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géopolitique - Page 375

  • Un vent de dégagisme souffle sur le Liban – Journal du mercredi 30 octobre 2019

     

    Un vent de dégagisme souffle sur le Liban

    Les manifestations qui agitent le Liban depuis plusieurs jours ont eu raison du premier ministre Hariri pour le moment… une crise de confiance dans la classe politique embrase le pays avec comme toujours le risque d’une récupération de la colère par des puissances étrangères.

    PSA : une fusion avant le désastre?

    Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault, le constructeur automobile italo-américain, Fiat Chrysler, a entamé des discussions de rapprochement avec PSA. Cette union pourrait donner naissance au 4ème groupe automobile mondial mais n’est pas sans risque pour le groupe français.

    Les hôpitaux en situation d’urgence

    Des médecins et des infirmières ont manifesté hier à Paris pour réclamer un relèvement du budget octroyé aux hôpitaux. Un tour de chauffe avant une grande manifestation nationale prévue le 14 novembre prochain alors que le ministre de la santé Agnès Buzyn a promis qu’un plan de soutien à l’Hôpital serait présenté courant du mois de novembre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/un-vent-de-degagisme-souffle-sur-le-liban-journal-du-mercredi-30-octobre-2019

  • Les désordres de plus en plus visibles de la mondialisation

    EIHRRgKX0AEziVL.jpgOn le savait déjà : un monde multipolaire est un monde dangereux, un monde multiculturel est un monde multiconflictuel, mais la globalisation économique, c’est aussi un monde de multicrises économiques et sociales.

    Le « nouvel ordre mondial » – né avec la mondialisation, il y a 40 ans, et qui devait faire émerger, par le marché, un ordre spontané – est un profond désordre. Et ce désordre se lit dans la simultanéité des révoltes populaires. Celles-ci, de façon plutôt inédite, comprennent l’ajout de la classe moyenne, laminée elle aussi, alors qu’elle avait été le cœur de la croissance des Trente Glorieuses.

    Qu’on en juge : Hong-Kong, Chili, Liban, Catalogne, Bolivie, Irak, Algérie. Pour la France, Gilets jaunes, mais, « en même temps », agriculteurs, policiers, pompiers, urgentistes, cheminots, enseignants, routiers, retraités, artisans. Les citoyens perçoivent que le système tourne à leurs dépens. On se demande d’ailleurs ce qu’il reste, en fait, de base électorale, à Macron. Bourgeois frileux, obsédés d’ordre public, progressistes fumeux et naïfs, activistes du bricolage sociétal et sexuel, et, bien sûr, les banquiers et leurs valets de la presse ?

    L’Etat, quand il n’est pas corrompu, perçoit un impôt plus lourd que ne le serait le prix du service sans son intervention, car il doit rémunérer nombre d’agents et de clientèles parfois d’importation. Cette réalité est d’autant moins tolérée qu’elle s’inscrit dans le contexte d’un capitalisme de connivence qui compense avec l’argent des contribuables les pertes d’un secteur financier dont les bénéfices sont privés. Pour les ménages, les dépenses contraintes (logement, assurances, transports) étant celles qui ont le plus augmenté. La simultanéité n’est pas le fruit du hasard, même si certains caractères propres demeurent par pays.

    Mais la mondialisation, c’est aussi la vue, en temps réel, des révoltes du voisin avec le numérique et sa viralité. La mondialisation engendre le sentiment de ne compter pour rien, de mener une existence précaire, de vivre dans un monde profondément injuste, dont l’hyperclasse mondiale est l’agent honni, tandis que la croissance ralentit partout dans le monde d’une façon là aussi plutôt simultanée.

    La mondialisation a produit, grosso modo, trois catégories d’humains. Un groupe très réduit d’ultrariches, qui disposent de l’information, de la communication, tous ordonnés à la grande truanderie financiarisée, tandis que la théorie du ruissellement, chère aux Anglo-Saxons, ne fonctionne plus (trickle down theory). Au bas de l’échelle, subissant les technologies, les néo-prolétaires dont le seul avenir est la précarité (en France 4,5 millions de nos concitoyens vivent de minima sociaux). Environ un milliard d’individus dans le monde. Et, au milieu, une immense classe moyenne vivant dans l’espérance de prendre l’ascenseur social, et dans la crainte de le manquer.

    D’où un mal-être permanent auquel seul le retour de la souveraineté et d’une régulation intelligente pourra remédier (régulation : du latin regula, la loi forcément régalienne).

