Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 446

  • Des lendemains qui déchantent ?

    qui-sont-ils-pourquoi-les-appelle-t-daesh.jpg

    Bernard Plouvier

    Notre jeune, élégant et distingué Président vient d’annoncer, le 9 novembre 2017, la fin prochaine de l’État Islamique (variante : Daech). Est-ce un joli coup médiatique ? Peut-être, mais Emmanuel Macron n’a pas besoin de ce genre de publicité tapageuse : s’il conserve ses sponsors – ceux-là même qui ont assuré à la fois son ascension de météore et l‘implosion de tous les partis politiques de France -, il remontera très facilement dans les sondages lorsque ce sera nécessaire, soit avant une grande échéance électorale.

    En réalité, il est potentiellement très dangereux de faire ce type d’annonce, face à un certain public. La guerre est, à l’évidence, perdue en Syrie et au Kurdistan pour les fous furieux du calife Abou Bakr II (dont on ne sait même pas s’il est encore en vie). Avec des belligérants intelligents, M. Macron aurait parfaitement raison de s’exprimer comme il l’a fait : la guerre est finie, on signe un traité de paix, on exécute éventuellement quelques chefs (c’est à la mode depuis 1945) et on reconstruit… c’est bon pour le Big Business.

    Seulement, dans ce cas précis, l’on a affaire, non à des gens intelligents, mais à des abrutis complets, des psychotiques délirants, des « fous d’allah ». Il est infiniment probable qu’un grand nombre d’illuminés, qui connaissent les sourates coraniques prêchant le Djihâd, vont se faire une joie maligne de faire payer leur victoire aux Nations belligérantes du clan des gagnants.

    D’où un risque maximal d’attentats durant les années à venir, aux dates jugées symboliques par les mahométans ou, plus simplement, quand la logistique le permettra.

    Doit-on raisonner en pure intelligence avec des psychotiques, des pervers, des psychopathes ? Assurément pas ! Plus que jamais, il importe de protéger la Nation française des fous furieux inutilement importés en même temps que les authentiques réfugiés politiques ou les migrants pour cause économique.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Zoom - Robert Giraud :"Poutine sera réélu en mars 2018 !"

  • Islamisme : la grande naïveté de Macron comparée au réalisme de Trump

    trump-macron-paris-islamisme-600x450.jpg

    Sous le titre « Terrorisme : Trump plus lucide que Macron », Ivan Rioufol a publié, le 1er novembre, un comparatif accablant entre la réaction du Président américain après l’attentat islamiste commis le jour même à New York et la politique en la matière conduite par la France sous la direction d’Emmanuel Macron. Nous le publions ci-dessous.

    « Je viens juste d’ordonner à la Sécurité intérieure de renforcer notre programme de vérification déjà extrême. Etre politiquement correct, c’est bien mais pas pour ça ! »

    Donald Trump a posté ce tweet, ce mercredi matin à 2 h 26 (heure française), peu après l’attentat islamiste à New York, près du site du World Trade Center. Sayfullo Saipov, un jeune Ousbek, au volant d’une camionnette, a tué huit personnes et en a blessé 11 avant d’être blessé lui-même par la police. Des témoins l’ont entendu crier Allah Akbar. Le tueur était arrivé aux Etats-Unis en 2010. Il bénéficiait d’une carte verte. Il était chauffeur chez Uber. Autre tweet du président américain : « Nous ne devons pas permettre à l’Etat islamique de revenir ou d’entrer dans notre pays après l’avoir vaincu au Moyen-Orient et ailleurs. Assez ! »

    En France, c’est une politique inverse qui est suivie par Emmanuel Macron. En ressort une grande naïveté, qui ne peut qu’inquiéter.

