
Des équipages de chars russes T-90M s’entraînent à détruire en Ukraine les chars de l’OTAN : les M1 Abrams américains, les Leopard 2 allemands et les Challenger 2 britanniques, comme le montre une vidéo publiée par la Défense russe.
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Des équipages de chars russes T-90M s’entraînent à détruire en Ukraine les chars de l’OTAN : les M1 Abrams américains, les Leopard 2 allemands et les Challenger 2 britanniques, comme le montre une vidéo publiée par la Défense russe.
Après les chars, c’est désormais au tour des avions de chasse. La Pologne, qui se veut le leader d’une Europe atlantiste désinhibée, a annoncé, jeudi dernier, qu’elle livrerait prochainement un premier lot de quatre MiG-29 à Kiev. La Slovaquie a suivi le mouvement dès le lendemain en indiquant qu’elle céderait, pour sa part, les 13 modèles dont elle dispose.
Dans la presse française, on s’est immédiatement félicité de cette nouvelle escalade. L’audace polonaise allait exercer une pression supplémentaire sur les plus timorés qui finirait, comme pour les chars lourds, par entraîner tout le monde dans le sens de l’Histoire. Le problème étant toujours le même : la « vieille Europe » qui traîne des pieds. Les Allemands tergiversent et les Français finassent, comme à leur habitude, en invoquant, à propos de leurs vieux Mirage 2000, des problèmes de « faisabilité technique opérationnelle ».
par Patrick Reymond
Je vais finir par me prendre pour Napoléon, à force d’en remontrer à des bredins qui ont une excuse pour être totalement incompétents militairement parlant : ils n’ont été employé dans l’armée que toute leur vie. C’était pour une carrière, des sinécures et un poste dans un conseil d’administration, donc, on le voit, rien à voir avec un guerrier.
Que Adolf, simple caporal, ait su bien mieux que tous ces galonnés faire la guerre était humiliant pour eux, raison pour laquelle ils le détestaient. Bon, que des empereurs, tout aussi incompétent, qu’un Kronprinz fassent foirer tous les plans, c’était pas bien grave. Qu’un empereur n’ose arrêter la guerre en juillet 1914, c’était aussi péché véniel. Mais un caporal, fils de fonctionnaire de bas étage, n’ayant que survécu à 4 ans de guerre à un poste de courrier où la survie était de deux jours, c’était trop pour eux.
Dans la foulée de la Pologne, la Slovaquie a annoncé son intention de transférer aux forces ukrainiennes des avions de combat Mig-29. Une décision qui selon Moscou ne changera pas l’issue du conflit, mais pourrait contribuer à le faire perdurer.
Après Varsovie, c’est au tour de Bratislava d’annoncer la fourniture à Kiev de chasseurs Mig-29.
« Nous remettrons 13 de nos MiG-29 à l’Ukraine » a en effet déclaré ce 17 mars à la presse Eduard Heger, le Premier ministre slovaque par intérim. Ces treize appareils correspondent à l’ensemble de la flotte de Mig-29 dont dispose la République slovaque. Retirés du service en août 2022, ces intercepteurs de conception soviétique doivent être remplacés d’ici début 2024 par des avions américains. Ce transfert est une démarche « pleinement coordonnée avec la Pologne et l’Ukraine » a précisé Eduard Heger.
L’ancien président Donald Trump a critiqué « l’établissement néo-conservateur mondialiste » pour « nous avoir entraînés dans des guerres sans fin » et rapproché l’Amérique de la troisième guerre mondiale.
Il s’agirait du premier affrontement militaire direct entre la Russie et les États-Unis depuis le début de la guerre en Ukraine.
Mardi dernier, d’après les informations communiquées par les autorités militaires américaines, l’aviation russe aurait volontairement percuté un de ses drones de surveillance Reaper au-dessus de la mer Noire après l’avoir aspergé d’essence pour endommager ses capteurs et ses caméras.
Mon général,
J’ai pris connaissance avec beaucoup d’intérêt de vos réponses aux questions que Marc Baudriller (Bd. Voltaire) vous a posées le 22/février dernier sous le titre : « Nous basculons dans une guerre juste, ce sont les plus dangereuses ».
En revanche, je dois vous avouer qu’un paragraphe m’a interpellé :
« Il est aussi désormais avéré que l’armée russe est de mauvaise qualité, qu’elle manœuvre mal, maîtrise mal la logistique et qu’elle est mal commandée. C’est toujours une armée d’hier… »
Il se trouve que je m’intéresse au déroulement des opérations en Ukraine depuis décembre 2021, date à laquelle V. Poutine a demandé quelques garanties de sécurité en Europe. Demande rejetée par l’Occident et un des points de départ du conflit actuel.
par Ralph Bosshard
Après l’intégration – ou plutôt, selon les Occidentaux, l’annexion – de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, le mot d’ordre de la politique étrangère occidentale était « on ne revient pas au business as usual ». Depuis le 24 février, la formule s’est transformée en « No Business at all » et l’Occident menace de sanctions tout état ou toute personne qui entretiendrait malgré tout des relations avec la Russie. Les événements de ces derniers mois laissent toutefois planer le doute sur la capacité de l’Occident à imposer au monde son point de vue. En effet, l’Europe occidentale est en perte de vitesse et va devoir apprendre à vivre avec son déplaisant voisin de l’Est.
Une attaque contre un avion russe dans l’espace neutre serait une déclaration de guerre, a déclaré Anatoly Antonov, ambassadeur de Russie à Washington.
« Attaquer intentionnellement un avion russe dans un espace aérien neutre n’est pas seulement un crime au regard du droit international, mais aussi une déclaration de guerre ouverte à la plus grande puissance nucléaire », a-t-il averti.
par Patrick Reymond
Non content de ressortir des livres poussiéreux de l’histoire le « bélier », ou taran, d’abord, les pilotes russes (impériaux), attaquaient souvent les avions ennemis avec un grappin, ou les percutaient.
Des centaines de pilotes soviétiques utilisèrent le taran et éperonnèrent leurs ennemis, on parle de 500, un certain nombre survécut, plus d’une centaine. Visiblement, un pilote soviétique y prit goût, et recommença la manœuvre 4 fois. Chaque fois avec succès.