    Olivier Pichon pour Présent/ Photo © jacqueline macou (Pixabay)

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-desordres-de-plus-en-plus-visibles-de-la-mondialisation

  • Comment al-Baghdadi a été retrouvé puis tué, par Antoine de Lacoste

    2271666013.jpgLa mort d’Abou Bakr al-Baghdadi constitue incontestablement une belle victoire pour Donald Trump. En l’annonçant, et avant de décrire l’opération, il a remercié pêle-mêle l’Irak, la Syrie, la Turquie, la Russie et les Kurdes.

    Cela peut paraître surprenant, mais c’est l’Irak qui a joué un rôle décisif pour « loger » le Calife, toujours appelé ainsi par ses fidèles malgré la fin du Califat. Les services secrets irakiens ont en effet constitué une équipe depuis plusieurs mois chargée de collecter des renseignements sur Baghdadi. Ce sont les Souqour, c’est-à-dire les Faucons.

    Le fait est connu, mais ce qui l’était moins c’est qu’un cadre important de l’Etat islamique arrêté en 2018 en Turquie puis rapatrié en Irak a livré d’importants renseignements aux Irakiens qui le détiennent

    Ce proche de Baghdadi s’appelle Ismaël al-Ethawi. Il a été condamné à mort mais la sentence n’a pas été exécutée : ce serait en effet dommage car Ethawi a beaucoup de choses à raconter. Selon un officier irakien cité par l’agence Reuters « il a fourni des informations précieuses qui ont aidé à trouver les pièces manquantes du puzzle. »

    Une fois Baghdadi « logé », il a fallu monter l’opération. L’accord des Russes était nécessaire car ce sont eux qui contrôlent le ciel syrien et il fallait bien mettre au courant les Syriens et les Turcs afin d’éviter toute intervention imprévue pendant l’opération. Le rôle des Kurdes semble moins clair mais certains pensent que les hélicoptères américains ne sont pas partis de la base de l’OTAN située en Turquie mais d’une autre base, près d’Erbil, dans le Kurdistan autonome d’Irak. On le saura bientôt.

    Notons au passage que c’est la première fois que Trump parle de la Syrie en tant que pays souverain. C’est une évolution sémantique intéressante.

    La suite de l’opération, c’est le Président américain lui-même qui la raconte : « Nous le surveillions depuis quelques semaines. Nous savions à peu près où il allait…Deux ou trois actions ont été annulées parce qu’il changeait constamment d’avis… »

    Une fois la décision prise, huit hélicoptères et plusieurs appareils d’escorte se sont envolés (de Turquie ou d’Irak donc) : « La partie la plus dangereuse a été le vol d’approche, qui a duré approximativement une heure et dix minutes, ajoute Trump. C’était une mission secrète, nous avons volé très bas et très vite…Quand nous nous sommes posés, un nombre important de nos combattants ont débarqué et ont fait exploser l’un des murs d’enceinte… »

    Dans son style inimitable, le Président précise que ses commandos ont fait « un magnifique trou dans le mur et ils sont entrés et ont pris tout le monde par surprise, incroyablement brillants comme combattants ! Baghdadi était le dernier, ses gens avaient été tués ou bien s’étaient rendus. Onze enfants ont été extraits sains et saufs. Ne restait que Baghdadi dans un souterrain, où il avait entraîné trois de ses jeunes enfants… Il a atteint le bout du tunnel, avec nos chiens à sa poursuite…Il gémissait, criait, pleurait. Il a déclenché sa veste explosive. »

    Enfin, pour couper court à toute rumeur : « On avait son ADN. Quinze minutes après sa mort, on était certain de son identité. »

    Depuis cette opération, où les Américains n’ont eu aucune perte, quelques doctes esprits (journalistes notamment) minimisent sa portée, arguant du fait que Baghdadi n’avait plus de rôle opérationnel et que l’Etat islamique n’était pas encore vaincu.

    C’est oublier l’essentiel : la mort du premier Calife depuis la chute de l’Empire ottoman a une valeur symbolique considérable et, pour le monde islamiste sunnite, c’est une défaite cuisante.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/29/comment-al-baghdadi-a-ete-retrouve-puis-tue-par-antoine-de-l-6186195.html

  • Élimination d’Al-Baghadi : Macron mauvais joueur

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    Succès retentissant de Donald Trump dont la politique extérieure semble parfois, au simple observateur, touffue, dirons-nous. N’empêche, l’élimination du « calife » de l’État islamique Abou Bakr al-Baghadi par les forces spéciales américaines est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme et une page d’histoire.

    À sa manière quelque peu hollywoodienne, Donald Trump a conté lui-même au monde entier cet exploit.

