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géopolitique - Page 685

  • Chute du rouble : l'opération sauvetage de Poutine décryptée par Jacques Sapir

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que Vladimir Poutine a tenu à rassurer ses concitoyens sur la bonne santé de l’économie russe, durant sa conférence de presse annuelle, le 18 décembre, Jacques Sapir décrypte l’action du président pour contrer la crise du rouble.

    Jacques Sapir dirige le groupe de recherche Irses à la FMSH, et coorganise avec l’Institut de prévision de l’économie nationale (IPEN-ASR) le séminaire franco-russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie. Vous pouvez lire ses chroniques sur son blog RussEurope.

    Le rouble a connu une séance mouvementée, mais glorieuse, ce mercredi 17 décembre. Il s’est apprécié face au dollar de plus de 15% et de plus de 22% par rapport à l’Euro. Dans le même temps, la Bourse de Moscou a connu une hausse de 17%. Ces mouvements, comparables dans leur amplitude à la baisse spectaculaire de mardi 16, n’ont cependant pas provoqués les mêmes commentaires. Ils n’en sont pas moins intéressants. Ils montrent la capacité de rebond de l’économie russe. Mais, au-delà de ce simple constat, il faut s’interroger sur les choix qui ont été faits par les autorités.

    La validation de la stratégie du gouvernement russe ?

    lla suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chute-du-rouble-l-operation

  • L’Etat Islamique exécute 150 femmes qui refusaient de se marier avec un djihadiste

    Plus de 150 femmes et jeunes filles, certaines enceintes, ont été mises à mort par les barbares de l’Etat Islamique pour avoir refusé de se marier avec des djihadistes.

    « Au moins 150 femmes, y compris des femmes enceintes, ont été exécutées à Falloujah […] après avoir refusé d’accepter le mariage avec un djihadiste», indique le communiqué d’une organisation irakienne de droits de l’homme.

    Les meurtres ont eu lieu dans la ville irakienne d’Al-Fallujah, dont la mosquée Al-Hadra Al-Muhamadiya a été transformé en prison dans laquelle s’entassent des centaines d’hommes et de femmes.

    La semaine dernière, l’Etat Islamique a fait distribuer des tracts dans les villes qu’il a capturées, détaillant les « droits » de ses combattants à prendre enlever les femmes et les forcer à se marier. Le règlement djihadiste permet également d’épouser des femmes mineures ou d’avoir des esclaves sexuelles qui soient des mineures.

    http://www.medias-presse.info/letat-islamique-execute-150-femmes-qui-refusaient-de-se-marier-avec-un-djihadiste/20798

  • Afrique du Sud : vers une dictature communiste et le génocide des Afrikaners

    Alors que l’Afrique du Sud s’oriente vers ce que ses dirigeants appellent la « seconde phase » de sa révolution communiste, les mises en gardecontre un prochain génocide et une tyrannie communiste généralisée sont de plus en plus claires.

    Derniers préparatifs avant le génocide des Afrikaners

    Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, l’association Genocide Watch sonnait une nouvelle fois l’alarme contre les préparatifs, soutenus par le régime, de l’extermination de la minorité des Afrikaners.

    La solvabilité du pays, par ailleurs, était dégradée au plus bas le mois dernier…

    Un scandale a récemment éclaté au parlement après qu’un politicien a accusé le président sud-africain d’être un « criminel » et un « voleur ».

    Alors que les signes deviennent de plus en plus évidents, les médias du monde entier détournent le regard…

    La F.W. De Klerk Foundation, du nom du président qui a volontairement livré le pouvoir à l’African National Congress de Nelson Mandela, soutenu par l’Union soviétique et le parti communiste local, a elle-même sonné l’alarme contre la menace communiste.

     

    La dictature communiste progresse en Afrique du Sud avec le soutien de la Chine

    Et comme pour souligner ce danger imminent, le parti communiste chinois va financer et construire une « école de direction politique » pour former les futures responsables de l’African National Congress à la doctrine et à la stratégie communistes.

    Depuis de nombreuses années, le Dr. Gregory Stanton, qui fut opposé à l’apartheid et reste sans doute l’un des experts en génocide les plus respectés dans le monde, a donné l’alerte contre la tyrannie marxiste et l’extermination des Afrikaner.

    Ces dernières années, l’Afrique du Sud a atteint le stade 6 de l’échelle que Stanton et son équipe ont mis en place pour décrire les différentes phases d’un génocide. Le stade 6 est la préparation et la planification d’un génocide, le 7, l’extermination et le huitième et dernier stade : le déni après l’extermination…

    http://www.contre-info.com/afrique-du-sud-vers-une-dictature-communiste-et-le-genocide-des-afrikaners#more-35926

  • NE DITES-PLUS « DE CHARYBE EN SCYLLA (1) », MAIS DE KABOUL A MOSSOUL.

    Il n’est plus un mystère pour personne que Oussama Ben Laden avait été recruté par le prince Turki al-Fayçal – chef des services de renseignements saoudiens – vieil ami de la famille des milliardaires Ben Laden. Au service des américains, la libération de l’Afghanistan, envahi par les infidèles communistes fin 1979, devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anti-communiste pour laquelle il recrute sur fonds saoudiens et américains des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes. Après la déroute des armées russes et l’effondrement de l’URSS en 1991, Ben Laden va s’allier à la cause des talibans du mollah Omar et mettre en place Al-Qaïda (la Base), dans différents pays du monde musulman, avec l’aval de la CIA.

    Damas

    Vingt ans après.

    En avril 2006, Al-Qaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil des Moudjahidines en Irak, au sein de DAESH contraction de « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam (2) ». Avec la prise de Mossoul au printemps 2014 et une intense propagande audio/vidéo sur Internet, DAESH acquiert une sinistre renommée mondiale et impose la terreur comme marque déposée. « La Base » a échappé à ses créateurs américanos-saoudiens et a implanté ses métastases au Proche et Moyen Orient. Après l’Irak et la Syrie, le Liban et la Jordanie sont également menacés. Parce que parmi les centaines de milliers de réfugiés, des centaines et sans doute des milliers de salafistes, takfiristes et wahabites se sont aussi infiltrés et recrutent en permanence au nom de DAESH, au grand désespoir des gouvernements concernés.

