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géopolitique - Page 450

  • Le CSA à la sauce Pravda – Journal du jeudi 13 septembre 2018

    Médias / Le CSA à la sauce Pravda
    Alors que la réforme de l’audiovisuel doit être présentée avant la fin de l’année, le CSA a dévoilé 20 propositions pour être de la partie. Le but : étendre son pouvoir sur le numérique.

    Politique / Les voies de communication réhabilitées
    C’est un problème récurrent depuis maintenant deux décennies, les voies de communications françaises sont en piteux état ! Pour faire face à ce fléau, le gouvernement a annoncé un plan de réhabilitation qui, s’il aboutit, pourrait s’avérer bien utile.

    Paris / Grand Paris Express : une opposition face à un projet capital

    International / Vers une paix russo-japonaise ?
    Vladimir Poutine veut un traité de paix avec le Japon. Le président russe entend ainsi mettre fin à un désaccord remontant à la deuxième guerre mondiale… en cas de réussite la diplomatie russe pourrait sortir renforcée de ce “petit événement”.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

    Lien Dtube

     
  • Le réveil de la poudrière balkanique

    6a00d8341c715453ef022ad38db034200d-320wi.jpgEn acceptant, le 25 août à Kiev, le principe de modifications des frontières balkaniques, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton vient d'ouvrir une boîte de Pandore. On doit hélas en redouter les conséquences pour l'Europe entière[1].

    Sa déclaration en réponse à une question conférence de presse porte sur une question apparemment ponctuelle et fort délicate. "Nous n'excluons pas d'adaptations territoriales" a-t-il maladroitement déclaré. Ceci revenait, de la part des Américains, à préempter le résultat des négociations, se déroulant actuellement à Bruxelles, entre la Serbie et le Kosovo. Ce territoire dominé par les Albanais, dirigé par Hassem Thaci, sous une très forte dépendance mafieuse, a été arraché en 1999, par les bombardements de l'OTAN à la souveraineté de Belgrade.

    Rappelons brièvement la situation qui en est résultée. La grande majorité des quelque 1,8 million d’habitants du Kosovo sont des Albanais musulmans mais quelque 120 000 Serbes y vivent encore dans diverses enclaves. Or, au nord de ce qui se veut désormais une république indépendante, il y demeure ainsi un territoire serbe comprenant le nord de la ville de Mitrovica. Cette agglomération de 80 000 habitants est, au sud, majoritairement peuplée d'Albanais. Il y vint environ 65 000 fils de l'Aigle, comme se désigne ce peuple. Mais le nord de la ville est surtout habité par quelque 15 000 Serbes. Elle constitue encore, avec trois autres communes de la région septentrionale du territoire le reliquat de la fiction d'une république multiculturelle indépendante. C'est au nom de cette illusion que les Occidentaux étaient intervenus il y a 20 ans. Ils avaient voté la résolution 1244 du conseil de sécurité et ils avaient envoyé sur place un procurateur international en la personne du bonimenteur Kouchner.

    Grossièrement aujourd'hui, il s'agirait d'échanger la rétrocession à la Serbie du Nord-Kossovo contre l'annexion par les Kosovars de quelques villages frontaliers majoritairement musulmans.

    Ainsi posée, ainsi acceptée par Bolton sous condition d'un accord serbo-albanais satisfaisant les deux parties, la correction des frontières pourrait paraître raisonnable et de bons esprits y voient une fois de plus l'établissement d'un cercle de paix. Rappelons à ce sujet, que ce mot d'ordre, agréable à l'oreille des francs-maçons et des démocrates-chrétiens a toujours été démenti, hélas cruellement, par les faits depuis Wilson, Briand, etc.

    De modeste ambition, son application en cours divise néanmoins les habitants de la petite vallée de Presevo, objet de l'échange.

    Mais ce mince coup de canif dans les frontières que l'on se propose ainsi de rectifier, légitimerait par ricochet une série de projets analogues. D'ampleur infiniment plus importante, leur enjeu dépasserait une fois de plus le terrain balkanique, considéré comme expérimental depuis 1912. Non seulement, située dans le voisinage immédiat, la Macédoslavie basculerait. Les Slaves orthodoxes n'y représentent plus qu'une courte majorité. C'est sur elle que Hashim Thaçi et les réseaux criminels turcs entretiennent des vues prioritaires. Et en Europe occidentale d'autres types de conflagration territoriale ne manqueraient, à l'évidence, se manifester plus rapidement qu'on ne veut l'imaginer.

    Il est encore temps d'enrayer un processus qui pourrait bien avoir été évoqué entre Trump et Poutine lors de leur rencontre du 16 juillet à Helsinki, hypothèse qui nous ramènerait aux pires moments des erreurs diplomatiques occidentales.

