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géopolitique - Page 306

  • Nous n’irons pas mourir pour vous en Ukraine

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    Jean Blaise Reuge

    Celui qui, à l’occasion du 14 juillet, avait déjà décrété l’instauration d’une « économie de guerre » — soit la possibilité pour l’état de saisir des entreprises, de réquisitionner des biens et de ponctionner les forces vives — semble plus que jamais prêt à engager le pays dans un conflit ouvert avec la Russie, prêt à faire couler le sang des enfants qu’il n’a pas et cela sans débat, sans l’aval du parlement, sans consultation populaire. Le voici prêt à mener le pays dans l’enfer d’une guerre à laquelle il n’est pas certain que l’espèce survive au nom d’une cause qui semble aller de soi, qui semble ne pas appeler à discussion : la défense de nos valeurs.

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  • Un grand média allemand s’interroge sur Zelensky. Le début de la fin de l’illusion ?

    Berliner Zeitung, un des plus grands médias mainstream allemand publiait hier un article critique sur le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Un coup de ciseau dans le concert de louanges venant du côté occidental auquel Volodymyr est habitué depuis le début de l’affrontement direct avec la Russie en février.

    Berliner Zeitung se fait l’écho de diverses allégations sérieuses qui mettent à mal l’image idyllique que les politiques soumis à l’OTAN et les médias du système renvoient de Zelensky.

    « Pendant longtemps, peut-on lire sur le Berliner du 29 août 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a su rallier son peuple derrière lui. Pendant les six premiers mois de la guerre, il était un héros, un leader, solide comme le roc.

    « Mais maintenant, il y a de sérieuses allégations contre Zelenskyj. Le président a trompé et menti à la population et retenu les avertissements de guerre des services secrets américains avant l’invasion russe. »

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  • Mourir pour Kiev ?

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    L’éditorial de François Marcilhac

    On pensera évidemment, avec un soupçon de malhonnêteté intellectuelle, mais on peut faire confiance à certains qui nous lisent, au célèbre article de Marcel Déat dans L’Œuvre du 4 mai 1939 : « Mourir pour Dantzig ? ».  On y pensera d’autant plus que des esprits aussi superficiels que dangereux n’ont de cesse de comparer la situation actuelle, créée par l’invasion russe de l’Ukraine, à la situation créée par l’Allemagne nazie, surtout après l’Anschluss. Comparaison n’étant pas raison, nous nous garderons bien d’aller en ce sens. D’ailleurs, l’article de Déat (faut-il le rappeler, adversaire rabique de l’AF), suscité à l’époque par la réponse polonaise attendue aux exigences allemandes sur le corridor de Dantzig, avait été traité de « déplaisant » par François Léger, qui assurait la revue de la presse (L’AF du 5 mai 1939), car la connotation pacifiste de l’article déplaisait, en effet, à une Action française dont toute la politique consistait à sauvegarder la paix tant que nous ne serions pas capables de gagner une guerre, contre l’Allemagne nationale-socialiste, qu’elle savait inéluctable.

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  • Gaz et pétrole américains, l’administration Biden veut en limiter l’exportation vers l’Europe

    Sanctions anti-russes ou sanctions anti-européennes ? On peut réellement se demander à quel jeu jouent les Etats-Unis : affaiblir la Russie de l’ennemi Vladimir Poutine ou l’Union Européenne de l’alliée Ursula von der Leyen ?

    Après avoir imposé aux technocrates de Bruxelles un embargo énergétique contre l’empire salve, qui est revenu comme un boomerang dans une Europe fortement dépendante économiquement du gaz et du pétrole russes, l’administration Biden a décidé de limiter les exportations de carburant vers l’Europe, qu’elle avait pourtant promis aux pays du Vieux Continent pour faire face à la crise énergétique découlant des sanctions.

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  • Le conflit en Ukraine précipite la fin de la domination occidentale

    Les chefs d’État et de gouvernement présents lors de l’Accord de Minsk II.

