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géopolitique - Page 449

  • A visage découvert

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgDans notre conception de la laïcité à la française,  seul l’Etat  est sommé de respecter la neutralité religieuse, les citoyens étant libres de pratiquer leur culte et plus généralement de s’habiller comme ils le souhaitent. Pour autant,  la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Un principe rappelé notamment sur le site officiel de l’administration  française, ce qui interdit  de facto le port du voile intégral islamique (burqa) dans la rue. Une mesure nécessaire mais  qui ne résout  en rien,  sur le fond, les problèmes  de désintégration culturelle  de notre société. L’Afp nous apprenait  que 67 % des 36% électeurs inscrits qui se sont rendus hier  aux urnes dans le canton suisse de Saint-Gall « ont voté  en faveur d’une interdiction de la burqa dans l’espace public de leur région. Une réglementation déjà en vigueur depuis juillet 2016 dans le Tessin voisin. » Une votation citoyenne (referendum initiative populaire) qui a confirmé,  au grand désespoir des Verts et de la Jeunesse socialiste helvétiques,   un texte déjà  adopté par le parlement régional.  « Le Conseil central islamique suisse a qualifié dimanche cette mesure d’islamophobe. » Islamophobie dont ferait preuve l’opposition nationale selon certains de ses adversaires, lesquels ne reculent décidément devant rien. «Je croyais avoir eu droit à tout » rapportait ainsi Marine le 20 septembre,   «eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la  justice me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! » Commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… »

    Malade Yann Moix ?  Le ministre de de l’Intérieur Gérard Collomb, qui soit dit en passant, sait parfaitement que les porteuses de burqa en France sont très  rarement verbalisées dans les quartiers musulmans,  de crainte de déclencher des émeutes, a  condamné la dernière sortie en date de cet écrivain et essayiste.  Connu pour son engagement militant de longue date contre l’opposition nationale, M. Moix,  dont les faits et gestes sont toujours relayés complaisamment  sur le site La régle du jeu  de son ami BHL, peine à rebondir médiatiquement.  Du moins  depuis qu’il a quitté son poste de chroniqueur dans  l’émission de Laurent  Ruquier le samedi  soir sur France 2.   Sur le plateau de l’émission Les terriens du samedi sur C8, il a  trouvé matière à faire parler de lui.   Alors que le  journaliste  Frédéric Ploquin présentait son  livre La peur a changé de camp, sur les difficultés et les dangers croissants  du métier de de policier,  Yann Moix a déclaré:  «Vous venez dire ici que les policiers ont peur (…), que vous chiez dans votre froc. » «La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux. »

    M Moix devrait pourtant connaître toutes les limites qui sont  imposées aux policiers par l’idéologie laxiste-progressiste-multiculturaliste-immigrationniste et par un   pouvoir politique  qui entravent parfois grandement,  voire souvent,   leur capacité d’action. Leur courage personnel,  leur probité, leur sens du devoir ne sont certainement  pas en cause. 

    Le commandant Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, à l’instar de beaucoup de ses collègues, n’a pas manqué de réagir rapporte l’Afp: « La diarrhée verbale haineuse de ce bobo (M. Moix, NDLR)  qui baigne dans le luxe et l’argent est ignominieuse et indécente. »  « Chaque jour des milliers de policiers, qui gagnent 10 ou 20 fois moins que ce plumitif de salon, risquent, exposent leur intégrité physique dans des quartiers dont ce monsieur ne sait même pas où ils se trouvent sur une carte de France et où vivent des gens qui sont pris en otage par les voyous», a-t-il ajouté.

    Une réalité que n’ignore pas Nicolas-Dupont Aigan qui annonçait hier lors  du discours de clôture  du congrès de son parti Debout La France ( DLF), au Cirque d’Hiver, à Paris, sa candidature aux élections européennes de 2019. Cette décision de faire cavalier seul, au moment ou nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir de l’impasse mortelle de l’euromondialisme et du multiculturalisme,   a été actée par Marine. « On avait une fenêtre de tir historique, rien politiquement ne nous sépare.  L’alliance est un long travail. » a-t-elle observé tout en réaffirmant  hier, lors de la Fête du Drapeau à Mantes-La-Ville, l’objectif tout à fait réaliste du Rassemblement National d’arriver en tête des prochaines élections  européennes.