    Le 31 juillet, une réunion informelle des ministres européens des Affaires étrangères se tenait à Vienne. Plusieurs responsables ont exprimé leur hostilité. La présidence tournante autrichienne de l'Union, représentée par Mme  Karin Kneissl, craint de voir s’ouvrir la boîte de Pandore des revendications territoriales. Le ministre allemand Heiko Maas a estimé que des discussions sur ce sujet ne sont pas opportunes et "risquent de raviver de vieilles blessures". Tout en jugeant les pourparlers positifs en eux-mêmes, le représentant finlandais Timo Soini met en garde contre le risque résultant de tout échange de territoires. Le Luxembourgeois Asselborn considère qu’un redécoupage entraînerait des effets très négatifs sur d’autres pays. La Grande Bretagne met, elle aussi, en garde contre le risque de déstabilisation.

    Hélas il semble bien que la Commission soutienne le processus …

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Le président actuel du Kosovo Hacem Thaçi, ci-devant chef politique de l'UÇK, théorise et mène la négociation [on lira a ce sujet l'entretien complaisant publié par Le Figaro le 25 juin Hashim Thaci : "La paix entre le Kosovo et la Serbie est inévitable"] son premier ministre la refuse explicitement : le 20 juillet, Ramush Haradinaj, l'ancien chef militaire de l'organisation et des Aigles noirs a ainsi déclaré : toute partition du Kosovo entre zones serbes et albanaises conduirait immanquablement à la guerre. "Pour moi, la division c’est la guerre. Je le dis sans hésiter, il est dangereux d’évoquer une division", avait-il répondu à TV Dukagjini sur l'échange de territoires envisagé entre Belgrade et Pristina. La veille, ce personnage par ailleurs fort dangereux avait déjà promis qu’il n’y aurait "pas de division, d’échanges de territoires ou de modification des frontières".

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Troisième Guerre Mondiale en préparation : La Russie déploie la “plus grande force de navires de guerre de tous les temps” pour mettre fin aux attaques des États-Unis contre la Syrie

    Les chefs de la marine russe ont envoyé leur plus grande force opérationnelle en Méditerranée depuis le début de l’intervention de la Russie dans le conflit syrien en septembre 2015.

    Il comprend au moins dix navires de guerre et deux sous-marins – avec davantage de navires en route, selon le quotidien russe Izvestia.

    La plupart des navires transporteraient des missiles de croisière Kalibr.

    Izvestia cite des experts militaires qui affirment que la flotte sera en mesure de soutenir la campagne de l’armée syrienne dans l’Idlib tenue par les rebelles.

    Cette décision intervient dans un contexte de tensions, alors que la Russie affirme que les États-Unis pourraient se préparer à frapper à nouveau la Syrie en raison de rumeurs de nouvelles attaques chimiques.

    La Syrie est devenue un point de tension entre la Russie et l’Occident alors que Poutine tente de protéger le dictateur Bachar al-Assad de l’intervention de l’Occident au Moyen-Orient.

    Deux frappes de missiles de croisière contre le régime ont été menées par les États-Unis au cours des deux dernières années – avant de répondre directement aux accusations d’attaques chimiques.

    La Russie et la Syrie nient que des armes chimiques ont été utilisées par le régime contre des civils, affirmant qu’elles ont été mises en scène par des terroristes, des rebelles ou même par l’Occident.

    Les médias russes décrivent l’opération comme un “bouclier marin” pour la Syrie – et parmi le groupe d’attaque, on trouve des frégates, des croiseurs et des navires de soutien. 

    Et cela intervient au moment où le ministère russe de la défense prétend que les Etats-Unis sont en train de lancer une action militaire pour soutenir les rebelles qui luttent contre le régime d’Assad.

    Les chefs militaires ont affirmé que les plans américains prévoyaient d’utiliser la “dramatisation”d’une attaque chimique dans la province d’Idlib comme prétexte pour attaquer le régime syrien.

    La Syrie risque d’être le terrain d’une confrontation militaire directe et dangereuse entre les Etats-Unis et la Russie.

    Il a affirmé que les plans américains prévoyaient mettre en scène une attaque chimique dans la province d’Idlib comme prétexte pour attaquer le régime syrien.

    Konashenkov a mis en garde qu’une attaque au gaz par des militants de Jabhat An-Nusra, l’un des plus grands groupes djihadistes en Syrie, sera imputée à Assad.

