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géopolitique - Page 332

  • Niger : affaiblis, les islamistes "passent de la guérilla au terrorisme", par Vladimir de Gmeline.

    Source : https://www.marianne.net/

    Paradoxalement, l'assassinat d'humanitaires français au Niger est un signe d'affaiblissement des groupes terroristes, incapables de prendre d'assaut des villes comme naguère. Reste le problème de la corruption, qui mine les efforts pour mettre sur pied des forces locales efficaces.

    Fallait-il faire cette sortie dans la réserve naturelle de Kouaré, pour aller observer les girafes ? Et la France est-elle en train de s'enliser au Sahel ? Depuis l'attaque qui a coûté la vie le 9 août à sept employés d'Acted, une ONG française, dans ce parc situé à vingt-cinq kilomètres de Niamey, la capitale du Niger, ces deux questions tournent dans les esprits. On dissèque les procédures de sûreté, les conseils aux voyageurs du Quai d'Orsay, et le patron d'Acted, Frédéric Roussel, interpelle la communauté internationale sur « la sécurité et l'inviolabilité des humanitaires ». On se demande, surtout, à quoi sert la présence française, si de tels actes peuvent encore être perpétrés, et si des jeunes gens venus aider la population sont ainsi exécutés ? Pour de nombreux observateurs, cette attaque est un signe de plus de l'échec de la France et des pays du G5 à contenir la menace islamiste.

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  • Mali : possible coup d’Etat militaire en cours

    14h37 : La situation reste toujours confuse à Bamako mais la circulation se poursuit normalement dans une partie de la capitale malienne, selon des témoins.

    13h56 : Moussa Timbine, président de l’Assemblée nationale aurait aussi été arrêté dans sa résidence officielle, selon ses proches.

    13h49 : Joint par la DW, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdolaye Diop, dit ne pas avoir des informations précises pour commenter les événements en cours à Bamako.

    13h14 : Une colonne serait en route vers l’ORTM, la radio-télévision nationale, dont le personnel a été évacué. Le chef d’état-major de la garde nationale aurait aussi été arrêté.

    13h06 : Les représentations diplomatiques recommandent à leurs ressortissants de rester à la maison. Des véhicules de la police militaire (PM) devant le département de La Défense. L’ORTM a également été évacuée pour raison de sécurité.

    12h30 : Plusieurs sources dont des diplomates affirment que des tirs nourris sont entendus depuis ce matin dans la ville garnison de Kati à 15 kilomètres de Bamako. Notre correspondant à Bamako rapporte l’arrestation de hauts gradés de l’armée par le groupement d’intervention de la garde nationale.

    […]

    Le fil dans son intégralité sur DW

    http://www.fdesouche.com/1414465-mali-possible-coup-detat-militaire-en-cours

  • Tensions en Méditerranée : que se passe-t-il entre la Grèce, la Turquie et la France ?, par Michaël Bloch.

    Des navires turcs le 10 août en Méditerranée. (Reuters)

    Source : https://www.lejdd.fr/

    La Turquie a déployé lundi en Méditerranée un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires. Une initiative qui a relancé les tensions dans une zone disputée et riche en gisements gaziers et qui a provoqué une réaction de la France.

    Ce que l'on sait : La situation tendue depuis des semaines entre la Grèce et la Turquie s'est détériorée lundi après le déploiement par Ankara d'un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, dans le sud-est de la mer Egée, une zone de la Méditerranée disputée et riche en gisements gaziers. Les navires de recherche sismique ont pour mission de repérer d'éventuels gisements sous-marins. Selon la Grèce, les bâtiments turcs se trouvaient mercredi à 60 milles marins au sud de l'île grecque de Kastellorizo, soit sur le plateau continental grec, ce qui constitue une "violation" des frontières maritimes.

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  • Le danger de l’impérialisme néo-ottoman.