    En dépit des attentats islamistes qui frappent le pays – Laura et Mauranne, assassinées à Marseille, étant les dernières victimes – l’état d’urgence a été levé ce 1er novembre. Le dispositif arrêté par la nouvelle loi sur la sécurité intérieure, publiée mardi, maintient certaines protections. Elles resteront néanmoins en deçà de celles que permettait l’état d’urgence. Il était en en vigueur depuis les attentats de novembre 2015. Lors de son discours à la Sorbonne, fin septembre, le chef de l’Etat s’était fait également l’avocat de l’accueil : « Faire une place aux réfugiés est notre devoir commun », avait-il déclaré en s’engageant à renvoyer ultérieurement, sans dire comment ni sur quels critères précis, les déboutés du droit d’asile.

    C’est bien le politiquement correct, dont s’est affranchi le président américain, qui lie les mains du président français. A l’évidence, la menace salafiste reste sous-évaluée par les pouvoirs publics.

    Lundi, sur RTL, le ministre de l’Intérieur a reconnu que seules 11 mosquées salafistes avaient été fermées (et certaines vont rouvrir) alors que la France en compte plus d’une centaine. Gérard Collomb a confirmé également que sur les 250 djihadistes déjà revenus en France après avoir combattu en Irak ou en Syrie, 110 sont en liberté, même s’ils sont suivis par la DGSI. Il est à craindre que les demandes de rapatriement de nombreux autres combattants islamistes encore sur place ne soient entendues par ce gouvernement, qui se veut exemplaire dans la défense des droits de l’homme.

    Or ces droits ne sont évoqués par les égorgeurs et autres barbares, qui redoutent la justice locale, que pour être violés ultérieurement par leurs bénéficiaires.

    Le procès Merah […] a montré le gouffre entre la contre-société salafiste qui s’est installée dans les cités et la République bonasse qui continue de ne rien voir. Celle-ci n’a toujours pas compris qu’une guerre avait été déclarée contre elle, au nom d’un islam porteur d’un projet de société.

    Contrairement à ce que dit Macron, ce ne sont pas les crises sociales ni le réchauffement climatique qui motivent les terroristes, mais la haine de la France et de l’Occident. Oui, Trump a tout compris.

    Texte repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • GAZ RUSSE : LE DROIT DE CUISSAGE ÉCONOMIQUE AMÉRICAIN A BIEN FAILLI ENCORE FRAPPER !

    Gazoduc__c__iStock_680.jpg

    Marc Rousset

    L’Europe a deux ennemis – l’islamisme et l’immigration – et deux adversaires – la Chine et les États-Unis.

    Ces derniers pratiquent, par exemple, un impérialisme économique inadmissible envers l’Europe en imposant des sanctions ahurissantes aux banques (BNP-Paribas) et aux sociétés européennes qui ne respectent pas les sanctions imposées par les États-Unis, sous le seul prétexte que la monnaie utilisée dans les transactions commerciales, les investissements ou leurs financements est le dollar américain.

    Ce droit de cuissage économique américain en Europe a failli se manifester encore de façon scandaleuse lorsque l’Amérique de Donald Trump a eu la prétention de faire sanctionner par le Congrès les entreprises européennes Engie, Shell, OMV, Uniper (groupe allemand E.ON) et Wintershall (groupe allemand BASF). Le prétexte évoqué était qu’en construisant le nouveau gazoduc Nord Stream 2 pour faire venir le gaz de Russie, l’Europe ne prendrait pas assez souci de son indépendance et de sa sécurité énergétique.

    Nord Stream 2, détenu par le russe Gazprom et financé par les industriels européens, est un gazoduc qui longera le gazoduc Nord Stream 1 déjà existant entre la France et l’Allemagne en passant par la mer Baltique. Il augmentera, fin 2019, de 55 milliards de m3 (soit d’un tiers) la capacité d’exportation bienvenue du gaz russe en Europe.