    Elle provoquera alors le bombardement du gouvernement syrien – et sera coordonnée par les “services spéciaux” britanniques

    Konachenkov a dit : “La mise en scène de cette provocation avec la participation active des services spéciaux britanniques doit servir de nouveau prétexte aux frappes de missiles et de bombes des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France contre le gouvernement et les installations économiques de la Syrie.”

    Il a averti que les actions des nations occidentales conduiront à une “escalade dramatique de la situation au Moyen-Orient”.

    Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont mené une attaque aux missiles de croisière en réponse à une attaque aux gaz le 14 avril.

    Et elle suit une attaque des États-Unis le 7 avril 2017 sur la base aérienne de Shayrat – également en réponse à une attaque chimique.

    Source: Daily Star

    https://michelduchaine.com/2018/09/04/troisieme-guerre-mondiale-en-preparationla-russie-deploie-la-plus-grande-force-de-navires-de-guerre-de-tous-les-temps-pour-mettre-fin-aux-attaques-des-etats-unis-contre-la-syrie/

  • Bombardements américains en Syrie : «Une façon pour les Américains de dire, nous sommes encore là»

  • Le libéralisme libertaire, une synthèse révolutionnaire

    Alors que la collusion entre leader de la "majorité" et de  l'"opposition" s'étale désormais sans fard, nous relayons cette vidéo courte et dense d'Édouard Chanot.

     http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/le-lib%C3%A9ralisme-libertaire-une-synth%C3%A8se-r%C3%A9volutionnaire.html

  • Ce ne sera pas un krach, mais un tsunami financier mondial

    wave-11061_960_720-845x475.jpg

    « Nous allons vivre une autre crise financière ; tous les gens intelligents la voient arriver », a pu déclarer Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump qui lui doit sa victoire. Depuis la chute de Lehman Brothers et le cataclysme de 2008, nous avons assisté à une mutation complète et ahurissante des banques centrales. L’initiateur, le pionnier de la folle politique monétaire d’assouplissement quantitatif a été la Banque du Japon, suivie par la Fed et ensuite la BCE.

    Suite aux risques de défaut immédiat des États, de krach obligataire et boursier, les banques centrales se sont transformées en pompiers tout terrain pour éteindre les multiples incendies avec des moyens inédits « non conventionnels ». Une véritable fuite en avant en pratiquant la politique des taux zéro, de l’endettement supplémentaire pour régler le problème du surendettement, de la création monétaire laxiste pour procurer des liquidités aux banques et faire baisser les taux d’intérêt du marché obligataire. La Banque de France détient aujourd’hui 20 % de la dette publique française tandis que la Banque du Japon détient 41 % de la dette publique japonaise (250 % du PIB).

    Les banques centrales sont aujourd’hui coincées d’une façon irréversible et ne peuvent plus revenir en arrière en diminuant la masse monétaire et en augmentant ou en laissant monter les taux d’intérêt sous peine de faillite des États, des entreprises zombies et d’écroulement des marchés obligataires et boursiers.

    En fait, tout se passe comme si la Banque du Japon, la Fed et la BCE avaient décidé d’édifier ensemble une « Digue de Babel ». La réussite est en apparence totale puisque la digue tient et que les marchés sont au plus haut. En réalité, une masse d’eau énorme de dimension océanique continue inexorablement à s’accumuler et à monter de l’autre côté de la digue tandis que les inconscients au sec continuent à spéculer, à faire grève, à se vautrer dans l’hédonisme individualiste matérialiste et à se moquer même des Cassandre réalistes. Mais un jour, suite à la pression trop forte de l’eau, c’est-à-dire la perte subite de confiance, la « Digue de Babel » cédera et ce ne sera pas alors un vulgaire petit barrage de Malpasset, mais un tsunami océanique de dimension planétaire qui balaiera tout sur son passage et aura pour conséquence l’effondrement total du Système.

    Les banques espagnoles sont un excellent exemple de la dangereuse interconnexion mondialiste des problèmes. Elles ont été sauvées jusqu’à ce jour, en fusionnant, avec une aide d’urgence de 100 milliards d’euros, sans avoir encore rien remboursé. Mais les banques espagnoles sont exposées à hauteur de 83,2 milliards d’euros en Turquie, soit davantage que les 75 milliards réunis de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni. Les crédits en devises étrangères, face à la baisse de la livre turque et à l’augmentation des taux d’intérêt, représentent 40 % de la dette de la Turquie.

    En Argentine, les investissements espagnols s’élèvent à 28 milliards de dollars, soit un quart de l’investissement total étranger (les États-Unis seulement 10 milliards). L’Espagne, à elle seule, représente plus de 40 % du risque des dettes de l’Amérique latine (Argentine, Mexique, Brésil). Pour se sauver de leurs risques européens, les banques espagnoles ont misé gros sur les pays émergents cherchant à diversifier leurs risques avec des perspectives de rentabilité plus élevées. Mais gare en cas de retournement de situation.