    « Ce raid était parfait et n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’autres nations et populations. Je tiens à remercier la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes syriens. »

    Dans le récit épique du président américain, une grande absente : la France. Nous disposons pourtant de forces terrestres en Syrie. Et Jupiter en pleine gloire, à ses débuts, avait pourtant commandé de tirer depuis la frégate Aquitaine un missile de croisière afin d’anéantir un centre de recherche présumé « dangerosissime » du préqualifié tyran Bachar el-Assad.

    Mais les temps ont bien changé ! Jupiter est descendu de l’Olympe, les déconvenues se sont ajoutées aux gaffes, bévues et boulettes dont la liste est, hélas, bien longue.

    Alors, le commentaire présidentiel français laisse transparaître son amertume de petit perdant : « La mort d’al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l’organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant. »

    Qu’une étape ? Souvenons-nous, c’était le 9 novembre 2017, presque deux ans. Emmanuel Macron déclarait, martial : « Presque deux ans jour pour jour après ces attentats [ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis], nous avons gagné… »

    Notons, aussi, le curieux emploi du terme « Levant », terme pour le moins désuet et fleurant bon les années vingt, voire François Ier et la République de Venise. Ah, cette méconnaissance de l’Histoire, toujours évoquée mal à propos !

    Dans « ce n’est qu’une étape », je sens, pour ma part, un caprice de petit joueur perdant qui ne peut supporter le verdict des réalités.

    Le métier de Président, c’est vraiment dur, pour un jeune. Grâce à Emmanuel Macron, une partie des électeurs français guériront peut-être de leur stupide jeunisme.

  • Al Baghdadi est-il encore mort ? – Journal du lundi 28 octobre 2019

     

    Al Baghdadi est-il encore mort ?

    Le calife Abou Bakr al-Baghdadi serait mort ! Le chef de l’organisation Etat Islamique, traqué par des forces armées étasuniennes aurait actionné une ceinture explosive. Ce n’est pas la première fois que l’individu est censé être mort… une mort qui ne changera finalement pas vraiment la donne.

    Policiers, pompiers : cibles de choix

    Alors que le gouvernement appelle à la reconquête républicaine des zones de non-droit, les guet-apens contre les policiers et les pompiers se multiplient dans les banlieues parisiennes. Un phénomène devenu quasi-quotidien qui enflamme un peu plus des quartiers totalement hors-de-contrôle.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/al-baghdadi-est-il-encore-mort-journal-du-lundi-28-octobre-2019

  • Mort du chef de l'Etat islamique : une simple péripétie.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le bon shérif Trump a finit par abattre le méchant du désert syrien. Tant mieux. Il l'annonce avec tambours, trompettes et hymne étoilé. C'est de bonne guerre. 
    Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon. Celui du chef du soi-disant État islamique plus que tout autre. Mais ne nous y trompons pas : une ordure islamique tuée, c'est dix de retrouvées.
    D'autres viendront a la suite d'al-Baghdadi. De nouvelles organisations surgiront qui remplaceront Daech, toutes embrasées par l'ambition eschatologique de la reconstruction du Califat et animées par la volonté d'instaurer l'Islam universel. Un islam universel dont l'entreprise stratégique de domination ne passe pas seulement par le djihad ou le terrorisme.
    La mort de Bakr al-Baghdadi est réjouissante. Elle n'en est pas moins une péripétie. Presque une anecdote. En quelque sorte un point de détail de la guerre de conquête plus que millénaire declarée à l'Occident par les fous d'Allah. 
    Ce n'est pas le commencement de la fin. Pas même la fin du commencement. 
    Une guerre, pour être gagnée, doit être reconnue comme telle afin que soient mobilisées toutes les ressources militaires, logistiques, économiques, morales et spirituelles nécessaires à la victoire.
    Pour le moment nous en sommes loin.
  • Un progrès sur la question turque

    6a00d8341c715453ef0240a4df3ef6200b-320wi.jpgÀ titre d'information, le lecteur trouvera ci-dessous le texte d'une proposition de résolution n°2356 déposée à l'Assemblée nationale.

    On peut déplorer, certes, que soit écartée de cette démarche, qui se veut unanime, un seul parti, arrivé pourtant en tête du scrutin européen. Sa présidente appartenait jusqu'ici à la commission des Affaires étrangères. Elle vient d'y être remplacée par Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, que l'on n'a pas associé non plus à l'initiative. Ce déplaisant sectarisme macronien nous déplaît d'autant plus qu'il ne s'applique ni au stalinien Chassaigne ni à Mélenchon. Je crois pouvoir dire cependant que les exclus n'éprouvent aucune sympathie pour Erdogan...

