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géopolitique - Page 418

  • « Comprendre l'Empire » Entretien avec Alain Soral (mai 2011)

    Comprendre l'Empire.jpegFut un temps où on voyait régulièrement Alain Soral à la télévision. On ne l’y voit quasiment plus. L’affaire Dieudonné est passée par là. Il s'est réfugié sur Internet et à Egalité & Réconciliation, association qu’il anime Dans son dernier opus, qui rencontre un public assez large, il s'efforce de « comprendre l’Empire ». Ou comment on est passé de l’universalisme républicain, égalitaire et national, au cosmopolitisme impérial, inégalitaire et déraciné. C'est un succès de librairie d’autant plus inattendu que le livre s'est heurté à une conspiration du silence de la presse mainstream. C’est pour nous l’occasion de lui donner la parole.

    Le Choc du mois : Votre ouvrage représente une sorte « d'histoire de France et du monde de 1789 à nos jours » vue au travers de votre grille d'analyse politique, économique et sociale. Pour atteindre ce but ambitieux tout en restant dans le format d'un ouvrage grand public, vous avez recours à une multitude de courts paragraphes, condensés et incisifs. Cette formule donne une grande densité et une indéniable facilité d'accès à l'ouvrage, mais ne vous a-t-elle pas parfois contraint à un excès de « simplification » des problématiques traitées qui peut être « frustrant » pour un auteur ?

    Alain Soral : Je ne pense pas que le synthétique soit simplificateur. Je pense même que mes chapitres, additionnés les uns aux autres, produisent une analyse des plus complexe de la réalité. Mais l'habitude de la lourdeur universitaire et de sa poudre aux yeux bibliographique peut donner, c'est vrai, cette impression de légèreté au lecteur influençable.

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  • L'héritage pourri du maoïsme

    6a00d8341c715453ef0240a4fe97dc200d-piOn devrait toujours se méfier quand les hommes de l'État parlent de pédagogie. Or un certain catastrophisme ambiant semble encouragé par une partie des pouvoirs publics. Cette tendance se voit aggravée par les médias. Elle incite hélas trop de nos contemporains à attendre leur salut des autoritarismes... à commencer par celui de Pékin pour faire face à cette crise actuelle du virus chinois où ce régime porte pourtant la plus grande part de responsabilité.

    Gardons nous donc d'envier en quoi que ce soit les pouvoirs totalitaires. Leurs réussites, apparentes et mensongères, fugaces et factices se payent toujours au prix fort.

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  • De l’urgence de changer de logiciel

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    Voici notre quatrième intervenant, l'écrivain, chroniqueur et éditeur Philippe Randa que l'on ne présente plus aux lecteurs de Synthèse nationale...

    S.N.

    Philippe Randa

    Le terme « mondialisme » prête souvent à confusion à notre époque où la circulation à travers le vaste monde, en durée comme en moyens, est aussi simple qu’ancrée désormais dans les habitudes des plus riches comme dans les rêves des plus pauvres. À moins d’être fou ou particulièrement mauvais de nature, on ne saurait, à l’évidence, le déplorer… et encore moins vouloir l’empêcher.

    Définissons donc d’emblée le « mondialisme » : une idéologie politique visant à instaurer un État mondial, ayant aboli toutes notions de frontières, appelé parfois « village mondial » et sensé représenter un Eldorado de prospérité économique, de concorde entre tous les humains, d’accès à la consommation pour tous et surtout, béatitude suprême ! de surconsommation… Bref, une sorte de retour de l’Homme, de la femme et du transgenre si affinité au Jardin d’Eden, terrestre celui-là, mais sans l’interdit de manger les fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, puisqu’ils seront génétiquement modifiés aux normes de la Pensée unique.

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  • Un revenant dans l'ombre d'Obama L'heure de gloire de Zbigniew Brzezinski

    L'heure de gloire de Zbigniew Brzezinski.jpegÀ plus de quatre-vingts ans, Zbigniew Brzezinski revient au pouvoir aux États-Unis. Sans poste officiel mais il ne cherche plus les honneurs. Pour l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter Barack Obama est le Président rêvé pour mettre en oeuvre sa doctrine. Avec la bénédiction de l'Europe.