    En d’autres termes, les États-Unis, plus royalistes que le roi, voulaient pénaliser sous un prétexte hypocrite et fallacieux des entreprises européennes prêtes à s’approvisionner en Russie plutôt que de faire venir du gaz de schiste américain liquéfié (GNL) par bateaux méthaniers dans les ports européens. Isabelle Rocher, le directeur général d’Engie, a évoqué « une ingérence américaine assez spectaculaire et inacceptable ». De son côté, le 19 octobre 2017, Vladimir Poutine a pu déclarer : « Les récentes sanctions adoptées par le Congrès américain étaient ouvertement conçues pour pousser la Russie en dehors du marché européen et forcer l’Europe à se tourner vers du gaz naturel liquéfié des États-Unis, plus cher et en quantités insuffisantes ».

    La vérité, c’est que le gaz russe constitue bien, au contraire, une source de diversification énergétique fiable et très bon marché pour l’Europe alors que ses autres sources d’approvisionnement (Norvège, Pays-Bas, Algérie) sont sur le déclin.
     
    Le gaz de schiste GNL américain n’est pas fiable quant à ses quantités produites fluctuantes trop dépendantes du prix du pétrole. De plus, le coût économique du transport par méthanier et de sa regazéification dans les ports européens n’est pas compétitif avec le gazoduc russe Nord Stream 2. Il faudrait, par exemple, 700 navires méthaniers pour fournir autant de gaz à l’Europe que Nord Stream 1.

    Dans cette affaire, la Pologne, prête à américaniser l’Europe, suite à sa haine et rivalité historique séculaire avec la Russie, a tout fait également pour faire capoter le projet Nord Stream 2. La Pologne a signé un contrat avec Donald Trump lors de sa visite à Varsovie, « trop content de signer dans le quart d’heure », pour construire un terminal de regazéification à Świnoujście, port de la Baltique. La Pologne souhaitait ramener à zéro en cinq ans les achats de gaz russe qui couvrent aujourd’hui les trois quarts de sa consommation.

    Le bouquet, c’est que le principal exportateur américain de gaz de schiste GNL (la société Cheniere) préfère vendre son gaz de schiste liquéfié 25 % plus cher en Asie qu’en Europe, suite à la concurrence du gaz russe. La société renâcle et n’a toujours pas signé, à ce jour, de contrat à long terme avec la Pologne. Même la Lituanie a préféré acheter du gaz russe avec un rabais exceptionnel de 25 %.

    L’Atlantique n’est pas une mare aux canards (« the pond »), comme le prétendent les Anglo-Saxons, mais un véritable océan à franchir, alors qu’on peut aller à pied de Brest à Vladivostok ! Le seul avenir face à tous les dangers, c’est la grande Europe avec ses matières premières en provenance de l’immense Sibérie et les exportations d’hommes, de savoir-faire, de produits industrialisés et de capitaux en provenance, comme disait Paul Valéry, de la péninsule du cap asiatique.

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • POURQUOI LE DOW JONES ET LES BOURSES MONDIALES VONT BIENTÔT S’ÉCROULER

    deficit.jpg

    Marc Rousset

    Le Dow Jones a atteint le chiffre stratosphérique de 23 539 points vendredi dernier, tandis que le CAC 40 continuait sa remontée jusqu’à 5 517 et que le Bitcoin, autre indice de la folie spéculative en cours, se dirige allègrement vers les 10 000 dollars. Plus dure et plus violente sera, cette fois, la chute de Wall Street après les corrections de 46% en 1973, 41% en 1987, 39% en 2002, 54% en 2008 !

    Entre 1921 et 1969, soit pendant 48 années, le Dow Jones a été multiplié par 9, s’élevant de 80 à 720. S’il avait continué au même rythme tendanciel de long terme, il devrait donc être aujourd’hui, en 2017, de l’ordre de 6 300. Il se trouve qu’il est aujourd’hui à 23 539, soit à un niveau quatre fois plus élevé. Pourquoi ?

    Parce que Nixon, en 1971, en abandonnant l’étalon-or et la convertibilité du dollar en or, a fait place nette à l’impérialisme non justifié du dollar, au laxisme monétaire de la Fed et au crédit illimité. De 1969 à 2017, la dette globale des États-Unis (publique + particuliers + entreprises + institutions financières) a été multipliée par 47, passant de 1 500 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars.