    N'empêche.

    On doit se féliciter, quand même, de ce relatif progrès, par rapport à la situation de 2009, quand je publiai mon livre sur "La Question turque et l'Europe"[1]où en dehors de deux ou trois parlementaires lucides, la même classe politique et le gouvernement défendaient sans broncher l'idée de l'entrée de ce pays dans l'Union européenne.

    Proposition de résolution portant sur la condamnation de l’offensive militaire turque
 dans le Nord-Est syrien, présentée par Mesdames et Messieurs Gilles Le Gendre, Christian Jacob, Patrick Mignola, Valérie Rabault, Jean-Christophe Lagarde, Philippe Vigier, Jean-Luc Mélenchon, André Chassaigne, députés.

    Exposé des motifs : Les signataires invitent l’Assemblée nationale à solennellement condamner l’offensive militaire turque dans le nord-est de la Syrie et à apporter son indéfectible soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS).

    Le mercredi 9 octobre 2019, la Turquie a lancé une offensive militaire contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de combattants kurdes et de leurs alliés arabes et syriaques. Nous déplorons déjà des centaines de morts, dont de nombreux civils, ainsi que plus de 300 000 déplacés.

    Nous estimons que les hostilités doivent impérativement cesser et les moyens diplomatiques être privilégiés pour permettre une véritable sortie de crise.

    Cette opération, en plus d’entraîner une catastrophe humanitaire majeure, risque de contribuer à une résurgence de Daech dans la région. La Turquie doit immédiatement renoncer à cette offensive qui menace la solidarité internationale et la sécurité collective.

    Nous demandons une action de la France pour soutenir ses amis et alliés kurdes, restaurer la stabilité, et empêcher le chaos sécuritaire dans le Nord-Est syrien.

    Article unique : L’Assemblée nationale, Vu l’article 34-1 de la Constitution, Vu l’article 136 du Règlement,

    Constatant la catastrophe humanitaire en cours dans le Nord-Est syrien ;

    Constatant le rôle essentiel de nos alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la lutte contre Daech ;

    Constatant le risque de déstabilisation majeure au Moyen-Orient que fait actuellement courir l’offensive militaire turque ;

    Constatant le risque de résurgence de Daech ;

    1. Condamne fermement l’offensive militaire turque dans le Nord-Est syrien ;
    2. Demande l’arrêt immédiat des hostilités ;
    3. Affirme son indéfectible soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les kurdes et leurs alliés arabes, qui ont été et demeurent nos alliés dans la lutte contre Daech ;
    4. Invite le Gouvernement français à adopter toutes les mesures à même de soutenir ses amis et alliés kurdes, protéger les populations civiles, restaurer la stabilité, et empêcher le chaos sécuritaire dans le Nord-Est syrien.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1]

    6a00d8341c715453ef0240a4df3ef6200b-320wi.jpgUn livre qui n'a jamais été démenti depuis 10 ans
    Jean-Gilles Malliarakis : "La Question turque et l'Europe".
    Depuis 2014 le parlement d'Ankara a voté la possibilité pour l'armée turque de pénétrer en territoire syrien ou irakien. Alors, l'illusoire alliance entre ce pays et l'occident était à nouveau réaffirmée. Et pourtant les objectifs poursuivis par la Turquie se sont révélés bien différents.
    Or, ce pays reste candidat à l'Union européenne. Et on cherche à rendre ce projet présentable, pour complaire aux sympathisants de l'islamisme. Depuis 20 ans, tous les actes d'Erdogan bouleversent l'illusoire laïcité instituée par Mustafa Kemal..
    ••• Un livre de 190 pages au prix de 20 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/

  • Mondialisme : vers la guerre ! – Conférence de Pierre Hillard à Lille

    4120174990.2.jpg

    À l’occasion de la sortie de son dernier livre Archives du mondialisme, l’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais a reçu Pierre Hillard le 27 avril 2019 à Lille pour une conférence intitulée « Mondialisme : vers la guerre ! ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/mondialisme-vers-la-guerre-conference-de-pierre-hillard-a-li-6185356.html

  • Poutine convainc Erdoğan de mettre fin à son offensive

    Poutine convainc Erdoğan de mettre fin à son offensive

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    L’accord était loin d’être acquis. Mais en six heures de tête-à-tête, Poutine et Erdoğan se sont mis d’accord sur plusieurs points importants à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. Le plus urgent était de régler le problème kurde, bête noire des Turcs. Sans retrait de leurs milices armées, Erdoğan avait affirmé qu’il reprendrait son offensive, appuyée par les milices islamistes venues d’Idleb, qui ont d’ailleurs multiplié les exactions depuis le début des hostilités.