    Au nom d’une certaine  logique,   cohérence et  efficacité politique, il était certes possible d’espérer   quel’homme qui a su briser le tabou des tabous, en soutenant  avec panache Marine Le Pen au lendemain du  premier  tour de la présidentielle, accepte de nouveau notre main tendue. Crédité de 6% des intentions de vote, contre 21% pour la liste RN dans un tout récent sondage, l’alliance proposée  par Marine à M. Dupont-Aignan dans le cadre des élections de mai prochain aurait certainement  eu pour effet  d’enclencher une dynamique,  d’augmenter les chances du camp national, patriote et  souverainiste de creuser l’écart avec  la liste euromondialiste de LREM.

    Une question européenne qui taraude aussi sans surprise la gauche britannique. Lors du congrès du parti travailliste (labour) cette fin de semaine à Liverpool, son dirigeant, Jeremy Corbyn s’est prononcé  contre la tenue d’un  second référendum sur le Brexit, hypothèse plébiscitée en revanche par la très grosse majorité des adhérents de ce parti. Cependant  précise  l’Afp,  « un vote sur un nouveau référendum serait organisé avant la fin du congrès travailliste mercredi, mais (M. Corbyn)  a souligné que la question qui serait soumise aux militants n’avait pas encore été définie. Je respecterai ce qui sera décidé au cours de ce congrès » a-t-il dit.

    « (M Corbyn) a rappelé dimanche sur la BBC que 40% des électeurs du Labour avaient voté en faveur du Brexit au référendum de juin 2016» , tandis que « plusieurs députés et figures du parti travailliste, dont le maire de Londres Sadiq Khan, ont déjà pris position en faveur d’une nouvelle consultation, pour laquelle milite également la confédération syndicale TUC.»

    Jeremy Corbyn lui-même, mettait en garde  il y a deux ans   contre la  « catastrophe »   que serait une sortie de l’Angleterre de  l’UE,  à laquelle les électeurs  issus de l’immigration non européenne  sont  très majoritairement opposés. En juin 2016,  une semaine avant le vote sur le Brexit, Le Point donnait la parole   à Tony Travers« spécialiste du Grand Londres », selon lequel  « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité.  Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde.» Bref , notions nous:   bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles. CQFD…

    Ce soutien électoral que le parti travailliste trouve dans les quartiers pluriels, dont bénéficie  pareillement chez nous  les partis de gauche et/ou  pro-bruxellois, de LFI à LREM, serait aussi la cause, selon certains commentateurs,  des accusations d’antisémitisme  portées  contre des cadres du parti travailliste. Il sont  soupçonnés de vouloir  flatter les bas-instincts d’une partie de l’électorat musulman. Toujours selon l’Afp, « Jeremy Corbyn a reconnu en août que sa formation avait un réel problème d’antisémitisme et assuré que sa priorité était de rétablir la confiance avec la communauté juive. La crise a été alimentée par la réticence du parti à adopter la définition complète de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), de crainte que cela ne l’empêche de critiquer la politique israélienne.»  Ladite définition rapportait Libération, a finalement était validée début septembre  « par le National Executive Committee (NEC), l’instance dirigeante du Labour ;  une  « définition complète de l’antisémitisme – avec les onze exemples qui l’accompagnent – telle que définie par l’IHRA. L’adoption s’accompagne d’un communiqué indiquant que cette décision ne diminuera d’aucune façon la liberté d’expression sur Israël ou les droits des Palestiniens. »

    L’assimilation  entre critiques de l’Etat israélien et antisémitisme,  antisionisme et antijudaïsme est l’objet de moult colloques, rapports et cogitations au sein d’une gauche tiraillée entre  ses différentes  clientèles. L’antisionisme, le soutien au peuple palestinien sont historiquement  des marqueurs  forts à l’extrême-gauche.  Ils s’inscrivent  plus globalement  dans le cadre d’un  tiers-mondisme, d’une hostilité à l’impérialisme occidental  dont  l’Etat d’Israël et ses colons  seraient un exemple et une émanation. Il apparaît en tout cas assez évident que le vœu de  judiciariser, sanctionner, interdire toutes critiques de l’Etat d’Israël reviendrait à alimenter un complotisme ou un antijudaïsme  qu’on prétend combattre

    Lors du colloque de l’Association (d’extrême-gauche)  France-Palestine-Solidatité (AFPS) sur le thème «A-t-on le droit de critiquer la poltique israélienne»,   organisé en février dernier sous la patronage de la franco-turco-israélienne, Esther Benbassa, sénatrice EELV, certaines exigences de de l’IHRA ont été dénoncées.  Entre autres  le fait que « Les manifestations de l’antisémitisme peuvent inclure le ciblage de l’Etat d’Israël .» «L’Etat d’Israël est cité à 9 reprises dans ces exemples (énoncés par l’IHRA, NDLR)…». «Il est dangereux, était-il indiqué plus globalement, de prétendre définir un racisme particulier, alors que la loi française réprime de la même manière toute forme de racisme. Un groupe de personnalités françaises ont pris position à la suite du vote du Parlement européen. Cette prise de position est parue dans le journal Libération le 4 juillet 2017 » était-il  rappelé.