    Et là où la situation devient franchement nauséabonde, c’est lorsque l’on apprend d’une part, que le calife de l’Etat Islamiste en Irak et au Levant – Abou Bakr al-Baghdadi – a séjourné quelques années dans les prisons américaines, avant d’être libéré, et que d’autre part la télévision israélienne montre des ministres du gouvernement Netanyahu visiter des blessés de Jabhat al-Nostra, soignés dans les hôpitaux de l’état hébreux, et les féliciter pour leur combat contre le régime syrien ! Et que l’Etat d’Israël cherche à envenimer la situation en incitant les djihadistes à ouvrir de nouveaux fronts à Koussaya et Arkoub …au Liban !

    L’enjeu du pétrole et des gazoducs.

    Si les USA voulaient vraiment couper les vivres à DAESH, ils bombarderaient les convois routiers de pétrole, facilement identifiables par les vols de reconnaissance aériens mis en place par la coalition en cours.  La volonté des USA de destruction des pipelines syriens a en réalité rien à voir avec la volonté de tarir les sources de financement de DAESH, mais vise à détruire plutôt les infrastructures pétrolières syriennes. Car l’estimation suivant laquelle DAESH retire 2 millions de dollars chaque jour de la vente de pétrole, ne provient que d’une seule source d’information, non vérifiée par ailleurs, qui est la société IHS, compagnie de consulting, basée au Colorado. Ce chiffre a été repris tel quel par l’administration américaine et les autres agences de presse. Ce montant probablement surévalué masque aussi le fait que DAESH reçoit des fonds de la part d’autres acteurs du conflit, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, d’autres états du Golfe et de la Turquie et sert de prétexte au ciblage des infrastructures syriennes.

    L’objectif américain serait plus vaste que l’exploitation future du pétrole syrien, parce que les USA essaient de contrôler les flux de pétrole et leur vente aux autres nations ce qui est primordial dans leur projet d’hégémonie globale. Cette stratégie tient compte également des réserves de gaz de la Russie et de l’Iran. Ainsi selon le journal The Guardian : « Le président Assad avait refusé de signer en 2009 un projet avec le Qatar qui prévoyait la construction d’un gazoduc de son champ le plus au nord, contigu du champ iranien South Pars et traversant l’Arabie Saoudite, la Jordanie, puis la Turquie, avec comme but d’alimenter le marché européen et de fait de concurrencer la Russie. L’opinion d’Assad fut de protéger ses alliés russes qui sont les premiers fournisseurs de gaz naturel vers l’Europe.

    Par la suite, Assad a développé un ancien projet de gazoduc alternatif avec l’Iran pour un coût estimé à 10 milliards de dollars. Celui-ci devait connecter l’Iran à la Syrie en traversant l’Irak, ce qui permettait à l’Iran de donner à son gisement de South Pars, commun avec le Qatar, un débouché sur le marché européen. Les documents officiels et les accords pour ce gazoduc seront signés en juillet 2012 entre les différentes parties, en même temps que la guerre civile syrienne gagnait Alep et Damas. Ce projet Iran-Irak-Syrie constituait un véritable camouflet pour les plans du Qatar ».

    Le but du Qatar, en payant les rebelles, consiste à renverser le gouvernement syrien et à installer une opposition inféodée à ses intérêts afin de mener à terme son propre projet de gazoduc. La Turquie, l’Arabie Saoudite et la Jordanie partagent aussi des intérêts dans cette réalisation. Celle-ci rejoint l’objectif des Etats-Unis d’affaiblissement de la position stratégique de la Russie vis-à-vis de l’Europe.

    Constatant leur échec quant à renverser Bachar al-Assad, les USA ont décidé de détruire ce qu’ils ne pouvaient contrôler. Et quand les médias occidentaux titrent : « Les forces coalisées bombardent les pipelines et les installations pétrolières de DAESH », ils oublient que ces infrastructures n’appartiennent pas à DAESH, mais au peuple syrien !

    Les Etats-Unis et l’Europe ont recruté, entrainé, armé et financé des milliers de rebelles (venus aussi d’Europe) pour abattre le président Bachar – désigné comme un ignoble monstre par des ministres européens – et ce, depuis 2011. Aujourd’hui, ces rebelles modérés ont disparu et certaines sources militaires constatent que les katibas de DAESH disposent non seulement de missiles sol-air portables de type Strela et Igla, mais également de missiles anti-aériens chinois FN6 (une arme moderne et bien plus puissante que les missiles russes) livré par le Qatar. Il a été constaté récemment que les « terroristes » de DAESH possèdent aussi quelques missiles Milan qui, eux, ont été livrés par la France à l’ASL….

    Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux.

    Organisée par le ministre de la Justice syrienne, Najem Ahmad à Damas les 30 novembre et 1er décembre, cette réunion a rassemblé plus de 300 personnalités politiques, religieuses, culturelles et sociales de 25 pays arabes et occidentaux, dont plusieurs observateurs français, belges et …américains.

    Dans son discours d’ouverture le président du Conseil des Ministres, le Docteur Waël Halaqi a affirmé que la Syrie, son peuple, son armée et son gouvernement devaient aujourd’hui faire face aux gangs terroristes les plus dangereux : Daesh, le front al-Nostra (3) et al-Qaïda qui peuvent tout se permettre comme la destruction des infrastructures et les crimes les plus atroces. Le Docteur Halaqi a précisé que le terrorisme international est un problème mondial dangereux qui menace la sécurité et la paix et qui implique que la communauté assume ses responsabilités, étant donné que le terrorisme international n’exclut pas un peuple ou une région, mais qu’il compromet le monde entier.

