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géopolitique - Page 243

  • L’énigme de Kherson n’en est pas une – par François Martin

    Pourquoi les Russes sont-ils partis de Kherson ? Pour François Martin, on en a fait une énigme, alors que les explications sont très simples.

    Il existe plusieurs raisons qui expliquent facilement le retrait des troupes russes de Kherson. Elles tiennent soit à la géographie locale, soit au moment de la guerre, soit à la nature même de celle-ci.

    La géographie

    J’avais dit dans un article précédent (1) que le retrait des russes de Kherson était un piège, parce que l’idée qui devait les titiller, dans ce « jeu d’échecs de la guerre », que nous voyons se déployer depuis huit mois, était de faire aux ukrainiens une « variante Moscou » (ce qu’ils ont fait à Napoléon), ou une « variante  Stalingrad » (ce qu’ils ont fait à Hitler). Je m’étais trompé, ou plutôt, il convient d’adapter et de mieux préciser les choses.

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  • Provocation de Zelensky : L’OTAN se déballonne

    par Boris Guennadevitch Karpov

    Hier soir les media occidentaux se déchainent : La Russie, qui vient de lancer une bonne centaine de missiles de croisière sur les infrastructures énergétiques et militaires de l’Ukraine, aurait également tiré 2 missiles en Pologne. Malgré le communiqué de Moscou qui déclare n’avoir tiré aucun missile en Pologne, c’est le branle bas de combat à Varsovie, où le ministre de l’Intérieur affirme que le coupable est bien la Russie. Dans la foulée, les forces polonaises sont mises en état d’alerte et le président polonais Duda appelle Biden à son secours. Une réunion de l’OTAN est convoquée pour ce matin.

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  • La plaie de l'Otan

    221114

    Ce 13 novembre, à Istanbul, sept années jour pour jour après l'abominable attaque islamo-terroriste de Paris, un attentat ensanglantait l'un des quartiers les plus fréquentés de l'ancienne capitale des sultans. Premier bilan : 6 morts et 81 blessés.

    La réaction officielle du régime d'Erdogan n'a pas traîné, et la police stambouliote s'est montrée étonnamment efficace. Presque trop. On a rapidement trouvé, en effet, une femme qu'on accuse d'avoir posé la bombe. Et, d'après Reuters, au lendemain de cette explosion meurtrière, les enquêteurs ont déclaré, dès le 14 novembre, qu'ils détenaient désormais 46 personnes en lien avec cette attaque parmi lesquels une Syrienne, soupçonnée d'avoir posé la bombe. Lors d'un premier interrogatoire, Ahlam Albachir aurait déclaré qu'elle avait été entraînée par des militants kurdes dans son pays et qu'elle était entrée en Turquie par la région d'Afrin, dans le nord-ouest, qu'occupent les soldats d'Ankara.

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  • Pourquoi les Américains ont-ils reconnu aussi rapidement que les missiles tombé en Pologne étaient ukrainiens? – Entretien avec Alexandre N

    En quelques heures, le dossier était plié. Les Américains décidaient qu'il n'y aurait pas de surenchère anti-russe sur les missiles tombés en Pologne. 
    J'ai demandé à Alexandre N. de nous décrypter cette rapidité inhabituelle à "innocenter" les Russes. C'est moins dû à un souci de la vérité qu'au constat du rapport de forces réel, sur le terrain. Le Pentagone sait que la supériorité aérospatiale russe est bien réel et le Ministère de la Défense américain n'a pas envie de se livrer à une escalade qui se finirait par une défaite piteuse: depuis le début de la guerre, tous les systèmes de défense antiaérienne fournis par les Occidentaux à l'Ukraine, ont été mis en échec par les armes aérospatiales russes. 

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  • Les « analystes » escamotent le véritable but de la guerre décidée par la Russie

    par Bruno Bertez.

    Il me semble utile d’effectuer un retour aux sources de cette opération spéciale !