    L’AFPS est un membre actif du Comité européen de coordination pour la Palestine dont le siège est à Bruxelles et qui intervient auprès des instances de l’UE. On le constate une nouvelle fois, ceux à gauche qui dénoncent  l’oppression, les atteintes aux droits-de-l’homme; les   dénis de souveraineté et d’identité de peuples  sous le joug de colonisateurs, ne sont pas choqués plus que cela par les involutions d’une Europe bruxelloise  ou le délit d’opinion  a été rétablie, ou le droit des peuples autochtones et des citoyens  à disposer  d’eux-mêmes, à  rester eux mêmes,  est combattu et  ostracisé… avec leur bénédiction. Sans faux-semblant, sans hypocrisie  et à visage découvert,   c’est  bien la mouvance  nationale qui  défend   aujourd’hui partout en Europe les   libertés  que nous avons reçu en héritage. Et ce n’est pas un des moindre enjeux du scrutin de l’année prochaine que de tout faire pour les rétablir ou les conserver. 

    https://gollnisch.com/2018/09/24/a-visage-decouvert/

  • Économie : ambiance Désert des Tartares et drôle de guerre avant l’explosion totale du Système

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’offensive allemande a bien eu lieu en mai 1940 et l’ennemi a bien fini par apparaître dans le Désert des Tartares, mais les milliers de milliards de dollars émis par les banques centrales ainsi que l’augmentation continue de la dette mondiale publique et privée font merveille pour repousser l’échéance du krach à venir qui conduira à l’effondrement de la monnaie, émise alors en quantité illimitée, et à l’hyperinflation.

    Nous vivons tout simplement la sombre prédiction du grand économiste autrichien Ludwig von Mises :

    « Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’un boom économique dû à l’expansion du crédit. La seule alternative consiste à faire en sorte que la crise arrive plus vite, suite à un abandon volontaire de l’expansion de crédit, ou plus tard, impliquant ainsi une destruction finale et totale du système monétaire en question. »

    Selon l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, « nous courons le risque de nous diriger tel un somnambule vers une nouvelle crise » car les gouvernements ne se sont pas attaqués aux causes de la crise de 2008. De plus, la collaboration entre les banques centrales et les gouvernements ne serait pas possible dans une crise post-2018 et « on assisterait plus à la recherche d’un bouc émissaire que d’une solution ». Ces propos sont confirmés par l’économiste Sony Kapoor, ancien conseiller de l’Union européenne en 2008, pour qui « la coopération internationale qui existait entre 2008 et 2009 n’existe plus avec Trump et le Brexit. Notre situation est donc plus fragile. Cette fois, ça pourrait être pire. »

    Le malade turc continue d’inquiéter l’Europe : inflation de 17 %, fuite massive des capitaux avec un effondrement de la livre de 40 %, chute de la Bourse de 20 %, relèvement des taux d’intérêt à 24 % et besoins de refinancement non couverts à l’horizon d’un an pour 230 milliards de dollar,s dont 110 milliards pour les banques et 65 milliards pour les entreprises. Au Venezuela, l’inflation a atteint le taux grotesque de 1.000.000 % par an, tandis qu’en Argentine, le peso continue de s’affaiblir avec une dette libellée à 80 % en dollars et un taux directeur élevé de 60 % de la banque centrale.

    En matière économique, le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane d’Arabie saoudite va droit dans le mur. Après l’échec de l’introduction en bourse d’Aramco, le PIF (Fonds public d’investissement saoudien) se lance dans des transactions tape-à-l’œil qui ne font pas baisser le chômage du pays et ne diversifient pas son économie : investissements dans le tourisme spatial Virgin Galactic, Uber, projet d’une mégapole de 500 milliards de dollars sur la mer Rouge.

