Lors d’un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, le président russe a déclaré mardi que l’Occident devait arrêter de fournir des armes à l’Ukraine. Il accuse également les forces ukrainiennes de commettre des crimes de guerre et l’Union européenne de les « ignorer ».
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Ukraine : Vladimir Poutine demande à Emmanuel Macron que l’Occident cesse de fournir des armes aux Ukrainiens
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Transnistrie : le plus gros dépôt de munitions d’Europe en jeu
L’escalade continue autour de la Transnistrie puisque après une série d’attaques contre l’infrastructure de la République autoproclamée (dont des antennes radio et le bâtiment du ministère de la sécurité d’état), la Russie s’est attaquée à l’infrastructure ukrainienne près d’Odessa, empêchant à la fois l’envoi de renforts militaires contre la Transnistrie et l’acheminement en Ukraine de matériels depuis la Roumanie via le sud de la Moldavie.
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Russie : Macron veut la guerre !
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Guerre du Donbass : sur la ligne de front russe
2 mois en zones de combats. 2 mois en tension. 2 mois dans une partie du monde boudée par la majeure partie des médias. 2 mois en "territoire ennemi" : dans le Donbass pro-russe.Dans ce documentaire exceptionnel, notre reporter vous amène sur la ligne de front russe, au Donbass, au plus près des combats, entre Marioupol et Donetsk. -
Montée aux extrêmes ?
Certains commentateurs craignent de plus en plus ouvertement que cette guerre ne dégénère vers une confrontation nucléaire entre les deux blocs.
En effet, la tournure que prennent les événements en Ukraine nous font penser à une possible montée aux extrêmes de la violence, selon la formulation de Carl von Clauzewitz. D’un côté les États-Unis et les pays de l’UE envoient massivement des armements en Ukraine, d’un autre les Russes réduisent considérablement leurs exportations vers l’UE. Revenons donc aux sources et d’abord au concept.
La montée aux extrêmes, un concept théorique
Dans son célèbre ouvrage « De la guerre », Carl von Clauzewitz développe le concept de montée aux extrêmes. Il s’agit en fait d’une abstraction qui n’existe qu’à l’état de théorie et qui découle d’un exercice de pensée logique partant de la nature de la guerre, ou en tous cas de la définition qu’en donne Clauzewitz : « un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. » Ainsi, chaque camp va logiquement chercher à surpasser son adversaire en engageant plus d’efforts que lui, ce qui conduira à l’emploi illimité de la force et à une montée aux extrêmes de la violence.
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Ukraine : une vraie guerre, mais pas de « quoi qu’il en coûte », cette fois ?
Il y a guerre et guerre :
2020 : notre Président, au cours d’une intervention churchillienne télévisée, nous a assené à cinq reprises que nous étions en guerre ; contre le Covid 19. S’en est suivie l’aide aux Français impactés par la pandémie par le moyen du « quoi qu’il en coûte ». Les centaines de milliards ont défilé.
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Ukraine : Le ministre russe des Affaires étrangères appelle l’Otan et les États-Unis à cesser de livrer des armes à Kiev s’ils « sont vraiment intéressés à résoudre la crise ukrainienne »
Dans un entretien publié samedi par l’agence officielle Chine nouvelle, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a appelé l’Otan et les États-Unis à cesser de livrer des armes à Kiev, s’ils « sont vraiment intéressés à résoudre la crise ukrainienne ».
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Guerre d’Ukraine – Jour 64 – La Pologne rêve-t-elle d’annexer la partie occidentale de l’Ukraine ?
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Alerte à la bombe / Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire
Vladimir Poutine a évoqué cette semaine l’utilisation de l’arme nucléaire. Joe Biden s’en indigne mais jette lui aussi de l’huile sur le feu en multipliant les dons d’armes à l’Ukraine.
Chaque semaine semble marquer une escalade entre la Russie et les pays membres de l’Otan. Si nous évoquions le 23 avril les propos d’une journaliste de la télévision d’Etat russe qui prétendait que la situation actuelle pouvait certainement être appelée « Troisième Guerre mondiale », les déclarations alarmantes sont venues ces derniers jours des plus hautes sphères de Moscou et de Washington.
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Quatre pays européens, dont la Hongrie, décident de payer le gaz russe en roubles, selon une source proche de Gazprom
L’agence de presse Bloomberg a rapporté mercredi 27 avril qu’au moins quatre clients européens ont payé leurs fournitures de gaz russe en roubles, parmi lesquels la Hongrie.
Quatre acheteurs européens auraient déjà payé leurs livraisons de gaz en roubles, comme l’avait exigé M. Poutine, selon une source proche du géant gazier russe Gazprom.