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géopolitique - Page 373

  • Le Parti de la France demande des mesures sévères contre la Turquie.

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    Un communiqué du Parti de la France.

    Mettant ses menaces à exécution, le maître chanteur Erdogan, dictateur de la République islamique de Turquie, vient de laisser plus de 50 000 "réfugiés" venus de Syrie, d'Irak et d'ailleurs, se répandre vers l'Europe, renouant ainsi avec sa politique de déversement migratoire qui, en 2015, avait conduit à une arrivée massive de clandestins en Allemagne, en Hongrie, en Autriche et en France. Déferlante que l'accord scélérat conclu entre Berlin et Ankara n'avait que momentanément jugulée, créant les conditions d'une véritable bombe à retardement et faisant ainsi d'Erdogan le maître du jeu et des frontières.

    Face à la perspective d'une nouvelle ruée migratoire vers le continent, l'Union européenne, loin de prendre les mesures de rétorsion qui s'imposeraient contre la Turquie, se prépare à payer rançon : 1,5 milliards d'Euros qui viendront s'ajouter aux 8 milliards versés en 2017 et aux 3 milliards accordés pour la période 2018/2019.
    Le Parti de la France condamne cette lâcheté de l'UE. Il demande l'arrêt immédiat de tout versement d'aide à la Turquie, la mise en place d'un verrouillage absolu des frontières extérieures de l'Europe, la fin immédiate des négociations sur son éventuelle intégration historiquement, identitairement et stratégiquement criminelle à l'Europe, ainsi que, dans une perspective d'endiguement, la mise en œuvre d'une série de sanctions économiques et politiques sévères contre le régime turque dont Erdogan veut faire la base de son ambition de reconstituer l'Empire ottoman et le retour au Pays des ressortissants turcs présents sur le sol européen.
    Pour le Parti de la France, on ne traite pas avec les maîtres chanteurs, on ne compose pas avec les États terroristes, on les réduit.
    Jean-François Touzé
    Délégué national du PdF
  • L’hommage de Macron à nos 13 soldats sonnera faux

  • Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »

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    Bernard Lugan cliquez ici

    Le sentiment anti-français en hausse au Mali

    En dépit de l’élimination par l’armée française le 21 février 2019 de l’Algérien Yahia Abou al-Hamman, chef de « l’émirat de Tombouctou », et qui était l’un des trois principaux chefs de la coalition jihadiste sahélienne GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la situation se complique au Mali.

    Le sentiment anti Français y a même explosé le 10 février 2019 quand, à Bamako, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko a déclaré : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays. » 

    Un singulier remerciement pour tout ce que nos Armées ont fait pour son pays…

    Les 3 erreurs de la France

    La vérité est que, face à la grande complexité des réalités maliennes, l’erreur française fut triple :

    1) En 2013, il aurait fallu subordonner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval à la reconnaissance préalable par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale prenant véritablement en compte les spécificités nordistes, ce qui n’a pas été fait.

    2) Au lieu de cela, Paris imposa une fois de plus l’aberrante solution électorale. Or, comme l’ethno-mathématique a automatiquement donné la victoire aux plus nombreux, c’est à dire aux sudistes, la revendication touareg a donc été « démocratiquement » délégitimée..

    3) Les autorités françaises ont refusé de voir que pour Bamako, l’ennemi principal est le séparatisme touareg et non l’islamo-jihadisme combattu par Barkhane.

    Au lieu de partir du réel ethno-racial sahélien, aveuglés par leur idéologie, les dirigeants politiques français ont voulu imposer l’utopique « vivre ensemble ». Ils imaginaient sans doute que la fée électorale allait, d’un coup de baguette magique, faire accepter à des nomades berbères ou arabes de se soumettre au bon vouloir des agriculteurs noirs sédentaires que leurs ancêtres razziaient, et aux sudistes de cesser de prendre leur revanche sur ceux qui, avant la colonisation libératrice, réduisaient leurs ancêtres en esclavage.

    Par la faute de nos gouvernants, Barkhane se trouve donc désormais prise entre le marteau et l’enclume avec des possibilités de manœuvre réduites en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés.

