S'exprimant lors d'une conférence du parti social-démocrate dans la ville de Friedrichshafen, dans le sud de l'Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a admis que de nombreux citoyens européens "ont peur, et ils ont des raisons d'avoir peur". Tout en soulignant l'importance de soutenir militairement l'Ukraine, il a noté que les pays occidentaux devraient "s'inquiéter qu'il n'y ait pas d'escalade qui pourrait conduire à une guerre entre la Russie et l'OTAN." "Il est important d'agir de manière prudente et décisive en même temps", a-t-il ajouté.
géopolitique - Page 242
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Ukraine : L'Allemagne met en garde contre une escalade entre la Russie et l'OTAN
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Du bon usage d’une « Tête-de-pont »
Bernard Plouvier
Pas besoin de s’appeler Clausewitz ou von Manstein – entre autres exemples possibles – pour savoir que l’implantation d’unités militaires dans une petite zone ennemie située au-delà d’une mer ou d’un fleuve n’a d’intérêt que si l’on a les moyens de pousser du « million d’hommes », servis par d’énormes moyens d’action guerrière et une logistique puissante, au-delà de cette base de départ.
Ce n’est pas un hasard si l’Opération grotesque de Dieppe en août 1942 a été un fiasco intégral. On n’avait envoyé au massacre de petites unités que pour calmer l’irascible Joseph du Kremlin qui réclamait ce qu’on lui avait promis depuis plus d’un semestre : une action à l’Ouest de l’Europe pour soulager l’Armée Rouge.
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Medvedev a vivement réagi à l'exécution de soldats russes
Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a commenté les informations parues sur le Web concernant l'exécution de soldats russes capturés par les forces armées ukrainiennes, affirmant que ceux qui ont participé à l'exécution devraient être punis.
Selon Medvedev, la peine en droit pénal se compose de deux parties, dont l'une prévoit l'emprisonnement dans des endroits pas si éloignés pour la correction, et la seconde - la peine de mort, lorsqu'une personne ne peut plus être corrigée. Dans le cas des nazis ukrainiens qui ont tiré sur les prisonniers, la correction n'aidera plus, ils doivent être détruits. De plus, à détruire, quel que soit le temps qui sera consacré à leur recherche. -
Hongrie : Viktor Orban a qualifié le 18 novembre les sanctions de l'UE contre la Russie de «pas vers la guerre»
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a qualifié le 18 novembre les sanctions de l'UE contre la Russie de «pas vers la guerre», intensifiant ses critiques contre une stratégie bruxelloise jugée «dangereuse».
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Regardez les cadavres s’empiler en Ukraine
par Charles Sannat
Il n’y a pas de petite guerre en Europe.
Du côté Ukrainien, c’est 100 000 morts chez les militaires qui sont désormais des simples citoyens devenus soldats de 18 à 60 ans, enrôlés dans une guerre qui les dépasse.
Il n’y a pas de petite guerre en Europe.
Comme à chaque fois, le spectacle est le même. Les femmes pleurent sur les tombes fraîchement creusées, d’un mari, d’un amoureux, d’un fils, d’un neveu, d’un frère.
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Zelensky le capricieux
Zelensky est-il crédible ? C’est la question que l’on peut se poser avec l’affaire du missile tombé en Pologne et qui a causé la mort de deux personnes.
Ce missile à peine écrasé, Zelensky s’empressait de déclarer : « Aujourd’hui, des missiles russes ont frappé la Pologne, le territoire d’un pays allié. Des gens sont morts. C’est une escalade très importante. Nous devons agir. »
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Missile en Pologne : La Hongrie recadre Zelensky et l’invite à s’exprimer de « manière responsable »
par RT France
« Un mauvais exemple » : alors que Volodymyr Zelensky s’était empressé d’accuser la Russie après la chute d’un missile en Pologne le 15 novembre, la Hongrie a critiqué la réaction à l’emporte-pièce du président ukrainien.
Le gouvernement hongrois a estimé le 16 novembre que le président ukrainien Volodymyr Zelensky donnait « un mauvais exemple » en ayant affirmé que le missile qui avait tué deux personnes la veille dans un village polonais près de la frontière avec l’Ukraine était russe.
« Dans une telle situation, les dirigeants mondiaux s’expriment de manière responsable », a déclaré à la presse Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. Or « le président ukrainien, en accusant immédiatement les Russes, a eu tort, c’est un mauvais exemple », a-t-il ajouté, saluant au contraire l’attitude prudente de la Pologne et des États-Unis.
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Crise énergétique : La Grande Bouffe (partie 1), par Ulrike Reisner
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Les Européens ne sont pas conscients de la dynamique en cours – Le prix à payer sera terrible
par Alastair Crooke
L’alliance Moscou-Berlin a dû être sabotée pour empêcher une intégration économique plus poussée qui aurait rapproché les continents pour former la plus grande zone de libre-échange du monde. Washington devait empêcher cela afin de préserver sa mainmise économique sur l’Europe et ce qui reste du « privilège » du dollar.
Selon Politico, alors que les Américains se rendent aux urnes dans un contexte de changements dynamiques dans la géopolitique, « autour du quartier européen de la capitale belge, les responsables sont plus enclins à hausser les épaules qu’à s’inquiéter de la possibilité que les républicains reprennent le contrôle du Congrès ».
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Après l'abandon du gaz russe, les pays industrialisés mettent en péril leurs objectifs climatiques en développant le GNL
Source: https://zuerst.de/2022/11/14/nach-abschied-vom-russengas-...
Charm el-Cheikh. Après avoir réussi à se détacher de l'approvisionnement en gaz russe, de nombreux pays occidentaux se précipitent pour utiliser le gaz de fracturation (GNL) comme substitut. Le principal exportateur de ce type de gaz serait actuellement les États-Unis, mais d'autres pays pourraient également en fournir aux Européens. Mais ces derniers sont loin de disposer de l'infrastructure nécessaire, soit pour transporter le gaz vers l'Europe avec leurs propres navires-citernes GNL, soit pour injecter les livraisons de gaz dans le réseau européen des gazoducs au départ de terminaux spéciaux. Le développement de l'infrastructure GNL doit maintenant être poursuivi à un rythme soutenu.