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géopolitique - Page 374

  • La nouvelle révolution vient des élites

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    L'impossibilité de rendre la droite intéligente.jpegMichel Geoffroy vient d'écrire un gros ivre sur La super-classe mondiale contre les peuples. L’ancien haut fonctionnaire, pétri par la culture du secret, découvre, pour nous, les arcanes d'un nouvel ordre.

    Entretien avec l'abbé G. de Tanouarn

    Qu’appelez-vous « la superclasse mondiale » ?

    Fondamentalement, ce n'est rien d'autre que le Pouvoir économique et financier, dérégulé et mondialisé dans la seconde moitié du XXe siècle. Car en 1989, après la disparition de la menace communiste, la fonction marchande se met à tout diriger en Occident. C'est ce qui me différencie par exemple des travaux d'un Henry Coston, autrefois : je ne pointe pas telle ou telle minorité à l'œuvre dans l'histoire, même si cette méthode a eu son intérêt, mais je décris un système, que je caractérise ainsi : l'usurpation de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé en Occident. Il faut bien se dire que les 100 premières entreprises mondialisées, qui sont américaines en grande majorité, représente un PIB supérieur à celui de l'Union européenne. Ajoutons qu'elles peuvent se localiser où elles veulent pour payer le moins possible d'impôts aux États. Eh bien ! La super-classe mondiale, c’est le milieu humain qui naît du nouveau rapport de force entre l'économie et la finance mondialisées d'une part, la souveraineté politique d'autre part.

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  • Dans Présent de vendredi dernier, Francis Bergeron commente le livre de Michel Vial, "La chute de l'empire occidental"

    3590419268.2.jpgFrancis Bergeron, Présentcliquez ici

    Il y a quelques mois, Michel Vial était venu proposer un article à Présent. Mais à la vérité, il s’agissait d’une étude d’une certaine densité, faite pour être publiée dans une revue pas dans un quotidien d’actualité générale et politique, qui plus est à la pagination réduite. Nous avons donc décliné son offre. Mais à quelque chose malheur est bon : il a revu son travail, pour en faire un essai de 130 pages, intitulé La Chute de l’empire occidental. Et c’est cet essai qui vient de paraître chez Synthèse, dans la collection « Idées ».

    MICHEL VIAL ET MOI, nous nous étions croisés au cours de notre jeunesse militante. Le Liban, où nous avons l’un et l’autre crapahuté (pas tout à fait pendant la même période de 1976), nous a plus récemment rapprochés, grâce à la constitution de l’Association des anciens volontaires français du Liban. En bref une connivence politique née dans les années 1970, et concrétisée… 40 ans plus tard.

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  • Suite au drame de Beyrouth, retour sur la Guerre de 1976...

    2555498534.2.jpgSource Furia francese cliquez ici
    Nous avons posé quelques questions à Emmanuel Albach concernant son engagement au Liban et nous le remercions pour ses réponses riches d'enseignements !
    Vous êtes parmi les deux premiers volontaires Français à partir pour le Liban, quelles ont été vos motivations ?
    La honte de voir la France abandonner encore un peuple ami auprès duquel notre honneur était engagé depuis mille ans, probablement, a été le déclencheur. Mon camarade Philippe, et moi, qui militions depuis déjà trois ans au Groupe Action Jeunesse - et pour ma part au Mouvement Jeune Révolution (NDLR SN : mouvements solidaristes des années 1960-1970) avant - nous sommes retrouvés un matin de début décembre à une terrasse de café, près de notre fac. Il avait acheté Paris-Match. S’y étalaient, en doubles pages intérieures, des photos des grands hôtels où des poignées de combattants chrétiens luttaient contre des hordes de « palestino-progressistes ».
    Nous avons dit ensemble : « Et la France les laisse tomber ! Et le serment de Saint Louis est bafoué, sur la terre des croisades ! ». L’évidence nous est apparue. Je crois que j’ai dit : « L’histoire ne doit pas pouvoir écrire qu’aucun Français n’est venu combattre avec eux. Il faut y aller. » Et Philippe a dit : « Chiche ? On part ? Je vais cet après-midi au bureau de la MEA, à l’Opéra. » « J’ai simplement dit : oui, vas-y ! ». J’ai pensé : « Si moi, je n’y vais pas, avec la conscience que j’ai du devoir qui nous incombe, qui ira ? ».

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  • Arnaud Imatz : « L’oligarchie mondialiste, fléau de l’Amérique et de l’Europe »

     Lorsqu’on vit depuis des années à l’étranger un sujet régulier d’étonnement est le mélange de répulsion-fascination que suscitent les États-Unis dans les grands médias de l’Hexagone. Certes, il ne s’agit pas d’une nouveauté. La généalogie de l’américanophobie et de l’américanophilie est bien établie. Les historiens la font remonter au XVIIIe siècle. Mais l’ampleur du parti pris journalistique à l’heure de traiter l’information sur l’ami-ennemi américain, est proprement sidérante. Le matraquage « obamaniaque », à l’automne 2012, quelques jours avant les élections présidentielles, n’en est qu’un exemple criant. Le message était d’un simplicité enfantine : il y avait d’une part, Barack Obama, le « bon », le réformateur, le « créateur » du système de protection sociale, et, d’autre part, Mitt Romney, le « méchant », le réactionnaire-opportuniste, le mormon milliardaire, le capitaliste va-t-en-guerre. Oubliée la loi de protection de la santé adoptée par l’État du Massachusetts, en 2006, sous l’impulsion du gouverneur Romney. Oubliées les interventions répétées de l’armée américaine sous les ordres du président démocrate sortant, les attaques de drones qui violaient le droit international (10 fois plus nombreuses que sous Bush Jr.) en particulier au Pakistan et au Yemen, l’envoi de 33000 hommes en Afghanistan, l’intervention en Lybie… En démocratie, disait le théoricien des relations internationales, Hans Morgenthau, « la propagande est inévitable, elle est un instrument de la politique », et son contrôle ne peut être qu’un travail de Pénélope. On ne supprime pas la propagande, pas plus qu’on n’élimine la conflictivité, au mieux, on la minimise.