    Les participants à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux ont estimé que le terrorisme est un « système intégral basé sur le pensée wahhabite, takfiriste et extrémiste et parallèlement sur un terrorisme politique, économique, médiatique, psychique, militaire et électronique, pratiqué par les pays occidentaux et les ennemis de la Syrie, contre elle. » Ils ont ajouté que « le terrorisme est un projet impérialiste et sioniste qui vise les politiques, les esprits, les nations et les projets patriotiques et nationaux, au travers des organisations telles que al-Qaïda, le front al-Nostra et DAESH. »

    « Le terrorisme sioniste est l’un des piliers les plus importants du terrorisme international et il vise à réaliser les ambitions sionistes et à mettre en œuvre ses plans dans la région » ont indiqué les participants. En ce qui concerne l’illégitimité des sanctions imposées à la Syrie, les personnes présentes ont bien relevé que les interdictions unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’Europe envers la Syrie sont illégales et inhumaines et conduisent à de graves répercussions sur la vie des citoyens, notamment par les crimes commis sur la destructions des infrastructures et installations industrielles, réalisés par des mercenaires entrés en Syrie ; les participants appellent en conséquence à une levée totale des sanctions injustes imposées à la Syrie. »

    En outre, les participants déclarent que « les pays occidentaux et les Etats-Unis utilisent les sanctions économiques comme moyen pour soumettre les nations et comme outil contre les civils, au nom de la liberté et de la démocratie. » et en conclusion : « Les sanctions injustes imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne envers la Syrie constituent une grave violation de la Charte des Nations Unies, des lois et des règlements internationaux, des Droits de l’Homme, du droit des peuples à l’autodétermination ainsi que de la souveraineté nationale. »

    Les participants à la Conférence internationale ont recommandé dans le communiqué final la création par le forum d’une cour onusienne et populaire dont les magistrats seront choisis en coordination avec les membres de la Conférence.

    Les participants « ont condamné toutes les parties impliquées dans le financement du terrorisme, en soulignant la nécessité que la lutte anti-terroriste internationale se fasse au sein de l’ONU sans porter atteinte à la souveraineté d’un pays, ou sans ingérence dans les affaires intérieures d’un état sous prétexte de lutte anti-terroriste. » Ils ont aussi affirmé l’importance de la nécessaire révision de la prédication religieuse pour lutter contre la violence.  Ils ont considéré que le blocus imposé à des pays comme la Syrie ou la bande de Gaza, pour des raisons politiques, comme des actes terroristes, relevant que les sanctions économiques unilatérales imposées par les Etats-Unis, l’Union Européenne et d’autres pays contre la Syrie sont illégales et transgressent le droit international.

    Par ailleurs le ministre de la Justice, Najem Ahmad a suggéré la formation d’un forum onusien et populaire pour lutter contre le terrorisme, et dont le siège sera à Damas. Il a souligné la nécessité de lutter contre l’idéologie takfiriste qui n’a rien de commun avec les valeurs de notre société qui, elle, préconise l’esprit d’affection et de tolérance entre les différentes religions, imputant à certains médias la responsabilité de la déformation des faits et la provocation à la violence et la sédition.

    Damas by night…

    Durant les quelques jours passés à Damas, nous avons pu librement circuler (sans chaperon) dans les différents quartiers de la ville, fréquemment contrôlés par l’armée, mais sans voir ni entendre d’affrontements armés. Selon plusieurs témoignages, la situation serait tout à fait différente dans la grande banlieue.  Il est à noter que le centre historique et les souks sont soumis à un couvre-feu, car la disposition urbaine et l’entrelacs des ruelles -sans oublier les souterrains centenaires- favorisent une insécurité permanente.

    Le pays est en guerre, mais cela n’a pas l’air d’émouvoir grand monde dans la capitale où la circulation est trépidante et les commerces bien achalandés. Avec quelques camarades nationalistes nous nous sommes promenés à plusieurs reprises à pied, à plusieurs kilomètres de notre hôtel, entre 22 h et 1 h 30, pour se rendre compte, entre autres lieux, que dans la discothèque « UPstairs », la jeunesse damascène paraissait totalement déconnectée des réalités. Nous avons pu, par ailleurs, admirer à l’hôtel Four Seasons les derniers modèles d’ambulances blindées et de véhicules 4 x 4 au logo de l’U.N (Nations Unies) disponibles pour d’hypothétiques interventions, pendant que leur personnel noyait ses ennuis au bar…

    OUI, Damas est une ville paisible, accueillante et vestige d’une civilisation multimillénaire. Il est lamentable que les médias européens occultent la réalité, propagent des mensonges et distraient leurs population avec des bluettes concernant Julie et Valérie.

    Au lieu d’envoyer nos avions bombarder les barbus dans le désert, il vaudrait peut-être mieux d’abord rétablir l’ordre dans nos quartiers !

    Pieter KERSTENS

    Notes

    (1) Quitter un mal pour un autre encore pire.

    (2) Dirigé par le prince Abdul Rahman al Faiçal, fils du roi d’Arabie Saoudite.

    (3) Contrôlé par le Qatar.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ne-dites-plus-de-charybe-en-scylla-1-mais-de-kaboul-a-mossoul_123641.html#more-123641

  • Recension de « La guerre des monnaies » dans Rivarol

    Si la culture générale d’un nationaliste inclut la connaissance de l’histoire, à commencer par celle de son pays, l’étude de la doctrine nationaliste, qui est un outil d’analyse indispensable permettant le décryptage et l’analyse juste des événements, elle doit aussi inclure des éléments d’économie. Et parmi ceux-ci, les questions monétaires occupent une place majeure car la monnaie, en tant qu’équivalent général des richesses produites et outil d’échange des biens et des marchandises, constitue la clef de voûte de l’ordonnancement économique et par suite de l’ordre social. En clair, celui qui maîtrise la monnaie se donne les moyens de maîtriser les peuples. Comme le disait Mayer Amschel Rothschild dans une citation bien connue : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois. »

    Sous cet aspect, l’époque dite moderne se caractérise moins par le développement des techniques que par la mise sous tutelle des États par les détenteurs de la création monétaire, autrement dit, les banquiers et les financiers. Ce n’est plus un Philippe le Bel qui dicte sa loi mais bien les financiers, à commencer par la dynastie des Rothschild.

