Hier, le Parlement européen a voté à une majorité écrasante une résolution, qui ressemble à s'y méprendre à une déclaration de guerre froide. Sans parler du fait qu'en même temps, il ne reconnaît pas les élections en Biélorussie (rappelons que la Biélorussie ne fait pas partie de l'UE), le point essentiel vient dans la seconde résolution : renforcer l'isolement de la Russie, sauf si elle change de "régime", financer les dissidents, les médias et les ONG, pour préparer la "Russie démocratique". L'excuse : Navalny. Ce qui montre bien, en passant, que toute cette affaire, regroupée en deux résolutions européennes discutées en même temps, est liée. La Biélorussie a bien servi de modèle pour préparer rien moins qu'une tentative de renversement de l'ordre constitutionnel en Russie. Et l'UE le déclare ouvertement. En tout cas, c'est finalement une excellente nouvelle, car les cartes sont baissées et les groupes néolibéraux globalistes en Russie voient l'échec cuisant de leur politique de compromission. Les leçons sont à tirer et pas uniquement en discours. Avant que le spectre de février 1917 ne plane une troisième fois sur le pays.
géopolitique - Page 329
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UE / Russie : les six principes du renouveau de la guerre froide
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Le rôle du Eretz Israël dans le plan du mondialisme messianique
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Zemmour a bien répondu à Erdogan, le petit Hitler du Bosphore, qui accuse la France de "génocide" en Algérie...
En 1830, Charles X a libéré la France et l'Europe de la piraterie barbaresque qui avait son centre à Alger, réussissant là où tous s'étaient cassé les dents, depuis des siècles, de Charles Quint au Pape...A cette époque, les terres sableuses in-organisées de ce qui est aujourd'hui l'Algérie ("nom" et "chose" créées par la France) dépendaient nominalement de l'Empire Ottoman.Un empire que rêve de rétablir le dangereux Erdogan, alors que, de toute évidence, absolument personne - à part lui - n'en (re)veut.Pratiquant, comme Hitler, la provocation permanente, et avançant à petits pas, puisqu'on ne lui résiste jamais, Erdogan joue sur tous les tableaux, de la ré-islamisation de Sainte Sophie à la violation des eaux territoriales grecques pour chercher du gaz ou du pétrole...Il joue aussi du bourrage de crâne et de la propagande (?) basée sur la désinformation la plus outrancière.Il accuse ainsi régulièrement la France, et vient de récidiver en reparlant du soi disant génocide dont nous nous serions rendus coupables ! Comme disait le nazi Goebbels (rappelons que la Turquie a été l'alliée de l'Allemagne contre nous pendant les deux guerres, de 14 et de 39...) : plus c'est gros, plus ça passe !Sauf que, là, avec Zemmour, "ça passe pas" ! :"...Est-ce que Erdogan peut me montrer 1 hôpital, 1 route et non un chemin de terre laissée par la colonisation ottomane en Algérie ? Erdogan parle de génocide par la France en Algérie. Nous sommes arrivés en 1830 les algériens était 2M, repartis 10M" (débat sur CNEWS)On pourrait rajouter que, quand un président Algérien a des problèmes de santé, c’est en France qu’il vient se faire soigner et non en Turquie : décidément, Recep, ton Empire ottoman fantasmé, personne n'en veut ni n'en reveut !... -
Mondialisation : fin d'une idéologie
Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son Enquête sur la loi du 3 janvier de 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passer après la fin de ce que l’on appellera la mondialisation américaine.
Propos recueillis par l’abbé G. de Tanoüarn
Qu'est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?
Contrairement aux grands mouvements qui l'ont précédée, qui avait toute l'anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple le transfert d'usines n'a pas eu heu dans les années 60, il était interdit. L'État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. L'idéologie cosmopolite existait dans l'Antiquité mais elle ne concernait qu'une petite élite culturelle.
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Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 4/4
Nationaliser le secteur bancaire, sans indemnisation
Les solutions sont malheureusement théoriques. Sur le plan technique, il serait parfaitement possible de contraindre les banques à faire passer par pertes et profits une série d'éléments de leurs bilans qui correspondent à autant de créances douteuses ou illégitimes. On pourrait aussi imposer une nouvelle discipline bancaire, qui interdirait aux banques d'affaires de se fondre avec des banques de dépôt. À l'époque du New Deal, Roosevelt avait déjà fait adopter le Glass-Steagall, qui imposait au secteur bancaire de se scinder entre banques d'affaires et d'investissement d'un côté, banques d'épargne et de dépôt de l'autre. On pourrait envisager une politique fiscale permettant de mieux contrôler les mouvements de capitaux à court terme, obliger la BCE à financer le rachat par les États d'une partie de leur dette, voire dédoubler le système des taux d'intérêts, de façon à bien distinguer le taux d'intérêt « productif » et le taux d'intérêt « spéculatif ». La loi de 1973 interdisant à la Banque de France d'acheter des Bons du Trésor devrait évidemment être abolie. Une mesure plus radicale serait la nationalisation pure et simple, sans indemnisation, du secteur bancaire et d'autres secteurs-clés de l'économie. Frédéric Lordon, qui a pris position pour la nationalisation du système bancaire et la « communalisation » du crédit, en fait autant de préalables à la mutation ultérieure du crédit en un véritable système socialisé. Mais ce n'est pas demain la veille que l'on verra cela, aucun État n'ayant la moindre intention d'entrer en guerre ouverte contre la finance, même (et surtout) lorsqu'elle l'a saigné à blanc.
