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géopolitique - Page 416

  • La Chine veut sanctionner Apple, Cisco et Boeing en réaction aux sanctions américaines

    Le torchon brûle entre la Chine et les Etats-Unis et j’ai toujours dit que la démondialisation était un processus progressif et itératif.

    Les accords commerciaux intermédiaires vaguement signés entre les deux géants de la planète ne servent pas à se mettre réellement d’accord mais à piloter, avec une relative finesse, la vitesse de la démondialisation.

    Le coronavirus rebat les cartes et les Etats-Unis de Trump comptent bien mettre à profit cette crise sanitaire pour avancer les pions de l’Amérique conquérante.

    La réponse de Pékin ne s’est pas faite attendre, et la guerre commerciale risque de reprendre de plus belle surtout si la Chine sanctionne Apple, Cisco et Boeing en rétorsion aux mesures américaines.

    Nous vivons la fin de la mondialisation et elle sera malheureuse.

    Ce sera la « démondialisation malheureuse ».

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  • Vers un deuxième krach, comme en 1929, plus long et plus violent

    887817668.3.jpgMarc Rousset

    Le rebond des marchés aux États-Unis est tellement surprenant qu’un nouveau krach pourrait se produire, plus long et plus violent qu’en mars 2020. Deux acronymes américains, FOMO (« Fear of missing out »), c’est-à-dire peur de rater l’occasion de la hausse, et la tarte à la crème TINA (« There is no alternative »), c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’alternative aux actions, expliquent l’attitude des boursiers qui refusent de voir les réalités économiques en face.

    Warren Buffett a raison d’attendre et de rester liquide, même s’il aurait mieux fait d’acheter de l’or, surtout après ses pertes abyssales dans les compagnies de transport aérien. Les marchés vont encore baisser, alors que l’indécision domine actuellement. Le CAC 40 a cédé un peu plus de 5 % cette semaine et le Dow Jones a reculé de 3 %. Les célèbres « GAFAM » pèsent, désormais, environ 50 % du NASDAQ 100 et certains pourraient bientôt se diriger, de la même façon, vers les champions du luxe français, les « KHOL » (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH).

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  • Le Coronavirus, crise existentielle pour Georges Soros

    Le milliardaire mondialo-progressiste George Soros a proclamé le 11 mai dernier que la pandémie du coronavirus était la crise de son existence entière, celle qu’il attendait et qui rendait possible une révolution sociétale, inimaginable en d’autres circonstances.
    Une seule chose était certaine à ses yeux dans l’après-pandémie : il n’y aurait pas de retour possible au monde d’avant. Quant au reste, la forme que prendraient les nations et les alliances, c’était un mystère qui restait  à découvrir.
    Même avant que la pandémie ne s’abatte sur le monde,  j’avais déjà  compris que nous vivions des temps révolutionnaires, où ce qui paraissait impossible ou même inconcevable en temps normal devenait non seulement possible, mais d’une nécessité absolue “, a-t-il déclaré sans autre forme d’explication dans une interview accordée au magazine “Project Syndicate”, auquel il est lui-même un contributeur régulier.
    Emmanuel Macron avait eu des mots identiques le jour de l’annonce du confinement national et l’on ne peut qu’être frappé de la ressemblance entre les deux discours, qui paraissent tirés d’un même scénario.

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  • Romain Migus : Venezuela, un coup d'Etat à l'ombre de la pandémie. (EDLQ#10)

  • Le mondialisme ne fera aucune concession

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    Par Paul Vermeulen

    Un monde d’après qui ne serait plus jamais le même ? Des écologistes, végans et autres antispécistes se sont pris à rêver de gouvernements conduits par des chats, des chiens et des zèbres ; des souverainistes ont voulu voir l’amorce d’un retour des frontières ; ou encore des socialistes, gauchistes et autres insoumis imaginèrent, au vu du drame vécu par le système hospitalier, la venue du grand soir. Des mouvements de droite comme de gauche, ou bien ni de droite ni de gauche, verraient bien poindre, avec cet imprévu dans l’histoire, la possibilité d’une révolution. Sans compter la masse d’écrits d’intellectuels de tous les bords et de toutes les nationalités, publiés et traduits dans le monde entier, au sujet de ce que signifie cette pandémie, en attendant le déclenchement des machines à fric vers l’automne 2020, des éditeurs aux Lego ou Playmobil. BFMTV a commencé, LIDL « subventionnant » l’applaudissement des soignants en direct à 20 heures, au profit – qui oserait douter que la philanthropie est de retour ? – des bonnes œuvres de ces mêmes soignants.

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  • « ENTRE 1995 ET 2015, LES RÉSERVES PÉTROLIÈRES ONT AUGMENTÉ DE 52% ! »

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% ! 1.jpeg

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% !.jpegAlban d Arguin est le premier dans notre mouvance à dénoncer clairement les mensonges et les intérêts financiers représentés par l'éolien dans un ouvrage limpide et sans concession paru chez nos amis de Synthèse Nationale. À faire lire absolument aux écolos des villes et aux nouveaux bobos des champs !

    propos recueillis par Eugène Krampon

    Selon vous, sur quoi repose le modèle énergétique français ?