    La dette publique et privée de la Chine est passée de 1.700 milliards de dollars, en 2001, à 25.500 milliards de dollars, en 2016, tandis que 200 milliards de produits chinois viennent d’être taxés, en plus, à 10 % et 25 % (1er janvier 2019) par Trump, avec une menace sur 267 milliards de dollars d’importations chinoises supplémentaires. La Bourse de Shanghai vient de perdre 20 %. Quant aux États-Unis, ils investissent peu dans les projets civils d’infrastructures, mais trop dans leurs dépenses militaires de 600 milliards de dollars par an (Russie 69 milliards de dollars, Chine 216 milliards de dollars). Trump rêve de dévaluer le dollar dans sa guerre commerciale avec la Chine, raison supplémentaire pour laquelle les Russes et les Chinois jouent la carte de l’or comme actif ultime dans leurs banques centrales.

    La Deutsche Bank, qualifiée en 2016 de « source majeure de risque » par le FMI, ne représente plus que 21 milliards d’euros en Bourse et a dû se séparer de 7.000 personnes, avec une chute du titre de 34 % depuis le 1er janvier, tandis que la Commerzbank ne vaut plus que 10 milliards d’euros. L’indice sectoriel « Euro Stoxx Banks » est en chute de 14 % depuis le début de l’année (BNP perd 12,4 % et Société générale 12,08 %). Les taux bas qui pénalisent la rentabilité, la dette italienne et les craintes de krach expliquent la méfiance des investisseurs pour le secteur bancaire.

    JP Morgan, qui ferait mieux de se taire, prétend que la prochaine crise devrait être moins aiguë que la précédente. Steve Bannon, lui, a confirmé, le samedi 22 septembre, lors d’une intervention publique en Italie, une nouvelle crise financière, assurant : 

    « Elle fera paraître celle de 2008 comme un pique-nique dominical. Ce sera une crise de la dette, une crise monétaire. »

    La crise prendra-t-elle sa source en Chine, au Japon, à Wall Street, en Italie, en Espagne, en Grèce ? Personne ne peut répondre à la question, tandis que persiste dans l’économie mondiale l’ambiance drôle de guerre et Désert des Tartares.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Douma approuve en deuxième lecture la pénalisation de la diffusion de “fake news” en Russie

    Douma pénalisation diffusion fake news Russie
    La chambre basse russe vient d’approuver en deuxième lecture une proposition de loi visant à pénaliser la diffusion « persistante » d’informations fausses ou illégales dans les médias. La traque des « fake news » ne se limite décidément pas au monde occidental, comme en témoigne ce vote favorable lors de la seconde lecture du texte, la plus importante, avec à la clef la menace de lourdes sanctions, allant d’amendes importantes à un an d’emprisonnement. La proposition de loi a été présentée au mois de mai par des élus du parti majoritaire qui assure à Vladimir Poutine sa très confortable avance à la Douma, Russie unie.
    Les promoteurs du texte ont justifié leur initiative par le fait que selon eux, le dispositif légal existant se trouve sans efficacité face aux « menteurs et aux calomniateurs », comme les désigne le média proche du Kremlin rt.com : « Même en cas de décision de justice obligeant à l’effacement et à la rectification d’informations fausses, ils peuvent facilement n’en pas tenir compte en se contentant de payer les amendes relativement modestes de 1.000 à 5.000 roubles » (l’équivalent de 14 à 74 dollars américains).

    La Douma a approuve la pénalisation des “fake news” 
    C’est une situation qui selon les parlementaires viole les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens : la pénalisation de ces délits permettra selon eux de rétablir le bon droit. Tout refus de retrait ou de rectification de « fake news » ou d’informations illégales serait désormais punie d’amendes pouvant atteindre les 50.000 roubles (un peu moins de 750 dollars US) et d’un an de « travaux correctionnels » voire de prison ferme. La même peine s’appliquerait à ceux qui empêcheraient autrui d’effacer ou de réfuter une « information trompeuse ».

    En Russie, c’est le pouvoir qui a compétence pour définir les “fake news” et les informations illégales 
    Ces obligations pèseraient notamment sur les réseaux sociaux et sites de communication comptant plus de 100.000 utilisateurs, l’identification des informations illégales et des « fake news » étant à la charge un organisme d’Etat, le Roskomnadzor qui surveille Internet, le bureau du procureur général ou le service fédéral des impôts.
    La loi vise également les individus participant à la diffusion de nouvelles interdites. Les partis d’opposition estiment que le texte pourra constituer un outil contre leur liberté d’expression. 
    La proposition de l’élu rouge-brun Jirinovsky d’interdire tout échange sur cinq thèmes sensibles, comme la religion, en temps de crise, n’a pas été retenue.