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  • Turquie : un jour ou l'autre il faudra bien faire face.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le dictateur islamique Erdogan accuse Macron de néocolonialisme après son voyage au Liban.
    C'est entendu, avec ses déclarations de Tartarin du Touquet et ses postures de président-playmobil à la reconquête de l'Orient compliqué, Macron s'est ridiculisé lors de son déplacement à Beyrouth.
    Cela, nous avons, nous nationaux, le droit - et même le devoir - de le dire. Pas Erdogan !

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  • « La nouvelle guerre des mondes », par Michel Geoffroy : plaidoyer pour une Europe unie

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    Brillant contributeur du site de Polémia et orateur régulier lors des Forum de la Dissidence, Michel Geoffroy a récemment publié La nouvelle guerre des mondes aux éditions Via Romana. Après son remarqué La Super-classe mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy continue de contribuer au débat d’idées pour rendre leur grandeur à la France et à la civilisation européenne. Cet ouvrage a évidemment attiré l’attention de nombreux commentateurs et Polémia publiera plusieurs notes de lectures dans les semaines à venir. Voici la première critique, celle de Carl Hubert.
    Polémia.

    Analyser le monde tel qu’il devient est difficile. Il faut savoir prendre de la hauteur par rapport à l’instant présent et de la distance par rapport à son propre ancrage géographique, sans se montrer prisonnier ni du passé ni d’un avenir fantasmé. Dans cet essai sur La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Michel Geoffroy y parvient fort bien, tout en ajoutant à l’analyse une vision normative bienvenue.

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  • L’impasse libanaise.

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    Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais, prix Goncourt 1993 pour le Rocher de Tanios et membre de l’Académie française depuis 2011. Son regard sur le Liban est utile pour comprendre la situation dramatique que connaît son pays d’origine. La comparaison entre ses deux essais, « Les Identités meurtrières » de 1998 et « Le Dérèglement du monde » de 2009 jette une lumière sur l’évolution du Liban. Dans le premier essai, il écrit notamment : « Je continue et continuerai à dire que l’expérience libanaise, en dépit de ses échecs, demeure à mes yeux bien plus honorable que d’autres expériences du Proche-Orient, et d’ailleurs, qui n’ont pas débouché sur une guerre civile, ou pis encore, mais qui ont bâti leur relative stabilité sur la répression, l’oppression, la « purification » sournoise et la discrimination de fait. Dans le second, son jugement est devenu plus pessimiste : « Pour l’avoir observé au Liban … , je puis témoigner que le communautarisme ne favorise nullement l’épanouissement de la démocratie… Le communautarisme est une négation de l’idée de citoyenneté….

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  • «Les pays occidentaux doivent tenir tête à l’impérialisme d’Erdogan»

    «Les pays occidentaux doivent tenir tête à l’impérialisme d’Erdogan»

    La décision du président turc de transformer l’ancienne basilique Sainte-Sophie en mosquée confirme sa fuite en avant et son agressivité envers les pays occidentaux. Ceux-ci doivent en tirer, enfin, les conséquences et s’opposer à Erdogan sans faiblesse, argumentent Charles de Meyer et Benjamin Blanchard, dirigeants de SOS Chrétiens d’Orient, dans Le Figarovox.

    Les provocations se multiplient envers la Grèce, désormais en alerte complète après que la Turquie a envoyé un bateau d’assaut près de l’île grecque de Kastellorizo. Les sous-marins patrouillent pour contrer toute attaque. La Turquie a déployé un navire de recherche sismique, escorté par des bâtiments militaires, dans une zone riche en gaz et appartenant à la Grèce.

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  • Erdogan rassemble des milliers de mercenaires djihadistes en Libye encadrés par des militaires turcs

    Les services de renseignements français – et bien d’autres – s’inquiètent du développement en Libye de l’armée de mercenaires encadrée par des militaires turcs.

    Sur base d’un accord signé le 22 novembre 2019 entre le gouvernement libyen et son homologue turc, Erdogan avait aussitôt commencé à déployer des militaires turcs en Libye avec un équipement important (blindés, avions de combat, hélicoptères).

    Aujourd’hui, ce sont environ 16.000 mercenaires qui se trouvent sur le sol libyen, encadrés par 3.000 militaires turcs. Et ces mercenaires qu’encadre l’armée turque sont des djihadistes. Beaucoup ont combattu précédemment parmi l’Etat Islamique. Il y a parmi eux des Syriens, des Algériens, des Tunisiens, des Soudanais,…

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