    Cet aspect de l’histoire des deux derniers siècles est généralement occulté, et pour cause : ceux qui détiennent les principaux leviers de décision n’ont aucun intérêt à apparaître au grand jour. La réussite de leur action passe par la discrétion.

    Un utile ouvrage de vulgarisation économique

    Jusqu’à présent, des études souvent érudites avaient été publiées sur ces questions mais ne traitaient que de périodes ou d’aspects particuliers du problème. Henri Coston (1910-2001) avec ses nombreux ouvrages tels L’Europe des banquiers, La Haute Finance et les révolutions, Le Secret des dieux, La France à l’encan avait mis en valeur les agissements de la finance cosmopolite en tant que cause majeure de bien des événements du XXe siècle. Plus récemment, par exemple, nous avons eu à disposition l’ouvrage d’Eustace MullinsLes secrets de la Réserve fédérale, qui apporte un éclairage de première importance sur le pouvoir de la finance aux États-Unis. En ce qui concerne les liens plus ou moins officiels, plus ou moins occultes entre le monde de la finance et celui des cercles de pensée mondialiste issus de la lignée des Illuminatis et autres sociétés sataniques, nous pouvons lire avec profit l’ouvrage d’Epiphanius Maçonnerie et sectes secrètes, le côté caché de l’histoire.

    Le public nationaliste, non spécialiste de ces questions, manquait d’un ouvrage général, aisé à lire, qui retraçât sur les deux siècles écoulés les principaux aspects de l’histoire de la finance occidentale et de ses connections étroites avec l’histoire de cette période, les guerres, les crises économiques et les troubles sociaux dont elle a été l’instigatrice pour renforcer son pouvoir et faire avancer son dessein de domination mondiale.

    Or, même si ce n’est pas son but premier, cet ouvrage nous est en quelque sorte proposé par un universitaire chinois, Hongbing Song, auteur du livre La Guerre des monnaies publié en 2007 en Chine et qui vient d’être traduit en français et publié par les éditions Le retour aux sources. La « grande presse » n’en fera pas grand écho, nous pouvons nous en douter, tant sa diffusion pourrait provoquer une prise de conscience parmi le grand public, en dépit de son anesthésie mentale et intellectuelle.

    En Chine, l’ouvrage a connu un grand succès et cela se comprend aisément lorsque l’on sait que la monnaie est une arme efficace utilisée par les États dans la guerre économique qu’ils se livrent, laquelle n’est qu’un aspect d’une lutte plus générale et plus globale dont l’enjeu est la domination de la planète et, singulièrement, pour les États-Unis, qui ne sont que le bras armé de cercles dirigeants financiers et nourris d’idéologie mondialiste, et qui veulent assurer la position dominante qu’ils ont acquise dans le monde.

    Le mondialisme et l’arme monétaire

    La monnaie est, cela n’est jamais assez mis en valeur, l’expression d’un rapport de force entre puissances politiques, déclarées ou non comme telles. La Chine est particulièrement consciente de l’enjeu et les dirigeants chinois savent qu’ils ont plus à craindre d’une « guerre sans fumée », à savoir une guerre financière, qu’une guerre armée au sens traditionnel du terme. L’auteur, dans son avant-propos, l’écrit sans ambiguïté : « Même si les attaques militaires visent généralement à détruire des infrastructures et des installations et qu’elles tuent des êtres humains, si l’on tient compte du vaste espace chinois, une guerre conventionnelle aurait beaucoup de mal à occasionner des dommages capitaux aux secteurs vitaux de l’économie. En revanche, une fois l’ordre économique attaqué par la guerre financière, des troubles civils verraient immédiatement le jour… conduisant à une guerre civile » qui serait bien entendu un moyen efficace d’affaiblir la Chine de l’intérieur par effet mécanique.

    En Europe, nous savons combien cette guerre financière est la cause de la mise sous tutelle de l’U.E. par la finance cosmopolite et de l’affaiblissement des États qui la composent avec, à terme, leur désintégration si le processus devait se poursuivre.

    Quant au Japon, le présent livre rappelle (pp. 290-296) comment l’arme financière a enrayé pour longtemps la montée en puissance du Pays du Soleil levant. Après avoir soutenu la bulle spéculative qui a gonflé au Japon entre 1982 et 1989, les États-Unis eurent recours aux instruments financiers alors nouveaux que sont les marchés à terme sur les indices boursiers, pour transformer l’inévitable dégonflage de cette bulle en une véritable déroute (la Bourse de Tokyo perdit en trois ans 60% de sa valeur) qui, en rendant le système financier japonais incapable de financer les investissements dont ce pays avait besoin pour continuer son développement et par suite, provoquant une récession qui n’est toujours pas achevée, en dépit de l’action de l’actuel Premier ministre japonais, Shinzo Abe.

    Nous pourrions continuer avec le pillage dont fut victime la Russie après 1991, de même que les anciens pays du Bloc soviétique, des gens comme Georges Soros et Paul Volker (Président de la Réserve fédérale américaine) étant à la manœuvre.

    La connaissance de l’ennemi – qui est ici la finance cosmopolite actuellement centrée sur « l’Axe City/Wall Street » – est donc primordiale et l’ouvrage de Hongbing Song y parvient utilement.