    La France dispose d'un modèle, envié par de nombreux pays, qui combine une production électrique grandement majoritaire provenant des centrales nucléaires, et une production d'origine hydraulique (nos barrages alpins et pyrénéens). Ces deux sources produisent aujourd'hui plus de 90 % de notre électricité. La variable d'ajustement se fait avec un peu d'éolien et de solaire auxquels s'ajoute le thermique (gaz et fuel). Si ce modèle est jalousé, c'est parce qu'il est aujourd'hui nettement moins coûteux que celui d'autres pays et qu'il nous assure une indépendance énergétique appréciable. Mieux, dans la balance des paiements de la France, l'exportation d'électricité occupe une part non négligeable. Se lancer à corps perdu comme certains le voudraient dans les énergies soi-disant renouvelables est un non-sens et une aberration politique, économique et énergétique.

    En vue de la raréfaction annoncée des énergies fossiles, l'éolien ne peut-il pas être une alternative crédible et bon marché ?

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  • Le capitalisme face à l’incertitude radicale du monde

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    Par Giles Laferté*

    Du manque de masques et de tests à l’annonce d’un déconfinement chaoti­que, un sentiment d’im­provisation a traversé nos sociétés, qui contraste avec l’exercice classique d’un pou­ voir dont l’autorité sociale repose justement sur la préparation de l’avenir. Comme un adolescent qui se pense immortel, pourquoi l’Occident n’a­-t­-il cru à cette crise annocée que face au mur ?

    A mesure de l’étendue de la crise, les populations en voudront tou­jours plus à leurs dirigeants, les sanctionnant politiquement le jour venu. Et nous devrons proba­blement vivre des conséquences ju­diciaires vengeresses. Les oppositions politiques de chaque gouver­nement en feront leur miel. Mais il semble un peu court de résoudre par ce jeu démocratique notre difficulté collective. Tous auraient probablement failli. La diffi­culté des démocraties occidentales est générale. Au-­delà des erreurs per­sonnelles de tel ou tel dirigeant, les explications sont plus fondamenta­les et sans doute multiples.

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  • Mutation mondialiste du pays légal (La technocrature, maladie sénile de la démocratie : 8/10), par Philippe Germain.

    Table des matières

    Résumé  : En 2017 la technocrature a pris le pouvoir  pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française  analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique «  du développement d’oligarchies nouvelles  », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce «  pays légal  » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique s’épanouissent dans le cadre du régime républicain. Les commis de l’élite politique, les technocrates se sont ensuite constituée en une élite, bientôt déstabilisatrice du système oligarchique circulaire.

    Hégémonie du capitalisme financier

    Le début du septennat de Valéry Giscard d’ Estaing, correspond au clap de fin des trente glorieuses. Peu d’acteurs perçoivent l’enclenchement du vieillissement de la société Industrielle. La pathologie est masquée par les mesures sociétales progressistes prises par l’élite politique de centre-droit. Encore moins d’observateurs perçoivent que la Technocratie va entamer la mutation du pays légal vers le mondialisme.

    Sous Giscard (1974-1981), héritier de la nouvelle classe bonapartiste et pur produit de la Technocratie, l’Etablissement va pouvoir régner sans partage. Symboliquement le premier président de la République énarque fait appel à Jean-Jacques Servan-Schreiber, figure de proue de la Technocratie européiste. Pour s’enrichir par le pillage de l’Etat, l’élite financière va profiter des pouvoirs de la Technocratie à travers un soutien sans faille.

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  • LES GRANDS EMMERDEMENTS DU CONFINEMENT

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    Cette fin de semaine, dans le cadre de notre grande enquête sur "l'après crise", nous vous proposons, en deux parties, la contribution de Pieter Kerstens.

    Depuis le lancement de la revue Synthèse nationale, à l'automne 2006, Pieter Kerstens tient la chronique économique et, généralement, ces articles annoncent avec précision ce qui va se passer... Alors, devin le Belge ? N'allons pas chercher midi à 14 h... Ses sources d'inspiration sont beaucoup plus simples. Polyglotte en bon Bruxellois qu'il est, il décortique chaque jour avec son regard critique de militant accompli les grands titres de la presse européenne. Ceux-ci étant beaucoup plus dissertes que notre presse hexagonale trop souvent alignée sur les poncifs de l'idéologie dominante.

    Ainsi, en septembre 2008, il avait annoncé la crise. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter notre numéro du mois de juin précédent. Un livre reprenant ses articles de l'époque est toujours en vente aujourd'hui, vous pouvez vous le procurer en cliquant ici

    Voici donc la première partie de sa contribution. La seconde sera en ligne demain dimanche.

    S.N

    Pieter Kerstens

    Avec une parfaite synchronisation, la grande majorité des gouvernements occidentaux, et les européens en particulier, ont imposé un confinement (réelle assignation à résidence) à leurs peuples, sous prétexte de ralentir l’épidémie de Covid-19.

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