie de marché dans la mesure où celle-ci permet à l’individu d’exercer son esprit d’entreprise, mais le capitalisme qu’elles promeuvent est exclusivement national, d’où leur hostilité à la mondialisation. Ce sont en somme des partis nationaux-libéraux, qui admettent l’intervention de l’Etat non plus seulement dans les champs de compétence régaliens, mais aussi pour protéger les laissés-pour-compte de l’économie globalisée et financiarisée, comme en témoigne le discours de Mme Marine Le Pen, présidente du FN (5).

    En quoi les droites radicales se distinguent-elles finalement des droites extrêmes ? Avant tout, par leur moindre degré d’antagonisme avec la démocratie. Le politologue Uwe Backes (6) montre que la norme juridique en vigueur en Allemagne admet comme légitime et légale la critique radicale de l’ordre économique et social existant, tandis qu’elle définit comme un danger pour l’Etat l’extrémisme, qui est un rejet en bloc des valeurs contenues dans la Loi fondamentale. Sur la base de cette classification, il semble pertinent de nommer « droites extrêmes » les mouvements qui récusent totalement la démocratie parlementaire et l’idéologie des droits de l’homme, et « droites radicales » ceux qui s’en accommodent.

    Un ethnicisme explicite ou latent

    Ces deux familles occupent une place différente dans le système politique. Non seulement l’extrême droite se trouve dans la situation de ce que le chercheur italien Piero Ignazi appelle le « tiers exclu » (7), mais elle se fait aussi gloire de cette position et en tire des ressources. Les droites radicales, elles, acceptent de participer au pouvoir, soit comme partenaires d’une coalition gouvernementale — la Ligue du Nord en Italie, l’Union démocratique du centre (UDC) en Suisse, le Parti du progrès en Norvège, soit comme force d’appoint parlementaire d’un cabinet dans lequel elles ne siègent pas : le Parti pour la liberté (PVV) de M. Geert Wilders aux Pays-Bas, le Parti du peuple danois. Leur pérennité est-elle assurée ? Ce type de parti vit sur le fil, entre une marginalité qui, si elle dure, mène à un « plafond de verre » électoral et une normalisation qui, si elle s’avère trop évidente, peut conduire au déclin.

    L’exemple grec est un cas d’école. Après presque trente ans d’existence groupusculaire, le mouvement néonazi Aube dorée remporte près de 7 % des voix lors des deux scrutins législatifs de 2012 (8). Faut-il en déduire que son racisme ésotérico-nazi a subitement gagné quatre cent vingt-six mille électeurs ? Nullement. Ceux-ci ont d’abord préféré l’extrême droite traditionnelle, incarnée par le LAOS (Alarme populaire orthodoxe) entré au Parlement en 2007. Mais entre les deux scrutins législatifs de 2012 s’est produit un événement clé : la participation du LAOS au gouvernement d’union nationale dirigé par M. Lucas Papadémos, dont la feuille de route consistait à faire approuver par le Parlement un nouveau plan de « sauvetage » financier, accordé par la « troïka (9) » au prix de mesures d’austérité drastiques. Devenu une droite radicale (10), le LAOS a perdu de son attrait au profit d’une Aube dorée qui refusait toute concession. A l’inverse, dans la plupart des pays européens, les droites radicales ont soit totalement supplanté leurs rivales extrémistes (Suède, Norvège, Suisse et Pays-Bas), soit réussi, comme les Vrais Finlandais, à émerger dans des pays où celles-ci avaient échoué.

    Dernier cas de figure, qui devient fréquent : celui où la droite radicale subit la concurrence électorale de formations « souverainistes ». La volonté de sortir de l’Union européenne constitue le cœur du programme de ces partis, mais ils exploitent aussi les thématiques de l’identité, de l’immigration et du déclin culturel, sans pour autant porter le stigmate d’une origine extrémiste et en évacuant la dimension raciste. On mentionnera l’Alternative pour l’Allemagne, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), le Team Stronach pour l’Autriche et Debout la République, dirigé par M. Nicolas Dupont-Aignan, en France.

    Ce n’est pas le moindre défaut du terme « populisme » que d’être utilisé à tort et à travers, en particulier pour discréditer toute critique du consensus idéologique libéral, toute remise en question de la bipolarisation du débat politique européen entre conservateurs-libéraux et sociaux-démocrates, toute expression dans les urnes du sentiment populaire de défiance envers les dysfonctionnements de la démocratie représentative. L’universitaire Paul Taggart, par exemple, malgré les qualités et la relative précision de sa définition des populismes de droite, ne peut s’empêcher d’établir une symétrie entre ces derniers et la gauche anticapitaliste. Il évacue ainsi la différence fondamentale que constitue l’ethnicisme explicite ou latent des droites extrêmes et radicales (11). Chez lui comme chez bien d’autres, le populisme de la droite radicale ne se définit pas par sa singularité idéologique, mais par sa position de dissensus au sein d’un système politique où seul serait légitime le choix de formations libérales ou de centre gauche.