    Certes, de brillantes opérations permettent de liquider les têtes du jihadisme mais il faut bien voir que, de plus en plus fixée sur des emprises coupées des populations, comment Barkhane dont l’essentiel des moyens est désormais utilisé à son auto-protection pourrait-elle répondre aux problématiques régionales millénaires ?

    D’autant plus que ses cadres ne reçoivent plus de formation africaniste, depuis que les véritables enseignements en cette matière ont été supprimés, tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/27/bernard-lugan-au-mali-les-dirigeants-francais-ont-voulu-impo-6193648.html

  • Treize soldats français tués au Mali

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    L'avis de Jean-François Touzé

    Treize officiers, sous officiers et hommes du rang viennent de trouver la mort dans la collision de leurs deux hélicoptères au Mali.
    Saluons ces soldats morts dans l'honneur de leur Service et pour la fidélité au Drapeau.
    Mais saisissons cette dramatique occasion pour demander des comptes au Président de la République et au gouvernement sur l'emploi de nos forces armées dans des opérations extérieures au long terme dont on voudrait être sur que seul l'intérêt supérieur de la France les commande.
    Nos soldats ne doivent être engagés que dans des opérations utiles et nécessaires au Pays et ne doivent se battre que pour le beau drapeau de notre France entière. 
    Ainsi, s'ils tombent, ils seront vraiment  morts pour la France.
  • DE TEHERAN à HONG-KONG, DEUX FACETTES DU TOTALITARISME

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    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    En Iran, ça chauffe, c’est le moins que l’on puisse dire. Et il y aurait de quoi sourire si nous ne devions pas déplorer un nombre effarant de victimes, plus d’une grosse centaine d’après ce que nous en disent les rapports des Nations unies et les différentes associations de défense des droits de l’homme. (Dont nous savons pourtant qu’elles peuvent être, parfois, suspectes.)

    Du côté de Téhéran, de Chiraz ou de Tabriz, ce ne sont pas des bilans, type « Gilets jaunes », mais des morts que l’on additionne, car le LBD n’est pas utilisé, mais tout bonnement les armes à feu. (Ce qui n’excuse nullement, soit-dit en passant, la brutalité sans discernement  aucun, des troupiers de Castaner, pour maintenir l’ordre, mais ceci est un autre scandaleux sujet) Dans l’ancienne Perse, nous assistons à un énorme paradoxe, car si les gens descendent dans la rue, c’est pour protester contre une hausse de 50% du carburant à la pompe, dans un pays producteur de pétrole ! Pire, cette décision intervient au moment même où l’on annonce la découverte en Iran de gigantesques réserves d’hydrocarbures ! L’ONU comme Amnesty international s’alarment d’un très lourd bilan pouvant dépasser les 143 victimes, essentiellement des protestataires qui ont subi la répression des sbires du régime. Un régime mis en place depuis la révolution des Ayatollahs de 1979, avec un Khomeiny, rappelons-le, bien protégé en France sous l’inepte mandature de Valéry Giscard d’Estaing.

    L’Iran n’est pas un pays sous-développé : c’est une grande puissance de 80 millions d’habitants, de potentiels consommateurs, dont une bonne majorité est tout de même d’origine indo-aryenne, - oh là, là, le vilain mot qui fait peur -, même s’il y a de fortes minorités kurdes, azéris ou baloutches. Après la très regrettable décision de Donald Trump, pour complaire aux milieux israélites de Washington et à l’Etat d’Israël, de se retirer de la table des négociations sur le nucléaire, les Ayatollahs et autres Mollahs qui espéraient tirer bénéfice d’une levée des sanctions, se sentent floués. Cette décision met dans l’embarras le président « modéré » Rohani. Malgré les timides rodomontades d’un Macron, - une fois n’est pas coutume, saluons-les tout de même au passage -, rien n’a bougé, si ce n’est que le Guide suprême a ordonné la reprise des essais nucléaires pour ne pas perdre la face devant son peuple. Mais le peuple iranien a besoin de manger, de se loger, d’étudier, de se déplacer. (Quel gâchis que la rupture avec ce pays pour nos industriels !) Quel jeu vont jouer les puissances occidentales ? Quel jeu vont jouer les pays du Golfe ? Voir et attendre ? S’immiscer, discrètement, dans le conflit ? Souffler sur le chaud ?