    Les Rothschild et l’axe Londres-New York

    Le livre commence ainsi par narrer l’origine de la constitution de « l’insaisissable première fortune mondiale », à savoir celle des Rothschild, nous rappelant l’origine de la famille dont l’ancêtre commun avait su placer dans les différents États d’Europe qui comptaient alors chacun de ses fils, comment, à l’occasion de la bataille de Waterloo, l’un d’entre eux, par la qualité de ses réseaux d’informateurs, Nathan, avait pris le contrôle de la banque d’Angleterre, comment un autre, James, avait fait main basse sur la France dès Louis XVIII, etc., au point qu’au « début du XXe siècle, on calculait que la famille contrôlait la moitié de la richesse mondiale totale » (p. 49), ce qui leur donne une puissance considérable. Comme le montre d’ailleurs Hongbing Song au cours des chapitres suivants « les Rothschild ont été les souverains de la City, les fondateurs d’Israël, les ancêtres des réseaux de renseignement, les mentors des cinq plus grandes familles de Wall Street, les décideurs du cours de l’or et, jusqu’à aujourd’hui, les véritables opérateurs de l’axe Londres/Wall Street », ceux-ci ayant « mis Bill Gates et Warren Buffet (deux des plus grandes fortunes mondiales, n.d.r.) sur le devant de la scène pour mieux se cacher derrière, leur fortune dépassant de très loin » celle de ces deux personnages. (p. 298)

    Nous passons alors aux États-Unis dont l’auteur résume l’histoire ainsi : « La véritable histoire du développement des États-Unis relève essentiellement de la mise en œuvre de complots par les forces internationales. La pénétration et la subversion de ce pays par les forces financières internationales constituent sûrement le chapitre le moins connu de son histoire mais il est le plus troublant ». (p. 51). Est alors expliqué comment les premiers présidents des États-Unis, Andrew Jackson notamment (1829-1837), firent tout leur possible pour éviter que leur pays ne tombe sous la coupe des financiers et déjoue les manœuvres des banquiers, le tout étant ponctué de la mort étrange des présidents Harrisson et Taylor qui refusaient de créer une banque centrale privée comme le souhaitaient les banquiers. Il faudra attendre 1914 pour que cela devienne une réalité avec la création de la Réserve fédérale américaine à laquelle le chapitre 3 du présent ouvrage est consacré, montrant le rôle joué par J.P. Morgan mais aussi par Paul Warburg, personnage très compétent qui sera la cheville ouvrière de ce projet lancé dans des conditions peu communes.

    Entre-temps, aura eu lieu la Guerre de Sécession « guerre d’intérêts entre la souveraineté d’un État et les forces financières internationales concurrentes » et l’assassinat de Lincoln aura été commis. Or Lincoln avait décidé de se passer des services des banquiers en créant sa propre monnaie, évitant la création d’un service de la dette publique, privant ainsi les banquiers d’importantes sources de revenus. Dès son assassinat, les mesures de souveraineté monétaires qu’il avait prises furent supprimées.

    Un autre président connut le même sort en 1881 : James Garfield qui avait compris peu avant que le seul moyen pour les États-Unis de mettre fin à la crise économique qui sévissait alors était de mettre la finance au pas. Et, plus près de nous, l’assassinat aux causes jamais officiellement élucidées de John Kennedy (pp. 230-236) : l’intention de Kennedy, concrétisée par le décret présidentiel n°11110, était de reprendre à la Réserve Fédérale le contrôle de l’émission de la monnaie américaine en ne versant plus d’intérêts à cette Banque d’État qui en fait une banque privée. Ce décret fut, on peut s’en douter, très vite abrogé par son successeur, Lyndon Johnson.

    Les banquiers fauteurs de crises économiques

    L’ouvrage consacre évidemment de nombreuses pages au rôle des financiers transatlantiques dans la guerre de 1914-1918 et surtout à leurs manœuvres au cours de l’entre-deux guerres 1919-1939, traitant entre autres de l’origine de la crise de 1929, de la politique du New Deal américain et des relations financières avec l’Allemagne.

    Ainsi est rappelé comment les États-Unis financèrent dès 1914 la France et l’Angleterre, sur une recommandation de la banque Rothschild de France à la banque Morgan de New York, en dépit des fortes réserves du gouvernement Wilson. Mais celui-ci, au bout du compte, cornaqué par le Colonel House (dont le rôle dans la création du CFR est étudié au chapitre 6 consacré aux officines mondialistes), conduisit une politique conforme à celle que voulaient les banquiers et qui aboutit à l’engagement des États-Unis contre l’Allemagne en 1917, les faits tels que le torpillage du Lusitania, paquebot aménagé en transport d’armements, n’étant que des prétextes utilisés pour mieux masquer des intérêts liés à des rivalités économiques.

    Ces développements ont l’intérêt de mettre en lumière la nature prédatrice des banquiers dans le phénomène de « tonte des moutons », à savoir la spoliation d’autrui au moyen de l’utilisation de l’alternance « phase de prospérité et récession économique », souvent provoquée délibérément par les banquiers. Sont ainsi passées en revue la dépossession de leurs biens des agriculteurs américains en 1921 et la « crise de 1929 ».

    Hongbing Song décrit clairement le mécanisme (p. 126) : « Tout d’abord, il faut étendre le crédit, puis faire éclater la bulle, attendre la frénésie spéculative du public, enfin stopper les financements pour induire une récession économique et un effondrement des actifs. Lorsque le prix des actifs de qualité tombe à 10 % de leur prix initial, voire à 14 %, les banquiers les rachètent pour rien… Après l’invention de la banque centrale privée, l’intensité et la portée de la "tonte des moutons" atteint un niveau sans précédent ».

    Toutes les « crises » que nous avons connues au cours du XXe siècle jusqu’à l’époque contemporaine peuvent être ramenées à ce schéma. Le présent livre en décrit un certain nombre.

    La crise de 2008 (dont l’histoire « secrète » mais déjà assez bien connue n’est pas décrite ici) n’échappe pas à ce schéma, même si elle est largement liée d’une part à la dérive d’un système fondé sur la création de monnaie ex-nihilo, par ailleurs bien décrit dans les pages consacrées au mécanisme du système de réserves fractionnaires (p. 319 et suiv.), l’institutionnalisation de fait du dollar papier source de l’endettement « infini » des États-Unis, d’autre part à la pratique généralisée de la spéculation institutionnalisée et de ses outils, les « dérivés de crédits » et leur corollaire, la « titrisation » (p. 335 et suiv.), qui, en diluant les risques et en contaminant d’une manière difficilement identifiable la part de « toxicité » que contiennent les effets financiers, tous liés entre eux d’une manière ou d’une autre, créent une situation d’incertitude et de perte de confiance de tous les acteurs financiers qui conduit à une crise de liquidité, chacun hésitant à prêter à l’autre. Sont bien détaillés les mécanismes des CDS, le rôle des agences de notation.