    Anne Dolhein

    https://reinformation.tv/douma-penalisation-diffusion-fake-news-russie-dolhein-88109-2/

  • André Bercoff : «La stratégie de Trump est celle constante, du rapport de force»

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    André Bercoff, auteur de «Donald Trump, les raisons de la colère» revient sur la guerre économique entre la Chine et les Etats-Unis amplifiée par la décision du département américain de la Justice qui a poussé deux médias d’Etat chinois à s’enregistrer comme agents étrangers.

  • Israël ou l’entité sioniste, le nouvel ennemi de la Russie

    De l’extrême-orient russe jusqu’aux contreforts du Caucase, l’ennemi est désigné par son nom : Israël ou l’entité sioniste

    Yandex s’est permis de traduire, la pensée de l’ours dans sa taïga “Tous constateront ces mesures -Traduire -Les Forces Russes Riposteront”

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    On le pressentait un peu, les militaires russes sont furieux et ne souhaitent plus qu’une chose :  remettre les israéliens à leur place.

    Des militaires russes patrouillent au Golan de plus en plus près des lignes israeliennes et ne s’encombrent plus d’établir un canal de communication avec ce qu’ils considèrent désormais comme l’ennemi. Raison officielle invoquée pour ces patrouilles au Golan :  la destruction de l’Ilyouchine Il-20 au large des côtes de Lattaquié, au nord de la Syrie.

    A Hmeimim, c’est la furie. Tous les officiers généraux russes réclament de Moscou plus de marges de manoeuvres face aux israéliens qui méritent une bonne raclée.

    De l’extrême-orient russe jusqu’aux contreforts du Caucase, l’ennemi est désigné par son nom :  Israël ou l’entité sioniste.

    Tel-Aviv qui ne compte pratiquement aucun ami dans le monde, vient de gagner un redoutable adversaire :  la Russie.

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  • Syrie, du chaos à l’espérance

    Syrie, du chaos à l’espérance

    Huit années de conflit armé. 500 000 morts. Douze millions de déplacés qui prennent lesroutes incertaines de l’exil à travers le Moyen-Orient et l’Europe. Tel est le bilan qui marque au fer rouge l’histoire récente de la Syrie.

    Syrie, du chaos à l’espérance, réalisé par Eddy Vicken et Yvon Bertorello qui ont parcouru ce pays de Damas à Alep, en passant par Maaloula, Mhardeh, Homs ou Kessab, dresse un récit de l’état actuel des lieux et sera présenté en partenariat avec Sud Radio, Valeurs Actuelles et la chaîne Histoire (TF1), au profit des familles de la ville de Mhardeh en Syrie.

    Il sera projeté en avant-première jeudi 27 septembre, à 20h30, au Publicis Cinémas.

    La projection du film “Syrie, du chaos à l’espérance” sera suivie d’un débat en présence des réalisateurs Eddy Vicken et Yvon Bertorello, de Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, de Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs Actuelles, et animé par Régis Le Sommier, directeur adjoint de Paris-Match.

    Les deux réalisateurs seront aussi disponibles pour des entretiens juste après le débat.

    https://www.lesalonbeige.fr/syrie-du-chaos-a-lesperance/

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’ONU [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’ONU : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’ONU, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’ONU.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Irak et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du Président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Irak, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Irak en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution – il n’en a pas –, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’ONU, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’ONU, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    Thierry Meyssan

    Notes

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-revendications-occidentales-sur-la-Syrie-52228.html

  • Des militaires français contre Daech près de la frontière syro-irakienne ?

    Des militaires français contre Daech près de la frontière syro-irakienne ?

    Analyse d’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Sous contrôle américain, les FDS (Forces Démocratiques syriennes), viennent de relancer l’offensive contre les débris de Daech. La poche la plus importante demeurant en Syrie est composée d’environ 3000 combattants. Ils sont retranchés dans le sud-est du pays, près de la frontière irakienne. De nombreux responsables de l’Etat islamique seraient parmi eux, et peut-être leur chef, Abou Bakr al-Bagdhadi, introuvable depuis de longs mois.