    Pendant la même période, le PIB américain, lui, n’a été multiplié que par 19 au lieu de 47. Cela signifie qu’il faut 2,5 dollars de dettes aux États-Unis pour générer un dollar de PIB supplémentaire. Plus grave encore, le PIB états-unien a même baissé de 8 % depuis 2006 en termes réels, selon les chiffres calculés et ajustés par l’inflation de la société Shadowstats, même si les chiffres officiels indiquent une augmentation nominale trompeuse du PIB de 16%.

    Les dettes énormes et la création monétaire laxiste par la Fed n’arrivent donc plus à s’investir suffisamment dans l’économie productive réelle ; elles se tournent vers la spéculation, l’économie financière, les bulles et les mystérieux 2,5 millions de milliards de dollars des produits dérivés des banques.
     
    L’or, lui, paradoxalement, ne réagit pas car il est manipulé par la Fed et les banques occidentales qui font baisser les cours par des prêts d’or des banques centrales tout en intervenant sur les marchés papiers de l’or à terme ; les banques commerciales seraient bien incapables de fournir l’or physique des contrats à terme en cas de nécessité si tous les acheteurs demandaient livraison physique de l’or acheté.

    Le krach boursier à Wall Street est d’autant plus probable que la chute peut provenir également d’un écroulement soudain de la monnaie dollar. L’Iran demande à la Russie de Poutine d’éliminer le dollar pour les transactions en pétrole. La Chine continue son travail de sape dans le même sens par ses pressions sur l’Arabie saoudite et les pays producteurs pour accepter des cotations en yuan, par ses contrats nouveaux de pétrole en yuan-or, et en renforçant le rôle mondial de Shanghai, en collaboration avec Hong Kong, sur le marché de l’or où les livraisons doivent se faire en or physique.

    Si le ratio Dow Jones/cours de l’once d’or – qui était de 1 en 1980, pour passer à 42 en 1999, pour redescendre ensuite à 6 en 2012, pour remonter aujourd’hui à 20, en raison de la bulle boursière sur les actions et de la réévaluation toujours insuffisante du prix de l’or – devait passer en dessous de 0,5, Wall Street connaîtrait cette fois-ci un krach qui correspondrait à l’écroulement complet des Bourses mondiales, du système bancaire et du système financier actuel.

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • C’est reparti comme en 1400... Démondialisation et réveil des nations : retour vers le futur

    Publié le 29.10.2016 - Réactualisé le 3.11.2017 

    2520158154.jpgPar Thomas Flichy de la Neuville

    Un remarquable article - presque une fable - dont la morale tient justement de la manière des fabulistes et concerne éminemment notre époque prétendument postnationale et vouée au Marché. [Causeur, 26.10.2016] Mais l'Histoire nous enseigne que cette situation n'est ni nouvelle ni irréversible. Et nous vient à la mémoire que deux siècles après les faits qui sont rappelés ici, d'autres décrets d'importance majeure furent pris, non plus en Italie, mais cette fois-ci en Espagne, par ses Rois, non plus pour réduire l'emprise des financiers, mais en la circonstance celle de l'Islam. Autre récit, autre morale, aussi, pour notre temps. Dédié aux gens qui croient que les choses vont toujours dans le même sens ...   Lafautearousseau

    Nous avons tellement cru en la fable d’un monde pacifié par une mondialisation heureuse que la résurgence des identités – désormais au cœur du débat politique – nous semble aller contre la marche du temps. En réalité,  la transition 2010-2030  rappelle fortement celle que connaît l’Europe entre 1340 et 1400. Au début du XIIIe siècle, les banquiers vénitiens font tout pour éviter l’émergence de gouvernements nationaux forts, comme celui d’Edouard III d’Angleterre. Pour ces banquiers, le modèle politique à abattre est celui de Frédéric II Hohenstaufen, saint empereur romain germanique de la seconde moitié du XIIIe siècle.