    Pour la première fois depuis dix ans, la banque centrale indienne a acheté de l’or. « Encore un petit moment, Monsieur le Bourreau » ! Il suffit de la perte subite de confiance d’un agent économique, ce qui fut le cas de la BNP en 2008, d’un krach dans un seul pays tel que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie pour que la réaction en chaîne se développe dans le monde et que tout explose. La « Digue de Babel » des banques centrales cédera aussi à son tour car l’arme atomique de l’assouplissement quantitatif pratiqué alors sans limite et d’une façon exponentielle nous conduira à l’hyperinflation du Venezuela ou de l’Allemagne en 1923. La crise de 1929 nous paraîtra alors comme un épiphénomène par rapport à ce qui nous attend !
    « Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles », selon William Shakespeare.  

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/ce-ne-sera-pas-un-krach-mais-un-tsunami-financier-mondial/

  • Poutine, Erdoğan et Rohani négocient l’offensive sur Idleb

    6a00d83451619c69e2022ad369a8b1200c-800wi.jpgAnalyse d'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    La Conférence de Téhéran s’est déroulée le vendredi 7 septembre. Le Président iranien Rohani y a accueilli Poutine et Erdoğan. Aucun autre invité : ce sont ces trois-là qui ont l’avenir de la Syrie entre leurs mains.

    Mais les divergences sont réelles et la Conférence, sans être inutile, n’a pas permis de les aplanir.

    Russes et Iraniens sont à peu près d’accord à court terme : il faut lancer une offensive générale sur la province d’Idleb, occupée à 60 % par le groupe islamiste Hayat tahrir al-Cham (HTC), l’ex Front al-Nosra dont tous les cadres viennent d’al-Qaïda. HTC et Daech ne sont que les deux faces de la même pièce, comme le rappellent les autres groupes insurgés sunnites, qui tiennent 40 % du territoire et qui ont eu des accrochages sanglants avec HTC.

    Le problème, ce sont justement ces 40 % restants : ils sont tenus par des islamistes à la solde des Turcs qui ont d’ailleurs plusieurs postes militaires au cœur même de la province. Erdoğan n’a pas envie de lâcher ses alliés et surtout il ne veut pas que ce soit ensuite l’occasion pour les Kurdes de se réinstaller près de sa frontière, notamment à Affrin, d’où il les a chassés il y a quelques mois.

    Il a pourtant fait une concession importante en qualifiant Hayat tahrir al-Cham de « groupe terroriste ». C’est une première mais il n’est pas allé plus loin : son objectif était d’obtenir qu’un nouveau cessez-le-feu soit établi et que le mot figure dans le communiqué final. Il n’a pas eu gain de cause. Poutine, sous le regard amusé de Rohani, a déclaré : « Je pense que, globalement, le Président turc a raison : ce serait une bonne chose. Mais nous ne pouvons pas assurer à leur place qu’ils (les islamistes) arrêteront de tirer ou d’utiliser des drones armés. »

    Rappelons à ce sujet que les bases russes installées non loin d’Idleb font régulièrement l’objet d’attaques de drones armés et Poutine ne peut évidemment accepter que cette situation se prolonge indéfiniment.

    Les Iraniens veulent en découdre comme toujours : en face, ce sont des sunnites et, pour la grande puissance chiite, aucune discussion n’est envisageable.

    Pour les Russes, moins concernés par ces divisions internes à l’islam, il s’agit d’un problème stratégique crucial : il est hors de question de laisser 10 000 combattants islamistes administrer une province sur le territoire syrien. L’assaut aura donc lieu, mais ce sera une opération délicate : il ne faut pas se fâcher avec Erdoğan et donc éviter de lui tuer ses alliés et que faire si Erdogan envoie des renforts, comme l’armée syrienne est en train de le faire ?

    Les Occidentaux eux, sont pathétiquement inutiles : les Américains rappellent tous les trois jours qu’une attaque chimique entraînerait une riposte massive de leur part, ce qui est une façon de laisser faire Poutine tout en laissant la porte ouverte à une nouvelle manipulation. La France et l’Angleterre ont confirmé, comme il se doit.

    Les Russes, de ce fait, ont renforcé leur présence navale au large de la Syrie.