    Mais le phénomène de resserrement de la masse monétaire est en fait inéluctable dans la mesure où le dollar, étant une monnaie d’endettement, des sommes de plus en plus importantes doivent être affectées au remboursement des emprunts et assèchent ainsi le circuit monétaire. Les déversements de signes monétaires par les banques centrales, comme l’a fait la Réserve Fédérale avec Ben Bernanke, son président, appelé « Helicopter Ben » (parce qu’il reprenait la formule de l’économiste Milton Friedman qui conseillait d’inonder les marchés de liquidités distribuées par hélicoptères) n’empêcheront pas la contraction déflationniste des circuits financiers. D’aucuns assurent que le chaos ainsi programmé provoquera une telle panique dans le monde que la solution d’un gouvernement mondial apparaîtra comme la bouée de sauvetage à laquelle tous se rallieront dans la panique…

    La monnaie et les rapports de force

    Mais la monnaie, devons-nous le répéter, est l’expression d’un rapport de forces entre États ou plus généralement entre groupes d’intérêts, ce qui dans le cas des États-Unis et du dollar signifie l’expression du rapport de forces entre le groupement d’intérêts de ceux qui se sont emparé du pouvoir des États-Unis aux fins de se servir de la puissance de cet État afin de réaliser leur objectif messianique de gouvernement mondial, la finance étant le principal levier de ce dessein, et les forces qui s’y opposent ou sont susceptibles de s’y opposer.

    Le présent livre ne manque pas de relater comment, depuis la fin des années 1960, les États-Unis ont agi pour maintenir et asseoir la suprématie du dollar dans les échanges économiques internationaux. D’abord avec la rupture du lien entre dollar et or, intervenue le 15 août 1971 ; ensuite avec la remise en selle du dollar grâce à la crise pétrolière de 1973, organisée par les États-Unis en concertation avec l’OPEP et bien décrite dans ses principes (p. 267 et suivantes) qui vit le prix du pétrole quadrupler à condition que ce prix fût libellé en dollars. Le rôle du FMI est bien sûr évoqué.

    Dans ce processus de mainmise d’un petit groupe de personnes sur le monde entier, nous retiendrons les pages consacrées à la World Conservation Bank (WCB), créée par Edmond de Rothschild en 1987 avec l’onction de l’ONU et rebaptisée en 1991 Fonds pour l’environnement mondial (FEM – Global Environment Facility en anglais), institution qui regroupe 179 États. Sous couvert de mobiliser des ressources de financement pour préserver l’environnement et mieux le gérer, le projet consiste à terme à s’approprier les terres des pays pauvres endettés en garantie des emprunts qu’ils ne peuvent rembourser : il s’agit de transférer les dettes des pays du Tiers monde à cette banque, ces pays donnant leurs terres en garantie à celle-ci. Bien entendu, tout ceci est présenté comme ayant un but altruiste qui nécessite de mobiliser de sommes énormes : la lutte contre le CO2 qui est la cause du réchauffement climatique, affirmation non prouvée mais dont la contestation déclenche de nos jours des foudres aussi violentes que celle de l’histoire officielle imposée juridiquement.

    Cela précisé, arrivons à l’objet premier de ce livre. Hongbing Song n’a pas écrit cet ouvrage pour faire œuvre d’historien mais dans le but politique de prévenir les dirigeants chinois des dangers qui les guettent dans la guerre monétaire en cours et de se donner les moyens d’y parer. La guerre monétaire répond à « deux objectifs fondamentaux des banquiers internationaux en Chine (qui) sont de contrôler l’émission de sa devise et d’organiser la désintégration contrôlée de son économie. La mise sur pieds d’une devise mondiale et d’un gouvernement supranational dirigé par l’axe Londres/Wall Street supprimera le dernier obstacle aux rêves de contrôle absolu des banquiers internationaux… Leur plus grand rêve est de mettre la main sur le monopole de l’émission monétaire dans le monde entier. » (p. 417) Notons qu’en Europe, la création de l’euro fait partie de ce plan et que le futur marché transatlantique en cours de négociation, qui doit à terme déboucher sur la création d’une monnaie transatlantique en constitue une étape plus avancée.

    Les ambitions chinoises

    Hongbing Song explique comment la Chine peut se retrouver très vite dans les mains des financiers internationaux si elle laisse les banques étrangères développer leurs propres réseaux financiers chez elle et ainsi s’emparer de fait du contrôle de la monnaie chinoise : « Le plus grand danger vient de ce que les banques à capitaux étrangers octroieront des crédits aux entreprises chinoises et aux particuliers, ce qui les impliquera directement dans le domaine de l’émission monétaire en Chine ». (p. 418) Par conséquent il invite les dirigeants chinois à « se prémunir contre les banques à capitaux étrangers, les fonds spéculatifs internationaux et les pirates de la finance qui sévissent de manière coordonnée. » (p. 420)

    Pour lui, la solution consiste à mettre fin au système de la monnaie d’endettement et à adosser le renminbi (autre nom du yuan) à l’or, se fondant sur le fait que jadis les monnaies comme la livre sterling et le dollar ont construit leur puissance sur leur convertibilité avec l’or et que la rupture de ce lien les a conduites à leur dévalorisation. Bien sûr, en tant que Chinois, tout en mesurant les faiblesses actuelles de la Chine « qui a encore beaucoup de retard à rattraper en ce qui concerne l’innovation scientifique et technique » (p. 422), il ne peut que proposer un nouvel ordre monétaire mondial fondé sur la devise chinoise ainsi consolidée par son adossement à l’or et à l’argent, invitant le gouvernement chinois à acheter le plus possible d’or pour constituer les réserves les plus importantes possibles. Alors qu’elles sont actuellement faibles. Il précise lui-même que son livre « se concentre essentiellement sur une seule idée : injecter des éléments d’or et d’agent » dans le système monétaire.