    Ce serait une erreur de croire que les Iraniens ne seraient pas tous des patriotes, même s’ils sont opposés au régime islamiste en leur for intérieur, comme vient de le prouver la démonstration de masse du 25 novembre. Ils le sont, nationalistes même, comme l’a démontré le conflit sanglant avec l’Irak de Saddam Hussein, dans les années 1980. La minorité arabe chiite n’avait pas été solidaire du pays arabe voisin, et était restée fidèle à Téhéran.

    Une information verrouillée

    Le régime verrouille l’information et a réussi, provisoirement, à museler Internet. Ce n’est pas la première fois que la République islamique connait d’énormes poussées de fièvre, à chaque fois le pouvoir s’en est sorti par la répression. Depuis, les autorités ont perfectionné leurs moyens de censure. Un spécialiste de ces questions, membre de l’observatoire d’Internet RIPE Atlas, a déclaré « que les Iraniens  se rapprochent d’un niveau de compétence qu’ont les Chinois », ce qui nous amène, sans transition, au cas de Hong-Kong.

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    A HONG-KONG, ce ne sont pas des “nuits de Chine, nuits câlines… »

    Cette île, un peu comme Singapour qui est majoritairement chinoise, ne produit pas grand-chose, sauf de la matière grise. Et ce sont ses étudiants qui sont en pointe dans la « Révolution des parapluies ». Devons-nous insister sur le Q.i de ces gens-là, qui feraient pâlir d’envie, hélas, une faculté franchouillarde ? Depuis  cinq mois, quotidiennement, nous recevons les mêmes images d’une population, jeune, mais pas seulement, faisant face avec habileté aux prétoriens chinois, à la botte de Pékin, via le pseudo gouvernement autonome  de dame Carrie Lam, mis en place dans le cadres du fameux « un pays, deux systèmes ».

    Les Anglais sont responsables. En rétrocédant leur colonie en 1997 au colosse Han, ils savaient  que, comme en Rhodésie en 1980, ça tournerait forcément mal un jour. Car qui peut croire que le régime communiste va tolérer plus longtemps l’insolente  et contagieuse rébellion d’une jeunesse éprise de liberté, vivant dans un îlot jusque-là protégé ? Le spectacle de cette ville est désolant, bitume calciné par les cocktails Molotov, sable apparent sous les pavés arrachés, vitrines brisées, etc. La résistance s’est concentrée, un moment, sur le campus de l’université polytechnique, PolyU, où les étudiants ont fait preuve d’une ingéniosité à toute épreuve : ils ont inventé des procédés pour éteindre les bombes lacrymogènes, ils tiraient à l’arc, et comme lors du soulèvement de Varsovie en 1944, ils se sont déplacés dans les égouts, détruisant les caméras de reconnaissance faciale au pays de Big Brother, organisant d’extraordinaires exfiltrations au nez et à la barbe de la police. L’origine du soulèvement, rappelons-le, est née de l’acquiescement par l’exécutif Hong-kongais d’une loi d’extradition qui aurait permis d’expulser dans les geôles de Pékin, tout délinquant de l’île et, en matière de délinquance, on sait que la dissidence est un délit grave dans un régime communiste. Mais, depuis, les revendications ont changé, et les manifestants ne se contentent plus de cette modeste victoire qui, entre parenthèses, restait à vérifier sur le long terme. Non, ils veulent désormais des élections démocratiques, ouvertes à tous, pour désigner les organes dirigeants locaux, dans le cadre du fameux « Un pays, deux systèmes ». Ils viennent d’ailleurs d’infliger à la Chine communiste un redoutable camouflet en envoyant 388 conseillers locaux « Pro Démocratie » contre 59 « Pro Pékin », lors des élections des conseils locaux du 24 novembre, une sorte de conseil municipal, sans pouvoirs politiques.