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    Contrairement à ce que disait le calamiteux Mitterrand, ce n’est pas le nationalisme qui est la guerre, mais l’impérialisme. Une nation a vocation à défendre son identité, sa population, son territoire et non à s’en prendre à ses semblables. La guerre sera pour elle défensive, fondée sur la légitime défense et compatible avec la conception chrétienne des conflits. La politique royale tendait à assurer le pré carré, c’est-à-dire un territoire national capable de se défendre sur des frontières naturelles. La Révolution et l’Empire ont au contraire mené des guerres impérialistes dont l’échec final a définitivement clos la réalisation du premier objectif. L’impérialisme allemand appuyé sur le peuple, sa langue, sa culture, sa race a pris le relais en dévastant l’Europe. L’impérialisme soviétique s’est déployé après l’effondrement de l’Allemagne. Comme les Français s’étaient appuyés sur leurs idéaux révolutionnaires, les Russes ont brandi l’étendard du communisme pour mener une entreprise de domination du monde, et non plus de l’Europe. Ils avaient en face d’eux un autre impérialisme, celui des Etats-Unis, sous les drapeaux de la liberté, du droit, et du marché ouvert, infiniment plus sympathique, mais servant lui aussi les intérêts mondiaux d’un Etat, d’une culture, d’une civilisation, celle qui prolongeait l’Empire britannique, en alliant la langue anglaise, la liberté économique et l’exploitation des richesses planétaires. Pendant un court moment, celui où a triomphé Fukuyama et sa « Fin de l’Histoire », on a cru que le second avait terrassé le premier, et que la « pax americana » allait régner sur le monde… L’illusion s’est dissipée.

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  • La nouvelle révolution vient des élites

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    L'impossibilité de rendre la droite intéligente.jpegMichel Geoffroy vient d'écrire un gros ivre sur La super-classe mondiale contre les peuples. L’ancien haut fonctionnaire, pétri par la culture du secret, découvre, pour nous, les arcanes d'un nouvel ordre.

    Entretien avec l'abbé G. de Tanouarn

    Qu’appelez-vous « la superclasse mondiale » ?

    Fondamentalement, ce n'est rien d'autre que le Pouvoir économique et financier, dérégulé et mondialisé dans la seconde moitié du XXe siècle. Car en 1989, après la disparition de la menace communiste, la fonction marchande se met à tout diriger en Occident. C'est ce qui me différencie par exemple des travaux d'un Henry Coston, autrefois : je ne pointe pas telle ou telle minorité à l'œuvre dans l'histoire, même si cette méthode a eu son intérêt, mais je décris un système, que je caractérise ainsi : l'usurpation de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé en Occident. Il faut bien se dire que les 100 premières entreprises mondialisées, qui sont américaines en grande majorité, représente un PIB supérieur à celui de l'Union européenne. Ajoutons qu'elles peuvent se localiser où elles veulent pour payer le moins possible d'impôts aux États. Eh bien ! La super-classe mondiale, c’est le milieu humain qui naît du nouveau rapport de force entre l'économie et la finance mondialisées d'une part, la souveraineté politique d'autre part.

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  • Dans Présent de vendredi dernier, Francis Bergeron commente le livre de Michel Vial, "La chute de l'empire occidental"

    3590419268.2.jpgFrancis Bergeron, Présentcliquez ici

    Il y a quelques mois, Michel Vial était venu proposer un article à Présent. Mais à la vérité, il s’agissait d’une étude d’une certaine densité, faite pour être publiée dans une revue pas dans un quotidien d’actualité générale et politique, qui plus est à la pagination réduite. Nous avons donc décliné son offre. Mais à quelque chose malheur est bon : il a revu son travail, pour en faire un essai de 130 pages, intitulé La Chute de l’empire occidental. Et c’est cet essai qui vient de paraître chez Synthèse, dans la collection « Idées ».

    MICHEL VIAL ET MOI, nous nous étions croisés au cours de notre jeunesse militante. Le Liban, où nous avons l’un et l’autre crapahuté (pas tout à fait pendant la même période de 1976), nous a plus récemment rapprochés, grâce à la constitution de l’Association des anciens volontaires français du Liban. En bref une connivence politique née dans les années 1970, et concrétisée… 40 ans plus tard.