    De même, la thèse défendue par Giovanni Sartori selon laquelle le jeu politique s’ordonnerait autour de la distinction entre partis du consensus et partis protestataires, les premiers étant ceux qui ont la capacité d’exercer le pouvoir et qui sont acceptables comme partenaires de coalition, pose le problème d’une démocratie de cooptation, d’un système fermé. Si la source de toute légitimité est le peuple et qu’une partie conséquente de celui-ci (entre 15 et 25 % dans de nombreux pays) vote pour une droite radicale « populiste » et « antisystème », au nom de quel principe faut-il la protéger d’elle-même en maintenant un ostracisme qui tient ces formations à l’écart du pouvoir — sans d’ailleurs, sur la durée, réussir à réduire leur influence ?

    Ce point de philosophie politique est d’autant plus important qu’il concerne aussi l’attitude des faiseurs d’opinion à l’égard des gauches alternatives et radicales, délégitimées parce qu’elles veulent transformer — et non aménager — la société. Ce qui leur vaut souvent, selon la vieille et fausse idée des « extrêmes qui se rejoignent », d’être désignées comme le double inversé des radicalités de droite. Le politiste Meindert Fennema construit ainsi une vaste catégorie des « partis protestataires », définis comme s’opposant à l’ensemble du système politique, blâmant celui-ci pour tous les maux de la société et n’offrant, selon lui, aucune « réponse précise » aux problèmes qu’ils soulèvent. Mais qu’est-ce qu’une « réponse précise » aux problèmes que la social-démocratie et la droite libérale-conservatrice n’ont pas réussi à résoudre ?

    Le problème de l’Europe est-il d’ailleurs la montée des droites extrêmes et radicales ou le changement de paradigme idéologique des droites ? L’un des phénomènes majeurs des années 2010, c’est que la droite classique a de moins en moins de réticences à accepter comme partenaires de gouvernement des formations radicales telles que la Ligue du Nord en Italie, l’UDC suisse, le FPÖ en Autriche, la Ligue des familles polonaises, le Parti de la Grande Roumanie, le Parti national slovaque et désormais le Parti du progrès norvégien.

    Il ne s’agit pas que de tactique et d’arithmétique électorales. La porosité croissante entre les électorats du FN et de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) le démontre, au point que le modèle des trois droites — contre-révolutionnaire, libérale et plébiscitaire (avec son mythe de l’homme providentiel) — élaboré naguère par René Rémond, même si on y ajoute une quatrième incarnée par le Front national (12), ne rend plus du tout compte de la réalité française. Sans doute va-t-on vers une concurrence entre deux droites. L’une, nationale-républicaine, opérerait une synthèse souverainiste et moralement conservatrice de la tradition plébiscitaire et de la droite radicale frontiste ; ce serait le retour de la famille « nationale ». L’autre serait fédéraliste, proeuropéenne, libre-échangiste et libérale au plan sociétal.

    Avec bien sûr des variantes locales, la lutte de pouvoir au sein de la grande nébuleuse des droites se joue partout en Europe autour des mêmes clivages : Etat-nation contre gouvernement européen ; « une terre, un peuple » contre une société multiculturelle ; « soumission totale de la vie à la logique du profit (13) » ou primat de la communauté. Avant de penser la manière de battre les droites radicales dans les urnes, la gauche européenne devra admettre les mutations de son adversaire. On en est loin.

    Jean-Yves Camus

    Chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), directeur de l’Observatoire des radicalités politiques, fondation Jean-Jaurès. Auteur de l’ouvrage Les Droites extrêmes en Europe, Seuil, Paris, à paraître.

    notes

    (1) Lire Serge Halimi, « Le populisme, voilà l’ennemi ! », et Alexandre Dorna, « Faut-il avoir peur du populisme ? », Le Monde diplomatique, respectivement avril 1996 et novembre 2003.

    (2) Son parti Futur et liberté pour l’Italie a obtenu 0,47 % des voix aux élections de février 2013.

    (3) Lire G. M. Tamas, « Hongrie, laboratoire d’une nouvelle droite », Le Monde diplomatique, février 2012.

    (4) Pierre-André Taguieff, L’Illusion populiste, Berg International, Paris, 2002.

    (5) Lire Eric Dupin, « Acrobaties doctrinales au Front national », Le Monde diplomatique, avril 2012.

    (6) Uwe Backes, Political Extremes : A Conceptual History From Antiquity to the Present, Routledge, Abingdon (Royaume-Uni), 2010.

    (7) Piero Ignazi, Il Polo escluso. Profilo storico del Movimento Sociale Italiano, Il Mulino, Bologne, 1989.

    (8) Aucune majorité ne s’étant dégagée pour former un nouveau gouvernement après les élections législatives de mai 2012, un nouveau scrutin s’est tenu un mois plus tard.

    (9) Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne.

    (10) M. Georgios Karatzaferis, qui le dirige, appartenait auparavant à la Nouvelle Démocratie du premier ministre Antonis Samaras.

    (11) Paul Taggart, The New Populism and the New Politics : New Protest Parties in Sweden in a Comparative Perspective, Palgrave Macmillan, Londres, 1996.

    (12) René Rémond, La Droite en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d’une tradition politique, Aubier, Paris, 1954. Ajout pris en compte par l’auteur dans Les Droites aujourd’hui, Louis Audibert, Paris, 2005.

    (13) Robert de Herte, Eléments, n° 150, Paris, janvier-mars 2014.

    source : Le Monde Diplomatique :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EupEEEyylpBlubuAnd.shtml

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva