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géopolitique - Page 331

  • Comprendre la stratégie du chaos

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    Lorsqu'on évoque les problèmes dans ce Proche-Orient si compliqué, il faut toujours avoir à l'esprit deux faits majeurs la volonté messianique et le grand plan de remodelage de la région.

    La volonté messianique des faucons israéliens hommes politiques, religieux, géopoliticiens et généraux) est de créer l'Eretz, c'est-à-dire le Grand Israël dans ses frontières bibliques fantasmées, véritable facteur de déstabilisation sur lequel se plaque aussi. Le grand plan de remodelage de la région est né au sein des think tanks américains dont la stratégie du chaos est le vecteur majeur

    QU'EST-CE QUE LA STRATÉGIE DU CHAOS ?

    Autrefois, lorsque les États-Unis voulaient se débarrasser d'un chef d'État qu'ils jugeaient néfaste à leurs intérêts, notamment en Amérique du Sud, un simple coup d'État dans les règles de l'art via une intervention directe des boys ou via une aide directe à l'opposition au pouvoir par le biais de la CIA (y compris sous faux drapeau) pouvait suffire. On mettait sur le trône un général ou un fantoche, généralement à la solde des multinationales du jus de fruit et le tour était joué.

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  • Montée des tensions avec la Turquie : prémices d’une Europe qui se défend ?, par Jean-David Cattin (Les Identitaires)

    Les visées impérialistes de la Turquie d’Erdogan ne font plus de doute. Après avoir annexé une portion de la Syrie, envoyé des troupes en Libye, elle tente de s’accaparer des gisements pétroliers dans les eaux territoriales grecques et chypriotes.
    La transformation de la cathédrale Sainte-Sophie de Constantinople en mosquée inscrit ces velléités dans un néo-ottomanisme de plus en plus agressif. Conquêtes territoriales et réislamisation sur fond de nostalgie pour la grandeur ottomane sont aujourd’hui la boussole politique de la nouvelle Turquie.

    La France s’oppose à ces menées en Libye en soutenant le général Haftar face à ses ennemis du Congrès général national dominé par les Frères musulmans et soutenu notamment par le Qatar et la Turquie. Récemment, en Méditerranée, cette opposition a connu une escalade. Le 10 juin, un incident grave s’est déroulé quand une frégate française a voulu interroger un cargo turc et l’inspecter. Sa cargaison était probablement destinée aux islamistes combattant en Libye. L’escorte militaire du cargo n’a pas hésité à « illuminer » trois fois la frégate française Le Courbet. Une sorte de coup de semonce, électronique, avant le feu réel. Un fait rarissime. Du moins entre deux pays membre de l’OTAN. Le 5 juillet en Libye, la base stratégique turque al-Watiya a été bombardée par des avions de combat Rafale. Une implication française est fortement suspectée. Début août, la France s’est retirée de l’opération « Sea Guardian » qu’elle menait avec la Turquie en Méditerranée. Elle entendait ainsi s’opposer au trafic d’armes de son « partenaire » à destination des milices islamistes en Libye.

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  • Rien n'est plus actuel que les traités de 1920

    6a00d8341c715453ef0263e9615a87200b-320wiLes anniversaires pleuvent en cette année 2020 et on doit s'interroger : pourquoi telle date et pas telle autre ?

    C'est ainsi, curieusement, le président français qui se rend à Beyrouth. Il enjoint aux Libanais d'abolir leur désastreux statut politico-confessionnel. Hélas, c'est bien notre  troisième république, pourtant furieusement laïciste chez elle, qui l'avait institué, il y a exactement 100 ans. Elle agissait au nom du mandat, reçu des traités de la première guerre mondiale. En 1943, le fondateur des quatrième et cinquième républiques décidait d'abandonner sans guère s'en préoccuper aussi bien le Liban que la Syrie, elle même déchirée par un découpage de même nature. C'est largement ce qui a produit dans le premier pays la guerre civile de 1973 et la paralysie institutionnelle qui aujourd'hui encore le rend tributaire de la pression du Hezbollah ; quant au pouvoir contesté depuis 2011 des alaouites à Damas, il a été engendré par l'éclatement si mal géré de ce mandat. Qu'on relise les Mémoires de Guerre de l'illustre général et la phrase fameuse où "vers l'Orient complique, il s'envolait avec des idées simples" pour comprendre combien cette inadvertance, et cette irresponsabilité de nos dirigeants a produit de conséquences.

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  • Barack Obama, l’assurance défaite de Joe Biden

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    Si Barack Obama veut faire perdre Joe Biden, qu'il continue d'attaquer ainsi Trump !

    Le tir groupé effectué par Barack et Michelle Obama contre  durant leur temps de parole à la convention démocrate, le 18 août dernier, est manifestement la preuve que ce couple a pris conscience de la mauvaise posture de Joe Biden dans la campagne pour la présidentielle américaine.

    En effet, comment comprendre ces attaques, au moment où les sondages promettent la victoire au candidat démocrate ?

    Comment comprendre la nécessité de s’en prendre ad hominem au président américain, avec le risque que ce genre d’attaque ne se retourne contre ceux qui la profèrent ?

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  • Il faut sauver le soldat Loukashenko... Pour le moment.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Quand on voit qui est contre Loukashenko, de Soros à Bernard Henri Lévy, des États Unis à la Pologne américanoïde, de la féministe Tikhanovskaia, égérie de la "révolution" à toute la lèpre progressiste, mondialiste et financiariste occidentale, des sémillants bobos de l'intelligentsia parisienne aux cloportes de la Commision européenne aux ordres de Washington et du Berlin de Merkel, on ne peut qu'être pour. 
    Mais le régime de Minsk étant ce qu'il est, fragile et caricatural, le mieux serait encore l'annexion pure et simple de la Biélorussie - la "Russie blanche" - par Moscou comme a su si bien le faire Poutine avec la Crimée, au nom du retour à la mère Patrie.
    Tout ce qui fait obstacle au nouvel ordre mondial est bon pour nous.
     
  • Edward Snowden bientôt gracié par Donald Trump ?

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    Il était l’homme à abattre, un « traître » dans la bouche-même de Donald Trump. Et pourtant Edward Snowden pourrait être gracié par le président américain. Exilé en Russie depuis 2013, il avait dénoncé la même année la surveillance massive des communications et d’internet aux États-Unis et dans plusieurs autres pays du monde.


    Source :  RT France

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/08/20/edward-snowden-bientot-gracie-par-donald-trump-6258575.html

  • Le couple franco-allemand remplacé par l’axe Merkel-Erdoğan…

    Depuis plusieurs semaines, la tension monte, en Méditerranée, entre la France et la Grèce d’une part, la  de l’autre.
    Et les frictions se multiplient.
    On a frisé un acte de guerre, il y a quelques semaines, au large de la Libye, quand une frégate française voulant contrôler un navire tanzanien au large de la Libye a failli être mis en joue par des vaisseaux turcs…
     Eh oui, depuis des mois, Erdoğan joue un jeu dangereux, essaie d’étendre son influence au nord de la Syrie, au Proche-Orient, en Libye. Mais aussi, et surtout, à Chypre, île dont la Turquie occupe illégalement la partie nord depuis quarante-cinq ans sans susciter la moindre réaction de l’Union européenne (alors que Chypre en est membre), ni de l’OTAN.
    Chypre est devenu un enjeu majeur depuis que des gisements de gaz colossaux ont été découverts dans les eaux territoriales de l’île.

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