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géopolitique - Page 327

  • Paul Gottfried: «Trump n’est pas un accident de l’histoire américaine»

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    ENTRETIEN. Historien des idées et intellectuel américain influent, Paul Gottfried a notamment été conseiller de Richard Nixon. Grand penseur du conservatisme, il publie L’Amérique de Trump, entre nation et empire chez Jean-Cyrille Godefroy. A la veille des élections américaines, nous l’avons interrogé pour comprendre le phénomène Trump.

    Front Populaire : Depuis la campagne électorale américaine de 2016, Donald Trump a été conspué par beaucoup et partiellement adulé par d’autres, mais sans doute jamais vraiment compris dans sa spécificité. De quoi Trump est-il le nom, et quelle serait une définition du « trumpisme » ?

    Paul Gottfried : Pour autant que le terme « trumpisme » ait un sens, on pourrait le définir comme la jonction entre le talent manœuvrier, le pragmatisme d’un homme d’affaire démocrate de New York et des courants souterrains d’une partie de l’opinion américaine qui entend qu’on lui rende un pays dont elle s’estime dépossédée.

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  • Erdogan ou l’islamo-nationalisme en marche, par Antoine de Lacoste.

    3834054413.122.jpgDu XVIe siècle au XXIe, la Turquie n'a cessé de décroître. Erdogan, conscient que son pays est un pivot entre l'Europe et l'Asie, veut lui redonner une place prépondérante. La faiblesse de l'Union européenne favorise ses desseins de nostalgique ottoman.

    Le sultan Erdogan rêve souvent de l’Empire ottoman. Durant plusieurs siècles, cet empire régna sur d’immenses territoires comprenant le Proche-Orient, la péninsule arabique et une partie de l’Afrique du nord où il avait dominé les tribus arabes ou supplanté des califats déclinants. L’Europe fut aussi sa proie avec les Balkans et plus au nord jusqu’aux portes de Vienne. Rome fut un moment un objectif avoué. Après avoir transformé Sainte-Sophie en mosquée, pourquoi ne pas faire la même chose avec Saint-Pierre de Rome ? Le triomphe serait complet.

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  • Stupidité macronarde et fanatisme erdoganien

    Stupidité macronarde et fanatisme erdoganien

    Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

    Erdogan a traité Macron de « malade mental », et ce dernier a très mal pris cette injure blasphématoire.

    Ayant depuis des années, dans nos écrits et émissions, bien avant la venue au pouvoir d’Emmanuel Macron, dénoncé l’extrême danger du « grand retour ottoman » avec le néo-sultan turc, c’est avec quelque ironie que nous constatons la dégradation des relations entre les deux chefs d’État. Il n’y a pas si longtemps encore M. Macron dans le sillage de madame Merkel, défendait l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.

    Les Turcs, par millions, n’avaient pas attendu cela pour s’installer en Allemagne ou en France et ailleurs en Europe. Au fil du temps, Erdogan a avancé ses pions : en Syrie, dans les Balkans, en Libye, à Chypre, en mer Égée et aujourd’hui, en soutenant la guerre de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie.

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  • Misère de l'altermondialisme 2/3

    Aveugles au politique

    Toutes leurs inconséquences et leurs contradictions dérivent de là. Ils croient qu'on peut faire de l'individu (ou de la « multitude » la source de toutes les normes sociales. Ils critiquent à l'occasion le monde unipolaire, mais en tiennent pour une gouvernance mondiale qui ne serait rien d'autre que l'expression d'une unique polarité. Ils s'opposent au libéralisme économique, mais défendent le libéralisme sociétal qui ne s'est jamais aussi bien épanoui que dans le capitalisme libéral. Ils défendent l'idéologie des droits de l'homme comme s'il existait des droits humains indépendants de l'organisation sociale. Ils en appellent à des valeurs universelles, alors qu'une valeur n'a de sens que dans le contexte d'une culture déterminée. Bref, pour reprendre le mot célèbre de Bossuet, ils déplorent des conséquences dont ils continuent de chérir les causes.