    En attendant l’offensive terrestre, les bombardements russes et syriens ont repris. Leur intensité et le choix des cibles (exclusivement des positions tenues par HTC), montrent que le compte à rebours a commencé.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les oligarchies financières détiennent le pouvoir, pas le ministre de l’Ecologie

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    Entretien Avec Jean Ziegler*

    Que révèle la démission de Nicolas Hulot sur l’écologie et la politique ?
    Dans son interview à France Inter, Nicolas Hulot a prononcé une phrase clé : « C’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir ? » Qui, en effet, a le pouvoir dans nos démocraties ? La réponse est claire : le capital financier globalisé. Ce n’est donc pas un gouvernement qui détient le pouvoir en la matière, et encore moins un ministre de l’Ecologie, aussi courageux soit-il !

    Nos démocraties ne peuvent-elles donc rien faire contre le pouvoir de la finance ?

    En France, et en Europe occidentale en général, il y a un formidable mouvement pour la protection de l’environnement et des solidarités importantes dans une société civile puissante, une bonne recherche scientifique, une théorie et une pratique de l’écologie. Ce mouvement est impressionnant, mais à l’heure actuelle il rencontre un adversaire plus puissant que lui : les maîtres du capital financier globalisé. Ce sont ces oligarchies qui gouvernent la planète. La démocratie française, comme toutes les autres, est une démocratie simulative. Elle fonctionne institutionnellement, mais elle n’a pas le pouvoir réel sur les choses essentielles, et notamment sur l’économie...

    Qui œuvre en coulisse ? Les lobbyistes des puissances financières ?

    Les lobbyistes, ce sont des exécutants, des larbins. Les décisions sont prises par les oligachies, c’est-à-dire des grandes banques ou des présidents de sociétés multinationales qui envoient ensuite des employés, des lobbyistes, pour imposer leurs points de vue et empêcher l’adoption de lois non conformes à leurs intérêts. Il y a, à Bruxelles, plus de 1 500 bureaux de lobbyistes.

    Selon vous, ces oligarques, qui dominent l’économie mondiale, ont un « même aveuglement pour la planète et le sort des homes qui y vivent ».

    Oui, et ils sont les véritables maîtres de la planète. Ils ont créé un ordre cannibale du monde : avec d’énormes richesses pour quelques-uns et la misère pour la multitude. Je prends un exemple : selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), toutes les cinq secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim alors que l’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit pratiquement le double de l’humanité. Selon la Banque mondiale, les 500 sociétés transcontinentales privées les plus puissantes, tous secteurs confondus, ont contrôlé l’an dernier 52,8% du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les riches- ses produites en une année sur la planète.

    Dans le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), vous écrivez que les dirigeants de ces grandes sociétés détiennent un pouvoir comme « aucun empereur, aucun pape, aucun roi n’en a jamais disposé dans l’histoire des peuples ».Ces sociétés ne sont donc contrôlées par personne ?

    Personne. Elles échappent à tout contrôle parlementaire, étatique, onusien, syndical... Prenons l’exemple du glyphosate, le pesticide le plus utilisé en Europe, dont les rapports médicaux disent qu’il est cancérigène. L’Union européenne a prolongé son utilisation parce que les trusts agrochimiques étaient plus puissants que les Etats. Alors que c’est un produit dangereux, la France a déversé l’an dernier plus de 10000 tonnes de pesticides sur ses terres arables, poisons qui se retrouvent nécessairement dans l’alimentation que nous consommons. Certes, le capitalisme au stade actuel est le mode de production le plus inventif, le plus dynamique, que l’humanité ait connu. Mais les oligarchies ont une seule stratégie : la maximalisation du profit dans le temps le plus court et souvent à n’importe quel prix humain. Cela aboutit à l’affaiblissement des institutions démocratiques, à un mépris absolu du bien commun, à la destruction progressive de la planète, de la biodiversité, des forêts tropicales, des abeilles, avec l’empoisonnement des sols, de l’eau et des mers. Dès maintenant, selon l’ONU, près de 2 milliards d’êtres humains n’ont pas d’accès régulier à une eau potable non nocive.

     Nous participons nous aussi à la destruction de la planète en consommant au-delà de nos besoins ?

    Cette société  de consommation qu’on nous a imposée fait effectivement de nous des complices, comme lorsqu’on achète des vêtements fabriqués dans des conditions inhumaines au Bangladesh. Mais cette évidence se fait de plus en plus jour. Emmanuel Kant a dit «l’inhumanité infligée à un autre détruit l’humanité en moi». Cette conscience de l’identité avec l’autre est recouverte par l’obscurantisme néolibéral qui dit que seul le marché fait l’histoire et qu’il obéit à des «lois naturelles». C’est un pur mensonge qui anesthésie nos consciences.

    Il n’y a donc aucun espoir ?

