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géopolitique - Page 372

  • Bistro Libertés avec Fabien Bouglé – Réchauffement climatique : peut-on rester sceptique ?

    Martial Bild et les sociétaires reçoivent le conseiller municipal de Versailles, Fabien Bouglé. Au programme des débats :

    Réchauffement climatique, peut-on rester sceptique ?

    A l’occasion de la COP25 qui se tient à Madrid, les grandes nations du G20 sont sommées de répondre à l’appel urgent du climat. Malgré la face noire de la transition écologique, les récupérations et les manipulations, peut-on encore rester sceptique devant l’impérieuse nécessité de lutter contre le réchauffement climatique ?

    Municipales 2020 : L’union des droites, un leurre ?

    A Béziers, Robert Ménard incarne le rassemblement large à droite. Fort de son expérience locale, il lance l’initiative de fédérer des maires non-alignés sur l’ensemble du territoire. L’union des droites trouve-t-elle une réalité sur le terrain local et municipal ? Ou reste-t-elle un leurre et un échec à peine caché par quelques exceptions ?

    https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-fabien-bougle-rechauffement-climatique-peut-on-rester-sceptique

  • Les regards faussés sur la Chine

    6a00d8341c715453ef0240a4cd2e46200d-320wi.jpgAlors que des intérêts économiques énormes s'emploient à ménager la Chine quelques voix courageuses s'élèvent. Or, c'est actuellement sur ses frontières que se focalisent les critiques.

    À cet égard, ce que fait le régime de Pékin dans le territoire que l'on appelait autrefois Turkestan chinois mérite certes les condamnations que l'on commence à entendre dans le monde entier. Dans cette seule région, les autorités communistes ont détenu plus de 1,5 million de Ouïgours et d'autres minorités accusés d'avoir "des idées religieuses fortes" et "politiquement incorrectes" dans un vaste réseau de camps d'internement depuis avril 2017.

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  • Le Samedi Politique avec Caroline Galactéros : Un nouvel ordre mondial ?

    Caroline Galactéros est géopolitologue, directeur du cabinet de conseils Planeting et présidente du think-tank Géopragma. Avec nous, elle dessine les contours de la réoganisation mondiale.
    Où est donc bien passée la feuille de route géopolitique de l’Union Européenne ? Alors que le monde bouge et que les grandes puissances s’imposent, nous perdons pied.
    Au Mali, alors que la France vient de payer le lourd tribut de 13 soldats de la force Barkhane morts au combat, les renforts internationaux sont aux abonnés absents.
    L’OTAN, jugée par Emmanuel Macron en « état de mort cérébrale », marche à deux vitesses, affublée d’une Turquie qui ne respecte que ses intérêts et ceux de ses alliés plus ou moins avoués.
    Les défaites diplomatiques au Proche et Moyen Orient s’enchaînent pour l’UE et particulièrement la France qui naguère avait une véritable influence sur ces zones. A mesure que Paris est évacuée, d’autres puissances prennent pied. La Russie s’est imposée en Syrie et la Chine est déjà sur place pour tirer profit de la reconstruction. Le conflit contre les djihadistes se solde à nouveau par une démonstration criante du manque de clairvoyance des Européens alors même que le terrorisme frappe également sur leur sol.
    L’Europe va-t-elle enfin se réveiller, défendre ses intérêts et renouer avec la « realpolitik », ou va-t-elle s’évanouir dans le nouvel ordre mondial ?

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-caroline-galacteros-un-nouvel-ordre-mondial

  • Colonel Corvez : «Les Américains ont utilisé Daech contre les talibans en Afghanistan»

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    Des combattants irréguliers, soutenus par la CIA, ont commis des atrocités dans leur combat contre les talibans en Afghanistan, accuse Human Rights Watch. Le colonel Alain Corvez, ancien conseiller du général commandant la FINUL (ci-dessous), confirme au micro du Désordre mondial que les États-Unis ont utilisé des membres de Daech contre les talibans.