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  • Misère de l'altermondialisme 1/3

    L’Association pour la taxation des transactions financière et l'aide aux citoyens (Attac) a été créée en 1998, après la publication d'un éditorial du Monde diplomatique intitulé « Désarmer les marchés »

    Effrayés sans doute par leur audace, les antimondialistes d'hier se sont transformés en « altermondialistes », qui n'ont pas de mots assez fort contre les dangers de la « démondialisation » Analyse des inconséquences et des contradictions de certains rescapés du gauchisme.

    Une question fondamentale est de savoir si la mondialisation est ou non un phénomène de nature systémique. La considérer comme un phénomène systémique revient à l'expliquer par des facteurs foncièrement endogènes, en l'occurrence par des changements reflétant une irrésistible tendance de fond propre au système du marché. Il s'en déduit alors que la globalisation est irréversible dans le cadre de ce système. Si la mondialisation, au contraire, n'est pas un phénomène systémique, cela signifie qu'elle résulte de facteurs exogènes, auquel cas on peut la considérer comme réversible, y compris dans le cadre de l'économie de marché.

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  • L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »

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    [Traduction Benoît & Moi]  À la veille de l’élection présidentielle américaine, et au moment où la pandémie du covid a permis l’imposition de mesures liberticides qui auraient été impensables il y a encore quelques mois, il devient moins facile de liquider comme complotistes ceux qui dénoncent le plan global de « Great reset » (Grande Réinitialisation) contre Dieu et l’homme dont les différentes formes de confinement en cours sont les prémisses sous les yeux de tous. L’ex-nonce à Washington s’adresse solennellement à l’homme en qui il voit – peut-être contre toute attente – celui que la Providence a choisi pour être le Katechon, empêchant l’accomplissement du « mystère d’iniquité ».

    L’archevêque Carlo Maria Viganò s’est fait connaître sur la scène internationale en 2018 en tant que dénonciateur du Vatican, appelant le pape François à démissionner et l’accusant de couvrir des accusations d’abus sexuels contre des religieux de premier plan, dont le cardinal Theodore McCarrick, et de promouvoir un « courant homosexuel » dans la curie du Vatican.

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  • En Syrie, l’aviation russe détruit un camp islamiste sous contrôle turc

    Cette fois, la Russie a bougé. Alors que l’on s’inquiétait de son attentisme dans la guerre du Haut-Karabagh, elle a frappé un grand coup.

    L’aviation russe a, en effet, attaqué et détruit un camp d’entraînement islamiste en , relate Le Monde. Dans ce camp s’entraînaient des volontaires islamistes de la milice Faylak al-Cham contrôlée par la . Le bilan est lourd : 78 morts et plus d’une centaine de blessés, dont beaucoup très grièvement atteints. Il s’agit d’un des raids les plus meurtriers contre les islamistes depuis le début de la guerre.

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  • Boycott des produits français, cyber-attaques… le monde musulman nous a déclaré la guerre

    Alors que le tyran islamiste Erdogan continue de déverser impunément sa bile sur notre pays, le déchaînement de haine anti-française auquel nous assistons depuis plusieurs jours dans ce monde musulman qui ne fait, lui, absolument aucune différence entre « islam » et « islamisme » ne cesse de gagner du terrain, et prend même désormais la forme d’une guerre qui n’ose pas dire son nom. C’est ainsi que, outre le boycott de nos produits déjà officiellement décrété par plusieurs pays musulmans, des dizaines de sites Internet français ont fait l’objet au cours de ces dernières 72 heures de cyber-attaques, accompagnées de messages appelant ouvertement à la décapitation de nos compatriotes et à la destruction de la France.

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  • L’Union européenne, la « grande puissance » muette face aux provocations d’Erdoğan

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    Dans le conflit qui s’envenime entre Paris et Ankara, la presse française s’est félicitée, en divers articles, des soutiens que Macron a recueillis de ses partenaires européens, en particulier de Rome, Athènes et Amsterdam, aux avant-postes pour condamner Erdoğan. Mme Merkel a, elle, fait le service minimum et jugé les propos du président turc « diffamatoires ». Mais à part des effusions verbales, que fait donc l’Union européenne pour défendre la France et, au-delà, le modèle de société libéral qui est le nôtre ? Qui se souvient des arguments usés et abusés jadis par nos médias et politiques pour nous vendre l’Union européenne qui, seule, pouvait faire de nous une grande puissance capable de rivaliser avec les États-Unis, la Chine et la Russie ?

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