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  • Suite au drame de Beyrouth, retour sur la Guerre de 1976...

    2555498534.2.jpgSource Furia francese cliquez ici
    Nous avons posé quelques questions à Emmanuel Albach concernant son engagement au Liban et nous le remercions pour ses réponses riches d'enseignements !
    Vous êtes parmi les deux premiers volontaires Français à partir pour le Liban, quelles ont été vos motivations ?
    La honte de voir la France abandonner encore un peuple ami auprès duquel notre honneur était engagé depuis mille ans, probablement, a été le déclencheur. Mon camarade Philippe, et moi, qui militions depuis déjà trois ans au Groupe Action Jeunesse - et pour ma part au Mouvement Jeune Révolution (NDLR SN : mouvements solidaristes des années 1960-1970) avant - nous sommes retrouvés un matin de début décembre à une terrasse de café, près de notre fac. Il avait acheté Paris-Match. S’y étalaient, en doubles pages intérieures, des photos des grands hôtels où des poignées de combattants chrétiens luttaient contre des hordes de « palestino-progressistes ».
    Nous avons dit ensemble : « Et la France les laisse tomber ! Et le serment de Saint Louis est bafoué, sur la terre des croisades ! ». L’évidence nous est apparue. Je crois que j’ai dit : « L’histoire ne doit pas pouvoir écrire qu’aucun Français n’est venu combattre avec eux. Il faut y aller. » Et Philippe a dit : « Chiche ? On part ? Je vais cet après-midi au bureau de la MEA, à l’Opéra. » « J’ai simplement dit : oui, vas-y ! ». J’ai pensé : « Si moi, je n’y vais pas, avec la conscience que j’ai du devoir qui nous incombe, qui ira ? ».

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  • Arnaud Imatz : « L’oligarchie mondialiste, fléau de l’Amérique et de l’Europe »

     Lorsqu’on vit depuis des années à l’étranger un sujet régulier d’étonnement est le mélange de répulsion-fascination que suscitent les États-Unis dans les grands médias de l’Hexagone. Certes, il ne s’agit pas d’une nouveauté. La généalogie de l’américanophobie et de l’américanophilie est bien établie. Les historiens la font remonter au XVIIIe siècle. Mais l’ampleur du parti pris journalistique à l’heure de traiter l’information sur l’ami-ennemi américain, est proprement sidérante. Le matraquage « obamaniaque », à l’automne 2012, quelques jours avant les élections présidentielles, n’en est qu’un exemple criant. Le message était d’un simplicité enfantine : il y avait d’une part, Barack Obama, le « bon », le réformateur, le « créateur » du système de protection sociale, et, d’autre part, Mitt Romney, le « méchant », le réactionnaire-opportuniste, le mormon milliardaire, le capitaliste va-t-en-guerre. Oubliée la loi de protection de la santé adoptée par l’État du Massachusetts, en 2006, sous l’impulsion du gouverneur Romney. Oubliées les interventions répétées de l’armée américaine sous les ordres du président démocrate sortant, les attaques de drones qui violaient le droit international (10 fois plus nombreuses que sous Bush Jr.) en particulier au Pakistan et au Yemen, l’envoi de 33000 hommes en Afghanistan, l’intervention en Lybie… En démocratie, disait le théoricien des relations internationales, Hans Morgenthau, « la propagande est inévitable, elle est un instrument de la politique », et son contrôle ne peut être qu’un travail de Pénélope. On ne supprime pas la propagande, pas plus qu’on n’élimine la conflictivité, au mieux, on la minimise.

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  • Turquie : un jour ou l'autre il faudra bien faire face.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le dictateur islamique Erdogan accuse Macron de néocolonialisme après son voyage au Liban.
    C'est entendu, avec ses déclarations de Tartarin du Touquet et ses postures de président-playmobil à la reconquête de l'Orient compliqué, Macron s'est ridiculisé lors de son déplacement à Beyrouth.
    Cela, nous avons, nous nationaux, le droit - et même le devoir - de le dire. Pas Erdogan !

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