    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/12/02/colonel-corvez-les-americains-ont-utilise-daech-contre-les-t-6195060.html

  • Lancement du premier gazoduc reliant la Chine à la Russie

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le Président Poutine et son homologue chinois Xi Jinping ont salué lundi le lancement du premier gazoduc reliant les deux pays, lors de la cérémonie d'inauguration de cette entreprise baptisée « Force de Sibérie », inauguration qualifiée par Vladimir Poutine "d'événement véritablement historique, non seulement pour le marché mondial de l'énergie, mais avant tout pour la Russie et pour la Chine". 
    Historique, l'événement l'est sans nul doute. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'Europe.
    Ce gazoduc vient, en effet, entériner et en quelque sorte concrétiser le rapprochement stratégique, économique et géo-politique des deux pays, éloignant de fait un peu plus le grand espoir civilisationnel d'un immense  ensemble eurasien a partir de notre Europe et de l'empire russe.
    Tout a été fait, depuis trente ans, par les Etats Unis d'Amérique et leurs auxiliaires européens, pour créer les conditions d'une faille entre l'ouest et l'est de notre continent poussant ainsi la Russie à renouer avec ses tropismes orientaux.
    Il n'est pourtant pas trop tard. Que l'Europe se réveille enfin par le sursaut attendu de ses peuples et la montée de forces politiques nouvelles, qu'elle rompe avec sa politique servile d'alignement systématique sur les positions de Washington, qu'elle procède au dépassement de l'OTAN, qu'elle annule les sanctions mises en place contre l'économie russe — sanctions "perdantes/perdantes" puisqu'elles étranglent aussi bien les intérêts russes que ceux des États de l'UE en particulier dans le domaine agro-alimentaire — qu'elle se prononce en faveur d'un nouveau paradigme Paris-Rome-Berlin-Moscou... Alors le nécessaire partenariat euro-russe redeviendra d'actualité.
    Et avec lui l'espoir du retour de l'Histoire européenne.
  • Pendant que nos soldats combattent au Mali, des islamistes prospèrent en France

    Pendant que nos soldats combattent au Mali, des islamistes prospèrent en France

    Le général Soubelet, ancien n°3 de la gendarmerie nationale, a publié sur Facebook ce texte écrit par un militaire français déployé au sein de la force Barkhane, touché par la mort de ses frères d’armes mais lucide sur la situation de notre pays :

    L’heure n’est pas à la critique, mais au deuil.

    Et si critique il doit y avoir par la suite, ne devrait elle pas plutôt se produire sous forme d’introspection, pour une Nation qui envoie ses plus braves enfants à la mort afin de combattre au loin les racines du mal, ce même mal qu’elle laisse prendre racine en son sol?!!!

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  • Sanglante répression en Iran, par Antoine de Lacoste

    1898520046.3.jpgLa République islamiste iranienne a franchi un nouveau pas dans l’interminable répression qu’elle inflige à la population. Tirs à balles réelles, manifestants violemment interpellés et passés à tabac, forces de l’ordre massivement présentes dans toutes les villes du pays, le tout sur fond d’Internet coupé. Pendant une semaine, du 15 au 22 novembre, le régime a frappé sans discontinuer les dizaines de milliers de manifestants (peut-être plus) qui ont pris tous les risques pour dire non au pouvoir et à son guide suprême, Ali Khamenei.C’est la hausse du prix de l’essence qui a mis le feu aux poudres : 50 % de hausse pour les 60 premiers litres mensuels, 300 % au-delà. Dans un contexte d’inflation galopante (plus de 40 %, en rythme annuel) et d’appauvrissement généralisé, la réaction populaire était prévisible. On peut, d’ailleurs, s’interroger sur le niveau d’anticipation du régime : a-t-il été surpris par l’ampleur des manifestations ou, au contraire, les a-t-il sciemment provoquées pour mieux réprimer et terroriser ?