    Les FDS, armés et financés par les Américains, sont essentiellement composés de Kurdes. Il y a également quelques syriens arabes, afin d’entretenir la fiction d’une opposition modérée à Bachar el-Assad. Le prétexte à la constitution de cette force était la lutte contre Daech. C’est ce qui a permis aux FDS d’occuper près du tiers de la Syrie au nord et à l’est, au-delà de l’Euphrate. Opportunément, cette zone est celle des puits de pétrole syriens qui sont ainsi occupés par les Kurdes. Le but pour les Américains n’est pas de mettre la main sur ce pétrole (ils en ont bien assez), mais d’empêcher le gouvernement syrien de les exploiter et en tirer des revenus substantiels.

    Les Syriens en savent quelque chose car lorsqu’ils ont franchi l’Euphrate, il y a quelques mois, un bombardement les a immédiatement arrêtés, faisant plusieurs dizaines de morts parmi les soldats et miliciens syriens. Il semble même que plusieurs mercenaires russes aient été tués dans l’affaire.

    Mais depuis plusieurs mois, l’activité anti Daech des FDS était proche de zéro, alors que leurs repaires étaient parfaitement repérés. Empêcher les Syriens de faire le ménage pour ne pas le faire soi-même, cela ne pouvait plus durer.

    Une importante opération vient donc d’être lancée. De nombreux blindés et véhicules militaires ont ainsi été stationnés près de la localité d’al-Soussa, une des trois petites villes encore aux mains de Daech (les deux autres sont Hajine et al-Chaafa).

    Les premiers combats ne se sont pas très bien passés : plusieurs dizaines de FDS sont tombés dans une embuscade et ont perdu une vingtaine d’hommes. Depuis trois jours, on estime que 50 djihadistes et 40 FDS auraient été tués. L’affaire promet d’être difficile.

    Les FDS sont naturellement conseillés par des militaires américains, mais il semblerait que des Français soient également sur place. Une photo prise par un Américain montrant des soldats manoeuvrant un mortier laisse apparaître, en arrière-plan, un véhicule blindé. Selon un journaliste de France 24, Wassim Nasr, il serait de type Aravis et utilisé par deux seules armées au monde : les Français et les Saoudiens ; si ces derniers combattaient Daech cela se saurait et il est donc évident que ce sont bien des militaires français qui sont présents. La photo daterait du mois d’août, lors de la préparation de l’offensive.

    Ce n’est d’ailleurs pas une surprise : des membres des forces spéciales françaises sont présents depuis longtemps en Syrie. Cela n’a jamais été officiellement confirmé mais les indices sont multiples et sont corroborés par les déclarations courageuses de la ministre Florence Parly qui affirmait : « Si ces djihadistes périssent dans les combats, je dirai que c’est mieux ».

    Et on n’est jamais si bien servi que par soi-même.

    https://www.lesalonbeige.fr/des-militaires-francais-contre-daech-pres-de-la-frontiere-syro-irakienne/

  • La Post-démocratie, une démocratie sans liberté ?

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    Par Michel Lhomme, philosophe, politologue 

    La montée du populisme, l’hyper libéralisme, la désinformation et les manipulations électorales sont les questions abordées par les derniers best-sellers politiques internationaux comme How Democracies Die (« Comment les démocraties meurent ? ») de Steven Levitsky et Daniel Ziblatt ; How Democracy Ends (« Comment les démocraties se terminent ? ») de David Runciman ou le seul ouvrage déjà traduit en français, Le peuple contre la démocratie de Yascha Mounk [L’Observatoire, Paris 2018]. Tous ces ouvrages sont imprégnés de pessimisme sur l’avenir du pire système politique, à l’exception de tous les autres, comme Churchill le définissait. En France, au contraire, nos universitaires organiques continuent d’animer des séminaires sur la démocratie.

    Finis les coups d’État ! Place à la manipulation des opinions

    Le dernier rapport de Freedom House qui analyse les données de 195 pays pour évaluer leur état de santé démocratique, souligne que 2017 a marqué 12 années consécutives de détérioration globale de l’intégrité des processus électoraux en raison de facteurs tels que l’argent excédentaire dans les campagnes ou la manipulation médiatique. Selon Freedom House, l’année dernière, dans 71 pays, les droits politiques et civils et les libertés publiques ont été réduits et seulement 35 ont été améliorés. Depuis 2000, au moins 25 pays ont cessé d’être démocratiques. Pendant la guerre froide, les coups d’État ont été responsables de 75 % des cas de rupture démocratique, en particulier en Afrique et en Amérique latine. Aujourd’hui, ces méthodes grossières de coup d’état militaire pour capturer le pouvoir avec la violence ont cédé la place à des stratégies beaucoup plus sophistiquées pour déformer ou déformer la volonté populaire au profit des puissants, quitte même parfois à faire revoter les électeurs (idée qui commence à prendre de l’ampleur en Angleterre face au Brexit) ou à ne pas tenir compte de leur vote (le référendum français sur la constitution européenne). Le paradoxe de cette nouvelle voie électorale vers l’autoritarisme est que les nouveaux liberticides utilisent les institutions mêmes de la démocratie de manière graduelle, subtile et même légalement pour l’assassiner.

