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géopolitique - Page 370

  • Vœux présidentiels : entre apaisement et déclaration de guerre – JT du 2 janvier 2020

    1) Vœux présidentiels : entre apaisement et déclaration de guerre

    A l’occasion de ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de mener à son terme la réforme des retraites. Le bras de fer entre l’exécutif et les syndicats se durcit avant la reprise des négociations et la prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle.

    2) Irak : un Etat faible sous (double) influence

    L’assaut de l’ambassade américaine de Bagdad a ponctué une année de violence en Irak. Des violences visant tantôt Washington, tantôt Téhéran, qui témoignent du malaise économique, social et identitaire d’un pays sous influence étrangère.

    3) Au bon souvenir du Dakar-Bamako Express

    À cause du mauvais état des rails, la liaison ferroviaire entre Dakar et Bamako est à l’arrêt. Entre motifs de fierté nationale et de nostalgie collective, les Maliens espèrent voir renaître, un jour, la réhabilitation de la voie ferrée.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/voeux-presidentiels-entre-apaisement-et-declaration-de-guerre-jt-du-2-janvier-2020

  • Le désordre mondial : 3/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    En réalité, le principe de séparation des pouvoirs tel que mis en œuvre par les institutions issues du XVIIIème siècle est la pure et simple négation du concept de « pouvoir politique ». Le pouvoir que les principaux financiers ont pris sur les États est, par ailleurs, de type autoritaire car il est réellement dépourvu de tout contrepouvoir effectif. Ce phénomène est dû à l’anonymat dont ont su s’entourer les banquiers-commerçants à la manœuvre.

    Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives au système financier ?
    Pour répondre à cette question il faut revenir aux fondamentaux de la monnaie et plus particulièrement à la raison de son apparition sur Terre il y a fort longtemps. Avant même d’être matérialisée, la monnaie a toujours été un concept comptable, une unité de compte servant à mesurer la valeur des biens échangés de façon à faciliter les échanges, c’est-à-dire les flux de biens et services sur un territoire déterminé. Initialement, la monnaie n’est pas une réserve de valeur au sens où elle n’a pas, en soi, de valeur propre ; elle est un simple instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour être utile, le concept de monnaie doit donc être accepté par tous ses utilisateurs, il devient dès lors une institution publique de nature politique.

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  • Le désordre mondial : 2/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    A la mi-2019, nous en sommes là des évolutions financières mondiales. Ce stade de développement monétaire sera – et est d’ores et déjà – utilisé par les banquiers commerçants pour faire avancer leur agenda de monnaie mondiale, elle-même rendant « indispensable » l’avènement du futur gouvernement mondial en charge de réglementer l’économie et les populations. Les déboires financiers mondiaux vont permettre, par la décrédibilisation du dollar en tant que monnaie mondiale, de mettre en place une monnaie mondiale viable, qui prend aujourd’hui la forme des DTS (droits de tirage spéciaux) dans le même temps qu’il va faire disparaître l’empire américain de façon à laisser la place à un futur gouvernement mondial. [Mais que restera-t-il des USA, NdSF] C’est dans le contexte nouveau des DTS monnaie mondiale qu’il faut comprendre la récente réhabilitation, par la BRI, du statut de l’or dans les bilans des banques (des banques privées et, par voie de conséquence, des banques centrales). Depuis le 29 mars 2019, l’or n’est désormais plus considéré comme étant un « actif à risque » pour les banques qui peuvent dès lors l’acheter et le revendre sans autre restriction comptable.

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  • Le désordre mondial : 1/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    Quelle est l’origine historique de ce « désordre mondial » que votre dernier livre analyse en détail ?

    La question du désordre mondial doit effectivement être posée dans ces termes. L’histoire nous renseigne mieux que quoi que ce soit et que quiconque sur l’origine des événements géopolitiques actuels. Le tournant politique qui annonce les événements que nous connaissons se trouve au XVIIème siècle et plus particulièrement dans le mouvement de bascule politique initié par les Révolutions que nous qualifierions aujourd’hui de « colorées ». En France, les mécontentements populaires avaient eux-mêmes été créés, dans une très large mesure, par la libéralisation des prix du grain initiée par les banquiers-commerçants présents au sein du gouvernement royal. La fabrication, largement volontaire, de la paupérisation populaire ajoutée à des mécontentements structurels et conjoncturels inhérents à tout type de société ont été le terreau sur lequel se sont développées les émeutes bientôt transformées en Révolution.

    Ces mouvements de masse ont par ailleurs été largement manipulés, encadrés et armés par des personnes répondant à une feuille de route, précise, qui avait pour objectif de renverser l’ordre politique en vigueur fondé sur l’organisation de la Société en trois Ordres. De ces trois Ordres, chacun sait que seuls les deux premiers, à savoir la Noblesse et le Clergé, occupaient alors le pouvoir. Même s’il existait une porosité entre les Ordres de la Noblesse et du Clergé – dont les fonctions étaient souvent occupées par les enfants d’une même famille – il n’en restait pas moins que ces deux Ordres obéissaient à une hiérarchie distincte. Les deux Ordres fonctionnaient en conséquence, l’un vis-à-vis de l’autre, comme des contre-pouvoirs effectifs. C’est précisément en raison de l’existence de ce contrepouvoir que la bourgeoisie commerçante a pu se développer puis prospérer jusqu’à acquérir dans la Société une place quantitative – sinon prééminente (qu’elle détient actuellement) – de plus en plus importante.
    C’est sur cette bourgeoisie commerçante en plein essor que les banquiers-commerçants, c’est-à-dire les changeurs et orfèvres du Moyen-Âge, se sont appuyés pour initier leurs grandes manœuvres politiques.