    Le conflit ukrainien, présenté comme une agression russe, n’est que la mise en application de la résolution 2202 du Conseil de sécurité, du 17 février 2015. Si la France et l’Allemagne n’ont pas tenu leurs engagements lors de l’Accord de Minsk II, la Russie s’est préparée durant sept ans à la confrontation actuelle. Elle avait prévu les sanctions occidentales longtemps à l’avance et n’a eu besoin que de deux mois pour les contourner. Celles-ci désorganisent la globalisation états-unienne, perturbent les économies occidentales en brisant les chaînes d’approvisionnement, en faisant refluer les dollars vers Washington et en provoquant une inflation générale, enfin en créant une crise énergétique en Occident. Les États-Unis et leurs alliés sont dans la situation de l’arroseur arrosé : ils creusent eux-mêmes leur tombe. Pendant ce temps, les recettes du Trésor russe ont crû de 32 % en six mois.

    Au cours des sept dernières années, il incombait aux puissances garantes de l’Accord de Minsk II (Allemagne, France, Ukraine et Russie) de le faire appliquer. Ils avaient été avalisés et légalisés par le Conseil de Sécurité des Nations unies, le 17 février 2015. Mais aucun de ces États ne l’a fait, malgré les discours sur la nécessité de protéger les citoyens menacés par leur propre gouvernement.

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  • Zaporijjia, vers un deuxième Tchernobyl ?

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    Le canal d’analyses stratégiques russe @Rybar, s’il déclare ouvertement son parti dans la guerre en cours, est l’une des sources les plus fiables sur les aspects stratégiques et techniques du conflit en Ukraine (et ailleurs). Vu l’importance de l’enjeu, nous avons traduit en dernière minute son utile synthèse sur la menace réelle que représente le bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.

    La panique règne dans les médias : les forces armées russes (sic!) voudraient créer une catastrophe nucléaire et empêcher les AFU de sauver le monde. Le fait que les frappes soient effectuées par la partie ukrainienne ne tracasse personne.

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  • Christian Bouchet : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire »

    Alexandre Douguine

    La fille d’Alexandre Douguine, le géopoliticien dont les idées sont considérées comme étant influentes auprès du président russe Vladimir Poutine, a été assassinée à Moscou. Son père était visé par l’attentat et un concours de circonstances a fait qu’il a, pour sa part, échappé à celui-ci. Lionel Baland a interrogé, une nouvelle fois pour Breizh-info, l’éditeur français d’Alexandre Douguine et ami de ce dernier, Christian Bouchet.

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  • La Russie et l’Iran sont en passe de créer une « OPEP du gaz »

    Olivier d’Auzon 28 août 2022

    Alors que Poutine a fermé le robinet de gaz à l'Occident en riposte aux batteries de sanctions économiques initiées par l’Union européenne, la Russie n'exporte plus que 20 % de son volume de gaz vers l'Europe. 

    Le prix du gaz du Vieux Continent vient d'atteindre un niveau historiquement élevé.

    C’est ainsi que les prix de gros de l'électricité pour 2023, en Allemagne et en France, ont battu de nouveaux records à, respectivement, 850 euros et plus de 1.000 euros le mégawattheure (MWh). Pour mémoire, il y a un an, les prix étaient, pour ces deux pays, d'environ 85 euros/MWh.

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  • Un ex-sénateur américain parle de l'Ukraine : Ça fait froid dans le dos !

     
    UN EX-SENATEUR AMÉRICAIN PARLE DE L'UKRAINE
    Ça fait froid dans le dos !

    L'ex-sénateur républicain Richard Black à parlé du conflit en Ukraine et l'implication américaine.
    Il déclare je cite :
    "Peu importe combien d'Ukrainiens meurent. Combien de femmes, d'enfants, de civils, de militaires mourront. On s'en fiche. C'est comme un grand match de football et nous voulons gagner.
    La Russie n'a pas planifié l'invasion à l'avance. Cela se voit au nombre de soldats impliqués dans l'attaque. L'Ukraine en avait 250 000 et la Russie a attaqué avec seulement 160 000.
    Poutine a été contraint d'attaquer pour empêcher l'Ukraine d'attaquer le Donbass.
    La Russie essaie de ne pas infliger de dommages aux Ukrainiens civils, parce qu'elle les considère comme des frères-slaves.
    Contrairement aux chars américains au Vietnam, les Russes se sont arrêtés devant des foules pacifiques dans les premiers jours de l'invasion. Nous les écraserions dans une telle situation."
    CAPITAINE CHAPKA ET TARKOV
    T.ME/RUSSOSPHERE