    Si, nous portons en nous le désir indéracinable d’un monde plus juste, d’une terre préservée, du bonheur pour tous. Il ne s’agit pas d’une utopie romantique, mais d’une force historique. Cette utopie augmente rapidement. Il y a trente ans, on disait que la faim était une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tout le monde sait que la faim est due à l’action de l’homme et peut être éliminée demain. La grande question est : à quel moment, à quelles conditions matérielles cette utopie devient réalité sociale. C’est le problème de ce que Sartre appelle l’« incarnation ». Cela s’est produit à la Révolution française. La féodalité, la monarchie étaient destinées à l’éternité. Le 14 juillet 1789, des artisans et des ouvriers ont pourtant abattu la Bastille.

    Réformer le capitalisme financier globalisé est-il une solution pour sauver la planète ?
    On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système. Il faut l’abattre. Aucun des systèmes d’oppression précédent, comme l’esclavage, le colonialisme, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas.

    Mais comment mettre fin à un capitalisme si puissant ?

    J’ai le même espoir que le poète Pablo Neruda : « Ils pourront couper toutes les fleurs mais jamais ils ne seront les maîtres du printemps. » La conscience qui revendique l’égalité et la justice, l’intérêt commun comme boussole de toute activité politique, augmente. L’espoir et l’action sont portés par la société civile, faite d’une myriade de mouvements sociaux sur les cinq continents. Che Guevara écrit : « Les murs les plus puissants tombent par leurs fissures. » Et des fissures apparaissent ! Nous ne pouvons pas anticiper le monde nouveau à construire. C’est la liberté libérée dans l’homme qui le créera.

    (*) Vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies depuis 2009 et ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Il vient de publier Le capitalisme expliquée à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), Le Seuil, 128 p., 9 €

    (Propos recueillis par Cécile Bourgneuf pour Libération 5/9/18)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/05/les-oligarchies-financieres-detiennent-le-pouvoir-pas-le-m-6077519.html

  • Voir plus loin: l’Ethique macronienne et l’Esprit du mondialisme

    caspar-david-friedrich.jpgEn déplacement au Danemark pour  plaider de nouveau pour plus d’Europe, plus d‘intégration, et notamment pour  l’harmonisation des régimes fiscaux, Emmanuel Macron a souhaité réagir aux propos formulés la veille par les pugnaces  Viktor Orban, Premier ministre hongrois,  et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien. Nous l’évoquions hier ,  ceux-ci l’ont nommément désigné   comme étant en  Europe le chef de file de l’immigrationnisme, un des fléaux de l’idéologie mondialiste. Piqué au vif, M. Macron s’est fendu d’une formule convenue, souvent  entendue dans la bouche d’un Chirac, d’un Sarkozy, d’un Hollande, pour affirmer qu’il « ne (céderait) rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S’ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison. »  Provocation calculée ou non ?  Art de la petite phrase pour occuper l’actualité? Dérapage (in)contrôlée ? : M. Macron s’est livré mardi à une saillie qui a fait également réagir. Il a affirmé,  tout à sa volonté de flatter les Danois, qu’ « Il ne s’agit pas d’être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien (danois, NDLR), qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! Encore que ! Mais nous avons en commun cette part d’Européen qui nous unit. » Une réflexion  intéressante en ce qu’elle révèle encore une fois la pensée profonde de M Macron.   Une resucée  des vieilles attaques des progressistes  contre les Gaulois, ces indécrottables  ploucs de Français attachés à leur terroir, à leurs racines, à leur identité,  à leur mode de vie. Village gaulois qui résiste aux bienfaits du changement en marche, de la  mondialisation sauvage;  sédentaires bornés qui ne sont toujours pas convaincus des avantages du monadisme planétarien …

    Cette phrase de l’ancien de la banque Rothschild est peut-être aussi une réminiscence de la lecture, si ce n’est de Werner Sombart,   du moins de  Max Weber qui,   dans son célèbre ouvrage  « L’Ethique protestante et l’Esprit du capitalisme » (1905),  entendait  démontrer non sans quelques arguments d’ailleurs, comment ladite culture, morale,  vision du monde protestante était particulièrement  bien adaptée au système capitaliste moderne, aux bouleversements qu’il entraîne,  et expliquait la prédominance dans ce domaine des hommes d’affaires,   des pays protestants sur les pays catholiques.  Ajoutons cependant  que l’historien Fernand Braudel, entre autres,  s’est chargé   de rappeler que cet esprit capitalistique-là fut à la base dés le Moyen-Age du  commerce florissant  des  cités italiennes catholiques , à Gênes,  Venise, Florence, Padoue…