    Le rôle des banquiers florentins

    Pour éviter l’émergence d’Etats forts, les banquiers florentins ne se contentent pas de prêter de l’argent aux rois, ils s’assurent en retour d’avantages en nature. En 1325, les Peruzzi possèdent tous les revenus du Royaume de Naples, soit la moitié sud de l’Italie. Ceci leur permet de recruter l’armée de Robert de Naples, de nommer les membres de son gouvernement et de vendre à sa place ses productions céréalières.

    Dans ce contexte, il ne sert à rien pour Dante Alighieri de vanter le modèle de Frédéric II dans De Monarchia. Venise force Dante à quitter Florence et fait la promotion d’une contre-littérature. Il s’agit des ouvrages de Bartolomée de Lucca ou de Marsile de Padoue. Les banquiers vénitiens finissent par ligoter financièrement des embryons d’Etat comme l’Angleterre, la France et l’Espagne. Puis, la banque vénitienne génère une gigantesque bulle financière qui paralyse la production et vient éclater en 1345. Télécommandées par Venise, les familles Bardi et Peruzzi de Florence déclenchent un crash financier au cours duquel tout crédit s’évanouit. S’enclenche alors une période de grave instabilité, caractérisée par la résurgence de la famine et des épidémies.

    La politique domestique la finance

    Mais après 1400, les forces politiques se retournent contre les méthodes des banquiers italiens. En 1401, le roi Martin Ier d’Aragon les expulse d’Espagne, en 1403, Henri IV d’Angleterre limite fortement leur activité. En 1409, la Flandre emprisonne les banquiers génois. En 1410, les banquiers italiens sont expulsés de Paris. La résurgence des identités nationales a alors mis en échec les projets de la finance internationale. L’histoire se répétera-t-elle ?  

    Thomas Flichy de la Neuville

    enseigne à Saint-Cyr. Dernier livre : Les grandes migrations ne détruisent que les cités mortes (L’Aube, 2016). Du même auteur : Syrie : Poutine sur les traces de Pharaon

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/11/03/c-est-reparti-comme-en-1400-demondialisation-et-reveil-des-n-5994594.html

  • BENVINGUT CARLES !

    onu_usa-1728x800_c.gif

    Pieter Kerstens

    L’île de Nauru, capitale Yaren, 21 km2 et 10.000 habitants est indépendante depuis 1968. C’est un paradis fiscal et sa première richesse a été l’exportation du phosphate.

    L’île de Tuvalu, capitale Funafuti, 26 km2, 10.000 habitants également, est indépendante depuis 1978.

    L’archipel des Palaos, capitale Melekeok, 460 km2, 20.000 habitants, indépendant depuis 1994.

    Ces micros états sont courtisés par les Etats-Unis pour leur voix à l’O.N.U.

    Le Kosovo (capitale Pristina, 2,5 millions d’habitants), province de la Serbie dès la fin du XIIe siècle, tombe aux mains des Ottomans de 1389 à 1912. La population turque et albanaise est très majoritairement islamisée. Province autonome depuis 1945, les séparatistes de l’UCK en réclament l’indépendance par les armes dès 1989.

    Le 17 février 2008, le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance, reconnue par les USA, la France et plusieurs états de l’Union Européenne, sans aucun reproche envers Hashim Thaçi, chef de l’UCK, dont la place est sur le banc du Tribunal Pénal International pour crimes contre l’Humanité et trafic d’organes humains.

    Pour sa part, la Bosnie-Herzégovine (capitale Sarajevo, 51.100 km2 et 4,5 millions d’habitants) a proclamé son indépendance en 1992, reconnue par la communauté internationale qui, elle, crache aujourd’hui sur Carlos Puigdemont et les indépendantistes catalans.

    L’Erythrée, capitale Asmara, 120.000 km2 et 5,3 millions d’habitants était une province éthiopienne où, après la chute de Mengistu en 1991, le nouveau régime « démocratique et populaire » de Mélès Zenawi chef du FDRPE accède au pouvoir et autorise un référendum d’autodétermination qui conduit en 1993 à l’indépendance du pays.