    Il semble que le gouvernement de Pékin suive ce conseil car la Chine achète massivement de l’or, alors que, dans le même temps, depuis 2004, les Rothschild se sont retirés ostensiblement de cette instance hautement stratégique qu’est le « fixing » londonien qui fixe le cours de l’or physique au jour le jour (p. 356). En 2013, profitant de cours assez bas, la Chine a acheté plus de 1 000 tonnes d’or en une seule année, record absolu en 5 000 ans d’histoire du monde, soit 50% de plus que l’année précédente dépassant désormais l’Inde comme premier importateur de métal jaune au monde. En deux ans et demi, la Chine a acheté 2 500 tonnes d’or, c’est-à-dire l’équivalent de la totalité du stock d’or de la France (2 435 tonnes). De plus, elle conserve à l’intérieur de ses frontières l’or que produisent toutes ses mines, soit plus de 400 tonnes par an.

    Le rétablissement d’un système fondé sur l’étalon or (qui n’est pas nécessairement la seule solution) sera néanmoins difficile dans la mesure où, dans la conscience des hommes, l’or a perdu la puissance que lui conférait la croyance en sa nature sacrée en tant que seule monnaie valable : ainsi, même rétabli, à la première difficulté, il est vraisemblable qu’il se trouvera toujours un dirigeant pour s’affranchir de la contrainte de l’or… à moins qu’une terreur panique enlève un jour et pour longtemps une telle idée des esprits. En outre, pour parvenir à un tel accord, il faut un rapport de forces équilibré entre les principales puissances jouant un rôle mondial. Nous n’y sommes pas.

    Il n’en demeure pas moins cette réalité : tous les peuples de la planète, à commencer par les peuples d’Europe, sont menacés dans leur existence même par ce projet de pouvoir mondial qui vise à les dissoudre, tant politiquement qu’ethniquement, pour reconstruire un monde qui lui sera soumis. Nous savons que la question monétaire est l’un des éléments du combat à mener et qu’une partie de la victoire des nations contre le mondialisme, à commencer par les nations blanches, passe par le rétablissement de la souveraineté monétaire des États fondée non pas sur la monnaie d’endettement aux mains des banquiers et la spéculation sous toutes les formes qu’elle peut prendre, mais sur une monnaie émise en fonction des seuls besoins de l’économie réelle dans le cadre d’un circuit monétaire contrôlé dans l’intérêt du développement des économies nationales.

    L’intérêt de l’ouvrage de Hongbing Song consiste à démonter le système financier mondial et à en montrer toute la dimension messianique et géopolitique qui est la sienne, tout autant que les intentions de la Chine dans ce conflit en cours entre un monde blanc affaibli et asservi à quelques syndicats d’intérêts dont les objectifs ne concordent pas avec les impératifs de vie qui sont les siens, et une Chine qui veut légitimement s’imposer comme pilier majeur d’un nouvel ordre planétaire. Sa lecture ne peut qu’être hautement formatrice pour tout nationaliste digne de ce nom.

    Par André Gandillon, président des « Amis de RIVAROL ».
    Publié dans RIVAROL, n°3139, 2 mai 2014.

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/35-actu-scripto/actualite-des-editions-le-retour-aux-sources/1593-recension-de-la-guerre-des-monnaies-dans-rivarol

  • Le Hamas retiré de la liste des organisations terroristes par la justice européenne

    Le Hamas a été retiré, mercredi, de la liste européenne des organisations terroristes après un vice de procédure constaté par la Cour de justice de l'Union européenne. Le gel de ses avoirs en Europe est toutefois maintenu. 

    La justice européenne a annulé, mercredi 17 décembre, pour vice de procédure, l'inscription du mouvement palestinien Hamas sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en maintenant temporairement le gel de ses avoirs en Europe. 

    Le Tribunal de l'Union européenne précise que cette annulation "n'implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste". L'UE avait inscrit le Hamas sur sa liste noire en décembre 2001. 

    "Les effets des actes annulés", soit le gel des fonds du Hamas dans l'UE "sont cependant maintenus temporairement pour garantir l'efficacité de tout futur éventuel gel des fonds", a précisé le Tribunal. 

    Le Conseil de l'UE a maintenant trois mois pour prendre une nouvelle décision de gel des fonds, ou deux mois pour se pourvoir en appel auprès de la Cour de justice de l'UE contre cette décision, ajoute le Tribunal dans un communiqué. 

    "Une décision qui me satisfait", affirme l’avocate du Hamas 

    Saisi par le Hamas, le Tribunal constate que son inscription sur la liste est fondée "non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d'Internet". 

    "Pourtant, la position commune et la jurisprudence exigent que la base factuelle d'une décision" de ce type repose "sur des éléments concrètement examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes au sens de cette position commune". 

    Le Tribunal ne retient pas, en revanche, l'argument du Hamas selon lequel il ne pouvait pas être inscrit sur une liste d'organisations terroristes "car il était un gouvernement légitimement élu".

    "C'est une décision qui me satisfait" a toutefois commenté pour l'AFP l'avocate du Hamas, Me Liliane Glock. 

    "Le tribunal a jugé en droit et a répondu à la seule question qui vaille : la liste européenne des organisations terroristes doit-elle être calquée sur la liste américaine ? Le tribunal a répondu non", a-t-elle estimé. 

    "Toutes les décisions depuis 2001 instaurant des mesures restrictives, y compris concernant la branche armée, sont annulées", a affirmé l'avocate. 

    Netanyahou demande le retour immédiat du Hamas sur la liste 

    "Maintenant, j'attends de voir les effets en France, car la France a une liste des organisations terroristes unique, qui se borne à collecter les inscriptions des listes européennes. Il faudra que le Hamas en disparaisse", a-t-elle ajouté. 

    Sans surprise, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a, au contraire, aussitôt appelé l'UE à maintenir les sanctions contre le Hamas. 