    Nous ignorons si la national-libéral Alice Weidel, présidente du groupe parlementaire au Bundestag du parti anti-immigration et eurosceptique  Alternativ für Deutschland (AfD), est de culture protestante ou catholique.  Mais ce qui est certain c’est que dans un entretien  accordé au Parisien mardi (et relayé notamment par Valeurs actuelles et le Salon beige)  elle n’a pas ménagé elle non plus le président Français : « Emmanuel Macron fait fausse route. Plus d’Europe, c’est la fausse réponse au scepticisme grandissant dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne face à la mise sous tutelle des États par Bruxelles. Beaucoup de nations ne participeront pas aux projets de fiscalité et de budget commun ou d’armée européenne. La tentative de centraliser encore plus l’Europe en insistant sur le principe de répartition – vers un État fédéral européen – est vouée à l’échec  (…). Je pense au contraire qu’Emmanuel Macron finira par accélérer la division de l’Europe. » Et Mme Weidel d’ajouter encore : « lorsque des responsables politiques pensent au bien-être de leur propre pays et de ses citoyens, comment peut-on parler de nationalisme ? (mot particulièrement tabou Outre-Rhin, NDLR).  C’est de la démocratie, au contraire. En parlant d’épidémie contagieuse (« lèpre populiste », NDLR) , Macron ne fait pas preuve d’un grand sens de la démocratie. »

    Sens de la démocratie bafoué par la prédominance des lobbies financiers  de tout poil et qui expliquerait la démission de Nicolas Hulot, son ras-le-bol d’être court-circuité dans ses vœux et ses prises de décision. Le site d’Europe 1 s’en est fait l’écho ,  « dix ONG écologistes » ont  interpellé  Emmanuel Macron « sur la question de la transition écologique et lui demandent de changer de cap. » « Cette démission surprise  est le symptôme d’une immense incompréhension »,  « la transition écologique n’est ni une promenade de santé ni un supplément d’âme pour politiciens sans imagination. »

    Sur son blogue Ivan Rioufol a taclé aussi bien le gouvernement que M. Hulot et a  fait état de quelques avis que nous partageons… et que le Front National avait déjà formulé dans une  publication parue… en 1978 ! :  « S’il est un ennemi de l’écologie, c’est le progressisme dont se réclament les idéologues VertsUne écologie bien comprise est d’abord une démarche conservatrice : celle qui vise à protéger les ressources, les espèces, les paysages. Le progressisme n’aime pas la limite. Il reste dans une fuite en avant qui légitime le bétonnage des sols, l’urbanisation à outrance, l’agression des sites. »

    M. Rioufol affirme en outre  que « c’est pour amadouer Hulot que Macron a avalisé le programme off-shore des éoliennes. Des sites maritimes superbes risquent demain d’être défigurés par des champs d’éoliennes de 200 mètres de haut qui viendront saccager des horizons maritimes, comme entre Noirmoutier et l’île d’Yeu (62 éoliennes de 202 mètres chacune, sur 112 km2, à 11 km des côtes). L’écologiste Antoine Waechter parle, à propos du développement de l’éolien terrestre, d’une escroquerie intellectuelle et politique et dénonce les spéculateurs du vent. Hulot n’est pas l’écolo que l’on croit. »

    La position des nationaux sur cette question  écologique  est assez invariante depuis des décennies. Bruno Gollnisch l’a souvent dit l’écologie, au sens le plus noble du terme, thématique classée  historiquement à droite, voire réactionnaire, mais  préemptée, détournée,  défigurée, manipulée par la gauche et le gauchisme depuis l’après-guerre est,  doit  être au cœur de la réflexion d’un mouvement  national digne de ce nom.

    « Le patrimoine de la France s’incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. Il y a une cohérence complète, un  lien évident entre la défense de l’identité nationale et celle de notre environnement. Les valeurs portées par les nationaux, notre  refus de la marchandisation du monde,  font de nous  par essence des  écologistes véritables, l’écologie étant la défense de l’harmonie entre la nature et l’activité humaine. » Or,  « le matérialisme a détruit cette harmonie avec son cortège de ravages:   pollution de l’air, de l’eau, des sols; une agriculture vouée au productivisme ; des conditions d’élevage effrayantes, le mépris de la vie animale; la transformation de certains villages en cités dortoirs; la volonté d’étendre l’immigration à des communes jusqu’à présent préservées; la remise en cause par Bruxelles des libertés traditionnelles; la construction de grands ensemble sans âme et criminogène par les technocrates et les grands groupes du BTP, bailleurs de fonds des partis du Système ; la prolifération de grandes zones commerciales… »

    Ce modèle-là est lui aussi  rejeté par les Français et est aussi surement voué à l’échec,  à la catastrophe   que l’Europe hos-sol et liberticide voulue par M. Macron.  Encore s’agit-il de pouvoir sauter du train à temps avant le déraillement.  Ou de modifier rapidement l’aiguillage.

    https://gollnisch.com/2018/08/30/voir-plus-loin-lethique-macronienne-et-lesprit-du-mondialisme/

  • La France attaquera la Syrie!

