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géopolitique - Page 333

  • « La nouvelle guerre des mondes », par Michel Geoffroy : plaidoyer pour une Europe unie

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    Brillant contributeur du site de Polémia et orateur régulier lors des Forum de la Dissidence, Michel Geoffroy a récemment publié La nouvelle guerre des mondes aux éditions Via Romana. Après son remarqué La Super-classe mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy continue de contribuer au débat d’idées pour rendre leur grandeur à la France et à la civilisation européenne. Cet ouvrage a évidemment attiré l’attention de nombreux commentateurs et Polémia publiera plusieurs notes de lectures dans les semaines à venir. Voici la première critique, celle de Carl Hubert.
    Polémia.

    Analyser le monde tel qu’il devient est difficile. Il faut savoir prendre de la hauteur par rapport à l’instant présent et de la distance par rapport à son propre ancrage géographique, sans se montrer prisonnier ni du passé ni d’un avenir fantasmé. Dans cet essai sur La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Michel Geoffroy y parvient fort bien, tout en ajoutant à l’analyse une vision normative bienvenue.

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  • L’impasse libanaise.

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    Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais, prix Goncourt 1993 pour le Rocher de Tanios et membre de l’Académie française depuis 2011. Son regard sur le Liban est utile pour comprendre la situation dramatique que connaît son pays d’origine. La comparaison entre ses deux essais, « Les Identités meurtrières » de 1998 et « Le Dérèglement du monde » de 2009 jette une lumière sur l’évolution du Liban. Dans le premier essai, il écrit notamment : « Je continue et continuerai à dire que l’expérience libanaise, en dépit de ses échecs, demeure à mes yeux bien plus honorable que d’autres expériences du Proche-Orient, et d’ailleurs, qui n’ont pas débouché sur une guerre civile, ou pis encore, mais qui ont bâti leur relative stabilité sur la répression, l’oppression, la « purification » sournoise et la discrimination de fait. Dans le second, son jugement est devenu plus pessimiste : « Pour l’avoir observé au Liban … , je puis témoigner que le communautarisme ne favorise nullement l’épanouissement de la démocratie… Le communautarisme est une négation de l’idée de citoyenneté….

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  • «Les pays occidentaux doivent tenir tête à l’impérialisme d’Erdogan»

    «Les pays occidentaux doivent tenir tête à l’impérialisme d’Erdogan»

    La décision du président turc de transformer l’ancienne basilique Sainte-Sophie en mosquée confirme sa fuite en avant et son agressivité envers les pays occidentaux. Ceux-ci doivent en tirer, enfin, les conséquences et s’opposer à Erdogan sans faiblesse, argumentent Charles de Meyer et Benjamin Blanchard, dirigeants de SOS Chrétiens d’Orient, dans Le Figarovox.

    Les provocations se multiplient envers la Grèce, désormais en alerte complète après que la Turquie a envoyé un bateau d’assaut près de l’île grecque de Kastellorizo. Les sous-marins patrouillent pour contrer toute attaque. La Turquie a déployé un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, dans une zone riche en gaz et appartenant à la Grèce.

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  • Erdogan rassemble des milliers de mercenaires djihadistes en Libye encadrés par des militaires turcs

    Les services de renseignements français – et bien d’autres – s’inquiètent du développement en Libye de l’armée de mercenaires encadrée par des militaires turcs.

    Sur base d’un accord signé le 22 novembre 2019 entre le gouvernement libyen et son homologue turc, Erdogan avait aussitôt commencé à déployer des militaires turcs en Libye avec un équipement important (blindés, avions de combat, hélicoptères).

    Aujourd’hui, ce sont environ 16.000 mercenaires qui se trouvent sur le sol libyen, encadrés par 3.000 militaires turcs. Et ces mercenaires qu’encadre l’armée turque sont des djihadistes. Beaucoup ont combattu précédemment parmi l’Etat Islamique. Il y a parmi eux des Syriens, des Algériens, des Tunisiens, des Soudanais,…

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  • Le chaos libanais.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    A Beyrouth, des dizaines de milliers de Libanais, pour la plupart chrétiens, manifestent leur colère contre le régime féodalo-mafieux, construit sur la corruption et la mise en coupe du pays au nom d'intérêts privés et d'enjeux fixés par des puissances étrangères. Les manifestants parlent de révolution. Mais une révolution suppose l'existence d'un peuple et nous savons qu'il n'y a ni nation ni peuple libanais. 
    Tout à la fois empli d'arrogance, lourd de tartarinades et consternant de naïveté, le déplacement guignolesque de Macron à Beyrouth en milieu de semaine, n'aura eu pour effet que de brouiller encore un peu plus les cartes en suscitant de faux espoirs et en feignant d'ouvrir des portes condamnées. 