    Le Somaliland, au nord de la Somalie, était ravagé par la guerre civile et se trouvait en proie à une horrible famine, après la chute du général Siyad Barré en Somalie, en 1991. C’est à ce moment que la République Indépendante du Somaliland est proclamée, avec Berbera pour capitale, port important du Golfe d’Aden et dont la gestion est assurée par Dubaï D.P World jusqu’en 2045 !

    Le 24 septembre dernier, c’est avec une participation de 72%, soit 3,3 millions de votants, que 93% des kurdes irakiens se sont déclarés favorables à l’indépendance de la province Nord de l’Irak, riche en pétrole. Kurdes qui depuis le traité de Sèvres en 1920 attendent toujours la concrétisation des promesses faites par les grandes puissances.

    Alors, ce qui est admis et toléré pour le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, l’Erythrée, Tuvalu, Palaos ou Nauru, parmi d’autres, ne le serait-il pas pour le Kurdistan, la Catalogne, l’Ecosse, la Flandre, le Québec, ou la Corse ?

    A Gaza, 363 km2, territoire autonome depuis 1994, ce sont 1,5 million d’habitants qui s’entassent dans le plus grand camp de concentration du 21ème siècle.

    En Cisjordanie, 6.000 km2 et 2,2 millions d’habitants, autonome aussi depuis 1994, un mur de 8 m de haut avec des zones minées depuis 2002 cerne le territoire, tout le long de la frontière israélienne.

    Que dire également du Rio de Oro, ancienne province de l’actuel Sahara Occidental, avec ses 266.000 km2 et peuplé de seulement 250.000 habitants ? Un référendum d’autodétermination, envisagé en 1988, a été refusé par le Maroc qui administre le territoire contre la volonté du peuple sahraouis et du Front Polisario. De riches gisements de phosphate et une vaste zone océanique attisent bien sûr les convoitises étrangères…

    On pourrait aussi évoquer le Cachemire, ex-province de l’Empire Moghol et théâtre des guerres indo-pakistanaises de 1947 à nos jours.

    Ou encore la province du Xinjiang en Chine, peuplée de 18 millions d’Ouïgours musulmans aspirants à l’indépendance, au même titre que l’Ogaden, steppe orientale de l’Ethiopie, habitée par des pasteurs somalis et où Henri de Monfreid avait couvert le conflit italo-éthiopien de juillet 1935 à janvier 1936.

    Le droit à l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes, cher aux humanistes de tout poil et aux donneurs de leçons, serait-il à géométrie variable ?

    OUI, les Basques, les Ecossais, les Corses, les Alsaciens, les Flamands ou les Catalans et surtout les Palestiniens sont des peuples, avec leur langue et leur territoire : ils méritent leur indépendance, n’en déplaise aux sionistes et surtout aux eurocrates de Bruxelles qui, après le Brexit, font les yeux doux aux Ecossais désireux de rester dans l’Union Européenne, mais sans l’Euro !

    Et d’ailleurs tous ceux qui piaillent contre les responsables politiques catalans aujourd’hui, n’émettent pas la moindre opposition envers le prochain référendum d’indépendance de la Nouvelle Calédonie, dont le scrutin ne sera réservé qu’aux seuls indigènes  et non pas à tous les habitants de nationalité française !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La méthodologie commune mise en œuvre dans ces révolutions colorées dégénérant en véritables guerres coloniales par mercenaires interposés