    Depuis qu’Internet a été rouvert, ce qui signifie que les dirigeants iraniens se sentent à nouveau sûrs d’eux, témoignages et images affluent et en disent long sur la dureté de la répression. Amnesty International a parlé de « plus de 100 morts », puis de « près de 200 », mais sans plus de précisions. Il faut donc recourir aux témoignages individuels, tel ce médecin anonyme cité par Le Monde qui dit avoir reçu 6 corps sans vie dans son hôpital. Avec une nouveauté de taille : parmi ces 6 morts, un milicien du régime et un responsable des gardiens de la révolution, la force de frappe de la République islamiste. L’un tué par balle, l’autre au couteau. Les manifestants aussi semblent avoir franchi un nouveau pas…

    Certaines scènes sont, à cet égard, assez étonnantes : des commandos masqués et parfois armés ont, à plusieurs reprises, attaqué des banques ou des stations-service, n’hésitant pas à y mettre le feu. Provocations du pouvoir ou militarisation des contestataires les plus déterminés ? Il est évidemment impossible de trancher mais ces scènes sont tout à fait nouvelles.

    Pour bien comprendre ce qui se passe en Iran, il faut relier les événements récents à ceux d’Irak et du Liban. Là aussi, des manifestants ont remis en cause le régime : pacifiquement au Liban, plus violemment en Irak, où la répression est très dure : plus de 350 morts en quelques semaines. Le point commun avec l’Iran, c’est le rejet, par les chiites eux-mêmes, de la mainmise des milices chiites pro-Téhéran sur l’Irak. Au Liban, la contestation est plus globale : c’est l’incurie de l’État qui est d’abord visée. Mais, là aussi, ce sont les milices chiites (Hezbollah et Amal) qui ont attaqué les manifestants et ne veulent rien changer.

    Au fond, c’est tout l’axe chiite est-ouest du Moyen-Orient qui est en ébullition.

    Tout cela doit réjouir Donald Trump, qui peut penser que sa stratégie de « pression maximale » commence à payer. Rien n’est moins sûr : le régime des mollahs dispose d’un appareil policier redoutable et c’est la population iranienne tout entière qui s’enfonce dans la pauvreté et la répression.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/29/sanglante-repression-en-iran-par-antoine-de-lacoste-6194308.html

  • Mali : des héros français, pour oublier les lâches, par Ivan Rioufol

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    Dans une France gangrenée par les traîtres, leur mort accidentelle prend une dimension héroïque : les treize officiers et sous-officiers qui ont été tués, lundi soir au Mali, dans une collision entre deux hélicoptères qui les transportaient, forcent l’admiration. Leur destin tragique enchantera les djihadistes du Sahel et des banlieues françaises. Mais l’exemple de ces soldats rappelle qu’il existe encore une jeunesse prête à mourir pour sa patrie, tandis que beaucoup d’autres ont capitulé ou collaborent déjà avec l’ennemi intérieur. Les victimes s’appellent Nicolas, Benjamin, Clément, Alex, Pierre, Julien, Romain, Romain, Alexandre, Antoine, Valentin, Jérémy, Andreï. Ils ont des prénoms et des noms qui se retrouvent familièrement sur les monuments aux morts des guerres passées.

    C’est cette même histoire, généreuse et courageuse, que ces jeunes militaires poursuivaient, en affrontant depuis 2013 les groupes djihadistes au Sahel. L’honneur de la France est de tenir ce front, seule, afin d’épargner à toute une partie de l’Afrique d’être gagnée par le califat, qui servirait alors de possible base arrière à la conquête de l’Europe. “Cette tragédie ne peut être une remise en cause de notre engagement”, a précisé ce mercredi le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre. Reste que la détermination française dans la lutte contre l’islamisme à l’extérieur ne se retrouve pas à l’intérieur.

    La France a un rôle historique à tenir dans la guerre contre l’islamisme, ce totalitarisme du XXIe siècle. Elle ne peut se retirer du Mali, où la population est néanmoins gagnée par un sentiment anti-français, sans perdre la face et laisser un vide qui serait rempli par les mouvements terroristes. Sa présence au Sahel, avec 4500 hommes, est un rempart pour la sécurité des nations européennes. Celles-ci tardent d’ailleurs à lui prêter main forte, financièrement et militairement. L’Union européenne fait des phrases mais n’apporte rien de concret. Cette situation est anormale. Pour autant, l’observateur ne peut être que troublé quand il compare la combativité française au-delà de ses frontières et sa pusillanimité dès qu’il s’agit de résister à l’emprise fanatique dans les cités. La guerre menée au Mali contre l’islam conquérant est destinée à briser les reins d’une idéologie qui déteste l’Occident. Or le pouvoir donne le sentiment, au plan intérieur, de vouloir s’excuser de sa brutalité extérieure.