    À l’ère du numérique, le pouvoir politique dispose désormais de multiples instruments pour dénigrer la volonté populaire sans recourir à la violence, à la répression. Dans sa large gamme d’options, le pouvoir utilise la manipulation des documents de recensement, les scandales créés de toutes pièces par « la transparence », les calendriers électoraux (les législatives post-présidentielles), l’exclusion arbitraire de candidats, le redécoupage des circonscriptions. De fait, le vol électoral parfait est celui qui est perpétré avant que les gens votent.

    Pour les politistes, il n’y a rien à redire à 2017 : les Français se sont librement exprimés, même si au final Emmanuel Macron ne représente que 15 % des inscrits. À l’échelle mondiale, seulement 30% des élections entraînent un changement de gouvernement ou un transfert de pouvoir à l’opposition. Et ce chiffre est encore plus bas dans les pays ayant un passé autoritaire récent. De fait, il n’y a pas un seul autocrate du 21ème siècle qui n’ait appris qu’il est plus facile de rester au pouvoir à travers des « exercices démocratiques », ce qui explique le paradoxe que même s’il y a plus d’élections que jamais, le monde devient moins démocratique.

    L’autoritarisme numérique au service de la démocratie libérale

    Mais fi du processus électoral désormais maîtrisé pour que la populace ne parvienne jamais au pouvoir, la post-démocratie est en train d’opérer une synthèse encore plus radicale celle de l’autoritarisme numérique et de la démocratie libérale utilisant l’intelligence artificielle et les données recueillies pour surveiller et prévenir tout dérapage oppositionnel à la vision mondialiste car le numérique ne promet pas seulement une nouvelle économie  pour réformer le monde, il promet aussi aux gouvernements de lui permettre de mieux comprendre le comportement de ses citoyens pour les surveiller et les contrôler en permanence. Cette nouvelle réalité citoyenne offrirait ainsi aux gouvernants une alternative possible à la démocratie libérale d’hier restée trop gênante parce que source d’oppositions argumentatives. Il ne s’agirait plus d’éduquer mais de formater, à la lettre une éducation non plus critique à la Condorcet mais de la confiance à la Blanquer, soit la confiance en l’autorité immuable de l’administration des choses, prélèvement à la source et contrôle du privé par impôt et compteur link en prime, par solde de toute monnaie papier, par suivi informatique des déplacements et des pensées.

    L’intelligence artificielle permettra aux grands pays économiquement avancés d’enrichir leur citoyenneté sans en perdre le contrôle. Certains pays sont déjà dans cette direction. La Chine, par exemple, a commencé la construction d’un État autoritaire en support numérique, une sorte de nouveau système politique, un système de contrôle social indolore avec l’utilisation d’outils de surveillance perfectionnés comme la reconnaissance faciale qui vise à pouvoir contrôler n’importe quel secteur turbulent de la population. Plusieurs États liés à l’idéologie numérique ont commencé d’ailleurs à imiter le système chinois. Une grande partie du XXe siècle a été définie par la concurrence entre les systèmes sociaux démocratiques, les fascistes et les communistes. On en discute encore en Gaule dans les bibliothèques du Sénat  alors que la synthèse de la démocratie libérale et de l’autoritarisme numérique se déroule sous nos yeux.

    Les gouvernements pourront censurer de manière sélective les problèmes et les comportements sur les réseaux sociaux tout en permettant aux informations nécessaires au développement d’activités productives de circuler librement. Ils mettront ainsi un terme enfin au débat politique réalisant de fait le projet libéral en son essence : la dépolitisation du monde.

    Michel Lhomme
    15/09/2018

    Source : Metamag

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/post-democratie-liberte/

  • Économie : des clignotants partout au rouge dans le monde avant la catastrophe !