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#16 - Jean-Michel QUATREPOINT pour son livre "Le Choc Des Empires"
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L’opération Great Reset voulue par les mondialistes et la réélection de Trump comme grain de sable ?
L’avis de Jeff Wayne sur l’opération “Great Reset” planifiée par les mondialistes au Forum économique mondial de Davos et sur le rôle de Donald Trump comme grain de sable pour enrayer cette machine mondialiste.
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Russie, USA, Chine, U.E., leur stratégie au Moyen-Orient
Historiens, géographes et géopoliticiens ont longtemps parlé d'« Orient compliqué » pour évoquer avec pudeur le bourbier que constitue le Moyen-Orient... Un Moyen-Orient traversé par de multiples lignes de fracture, tant ethniques, religieuses qu'économiques, idéologiques et politiques
Si en France, géographes et historiens ont pris pour habitude de distinguer « Proche-Orient » (pays actuels du bassin méditerranéen jadis soumis à l'Empire ottoman Turquie, Irak, Jordanie, Syrie, Liban, Egypte, Israël et Palestine) et « Moyen Orient » (les mêmes, plus les pays de la Péninsule arabique, Chypre et l'Iran); les Anglo-Saxons, toujours pragmatigues, ne font aucune différence entre les deux et ne parlent que de Middle-East. Pour une fois, ils ont raison, car il est impossible de réellement séparer les deux concepts, si l'on veut une vision globale des enjeux.
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La France face aux périls géopolitiques.
La Covid 19 écrase tout dans l’actualité et je ne suis pas certain que cela soit une bonne chose : non que la maladie soit insignifiante ni ses effets fortement indésirables, mais la Terre continue de tourner et la vie de se poursuivre, avec ses bonheurs et ses malheurs, et les grands enjeux de notre humanité, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou sociaux, et environnementaux, entre autres, ne doivent pas être négligés, au risque de réveils plus douloureux encore que l’actuelle pandémie. Soyons bien certains que les régimes dictatoriaux ou autoritaires, eux, profitent de l’aubaine, mais aussi nos propres États démocratiques en interne, confirmant les intuitions argumentées de Bertrand de Jouvenel dans « Du Pouvoir » : quand les opinions publiques s’inquiètent de leur propre santé, les États chinois et turcs (liste sans exhaustivité…) avancent leurs pions, qui en Mer de Chine, qui en Méditerranée, et le silence des Démocraties fait parfois penser à un « Munich » réactualisé. Et pourtant ! Sans être un adepte de la démocratie libérale dont les faiblesses comme les crispations m’inquiètent, l’histoire nous instruisant terriblement sur ces défauts qui peuvent être, parfois, mortels pour les pays, les populations et les libertés réelles, il me paraît hautement préférable de défendre notre démocratie française, non parce qu’elle serait démocratique mais parce qu’elle est, en ce temps, l’incarnation institutionnelle et politique de la France, et que c’est la France dans son essence, rapportée par son nom même qui signifie « Liberté » (1), qu’il s’agit de préserver envers et contre tout. C’est sans doute l’écrivain royaliste Georges Bernanos qui a le mieux expliqué cette position qui est mienne, en particulier lors de la Seconde guerre mondiale durant laquelle il fut, du Brésil, la plume de l’espérance et de la liberté françaises sans jamais céder aux sirènes de l’idéologie démocratique ni aux honneurs qu’elle semblait promettre à ses thuriféraires. (2)
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Alors que la tension monte avec la Turquie, la Grèce fait l’acquisition de 18 avions de combat Rafale: «L’heure est venue de renforcer nos forces armées»
Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi 12 septembre un «important» programme d’achats d’armes et une réorganisation des forces armées du pays, dans un contexte de tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale. «L’heure est venue de renforcer nos forces armées», a notamment déclaré le premier ministre lors d’un discours à Thessalonique.
Dans le détail, l’homme d’état a précisé que son pays allait se procurer 18 avions de combat français de type « Rafale » ainsi que quatre frégates et quatre hélicoptères de la marine, recruter 15.000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense. Le programme de renforcement prévoit également la rénovation de quatre frégates, et l’acquisition d’armes anti-chars, de torpilles et de missiles, a-t-il ajouté. «Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national», a encore annoncé le premier ministre.
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