    Si la main de la France est ferme au Mali, elle tremble dans les banlieues rebelles. L’extrême gauche, on l’a vu lors de la manifestation de la honte du 10 novembre à Paris, a même fait alliance avec les plus rétrogrades des organisations islamistes. Tandis que des héros meurent au Mali, des lâches paradent en France. Ceux-là font honte, voilà tout.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 27 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216175/mali-des-heros-francais-pour-oublier-les-laches-par-ivan-rioufol/

  • Hong Kong : vers un affrontement sino-étasunien ? – Journal du 28 novembre 2019

     

    Hong Kong : vers un affrontement sino-étasunien ?

    Donald Trump a promulgué une loi de soutien aux dissidents hongkongais. Un acte politique soutenu par l’ensemble de la classe politique américaine qui pourrait envenimer un peu plus les relations entre Pékin et Washington.

    Migrants: une évacuation qui n’en n’est pas une.

    Nouvelle opération policière dans un camp de clandestins à Paris. Ce jeudi matin, une partie du campement d’Aubervilliers a été évacuée par les forces de l’ordre. A l’instar du démantèlement du camp de la Porte de la Chapelle trois semaines plus tôt, cette opération semble être un coup de com’ de plus de la part des autorités qui ne font que déplacer le problème.

    « Black Friday » entre effet de mode et interdiction

    Le black Friday est de retour ! Cet événement consumériste né en Amérique du nord tente de s’implanter en France depuis plusieurs années. Et s’il suscite aujourd’hui un certain engouement à grand renfort de publicité, certains politiques et commerçants verraient d’un bon œil son interdiction.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/hong-kong-vers-un-affrontement-sino-etasunien-journal-du-28-novembre-2019

  • Conflit dans le gouvernement américain : à qui la faute ?

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    Dans leur tentative de « remettre en place » la Russie et de la présenter sous un mauvais jour, les États-Unis ne font qu'aggraver leur propre situation, ce sont finalement eux qui ont l'air stupide.

    L’Amérique continue d’insister : La Russie intervient dans leurs affaires. Et malgré l’absence de preuves et l’échec complet de l’enquête de Mueller, les autorités américaines ne peuvent accepter le fait qu’un nombre croissant de pays commencent à reconnaître la Russie et manifestent leur volonté de coopérer avec elle. Les voix se font davantage entendre au sujet de la levée des sanctions, qui n'ont jamais eu vraiment de sens et qui ont au final perdu leur objectif initial, tout en causant de graves dommages économiques aux pays qui les ont introduites.
    L'un des derniers exemples de comportement totalement irresponsable est la comparution de témoins de l'ex-conseiller du président des États-Unis dans l'affaire de la destitution de ce dernier, de Russie, Fiona Hill, et de l'employé de l'ambassade américaine à Kiev, David Holmes.
    Mme Hill a décidé de « faire tapis » et a déclaré que tous les ennuis du gouvernement des États-Unis étaient la faute de la Fédération de Russie. Selon sa version, l’empoisonnement de Skripals, l’avion « MH17 » abattu en Ukraine, ainsi que la version concernant l’ingérence de l’Ukraine dans les élections américaines, est l’œuvre du Kremlin. En outre, elle a déclaré avoir des preuves pour toutes ses déclarations, mais elles sont « malheureusement classées ».
    Il est difficile d’imaginer que quelqu'un puisse croire aux propos de Mme Fiona, mais le monde est plus complexe qu'il n'y paraît, son discours a donc été immédiatement repris par les plus grands médias mondiaux et une vague d'articles antirusses a balayé Internet.
    Entre autre, le New York Times, le plus important vecteur d'influence parmi la population anglophone a publié le 22 novembre un article intitulé « Accusations d'intervention ukrainienne ? Il s'agit d'une opération russe, selon les services de renseignement américains ".
    « Moscou a mené une opération pluriannuelle pour accuser l'Ukraine de sa propre ingérence dans les élections de 2016. Les républicains ont utilisé des sujets similaires pour défendre le président Trump dans le processus de sa destitution », lit-on dans le paragraphe d'introduction de l'article. "Selon des responsables américains, le président russe Vladimir Poutine a présenté au cours des années de fausses théories sur l'ingérence ukrainienne."