    "Nous ne nous satisfaisons pas de l'explication européenne selon laquelle le retrait du Hamas de cette liste des organisations terroristes relève d'une question technique. Nous attendons d'eux (les Vingt-Huit) qu'ils remettent immédiatement le Hamas sur la liste", a-t-il dit dans un communiqué qui qualifie le groupe palestinien d'"organisation terroriste meurtrière". 

    L'UE avait créé sa liste des organisations terroristes dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Elle y avait d'abord inscrit la branche armée du Hamas, avant d'y intégrer la branche politique en septembre 2003. 

    Pour les mêmes motifs de procédure que ceux retenus pour le Hamas, la Cour européenne de justice en avait retiré en octobre 2014 le mouvement séparatiste tamoul des Tigres de libération de l'Eeelam, tout en maintenant là aussi le gel de ses avoirs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ?

     

    À travers l’histoire de trois lanceurs d’alerte américains, ce documentaire illustre la férocité des États-Unis contre ceux qui osent dénoncer le pouvoir. Un éclairage stupéfiant sur les méthodes des administrations Bush et Obama.

    http://www.contre-info.com/

     

     

  • Talibans : le carnage (Présent 8253)

    Chaque jour apporte son lot de barbarie islamiste aux quatre coins du monde. Les talibans pakistanais ont perpétré mardi la plus sanglante attaque terroriste de l’histoire du pays dans une école d’enfants de militaires, massacrant 141 personnes dont 132 enfants.

    Talibans : le carnage (Présent 8253)L’assaut de l’école de Peshawar s’est achevé après plus de sept heures de combat par la mort des six tueurs. Les récits de survivants racontent comment les talibans sont passés de classe en classe en abattant à la chaîne des enfants parfois âgés d’à peine dix ans. Les traquant jusque sous les bancs pour les achever. Une méthode dont s’était inspirée Mohamed Merah en assassinant chez nous les enfants de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.

    Le carnage a été revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe islamiste du pays et auteur de l’attaque contre Malala en 2012, qui a choisi cette école car « les enfants de plusieurs hauts gradés de l’armée y étudient ». Islamabad a en retour réaffirmé sa détermination à éradiquer ce groupe dont les attaques ont tué plus de 7 000 personnes dans le pays depuis 2007.

    Sur son lit d’hôpital, l’un des survivants, Shahrukh Khan, 16 ans, gardera longtemps en mémoire l’image de ce taliban qui criblait de balles les écoliers et comment lui-même s’est tordu de douleur mais retenu de crier lorsqu’il en reçut deux aux jambes, faisant le mort. Après avoir longtemps « attendu d’être fusillé, les yeux fermés », il perdra connaissance mais se réveillera à l’hôpital, miraculé.

     

    Le bilan est effroyable : hors assaillants, l’attaque a fait 141 morts, dont 132 enfants et 124 blessés dont 121 enfants, a annoncé dans la soirée le porte-parole de l’armée, le général Asim Bajwa. L’hôpital public Lady Reading de Peshawar a été assailli par des parents noyés de chagrin en voyant arriver les dépouilles de leurs enfants aux uniformes trempés de sang.

    « La charia la plus stricte »

    Souvent accusée par le passé de liens troubles avec des groupes armés islamistes, l’armée s’est décidée en juin dernier après plusieurs années d’hésitation, à lancer une offensive contre le TTP dans le Waziristan du Nord, une zone tribale située à la frontière afghane et considérée comme son principal bastion. Le TTP n’a pas réagi pendant plusieurs mois et s’est même divisé en factions rivales dont certaines semblent avoir abandonné le « djihad » contre le gouvernement pakistanais décrété en 2007 pour le punir de son alliance avec les « infidèles » américains. Mais d’autres, extrêmement fanatisées et violentes, sont déterminées à massacrer méthodiquement les civils faute de pouvoir affronter l’armée.

    Le TTP, qui réclame l’instauration dans le pays de « la charia la plus stricte », a détruit des centaines d’écoles ces dernières années. C’est ce groupe qui a tenté en 2012 d’assassiner Malala Yousafzaï, la jeune militante pour l’éducation couronnée cette année du Prix Nobel de la paix. Le chef actuel du TTP, le mollah Fazlullah, a encore accentué le radicalisme religieux du mouvement et sa sauvagerie.

    Caroline Parmentier

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  • Politique étrangère française en Syrie : les huiles du Quai d’Orsay agissent par idéologie

    Ils savent que la politique étrangère menée par la France en Syrie est une catastrophe… Mais rien ne va changer, ou presque.

    Lu sur le site Secret Défense : La politique de la France en Syrie est un échec. Forts de ce constat, les diplomates cherchent une issue praticable. «Nous sommes très pragmatiques», reconnaît l’un d’entre eux, au cœur du dossier, qui en appelle au «réalisme». Au Quai d’Orsay, le ton a changé. Il est vrai que, poursuivie avec entêtement depuis le printemps 2011, la stratégie de confrontation directe avec le régime a abouti à une impasse : Bachar al-Assad est toujours là, le groupe djihadiste Daesh s’est taillé un vaste fief et l’opposition modérée, activement soutenue par Paris, n’est pas en passe de conquérir le pouvoir, loin s’en faut. Les frappes américaines contre Daesh et al-Nosra (affilié à Al-Qaïda), qui épargnent le régime, n’ont rien arrangé. En langage diplomatique, on explique que «la situation s’est considérablement complexifiée et qu’elle est singulièrement bloquée». En langage plus trivial, on dirait simplement : on s’est planté et il faut nous sortir de là. «On est tous en train de réfléchir, confie une source, on ne s’interdit aucune solution, même si on a nos lignes rouges», comme le maintien d’Assad au pouvoir ou, pire encore, un accord tacite avec lui pour combattre l’Etat islamique.

    Il est vrai que ce serait horrrrrible de soutenir la politique de Bachar El Assad contre les égorgeurs de l’État Islamique. Mieux vaut déstabiliser encore plus le pouvoir syrien et ainsi favoriser l’expansion des fanatiques venus du monde entier pour massacrer femmes et enfants.

    http://www.contre-info.com/