    Or, si curieusement pour l’instant, ça semble fonctionner à Macao, l’ex-colonie  portugaise voisine, on voit à Hong-Kong les limites de la formule « Un pays, deux systèmes ». Ca patine, c’est le moins que l’on puisse dire. Le régime de Xi Jinping est obligé d’envoyer  ses nervis pour discréditer et dissuader l’insurrection. Disons-le, ça ne marche pas, car il y a incompatibilité entre la revendication pour la liberté et l’appartenance à la République populaire de Chine. Les Tibétains comme les Ouïgours du Sin-Kiang, en savent quelque chose ! Le gouvernement de Pékin, avec cette plaie hong-kongaise à ses pieds, est tout de même bien embarrassé. Comment mâter ce soulèvement sans faire couler le sang ? Comment éviter que des chars écrasent des jeunes, comme le montraient au monde entier, les images de la répression place Tien An Men, en 1989 ? Comment rétablir l’ordre à Victoria et à Kowloon, ainsi que dans « les nouveaux territoires » de cette ex-colonie, sur le continent, sans trop de dégâts internationaux, alors que la Chine est en proie à une guerre commerciale larvée avec les Etats-Unis de Trump ?

    Grande méfiance à Taïwan

    Et surtout, surtout, comment convaincre les Taïwanais que la formule, répétons-la de « Un pays, deux systèmes » pourrait leur convenir ? Il y a fort à parier que le Kuomintang, le célèbre KMT de feu le maréchal Tchang-Kaï-Tchek, apôtre lui aussi de la théorie d’une seul Chine, y regardera à deux fois avant d’entamer une quelconque négociation pour la réunification. Le congrès américain a grondé, en affichant sa sympathie pour les révoltés de Hong-Kong. Pékin joue la menace sur le plan régional, en envoyant son porte-avions croiser au large des côtes formosanes. Les arsenaux se gonflent dans les îles Spratley et Paracel, revendiquées par une kyrielle d’Etats plus ou moins riverains, Philippines, Malaisie, Formose et Chine, cette dernière occupant massivement cette poussière de confettis  pour s’assurer d’une souveraineté  dans le cadre des zones économiques des 200 nautiques, car il y a sûrement des richesses qui dorment dans les fonds marins.

    La Chine est impérialiste. Probable qu’elle ne cèdera pas à Hong-Kong et qu’elle devra s’attendre à une solide résistance de la part des jeunes Hong-Kongais. Son image va en pâtir dans le tiers-monde et dans ses relations avec l’Occident. Mais, comme les intérêts des uns et des autres sont, qu’on le veuille ou non, plus ou moins liés, - car une guerre économique totale serait néfaste pour tous -, nous allons assister, certainement, après une période d’ébullition et de tension, à une grande plage d’amnésie chez les occidentaux. C’est comme ça à chaque fois. Tant qu’un procès international du communisme, à l’image du procès de Nuremberg, ne sera pas organisé, - et ce n’est pas pour demain ! -, les dictatures communistes, à Cuba, au Venezuela, au Nicaragua, au Vietnam, Chine bien sûr, sans oublier la sympathique Corée du Nord du brave Monsieur Kim, ont de beaux jours devant elles.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/26/de-teheran-a-hong-kong-deux-facettes-du-totalitarisme-6193422.html

  • Politique-Eco n°238 avec Bruno Racouchot – Brésil : mythes et désinformation sur la 8ème puissance mondiale


    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Bruno Racouchot, fondateur de la société Comes (Paris, Rio, Toronto) pour son livre : »Brésil – corruption, trafic, violence, criminalité – Vers la fin du cauchemar ? (Editions ESKA).

    1) Un grand pays mal connu des Français

    – 15 fois la France, huitième puissance mondiale
    – Pays jeune, dynamique et fortement résiliant
    – Un taux record d’homicides (31/100 000)
    – 28 octobre 2018 : élection de Bolsonaro, non un basculement idéologique mais le rejet de la corruption et de la criminalité
    – Gauche et droite confondues dans le même opprobre
    – Une géographie de la violence, quartiers et Etats
    – Le soutien des militaires, les plus respectueux de la Constitution mais attachés à la souveraineté brésilienne
    – Une constitution sociale et fédérale mais rien de prévu pour la sécurité
    – Sergio Moro, ministre de la justice et ancien juge anti-criminalité : le commencement de la fin du cauchemar
    – Les images du Brésil vues de France : confusion et ignorance
    – La part volée par la corruption, estimée à près de 6% du PIB