    « Bush est mort, vive Obama ! » C'est bien, et jusqu'à la nausée, ce que scandent en chœur, depuis des semaines, urbi et orbi, parodiant la formule traditionnelle de nos Anciens Régimes, les partisans, pêle-mêle ou au choix, de l'atlantisme, du mondialisme multilatéral, de l'hégémonie états-unienne, du cosmopolitisme « post-moderne » et du multiculturalisme « post-racial ». L'antienne est connue et affirmée de façon tonitruante depuis le mois de novembre l'Amérique, enfin débarrassée de ses mauvais génies « néo-conservateurs » et fondamentalistes, va pouvoir désormais redevenir pour de bon ce qu'elle a toujours été et ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, la grande démocratie avancée et éclairée qui, comme jadis en Europe la Prusse de Frédéric II aux yeux des philosophes des Lumières, a été missionnée par l'Histoire, bien plus encore que par le Dieu de la Bible, pour expurger du monde le Mal - ce Mal tenace, protéiforme, archaïque et omniprésent, celui des papes, des rois, des bolcheviks, des nazis, des barbus à turbans, des aviateurs kamikazes, des voleurs de bétail, des maris adultères ou des fumeurs de tabac.

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  • Notre grande enquête : "Aller au-delà du mondialisme" (2e contribution) : S’en sortir par le portefeuille

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    Nous continuons notre enquête avec une contribution de Rémi Tremblay, directeur du journal canadien Le Harfang cliquez ici et correspondant régulier au Québec du quotidien Présent et du site EuroLibertés.

    Rémi Tremblay est aussi l'auteur de deux Cahiers d'Histoire du nationalisme, l'un consacré à son compatriote Adrien Arcand cliquez ici et l'autre à l'Anglais Oswald Mosley cliquez là.

    S.N.

    Rémi Tremblay

    Tourner la page du mondialisme, il y a de plus en plus de gens qui sont enclin à le faire. Le premier ministre québécois François Legault a lui-même parlé d’une société « démondialisée » se basant sur une plus grande autarcie, mais il faudra le voir pour le croire.

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  • Les élites du Pays légal, par Germain Philippe (La technocrature, maladie sénile de la démocratie : 6/8).

    Résumé : En 2017 la technocrature à pris le pouvoir pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Ne pouvant se satisfaire de la dénonciation complotiste de l’ultragauche, ni du référentiel populiste, l’Action française analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique « du développement d’oligarchies nouvelles », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés, nommée suivant les époques : Oligarchie ou Nomenklatura ou Pays légal. Cette classe est soudée par l’enrichissement résultant de le maîtrise de l’appareil d’Etat.

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  • Notre grande enquête "Aller au-delà du mondialisme" (1ère contribution) : Une guerre sans responsable ?

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    Nous l'avons annoncé en fin de semaine dernière, Synthèse nationale lance une grande enquête sur l'après-mondialisme.

    La crise que nous vivons montre en effet les limites de la globalisation planétaire, cette idéologie mortifère imposée depuis des décennies par le Système. Il est temps d'imaginer un autre avenir pour la planète ; un avenir salvateur dans lequel les mots "nations", "civilisations" et "identités" retrouveront leur sens...

    Pour cela, nous donnons la parole aux esprits libres. Chacun, avec sa sensibilité, tentera d'ouvrir des pistes. Le premier intervenant est notre ami l'écrivain normand Franck Buleux, collaborateur au site Metainfos et directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme.

    S.N.

    Une guerre sans responsable ?

