
Ce 25 mars, les lecteurs du Figaro pouvaient découvrir, au gré d'un reportage instructif, la situation réelle d'un pays que trop de nos concitoyens imaginent comme un paradis touristique.
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Ce 25 mars, les lecteurs du Figaro pouvaient découvrir, au gré d'un reportage instructif, la situation réelle d'un pays que trop de nos concitoyens imaginent comme un paradis touristique.

Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’OTAN, organisation qui aurait dû logiquement être dissoute en même temps que le pacte de Varsovie, puisqu’elle avait été créée à seule fin de résister à l’Union soviétique, aujourd’hui disparue. Mais il n’en a rien été, puisqu’elle s’est muée en une vaste organisation de « défense globale » qui intervient désormais dans le monde entier. Quelles sont, aujourd’hui, ses priorités ?
Tout le monde le sait, ses ennemis désignés sont aujourd’hui la Fédération de Russie en premier lieu, la Chine en second. Le fait nouveau est qu’avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour.

Il est des pays où il fait bon vivre ; sous certaines conditions. Voyez le Qatar, ce royaume des mille et une nuits dont l’émir quarantenaire, Tamim ben Hamad Al Thani, peut se reposer sur un confortable tapis de plus de 2,5 milliards de dollars de fortune personnelle, tout en contemplant sa plaque de grand officier de la Légion d’honneur pour services rendus à la patrie des droits de l’homme…

Il est parfois des incidents, a priori anodins, qui en disent long sur ce que devient le monde.
Un seul exemple ? Le porte-conteneurs Evergreen, propriété d’un armateur japonais dont la société est basée à Taïwan, qui vient de s’échouer dans le canal de Suez.
Rien de susceptible, en bonne logique, de faire les gros titres des médias. Et pourtant…

On peut dire merci à l’ambassadeur chinois Lu Shaye. En traitant Antoine Bondaz, chercheur français de la Fondation pour la recherche stratégique, de “petite frappe, hyène folle, troll idéologique” il a réveillé les endormis.
Nous avons bel et bien affaire à un communiste et Francis Bergeron, ce 24 mars, peut mettre en cause avec raison, au-delà de son représentant si peu diplomate, le maître du pouvoir de Pékin, “Xi Jinping nouveau Staline“[1]

Pendant que la France cultive sa nouvelle image d’Absurdistan européen en inventant le confinement à l’extérieur, nouvel avatar de la pensée compliquée du “en même temps” de notre génial Conducteur, le nouveau président américain compense une démarche physique hésitante par des propos d’une étonnante fermeté à l’encontre de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui serait, selon lui, un “tueur” qui ne perd rien pour attendre le châtiment.

L’Europe aux cent drapeaux, de la Bretagne à la Normandie
En préambule, quelques mots sur ce titre et son origine, L’Europe aux cent drapeaux… Il s’agissait de l’Europe rêvée par le militant breton, Yann Fouéré, qui a rendu célèbre cette expression, souvent reprise par le Normand Jean Mabire, lors de la parution d’un essai en 1968. Yann Fouéré s’affirmait alors comme un théoricien de l’idée européenne et surtout comme l’annonciateur du réveil des peuples européens. Dans cet essai, le militant breton réclame l’Europe politique et rappelle que celle-ci a déjà existé au Moyen Âge, définissant alors une véritable et innovante « supranationalité » au profit d’un empire.
Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?
Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »
Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.
Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?
Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »
Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.