    2) La corruption politique

    – L’opération Lava Jato : l’équipe Lula incriminée – Lula, chef d’organisation criminelle
    – Les trois étages de la criminalité comme dans l’Enfer de Dante
    – Le patriotisme populaire révolté contre la trahison des élites
    – Relations incestueuses entre les factions criminelles et la classe politique
    – Tuer ou être tué, autorisation de riposte des policiers
    – Baisse de la criminalité et des attaques de camions, – 25% depuis un an !
    – Santé, infrastructures pénalisées par la corruption
    – Essai d’explication culturelle de la violence au Brésil
    – La culture de la ruse « jetinho »
    – Une grande figure du brésil au XIXème siècle : Don Pedro II qui a permis le décollage économique du pays
    – La France, jusqu’aux années 50 du XXème siècle a joué un rôle important au Brésil
    – Aujourd’hui, la France est le premier employeur privé du Brésil, mais un nain politique du fait d’une classe politique française qui ignore tout du pays

    3) Les périphéries, l’Amazonie, l’environnement, les Indiens

    – Une frontière avec l’Europe, la Guyane (plus de 700 Km)
    – Mercosur et UE
    – Le pont sur l’Oyapock
    – Les maladresses françaises : la déclaration de Macron sur l’Amazonie à Biarritz
    – Un capital de sympathie dilapidé par arrogance et ignorance
    – Un potentiel agroalimentaire colossal
    – Les espaces en voie de conquêtes, la forêt a plus brûlé sous Lula que Bolsonaro
    – Le Brésil : 20% des eaux de la planète
    – Environnement, raison garder, risques et excès mais aussi maîtrise du problème dans un esprit de souveraineté
    – J-Y Carfantan, un chapitre sur les Indiens et des zones d’habitat

    Postface de Xavier Rauffer : les leçons à prendre dans l’analyse des réseaux criminels

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n238-avec-bruno-racouchot-bresil-mythes-et-desinformation-sur-la-8eme-puissance-mondiale

  • L’illusion mondialiste : “comment ça marche”,

    6a00d8341c715453ef0240a4ed2885200b-320wi.jpgAu cours du XXe siècle, tous les pays n’ont pas également souffert de l’illusion mondialiste. Et, à cet égard, même si elle a fait partie, à plusieurs reprises, des malcontents, la France ne peut pas se considérer comme la principale victime du mensonge des dirigeants internationaux.

    En revanche son gouvernement, au gré des régimes successifs qui ont affaibli la pays, s’est trouvé plusieurs fois au premier rang du mondialisme.

    Dès l’époque où Charles Maurras publiait son célèbre Kiel et Tanger, son pays semblait au principal théoricien du nationalisme français, en 1905, “la plus petite des grandes puissances et la plus grande des petites”.

    Or, beaucoup plus tard, après un affaiblissement durable de ladite puissnce, se traduisant par les déchirements de la seconde guerre mondiale, puis par la perte de l’Empire, c’est bien Giscard d’Estaing qui prit l’initiative, au nom du mondialisme qu’il revendiquait de ce qui est devenu le G7.

    Aujourd’hui encore, aux Nations Unies, Paris dispose d’un siège permanent, théoriquement à égalité avec la Chine ou les États-Unis, alors que ni l’Inde, ni l’Allemagne, ni le Japon, ni l’Italie, ni le Brésil n’y figurent. On pourrait multiplier les exemples.

    Le discours du mondialisme plaît toujours beaucoup aux dirigeants parisiens. Ils se croient autorisés à se prononcer, quand cela les arrange, comme si les héritiers de Robespierre étaient vraiment les porte-parole des droits de l’homme.

    Quand cela ne les arrange pas, reconnaissons-leur, du reste, une singulière énergie à nier leurs propres principes. Et, plus généralement, leurs commentateurs énoncent des mots d’ordre à portée internationale, à charge principalement aux [très méchants] Américains de les exécuter. A noter que vis-à-vis des États-Unis qui, eux, disposent des moyens d’agir, et se privent rarement de les utiliser, la relation reste ambiguë à base d’attraction/répulsion névrotique. Au fond, leurs regards sur le monde se ressemblent beaucoup. Ils croient, de la même manière, à l’universalité de leurs critères de jugement mais chacun pense détenir la vérité – que Washington concrétise seule.