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    Alors que Macron et les médias sont toujours très optimistes, les clignotants sont au rouge partout dans le monde. Ray Dalio, le fondateur milliardaire de Bridgewater, le plus gros « hedge fund » au monde, vient de déclarer qu’il estime la crise inévitable d’ici deux ans au plus tard. Ray Dalio nous paraît bien timoré en comparant la situation actuelle avec la période 1935-1940 ; il pense trop États-Unis en oubliant les bombes Europe et Japon.

    La France continue à s’enfoncer dans les dépenses publiques, qui sont passées de 300 milliards d’euros, en 1991, à plus de 1.200 milliards d’euros aujourd’hui. Alors que la fonction publique représente 5,4 millions d’individus, Macron persiste dans l’usine à gaz inutile du prélèvement à la source et envisage la suppression de 120.000 postes en quatre ans, soit 2,2 %, ce qui correspond au simple non-renouvellement des départs à la retraite.

    Le Financial Times reconnaît, aujourd’hui, publiquement dans un article signé par le journaliste John Authers, qu’il a menti en septembre 2008 pour défendre l’intérêt général, car la planète fut à deux doigts d’un effondrement total, en cachant le fait que les banquiers de Wall Street faisaient la queue aux guichets pour retirer leur argent personnel et qu’AIG avait reçu une aide d’urgence de 8,5 milliards de dollars pour payer les CDS (« Credit Default Swap ») qu’elle garantissait.

    Madame Danièle Nouy, responsable de la supervision bancaire à la BCE, a mis en garde contre la prochaine crise en raison de la bulle immobilière provoquée par l’effondrement des taux d’intérêt. Elle a pu déclarer à l’agence de presse lettone LETA : « Nous savons avec certitude qu’il y aura une nouvelle crise. Mais nous ignorons quand et pour quelle raison. »

    Les déficits américains, au-delà des discours rassurants des médias et de Trump sur la croissance, sont passés sous silence par les médias car ils explosent. Le déficit budgétaire américain devrait être de 1.000 milliards de dollars en 2019 !

    « La BCE avance en somnambule vers l’arrêt, en fin d’année, de son programme baptisé QE », a déclaré l’économiste Carsten Brzeski, de chez ING DiBa. Les rachats nets de dette sur le marché vont passer, en octobre 2018, de 30 à 15 milliards d’euros malgré les risques italien, turc, argentin et les tensions commerciales avec Washington. Les taux sont maintenus à zéro et les banques vont continuer à payer un intérêt négatif de 0,40 % sur leurs dépôts excédentaires. Quant au bilan agrégé des principales banques centrales dans le monde, il est passé de 12 % du PIB des pays respectifs, en l’an 2000, au chiffre monstrueux de 40 %, ce qui démontre l’épidémie mondialiste généralisée du laxisme monétaire.

    L’euro est au bord du précipice puisque, selon le dispositif « Target 2 », qui correspond au paiement entre banques centrales, la Bundesbank détient plus de 1.000 milliards d’euros de créances tandis que l’Italie est débitrice de plus de 460 milliards d’euros, qui ne seront probablement jamais remboursés.

    La plupart des banques espagnoles ont déjà perdu la moitié de leur valeur, tandis que la Grèce est en faillite malgré la « fake news » ahurissante que tout va bien. Les prêts à la Grèce ont été reportés à 2032, la Grèce ne payant que les taux d’intérêt, ce qui fut le cas lors de la crise des « subprimes », la crise éclatant lors du remboursement en capital des prêts par les particuliers. La bombe italienne, elle, devient de plus en plus menaçante avec l’augmentation des taux d’intérêt et le programme démagogique du Mouvement 5 étoiles (coût : 115 milliards d’euros).

    Quant à Dominique Strauss-Kahn, il vient de déclarer :« Imaginez que demain la Deutsche Bank ait des difficultés. Ce n’est pas les 8 % de capital dont elle dispose qui vont résoudre le problème. »Pendant ce temps, Goushi Kataoka, un membre inconscient du directoire de la Banque du Japon, appelle à encore plus d’assouplissement quantitatif, alors que la politique en vigueur consiste déjà en un taux à court terme de -0,1 % et un taux sur dix ans de zéro !

    Selon l’économiste suisse Egon von Greyerz, « il est trop tard ; les gouvernements sont en faillite et il n’est plus possible de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer. Les déficits et l’impression monétaire vont s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste. »

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/economie-des-clignotants-partout-au-rouge-dans-le-monde-avant-la-catastrophe/