    Un deuxième journal d’importance aux États-Unis, Bloomberg News, a publié un article basé sur les commentaires de Fiona Hill, ce que la Maison Blanche elle-même a nié. Selon les commentaires de la Maison Blanche sur le discours de Mme Hill, ils estiment que « les témoins actuels se fondent principalement sur leurs propres hypothèses et opinions. Les deux témoins, comme les autres, ne disposent d'aucune information personnelle ou directe sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont temporairement retardé l'assistance. "

    De toute évidence, Bloomberg a recueilli une vague d'accusations visant la Russie et a publié son propre article, dans lequel il est écrit que "le but de la Russie est de délégitimer la fonction de président elle-même, et pas seulement le président actuel". Cette nouvelle s’est par la suite propagée sur des sites plus modestes, tels que Boing Boing.

    Le 24 novembre, CBS News a publié des informations sur « l'intervention des services de renseignement russes lors des élections américaines de 2016 », accusant 12 Russes d'avoir piraté les ordinateurs du Parti démocrate, volé des informations compromettantes et les avait distribuées de manière sélective pour décrédibiliser les candidats.

    Ces publications ne devraient pas être aussi pressées dans leurs conclusions, car avec les propos du sénateur républicain John Kennedy, dans lesquels il n’exclut pas que la partie ukrainienne soit responsable du piratage du serveur du Comité national du parti démocrate des États-Unis à la veille des élections américaines de 2016, tout pourrait basculer.
    Lorsqu'on lui a demandé qui se trouvait derrière ce piratage, Kennedy a répondu : « Je ne sais pas. Et tu ne sais pas. Et aucun de nous ne le sait. »

    A la déclaration du journaliste selon laquelle les services de renseignements américains accusent la Russie de ce qui s'est passé, le sénateur a répondu : « C’est vrai. Mais ça pourrait aussi être l'Ukraine. Les responsables américains sont tellement divisés qu’ils ne peuvent pas déterminer qui est responsable de leurs propres problèmes. »

    Le représentant Lee Zeldin, membre de la Chambre des représentants du Congrès, a déclaré que des responsables ukrainiens étaient intervenus lors de l'élection présidentielle américaine de 2016 et avaient causé d'importants dégâts dans la campagne électorale de Donald Trump.

    "Il ne fait aucun doute que des Ukrainiens sont intervenus dans les élections de 2016", a déclaré Zeldin.
    Il ajoute que des représentants de Kiev se sont aussi engagés à discréditer Paul Manafort, en diffusant des informations sur sa présence sur les listes de ce que l'on appelle : « La comptabilité noire du Parti des régions ». En outre, l’Ukraine serait liée à l’apparition d’un faux dossier sur la « collecte de terre » russe contre Trump.

    Tous ces faits irréfutables, selon les responsables américains, n’ont toujours pas été prouvés. Cependant, cela influe la confrontation politique américaine en interne. Peu importe que cela soit prouvé ou non. L'essentiel est d'être le premier à blâmer la Russie avoir un « argument choc ».

    Il est regrettable que la lutte des démocrates avec les républicains ait été déplacée au-delà des États-Unis et que les Européens et les Russes en souffrent. Alors qu'il été possible d'établir une coopération dans de nombreux domaines, les autorités américaines ont choisi la voie du discrédit et du conflit. Tout cela ne fait que nuire à la situation mondiale globale. Il est terrible d'imaginer ce que la prochaine élection présidentielle apportera aux États-Unis, avec des candidats à la présidence du parti démocrate dans une rhétorique guerrière et russophobe exacerbée.

    Source : Conflit dans le gouvernement americain

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/conflit-dans-le-gouvernement-219519