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  • L’enjeu Africain ! par Christian Vanneste

    On se demande pourquoi il reste encore un seul Français pour soutenir un pouvoir dont le bilan est calamiteux. Il se voulait exemplaire et les démissions se multiplient dans un bruit persistant de casseroles. Il se voulait réformateur et efficace. Les résultats de la France dont la dette vient de passer les 100% du PIB sont moins bons que ceux de nos voisins et partenaires. Qui plus est, la méthode employée pour la réforme des retraites a été dévastatrice. On pouvait penser qu’avec sa maîtrise de l’anglais, Macron existerait sur la scène internationale. Sa provocation sur l’OTAN en mort cérébrale a montré au contraire à quel point il était isolé. Et cela s’est produit au moment même où 13 de nos soldats mouraient au Mali dans une guerre sans fin

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  • Pour mieux comprendre le phénomène Georges Soros…

    Georges Soros, le milliardaire ouvert, le potentat derrière les ONG humanitaristes, le grand manitou de la société liquide, fluide, l’énigmatique mais si puissant Georges Soros, fait l’objet d’un essai de Pierre-Antoine Plaquevent.

    Le blog Polémia en publie une recension qui donnera envie à bien des lecteurs de se procurer cet essai et de venir écouter l’auteur qui interviendra lors de la 3e Fête du Pays Réel. Afin de mieux connaître cet artisan du Nouvel Ordre Mondial.

    “Le livre que Pierre-Antoine Plaquevent vient de publier aux éditions Le Retour aux Sources, Soros et la société ouverte [1], tombe à point nommé. Le personnage vient en effet d’être nommé « Personnalité de l’année » par le Financial Times. On dénonce souvent en effet l’action des fondations du milliardaire George Soros pour favoriser l’immigration en Europe. Mais la plupart du temps on ne dépasse pas ce constat critique.
    Le mérite de Pierre-Antoine Plaquevent est au contraire d’analyser en profondeur les racines intellectuelles et philosophiques de l’action de George Soros.

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  • La Turquie veut-elle mettre la main sur la Libye ? par Antoine de Lacoste

    Depuis que la France, l’Angleterre et les États-Unis ont décidé, en 2011, de renverser le régime de Kadhafi (et d’assassiner ou de laisser assassiner ce dernier, au passage), la Libye vit un enfer. Anarchie, guerre civile, affrontements tribaux et implantation de l’islamisme rythment la vie de ce pays qui n’en est plus un. Il sert logiquement de plate-forme à une immigration massive vers l’Europe et s’enfonce dans la pauvreté

    Deux hommes ont émergé de ce chaos : Fayez al-Sarraj, un civil, et Khalifa Haftar, maréchal de son état.

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  • Russie - La tentation néolibérale

    3893029716.jpgEx: http://www.europesolidaire.com

    Cet ouvrage est de Karine Bechet Golovko. Il été publié par l'Harmattan le 31/01/2018. Il avait peu attiré l'attention à l'époque, mais il conserve une actualité suffisante pour que nous le présentions ici.

    Karine Bechet Golovko se décrit elle-même ainsi 
    Habitant à Moscou depuis une quinzaine d'années, j'observe avec une passion toujours renouvelée les élans de ce pays complexe. Par des articles dans la presse, des publications scientifiques et des ouvrages je tente de vous faire partager une certaine vision d'un monde qui se renouvelle en permanence sous nos yeux.
    « L'autorité des décisions de la CEDH à l'égard des juges constitutionnels », Revue Est-Europa, 2016, N°1
    « De l'instrumentalisation du droit et des Etats : constitutions et révolutions dans l'espace post-soviétique », in « Les Constitutions, des révolutions à l'épreuve du temps », sous la dir. M.-E/ Baudoin et M. Bothom, LGDJ Lextenso, 2016
    « Russie : la complexification des rapports entre l'Etat et la société civile », Revue d'études Est-européennes, 2014, N°1 spécial
    « La dyarchie de l'exécutif en Russie », RDP, 2013, N°2
    « Les présidentielles russes : les acteurs face à un choix de société », revue Politeia, n° 22 (2012)
    « Les élections parlementaires russes : la fin d'une époque ou juste un sursaut ? », Revue Politeia, n° 20 (2012)
    « Que reste-t-il du concept de « souveraineté » ? A l'occasion de la décision du Conseil constitutionnel sur le Traité de Lisbonne », Revue Politeia n°13 (2008)

    Présentation par l'éditeur

    La vague néolibérale mondiale a-t-elle échoué à atteindre la Russie ? Le calme de façade de la politique intérieure du pays couvre des turbulences que nous ne soupçonnons pas. Derrière la personnalité de V. Poutine, ce sont des clans néolibéraux et conservateurs qui s'affrontent à travers les organes de pouvoir, font passer des réformes, lancent des contre-réformes. Cette gouvernance russe s'est ouverte aux modalités néolibérales et revendique sa place dans la mondialisation.

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  • Recep Tayyip Erdoğan ou le maître des maîtres chanteurs

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    par Jean-Paul Baquiast

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    La Turquie n'est qu'une puissance moyenne. Elle dispose de forces armées numériquement importantes mais que l'on dit constituées de jeunes militaires incompétents ou prêts à se vendre au plus offrant. Néanmoins elle possède trois avantages.

    Le premier est une situation géographique d'un grand intérêt stratégique, aux frontières de l'Europe et de la Russie. Celle-ci intéresse particulièrement les Etats-Unis, car elle pourrait servir de base avancée à l'US Army dans la perspective de conflits, fussent-ils limités. Le second est sa réputation d'Etat musulman modéré. En tant que tel, les pays européens et la Russie espèrent s'appuyer sur lui dans la lutte contre le terrorisme islamique. Le troisième avantage de la Turquie est son président depuis 2014, Recep Tayyip Erdoğan.

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