    Poutine, sachant que rien n’était possible sans ce préalable et ne devant rien aux Kurdes, s’est engagé au retrait des combattants kurdes à au moins 30 kilomètres de la frontière syro-turque. Des forces russes et syriennes quadrillent, d’ailleurs, déjà une partie des territoires concernés. Afin de rassurer l’ombrageux Turc, Poutine a accepté que des patrouilles communes (russes et turques) soient effectuées à partir du 29 octobre jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur de la Syrie afin de vérifier que plus aucun combattant kurde ne s’y trouve. Erdoğan s’est montré enthousiaste, déclarant même :

    « Nous avons signé un accord historique avec Poutine sur l’intégrité territoriale et politique de la Syrie et le retour des réfugiés. »

    Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan. C’est, en effet, la première fois depuis le début de la guerre (2011 !) qu’il reconnaît à la Syrie le droit de reconquérir son territoire. Poussant son avantage, Poutine a suggéré à son interlocuteur de reprendre le plus rapidement possible des contacts directs avec le président syrien Bachar el-Assad. Erdoğan n’a pas exclu cette hypothèse, qu’il avait d’ailleurs lui-même évoquée plusieurs fois ces derniers jours. Cette fois, c’est plutôt du côté d’Assad que des réticences sont apparues. En visite auprès de son armée près de la ligne de front d’Idleb, où 20.000 islamistes d’Al Nosra l’attendent de pied ferme, il a traité Erdoğan de « voleur de territoires » et l’a enjoint de quitter totalement la Syrie. La route est donc encore longue avant que les deux frères ennemis ne se parlent, mais les avancées de l’accord de Sotchi sont tout de même considérables.

    Le point le plus délicat va concerner ensuite le sort des réfugiés syriens installés en Turquie (plus de trois millions !), dont Erdoğan aimerait bien se débarrasser. Il a annoncé vouloir en installer deux millions dans le nord de la Syrie dès que possible. Poutine ne s’est pas engagé et l’accord reste très vague sur le sujet. Il faut dire que les Syriens ne sont guère pressés de récupérer ces réfugiés, dont la plupart sont des sunnites et, pour beaucoup, proches des islamistes. Selon l’agence de presse syrienne SANA, Poutine et Bachar ont eu une conversation téléphonique peu après l’entretien entre Poutine et Erdoğan. Nul doute que tout cela ne puisse que satisfaire le dirigeant syrien.

    Quant aux Kurdes, l’histoire ne dit pas ce qu’ils pensent de cet accord mais, lâchés par les Américains, ils n’ont plus guère le choix. D’ailleurs, des milliers de Kurdes ont commencé à quitter la Syrie pour rejoindre l’Irak. La plupart en viennent, et récemment pour beaucoup. Ce sont surtout des civils, pour l’instant, et le comportement des combattants kurdes des milices PYD reste une inconnue. Assad leur a proposé d’intégrer son armée pour lutter contre les islamistes, mais rien ne dit qu’ils accepteront. Dans ce cas, la plupart rejoindront l’Irak où l’anarchie régnante leur permettra peut-être de se tailler un nouveau fief autonome.

    En tout état de cause, en Syrie, personne ne les regrettera.

    https://www.lesalonbeige.fr/poutine-convainc-erdogan-de-mettre-fin-a-son-offensive/

  • Erdogan-Poutine : un accord historique – Journal du mercredi 23 octobre 2019

     

    Erdogan-Poutine : un accord historique

    Opération déminage réussie pour Vladimir Poutine. Au terme de ses négociations avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le chef du Kremlin a annoncé que les deux parties étaient parvenues à un accord historique. Une nouvelle fois, le président russe s’impose en maître de la région proche-orientale.

    Brexit : Boris Johnson et une victoire à la Pyrrhus

    Le feuilleton du Brexit se poursuit avec des parlementaires toujours aussi difficiles à suivre. Mardi, ils ont accepté le principe de l’accord de sortie récemment conclu avec l’UE mais réclament plus de temps pour l’examiner… Une bonne et une mauvaise nouvelle pour le premier ministre.

    Vapoteuse : les cigarettiers mettent le paquet

    La cigarette traditionnelle va t-elle disparaître ? L’offensive de la vapoteuse semble en tout cas marquer un nouveau coup d’arrêt au tabac… une offensive menée par les cigarettiers eux-mêmes !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/erdogan-poutine-un-accord-historique-journal-du-mercredi-23-octobre-2019