    C’est une opération qui a été lancée après une sorte d’ultimatum. Elle a été lancée à la suite de la demande Russe de garanties sur sa sécurité.

    Les Russes ont demandé clairement, sous forme écrite des engagements concernant leur sécurité, cela a été fait fin 2021.

    Les engagements demandés ont été refusés.

    Et tous les belligérants directs et indirects le savent puisque aussi bien Macron que Merkel ont dit, avant que l’UE ne se couche, qu’il faudrait un jour s’asseoir autour d’une table et discuter de la mise en place d’un accord de sécurité en Europe.

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  • Production supplémentaire de missiles anti-navires hypersoniques Zircon

     

    par Bruno Bertez.

    Un nouveau contrat pour la production supplémentaire de missiles anti-navires hypersoniques Zircon a été signé par le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

    Désormais, les entreprises du complexe militaro-industriel du pays ont reçu la tâche de produire un lot supplémentaire de missiles anti-navires dans un court délai.

    On sait que les missiles Zircon ont une vitesse de vol extrêmement élevée par rapport aux autres missiles anti-navires russes. Cela rend pratiquement impossible leur interception par les systèmes de défense anti-aériens et anti-missiles installés sur les navires ennemis.

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  • Xi met Biden en garde sur Taïwan et sur le reste

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  • L’armée russe a frappé le Quartier-Général de l’armée ukrainienne à Kiev

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  • La guerre entre la Chine et les États-Unis est inévitable alors que le G20 vit ses derniers jours

    par Peter Yermelin.

    Les tensions croissantes dans les relations entre la Chine et les États-Unis vont inévitablement dégénérer en conflit. Le G20, en tant qu’organe consultatif international, vit ses derniers jours. Les BRICS+ viendront le remplacer.

    Le sommet du G20 s’est ouvert à Bali (Indonésie). Un certain nombre de pays refusent d’accuser la Russie de tous les problèmes auxquels le monde est confronté aujourd’hui. On peut donc supposer que le sommet ne se terminera pas par une résolution finale.

    Selon le Financial Times, le sommet du G20 se terminera très probablement soit par une déclaration large et abstraite (l’heure n’est pas à la guerre), soit par une déclaration commune plus stricte de 19 ou 18 membres sans la Russie et/ou la Chine.

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  • Le décor est planté pour les troupes de combat américaines en Ukraine

    par Mike Whitney.

    « Si quelqu’un de l’extérieur s’immisce en Ukraine, il doit le savoir : S’ils créent des menaces pour nous… nous riposterons immédiatement. Nous avons tous les outils dont nous avons besoin pour répondre, et toutes les décisions sur ce (sujet), ont déjà été prises. » (Vladimir Poutine)

    Il ne fait aucun doute que la retraite de Kherson a été un œil au beurre noir pour l’armée russe. Il ne fait également aucun doute que le général qui a ordonné l’évacuation a pris la bonne décision. Certes, l’image est terrible, mais l’image ne permet pas de gagner des guerres. La stratégie, le courage et la puissance de feu font gagner les guerres. Le général russe Sergueï Sourovikine semble avoir compris ce fait, c’est pourquoi il a pris la décision impopulaire de battre en retraite.

    Sourovikine aurait pu faire le choix politiquement plus acceptable et défendre Kherson jusqu’au bout, mais les risques étaient bien supérieurs aux avantages. Au dire de tous, les 25 000 soldats russes présents dans la ville auraient facilement pu être encerclés et anéantis par l’artillerie ukrainienne. En outre, Sourovikine aurait été contraint d’engager davantage de troupes dans une mission de sauvetage qui n’aurait pas fait progresser la stratégie militaire globale de la Russie le moins du monde. L’objectif immédiat de la Russie est d’achever la libération du Donbass, une tâche qui n’est pas encore terminée et qui requiert davantage de troupes qui étaient bloquées à Kherson.

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