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    Il y a quelque chose de malsain dans le discours du président français prononcé devant les ambassadeurs de France en poste à l’étranger : Emmanuel Macron prépare l’opinion française à l’entrée en guerre de la France en Syrie, ce qui risque de placer la France et le peuple français, jamais consulté sur des dossiers de défense nationale face à la Russie et à l’Iran.

    La première frappe tripartite USA/France/Grande-Bretagne contre le territoire syrien en avril dernier a été un fiasco, la frappe à venir ne devrait pas l’être. D’où le discours du président américaniste de la France qui met en garde contre un possible massacre à Idlib.

    Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré aujourd’hui, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs français à l’étranger, que « le maintien de Bachar Assad en Syrie serait une erreur funeste ». Adepte de « dans le même temps », il a aussitôt ajouté que la solution en Syrie est « politique » mais elle implique de « renfoncer » la pression sur le gouvernement syrien. Le président est allé même jusqu’à « attendre beaucoup de la Russie et de la Turquie ».

    Ainsi, deux mois après avoir dit que la destitution de Bachar Assad n’était pas une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie, le président français, dont le suivisme envers les États-Unis et le président français opère un virage de 180 pourcent, exigeant la tête du président légitime syrien. Et le président d’ajouter : »Il n’appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie (…) mais c’est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire ».

     » Ces deux mots « devoir » et « intérêt » sonnent faux dans la bouche du président français qui revendique très clairement le droit d’imposer au peuple syrien un cadre dans lequel il devra faire son choix. La question est la suivante : le peuple français est-il d’accord avec le bellicisme de son président?, s’interroge l’analyste des questions internationale, Mahdi Mohammadi.

    Mais le casus belli français n’en est pas resté là :

    «Quand le régime syrien a bombardé sa population avec des armes chimiques, nous avons frappé plusieurs de ses installations dans la nuit du 13 au 14 avril dernier avec nos alliés britannique et américain, et nous continuerons à agir ainsi en cas d’utilisation avérée de ces armes», a menacé Macron.

    En effet, cette frappe qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril s’est avérée un fiasco total mais la France l’a revendiquée haut et fort.

    Le bombardement a été mené au prétexte d’une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de l’État syrien, suite à l’attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Cette accusation a été démentie à l’épreuve des faits après que des supposées victimes eurent reconnu avoir été recrutées pour « mettre en scène une attaque chimique » devant les caméras.

    Que fait donc la France?

    Pour la deuxième fois en l’espace de moins d’un an, la « Macronie » s’aligne sur la politique belliciste des États-Unis sans que la France ait le moindre intérêt à en tirer. En avril, les États-Unis n’avaient pas encore décidé de se retirer de l’accord nucléaire iranien et de décréter des sanctions extraterritoriales contre l’Europe en général et contre la France en particulier. C’est pourtant le cas, désormais, et on se demande pourquoi Emmanuel Macron s’obstine à suivre la ligne tracée par Washington en Syrie. En avril, il n’y avait pas encore des taxes douaniers sur l’aluminium et l’acier européen. Mais aujourd’hui ces textes existent bel et bien et font souffrir la France. La France se tire-t-elle dans ses pattes en voulant attaquer la Syrie? le oui l’emporte largement sur le non, ajoute l’analyste.

    En juin dernier, le Président français avait pourtant déclaré qu’il ne faisait plus de la destitution de Assad une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie. Le chef d’État français avait alors précisé que le président syrien était un ennemi du peuple syrien, mais pas de la France, expliquant que la priorité de Paris était un engagement total à combattre les groupes terroristes.

    L’analyste iranien estime que le virage français en Syrie est directement lié au récent voyage du conseiller pour la sécurité US, John Bolton à Tel-Aviv et des accords passés avec les Israéliens :  » La France de Macron a dit à plus d’une reprise se sentir engagée par les intérêts d’Israël. L’attaque euro-amériocaine à venir contre la Syrie est en partie destinée à récompenser la défaite israélienne au sud de la Syrie. La France s’en mêle puisqu’elle est fortement influencée par les lobbystes israéliens « .

    source:http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i70054-la_france_attaquera_la_syrie!

    https://reseauinternational.net/la-france-attaquera-la-syrie/