Washington positionne ses actifs aux points d’étranglement de l’Asie centrale pour bloquer les corridors ferroviaires critiques qui relient Pékin à l’Europe. Cela fait partie d'un plan américain visant à isoler la Chine des marchés occidentaux suite au déclenchement des hostilités à Taïwan.
La destruction de Nordstream est la clé pour comprendre comment Washington envisage de traiter avec la Chine. Le pipeline a effectivement effacé les frontières géographiques entre la Russie et l’Allemagne, créant de facto une zone de libre-échange qui s’étendait sur les continents et augmentait la prospérité des deux partenaires commerciaux. L'arrangement prévoyait un espace commun beaucoup plus vaste qui s'étendrait de « Lisbonne à Vladivostok », en fait, c'était l'objectif explicite de Vladimir Poutine. Washington y a vu une menace pour son hégémonie régionale et a décidé de saborder le partenariat et le pipeline.