    Tout cela date bel et du traité de Versailles, signé en juin 1919, ratifié en octobre, dont on s’est bien gardé jusqu’ici de fêter le centenaire, alors qu’il est demeuré précisement l’archétype du système mondial actuellement encore en vigueur.

    Tout l’intérêt des débats sur la ratification du traité de Versailles réside précisément en ceci.

    Pour la première fois depuis 1815[1], et contrairement aux divers accords concrets entre les puissances au cours du XIXe siècle, accords qui certes ont éclaté au début du XXe siècle, on allait bâtir un ordre international fondé sur l’idéologie énoncée par une seule, les 14 points de Woodrow Wilson. Or, en septembre 1919, pendant les débats de Ratification du traitéà la Chambre des députés à Paris on allait apprendre que les États-Unis, principal bailleurs de fonds de l’alliance victorieuse, ne le ratifieraient pas et n’adhèreraient pas à la SDN dont ils avaient fait la base de l’échafaudage.

    Tout le monde pouvait le comprendre en France, champ de bataille du conflit, dévastée par 4 ans de guerre.

    Et cependant, si divers représentants de la droite analysent parfaitement la situation, toutes les erreurs du XXe siècle se trouvent en germe dans les illusions mondialistes, sincères et néanmoins stupides, développées par les discours de la gauche. Et, point essentiel, les pires sottises, les pires absurdités, furent proférées sur les bancs du gouvernement de Clemenceau, de son collaborateur Tardieu que Léon Daudet surnommait le Mirobolant, de ses ministres Loucheur et Klotz, auteur du mot d’ordre l’Allemagne paiera, etc. Pire que la gauche utopique : le parti ministériel et ses courtisans.

    On verra aussi que toute l’illusion mondialiste reposait dès cette époque sur une base financière.

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/11/lillusion-mondialiste-comment-ca-marche.html

  • Kakou Ernest Tigori: L'Afrique à désintoxiquer

    2862598370.jpgKakou Ernest Tigori démonte l'escroquerie de la repentance de la colonisation des européens en Afrique. Il est écrivain ivoirien et homme politique et se bat pour remettre les pendules à l'heure. 

    « Traite négrière, colonisation, néocolonialisme, racisme, immigration massive… Kakou Ernest Tigori (Prix Mandela de littérature 2017), intellectuel engagé, dénonce depuis la fin des années 1990 la classe politique qui ruine son pays, la Côte d’Ivoire. En exil en France depuis 2009, il invite, à travers ses écrits, à une réflexion sur cette Afrique post-coloniale décadente, productrice de désordre et de misère. Il dénonce particulièrement la trahison des élites noires, et milite pour la constitution d’une Conscience noire plus responsable. Kakou Ernest Tigori se propose de rétablir la vérité sur les relations entre l’Afrique noire et l’Europe occidentale depuis le XVe siècle. Il bat en brèche les lieux communs mensongers et appelle l’opinion du monde noir à sortir du déni confortable qui dédouane l’Afrique de toute responsabilité dans la conduite de son destin, et qui accable à tort l’Europe repentante à propos de l’esclavage, la traite négrière, la colonisation, le néocolonialisme, le racisme ou l’immigration massive. Il invite l’élite africaine à retrouver du sens pour porter l’ambition d’offrir de l’espérance aux masses populaires du berceau de l’humanité.
    Amateur d’histoire de l’humanité, sa logique rigoureuse dans l’analyse des faits, ainsi que son courage politique, font de lui un auteur qui sort des sentiers battus. Tigori se distingue de cette élite noire, majoritairement incapable d’autocritique, qui perd son temps en jérémiades au lieu d’être exigeante envers elle-même. Avec cet essai, l’auteur veut liquider quatre-vingts ans de mensonge et, ainsi, libérer l’Afrique et l’Europe occidentale… de l’Union soviétique qui est morte depuis bientôt trente ans. Pour que l’attelage Europe-Afrique retrouve de la vigueur, il importe que les Africains sortent de l’irresponsabilité et de l’infantilisme… et les Européens de la repentance ! » 

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  • Quand Trump et Erdoğan se réconcilient sur le dos de la France…

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    Les propos tenus par Emmanuel Macron, relatifs à la « mort cérébrale » de l’OTAN, n’en finissent plus de susciter la polémique ; plus à l’étranger qu’en France, d’ailleurs, tant les médias dominants demeurent, ici, frileux sur la question.