    Franck Buleux

    La France, le monde vit, depuis le mois de février (le 16 mars, pour notre pays), dans l’angoisse de la progression d’une pandémie liée à un coronavirus (un virus qui a l’apparence d’une couronne, quel beau symbole !) que les spécialistes médicaux (donc les journalistes et les politiques, tous mus en spécialistes de la santé publique) nomment, très pompeusement, Covid-19. Ce nom scientifique prouve, en tout cas, qu’il a été découvert en 2019. Je ne sais pas si le fait de le caractériser ainsi entraîne l’existence potentielle d’un « 20 », voire d’un « 21 », ce qui permettrait aux pouvoirs publics de suspendre toute liberté, ou presque, un trimestre par an, ce qui n’est pas négligeable surtout si l’on se réfère à nos droits fondamentaux (inscrits dans la Constitution, les conventions internationales des droits de l’homme…). Cette époque aurait tendance à prouver qu’une caste médicale peut mettre à bas, avec le soutien des pouvoirs publics totalement débordés par une situation accidentelle, les règles les plus élevées, les piliers, de nos démocraties libérales. J’ose émettre un bémol uchronique en matière politique : si le candidat de l’extrême centre, Emmanuel Macron avait été battu en mai 2017 par sa concurrente, je ne suis pas persuadé que nous ayons compter autant de gens fragiles en France. Mais bon, pensant les gens fragiles dans la rue à défiler contre un régime totalitaire doit être une caractéristique, de ma part, d’un mauvais état d’esprit. Probablement.

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  • Le virus et le retour de la stratégie du choc

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    « Quelques antisystèmes parlent encore de la chute du système… Toujours plus fort, le système n’a plus besoin de porte-avions. Il est comme le Tulsa Doom de Conan le barbare, il n’a plus besoin de fer pour contrôler, il lui suffit de contrôler notre esprit, comme dans un bon vieil épisode de Star Trek. La télé et le smartphone suffisent pour choquer puis pour soumettre tout le monde.

    En réalité il n’a jamais été aussi fort le système, parce qu’il reproduit à chaque fois les mêmes gimmicks et les mêmes mensonges – avec la même chutzpah et les mêmes bons résultats. Notre martyre, pour reprendre Lucien Cerise, n’est pas prêt d’être achevé, car le destin du spectacle, comme dit Guy Debord cette fois, n’est pas de finir en despotisme éclairé. Brandon Smith qui semblait fou et cauchemardesque il y a peu confirme que c’est moins l’argent que le contrôle qui les motive. Les control freaks des films hollywoodiens ont été clonés sur nos hommes politiques qui en Inde, Espagne, France, aux Philippines, découvrent comme il est bon de nuire à autrui. L’homme est un pion pour l’homme.

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  • Mensonges de l'État chinois

    6a00d8341c715453ef0240a4fc7220200d-320wiEntre les démocraties occidentales et le régime de Pékin le contentieux s'alourdit. Cela ressemble de plus en plus aux temps de la guerre froide. La crise du coronavirus ne fait que l'aggraver.

    À Paris ce 14 avril c'est une note du ministère des Affaires étrangères qui exprimait l'exaspération de Jean-Yves Le Drian. Le très combatif ambassadeur Lu Shaye a ainsi été convoqué au Quai d'Orsay pour ses propos inadmissibles, diffamatoires et mensongers quant à la situation sanitaire de notre pays.

    Certes aux États-Unis, de très gros intérêts d'affaires pèsent dans le débat. On peut les observer des deux côtés de la balance, notamment ceux de la grande distribution. Et si la Maison blanche plaide pour un retour à plus de protectionnisme, on ne doit pas oublier que le très hypocrite discours libre-échangiste de Xi Jinping, par exemple à Davos en 2017, conforte la tendance opposée. Ceci explique le peu de réactions face à son quasi coup d'État dictatorial lors du congrès du parti communiste chinois de 2018.

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  • Mondialisation : fin d'une idéologie

    Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son enquête sur la loi du 3 janvier 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passer après la fin de ce que l’on appellera la mondialisation américaine. Propos recueillis par l’abbé G. de Tannoüarn

    Qu'est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?

    Contrairement aux grands mouvements qui l'ont précédée, qui avait toute l'anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple le transfert d'usines n'a pas eu lieu dans les années 60, il était interdit. L'État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. L'idéologie cosmopolite existait dans l'Antiquité mais elle ne concernait qu'une petite élite culturelle.

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