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  • Macron était à Beyrouth. Pas la France.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    A Beyrouth où il s'est rendu ce jeudi - non comme le Président d'une Nation historiquement intéressée à la survie du Liban, stratégiquement et spirituellement liée à lui, et protectrice, depuis presque huit siècles, des chrétiens qui le peuple et en sont l'âme, mais comme une sorte d'agent spécial dépêché en urgence par les organisations internationales - Emmanuel Macron a invité les Libanais à une réforme politique profonde "avec les responsables en place".
    Les responsables en place sont ceux qui ont ruiné le pays et l'ont conduit, une fois de plus, au bord du gouffre.
    Les responsables en place sont ces féodaux corrompus et dépravés qui tiennent le Liban comme un vautour tien sa proie.
    Les responsables en place sont tous, y compris et surtout le Président Aoun, maronite traître a son camp, des marionnettes du Hezbollah, force politique chiite a vocation de parti unique, secte apocalyptique, armée d'Allah et de l'Imam caché, financée et entièrement contrôlée par l'Iran, dont l'engagement auprès du régime Syrien dans sa juste résistance à l'islamisme sunnite et au nouvel ordre mondial ne peut faire oublier nos 58 paras morts au Drakkar. Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis. Et le Hezbollah fait peser sur le Liban chrétien une menace mortelle.
    La foule en colère qui, dans les rues du quartier chrétien de Gemmaysé dévasté par les explosions et ravagé par la crise économique, a fustigé Aoun et interpellé Macron aux cris de "Aidez-nous ! Révolution !", et "le peuple veut la chute du régime", devra attendre que la France fasse elle même sa révolution nationale pour lui venir en aide.
    En espérant qu'il ne sera pas trop tard.
  • Beyrouth : solidarité d'Etat avec le Liban, mais solidarité nationaliste avec les seuls Chrétiens.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    La double explosion qui vient de tuer et de blesser gravement des centaines de libanais à Beyrouth et dont la cause n'est pas établie est un drame humain auquel aucun français ne peut rester insensible. Touché de plein fouet par la crise sanitaire et plus que jamais confronté aux antagonismes religieux et politiques, le Liban est, une nouvelle fois, cruellement meurtri. Notre solidarité d'Etat va à ce pays qui nous est cher et où l'intérêt de la France a toujours d'être présente.
    Pour autant, de notre point de vue national et civilisationnel, il nous faut rappeler que, dans les faits, dans l'histoire, et plus encore selon notre coeur, il n'existe pas de "peuple libanais".
    Il y a nos frères chrétiens maronites ou syriaques du Liban, théoriquement sous la protection de la France depuis Saint Louis et la charte signée à Saint-Jean-d'Acre le 24 mai 1250.
    Il y a nos camarades des Phalanges chrétiennes que Bachir Gemayel marqua à jamais et au sein desquelles combattirent de nombreux volontaires nationalistes français dans les années 70, ce parti Kataëb dont le secrétaire général vient de périr dans les flammes et le souffle de la déflagration.
    Et puis, il y a les autres... 
  • Géopolitique du coronavirus: entretien avec Robert Steuckers

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    Ex: https://strategika.fr

    Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur les différents aspects de cette véritable crise de civilisation ainsi que sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.
    C’est aujourd’hui Robert Steuckers qui nous répond.

    Robert Steuckers, né en 1956 à Uccle, est diplômé de l’Institut Maria Haps, lié à l’Université de Louvain, où il a obtenu le Master en langues anglaise et allemande. Il a dirigé un bureau de traduction à Bruxelles pendant vingt ans avant de se consacrer à diverses tâches d’enseignement des langues. Il avait créé le think tank “Synergies européennes” en 1994, qui a organisé des universités d’été en France, en Italie et en Allemagne. Il gère, avec d’autres, le site Euro-Synergies qui affiche près de 17.000 articles de fonds, consultables par tous. Il dispose également d’un compte Twitter Robert Steuckers (@RobertSteuckers) | Twitter alimenté chaque jour. Robert Steuckers est l’auteur de plusieurs livres et essais, notamment la trilogie Europa, véritable somme sur l’identité et l’histoire des peuples européens ainsi que La révolution conservatrice allemande et Sur et autour de Carl Schmitt.

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  • Enjeux mondiaux de l’élection présidentielle américaine

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    Roland Hureaux est un observateur attentif de la scène internationale, insiste ici sur l’enjeu considérable que représente pour nous Européens et pour la paix du monde, la prochaine élection américaine.

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoûarn

    Alors que les prochaines élections présidentielles américaines approchent, puisqu'elles sont fixées au 2 novembre prochain, les sondages se multiplient qui donnent au 55e président des États-Unis un retard à deux chiffres sur son compétiteur démocrate Joe Biden. Faut-il enterrer Donald Trump ?

    Sûrement pas. La dernière fois, à pareille époque, il était également en retard. En matière électorale, à cinq mois d'une échéance, tout est possible. D'autre part, si Trump fait l'objet depuis des mois et des mois d'un travail de sape émanant de presque toute la presse et d'une grande partie de l'administration, il n'a pas encore sorti son artillerie lourde comme par exemple, la dénonciation de l'extrême corruption de Biden qui, depuis des années, fait avec son fils des affaires douteuses en Ukraine.

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  • RAPPEL : sortie du livre "La chute de l'empire occidental" de Michel Vial

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    Loin d’être dogmatique, cet essai répond avant tout à une logique. Celle du témoin d’une époque qui voit s’écrouler un « empire occidental » que l’ont pouvait naïvement imaginer, au lendemain de l’instauration du Nouvel Ordre mondial, au début des années 1990, comme devant être définitif.

    Avoir voulu, au nom de l’ultra-libéralisme, détruire les nations et leurs spécificités au profit d’un vaste marché aux dimensions planétaires a été la grande erreur de ces dernières décennies. Nous voyons aujourd’hui que ce funeste projet mondialiste a atteint ses limites. De plus, le retour sur la scène internationale de l’islam conquérant, accentué par les grands brassages migratoires, assombrit encore plus l’avenir de nos peuples européens.

    Faut-il pour autant baisser les bras ? Certainement pas...

    Engagé dans le camp nationaliste alors qu’il était étudiant, Michel Vial a gardé de sa jeunesse cette approche non-conformiste qui caractérise ceux qui ont compris, avant les autres, que la défense de notre identité, et de notre liberté, est un éternel combat.

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