    Si Moscou s’est officiellement réjoui de cette sortie élyséenne, il en va tout autrement de deux autres capitales, Washington et Ankara, à en croire cette conférence de presse tenue par les deux présidents Trump et Erdoğan, fraîchement rabibochés.

    Le Turc se dit donc « déçu », tenant ces propos pour « inacceptables ». Et l’Américain d’embrayer : « Je pense que le président Erdoğan n’a pas vraiment apprécié et je pense que beaucoup d’autres gens ont eu la même réaction. » Il est vrai qu’à Berlin, à défaut d’être forcément « déçue », Angela Merkel semble au moins avoir été courroucée. Bref, au prochain bal des hypocrites, ces trois-là ne camperont pas dans la fosse d’orchestre.

    Pourtant, la vérité oblige à dire qu’Emmanuel Macron a tapé là où cela faisait mal. En pointant tout d’abord du doigt l’inanité de l’OTAN, organisation à peu près pertinente du temps de la menace soviétique, mais aujourd’hui devenue sans objet, si ce n’est celui consistant à accroître la vassalisation de l’Europe vis-à-vis des USA. Puis, en soulevant un autre problème, celui de la Turquie, première armée de l’OTAN, mais avec toujours un pied dehors et l’autre dedans.

    Du temps de la guerre froide, voilà qui pouvait encore avoir du sens, la diplomatie américaine visant alors à encercler l’URSS. Ce pays était, d’ailleurs, d’une importance si stratégique, que l’OTAN préféra regarder ailleurs, en 1974, lorsque Chypre, membre de cette même OTAN, fut en partie envahie par la Turquie – crise non encore résolue à ce jour.

    Plus récemment, cette organisation ferma encore les yeux devant les troubles relations entre Ankara et Daech, mouvement qu’elle soutenait plus ou moins en sous-main tout en faisant mine de le combattre. Pareillement, on ne protesta ensuite que mollement lorsque Recep Erdoğan, à la faveur de la fin de ce conflit, en profita pour tenter d’annihiler les Kurdes de Syrie. Résultat : qui a réussi à retenir le bras du nouveau sultan ? Vladimir Poutine et non point l’OTAN.

    D’où cette interrogation d’Emmanuel Macron, relative à l’article 5 de l’OTAN, lequel prévoit une solidarité militaire entre ses membres si l’un d’entre eux est attaqué : « Si le régime de Bachar el-Assad décide de répliquer à la Turquie, est-ce que nous allons nous engager ? C’est une vraie question. Nous nous sommes engagés pour lutter contre Daech. Le paradoxe, c’est que la décision américaine et l’offensive turque, dans les deux cas, ont un même résultat : le sacrifice de nos partenaires sur le terrain qui se sont battus contre Daech, les Forces démocratiques syriennes. »

    On passera évidemment sur le fait que ces dernières sont en partie composées d’anciens soldats d’Al-Qaïda. Il n’empêche que le Président français pose cette véritable question voulant que l’OTAN, si elle fut autrefois partie de la solution, aurait désormais tendance à devenir problème à part entière. Et le même de s’inquiéter de « la fragilité de l’Europe » qui, si « elle ne se pense pas comme puissance dans le monde », pourrait bien avoir vocation à « disparaître ».

    Le constat n’est pas faux et vaut tout autant pour la France. Donald Trump et Recep Erdoğan qui, eux, en véritables hommes d’État, tiennent leurs pays respectifs pour de véritables puissances politiques, ne s’y sont pas trompés en taclant de concert notre jeune Jupiter. Mais il est vrai que lui semble seulement vouloir débuter dans le métier.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/quand-trump-et-erdogan-se-reconcilient-sur-le-dos-de-la-france/

  • Conflits N24 - Djihadisme, mafias : la World Connection

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