    Le 18 juin 2014, le Général Leonid Ivachov, ancien commandant en chef des forces armées russes et vice-président de l’Académie des affaires géopolitiques, émettait des remarques semblables en entretien télévisé à propos de la Syrie et du crescendo de violence qui a embrasé ce pays à partir de 2011. Le site du Hezbollah résumait ainsi l’analyse d’Ivachov, lequel soulignait la méthodologie commune mise en œuvre dans ces révolutions colorées dégénérant en véritables guerres coloniales par mercenaires interposés et qui se décompose en quatre étapes : « Créer la contestation. La première consiste à former des groupes d’opposition au pouvoir, en mettant en exergue les lacunes qui l’entachent, mais que l’on peut trouver partout ailleurs. Dans cette étape, il s’agit de rassembler les voix dissonantes et mécontentes qui sinon resteraient dispersées, et surtout de les organiser dans des groupes. [...] Descendre dans les rues. La deuxième étape consiste à préparer le mouvement de contestation en choisissant d’abord des chefs parmi les plus actifs et les plus perspicaces. Leur rôle consistera à faire descendre les gens dans les rues. [...] Il a été question que des sommes d’argent leur étaient offertes en échange de leur participation. Une explication paraît très convaincante : le nombre des participants était en deçà de ce qu’ils devaient être, selon les organisateurs, et il fallait coûte que coûte gonfler les rangs. Surtout que les plus grandes manifestations qui ont eu lieu en Syrie à cette époque étaient celles qui soutenaient le président et le pouvoir syriens. Tirer sur les deux camps. Quant à la troisième étape, selon l’expert russe, elle consiste à provoquer une escalade sécuritaire, en ouvrant le feu aussi bien sur les manifestants que sur les forces de l’ordre durant les rassemblements. Comme cela s’était passé au Venezuela en 2002, dans un coup d’Etat organisé par la CIA et des agents locaux de l’opposition pour renverser son président défunt Hugo Chavez et qui s’est soldé par un échec. Des snipers sont recrutés pour cette mission, explique Ivachov, qui explique qu’elle vise à accuser les forces de l’ordre syriennes d’user de moyens de répression violents et de justifier le recours aux armes. [...] La militarisation. Ainsi la troisième phase exposée par Ivachov permet de passer à la quatrième, celle de la militarisation du mouvement de protestation. En l’espace de quelques semaines, des groupuscules armés ont été créés et organisés dans le cadre de l’Armée syrienne libre (ASL). La vitesse avec laquelle elle s’est réalisée soulève bien des soupçons étayant le scénario d’une préparation. La dimension qu’elle revêtit avec l’entrée en action des miliciens wahhabites, takfiristes d’Al-Qaïda, pour prêter main forte aux insurgés locaux, montre l’engrenage dans lequel les Syriens ont été entraînés. [...] Bien entendu, cette « opération spéciale » se doit avant tout de rester secrète, car il y va de sa réussite. Il fallait à tout prix faire croire que le mouvement de contestation émane du peuple syrien, et que sa militarisation était due à la répression des forces de l’ordre ».

    Lucien Cerise, Retour sur Maïdan. La guerre hybride de l’OTAN

    http://www.oragesdacier.info/2017/10/la-methodologie-commune-mise-en-uvre.html

  • Le canular du dossier de Fusion GPS sur les liens de Trump avec la Russie se retourne contre Clinton et les Démocrates

    Fusion GPS Trump Clinton RussieSi les grands médias internationaux relaient cette semaine la nouvelle de l’inculpation de deux anciens collaborateurs de la campagne de Donald Trump pour leurs liens supposés avec la Russie – mais dans des affaires sans relation avec la campagne de l’actuel président des Etats-Unis – et d’un troisième ancien collaborateur pour avoir menti aux officiers du FBI en janvier 2017, ils parlent moins de l’effet boomerang du dossier de la société Fusion GPS qui avait fait parler de lui également en janvier dernier. Ce dossier, rédigé par un ancien agent du renseignement britannique, mettait gravement en cause le président Trump nouvellement élu et il a alimenté l’enquête menée par la commission du renseignement du Congrès, avant qu’il s’avère que ses accusations sont invérifiables et manquent singulièrement de sérieux. Ironie du sort, l’affaire Fusion GPS impliquerait plutôt la candidate malheureuse Hillary Clinton et les Démocrates…

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV