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immigration - Page 1057

  • De quoi la « Décadence » d’Onfray est-elle le nom?

    Comme Hegel avant lui , « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » affirmait Paul Claudel, au lendemain de l’atroce guerre civile européenne, de l’épouvantable boucherie de 14-18 dont nous ne nous sommes jamais vraiment remis. Cette idée de la disparition programmée de la civilisation européenne, et plus largement « occidentale », est au cœur du nouveau livre de Michel Onfray, Décadence – de Jésus au 11-Septembre, vie et mort de l’Occident. Nous ne l’avons pas lu  mais  les médias et son auteur l’ont largement commenté et dévoilé au fil des articles et des entretiens qui y ont été consacrés. M. Onfray s’y livre (comme souvent)  à des attaques,  peu nuancées et caricaturales,  contre un catholicisme qui  visiblement l’obsède  et se serait imposé avant  tout par la violence,  les persécutions  et  dans  le sang et « (« deux mille ans d’antisémitisme chrétien, et son terrible couronnement par la Shoah »). Il  avance que  «La civilisation judéo-chrétienne européenne se trouve en phase terminale» , constat qu’il veut clinique, « comme un médecin le ferait d’une desquamation ou d’une fracture, d’un infarctus ou d’un cancer»

    Une analyse dont le caractère factuel est parfois difficilement contestable, peut être  recevable ou à tout le moins  légitimement argumentée comme lorsqu’il note que « l ‘effondrement du judéo-christianisme en Europe, la baisse du taux de fécondité de sa population couplée à la Résurgence de l’Islam et à l’augmentation de son taux de fécondité, témoigne en faveur de l’islam» ( « nous avons le passé pour nous, ils ont l’avenir pour eux» prophétise-t-il),  «porteur d’une nouvelle spiritualité européenne capable de disposer de la puissance avec laquelle se constituent les civilisations nouvelles ». Michel Onfray fustige aussi  Vatican II qui « a fait de Dieu un copain à tutoyer » et souligne  aussi que  « les législations postchrétiennes qui libèrent la sexualité et la découplent de la procréation, de l’amour et de la famille contribuent à l’effondrement démographique ». 

    « Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule: il nous reste à sombrer avec élégance.». A cette civilisation islamique prédit-il encore  succédera  le grand tout, le magma mondialiste « une civilisation planétaire,  en réseau (…)  car les nations ont disparu, les territoires  ont disparu (?),  on  est dans le temps réel de l’appel téléphonique, de l’écran vidéo ( ?)». Pour autant, il  prend bien soin de dire « (qu’il n’est)  pas de ceux qui dirait:  attention  il faudra  bien voter la fois  prochaine fois sinon on aura l’islam au pouvoir».    

    L’immigration non européenne est appréhendée par Onfray comme inéluctable, fatalisme duphilosophe nietzschéen bien étranger, soit dit en passant, au génie et au caractère de notre civilisation.  « Le blanc», dit-il,  «va être une vieille chose dépassée et il y  aura  métissage et disparition et je ne suis pas de ceux qui disent oh la la  le grand remplacement, catastrophe, oh la la , le métissage  nos étions  une  race supérieure et il y a des  races inférieures qui sont en train de nous dominer, de nous posséder etc.  Je  dis juste  est-ce qu’on peut,  à la Spinoza , un ni rire ni  pleurer , mais comprendre…». Peut-être peut-on rappeler à M. Onfray que la volonté de défendre son identité qu’elle soit physique, culturelle ou spirituelle n’implique aucun racisme. Et certainement pas la dévalorisation, le mépris, la haine de l’autre mais,  le plus souvent au contraire,  une saine estime de soi, la pleine perception que la beauté de notre monde réside dans sa diversité, sa pluralité, ses différences.  Dévalorisation, mépris et haine qui s’exercent a contrario exclusivement chez les grands prêtres de l’idéologie dominante dans les médias,  contre les Européens qui veulent rester eux mêmes, mais jamais vis-à-vis des autres  peuples,  communautés  ou  ethnies qui à travers le monde manifestent le même souci respectable. 

    De la question  identitaire aux préoccupations souverainistes,  M.  Onfray, toujours sur Europe 1 , énonçait sur le même mode le caractère irréversible  de la  dépossession de la maîtrise de notre destin:  «le prochain président de la République va défendre l’Euro, l’Europe, le marché, le libéralisme. Nous allons continuer dans le même sens. Si ce n’était pas le cas, et que par exemple Marine Le Pen était élue»,  «ce serait le bazar dans la rue», « on aurait le syndrome de Tsipras (le Premier ministre grec eurosceptique d’extrême gauche qui s’est finalement couché devant Bruxelles, NDLR). C’est-à-dire que l’Europe ferait son travail. L’Europe libérale n’est pas méchante, mais elle obéit à une forme de fatalité. C’est comme ça que ça se passe, et ça contribue à une dilution des souverainetés, des souverainismes et des frontières. Ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi »… Ni bien ni mal? Une Europe écrit-il pourtant,  dominée par un   libéralisme qui, selon lui, est  « un facteur d’enrichissement des riches et, la plupart du temps, d’appauvrissement des pauvres ». «L’Europe est à prendre, sinon à vendre».

    Comme Eric Zemmour notamment, Michel Onfray réitère dans son dernier  livre  « son admiration pour le travail de Samuel Huntington et son Choc des civilisations (1996), un livre, écrit Onfray, validé par le réel bien qu’il fut déconsidéré lors de sa parution en France par l’intelligentsia parisienne ». Cet avis,  comme plus largement ses considérations sur notre civilisation et l’assomption de l’islam,  avaient  déjà été  tenus par le philosophe-essayiste lors d’une conférence en août 2013: « Prétendre qu’il n’y a pas un choc des civilisations entre l’occident localisé et moribond et l’Islam déterritorialisé en pleine santé est une sottise qui empêche de penser ce qui est advenu, ce qui est, et ce qui va advenir».  Bruno Gollnisch notait pour sa part,  dans un entretien accordé au magazine  Zur  Zeit en 2015 , que si certaines analyses historiques, objectives  de M. Huntington  peuvent être validées, il  restait  très « circonspect »  sur cette théorie du « choc des civilisations brandi par les neocons ».   « Elle  a contribué à la justification de la catastrophique guerre contre l’Irak de 2003, nous en voyons les effets désastreux aujourd’hui, et à une volonté plus générale de remodelage  du Proche-Orient, toute aussi chaotique dans ses effets ».

    Reste que l’athée Onfray décrit parfaitement la déshérence spirituelle d’un « Occident (qui) ne vit désormais que dans le consumérisme.» Or,« On ne donne pas sa vie pour un iPhone. L’islam est fort, lui, d’une armée planétaire faite d’innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète. Nous avons le nihilisme, ils ont la ferveur ; nous sommes épuisés, ils expérimentent la grande santé,  nous vivons englués dans l’instant pur  ils tutoient l’éternité. ».

    Cette réflexion d’Onfray ne nous est pas bien sûr  pas totalement étrangère. Nous l’avons écrit  sur ce blogue ces dernières années, c’est par la réaffirmation des valeurs qui ont fait la force, le génie, et la grandeur de notre civilisation helléno-chrétienne,  que nous gagnerons le respect  des populations immigrées ; valeurs qui si elles étaient portées fièrement,  seraient   même  un facteur d’assimilation. Mais valeurs  piétinées allègrement le plus souvent par les autoproclamés défenseurs cosmopolites de  la laïcité,  d’une république bien peu romaine, mais  progressiste,  décadente,  affaissée, sans âme…

    Bruno Gollnisch relevait que « la nature a horreur du vide ». « Nos églises se vident, les mosquées sont pleines. C’est aussi sur le vide spirituel de l’occident, de nos nations dites avancées, mais surtout désenchantées, que prospère l’islamisme. Quelles valeurs autres que matérialistes, hédonistes, marchandes, relativistes avons-nous à opposer à l’islam conquérant ? La quête du Beau, du Bien, du Vrai qui, dés la Grèce antique, a façonné l’esprit, le génie de notre civilisation, est battue en brèche, moquée, vilipendée. En refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe, les instances Bruxelloises ont fait aussi, à leur niveau, le jeu de l’islam radical. En désarmant les âmes, on affaiblit aussi les cœurs et les esprits ».  L’Islam -dans sa composante fondamentaliste mais pas que–  prospère  en réponse au matérialisme et à ce vide spirituel occidental qui ne peut être comblé uniquement  à l’évidence par la déclaration des droits de l’homme,  les centres commerciaux et le mariage pour tous.

    Enfin, et nous le rappelions  pareillement, cette immigration massive  qui découle aussi de l’explosion démographique des pays du sud, « n’est pas l’œuvre d’un complot fomenté par les mollahs, les docteurs de la foi de l’université al azhar du Caire ou le Grand Mufti de Jérusalem. Elle est plus simplement de la responsabilité directe des politiques criminelles menées par la gauche et la droite depuis quarante ans, par soumission au grand capital apatride, lâcheté, aveuglement, bêtise ou cosmopolitisme. Il ne faut pas l’oublier.»

    https://gollnisch.com/2017/01/20/de-quoi-decadence-donfray-nom/

  • Journal du Vendredi 20 Janvier 2017 : Immigration/ Les migrants au chaud, les Français à la rue

  • Arzon. Peines de prison requises à l’issue d’un procès très politique

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    Nicolas Faure et son avocat, Maître Pichon

    Vannes (Breizh-Info.com cliquez ici) – La salle d’audience était comble hier, jeudi 19 janvier, au Tribunal Correctionnel de Vannes. En effet, quatre manifestants, dont Ronan Le Gall et Nicolas Faure, respectivement président d’Adsav et du Lien, étaient jugés suite au rassemblement du 14 novembre 216 dénonçant une agression sexuelle commise par un migrant à Arzon.

    Maître Pichon, l’avocat de Nicolas Faure, avait annoncé bien avant le procès les intentions du procureur de la République, M. Touron : ce serait un procès politique. De ce point de vue, l’audience d’hier a largement tenu ses promesses.

    Les 4 prévenus comparaissaient pour des motifs différents :

    Ronan Le Gall et Nicolas Faure étaient poursuivis pour avoir organisé une manifestation non déclarée. Depuis novembre, comme les autres prévenus, ils avaient interdiction de se rendre dans le Morbihan et étaient placés sous contrôle judiciaire. Ils étaient défendus respectivement par Maître Labbey-Guimard et Maître Pichon.

    Les deux autres inculpés l’étaient pour des faits de violence sur les gendarmes et de forçage du portail de la CCAS durant la manifestation. S’ajoutait pour l’un d’eux des coups donnés à un employé du CCAS. Ils n’avaient pas d’avocat.

    Lors des interrogatoires, le président s’en tiendra strictement à sa mission : établir les faits afin d’apprécier la responsabilité individuelle de chacun.

    L’avocat du CCAS : maître Weyl, vieux militant PCF
    Tout allait changer avec la plaidoirie de Maître Weyl et le réquisitoire du représentant du parquet, le procureur Touron.

    Deux mondes se sont alors fait face hier après midi dans l’enceinte du tribunal. D’un côté, la majorité du nombreux public, opposée à l’invasion migratoire, venue soutenir les personnes poursuivies, de l’autre Me Weyl et le procureur Touron. Dans le public, on notait aussi la présence de Jean-Claude Blanchard et de Brigitte Nédélec, conseillers régionaux (FN) des Pays de la Loire et d’Eléonore Revel, secrétaire départementale adjointe du FN en Loire-Atlantique.

    S’étant constitué partie civile, la CCAS d’Arzon – établissement qui dépend du Comité d’entrepris d’EDF -, avait fait appel au doyen du barreau de Paris, le militant et avocat historique du Parti communiste français, Roland Weyl. Un militantisme que se sont bien gardés de rappeler certains médias ayant couvert l’affaire. Qui n’ont par contre pas manqué de souligner celui – assumé – de Maître Pichon.

    La mission normale d’un avocat de la partie civile est de démontrer le préjudice de ses mandants, en l’occurrence la détérioration du portail du CCAS et les conséquences des coups portés à l’employé. En fait, Me Weyl parlera « d’expédition punitive ». Ce qui entraînera une réaction de la salle. Il n’hésitera pas en habitué des méthodes communistes à remonter à la Libération et au nazisme évoquant « un danger qui participe de la peste brune » (sic) pour diaboliser les accusés et justifier sa demande de publication du jugement.

    Suite de l’incident évoqué ci-dessus, le procureur avait menacé de ne pas prendre de réquisitions si la salle n’était pas évacuée. Le président ne l’avait pas suivi. Il va donc requérir. Mais, contrairement aux usages, au lieu de s’adresser aux membres du tribunal , il se tournera, comme pour un meeting, vers la salle. Va suivre une longue leçon de morale, au risque de susciter des réactions parmi un public manifestement acquis à la cause des prévenus.

    « Avez vous pris du plaisir à frapper cet homme ? », ira jusqu’à demander le représentant du parquet au prévenu accusé de violence sur un employé du CCAS qu’il avait pris pour l’agresseur sexuel . Puis, au lieu d’argumenter sur les actes effectifs de chacun des accusés, il affirmera qu’il s’agit de faits d’une extrême gravité. Il développera très longuement un réquisitoire « républicain » et « antiraciste militant », se présentant comme le défenseur des lois de la République.

    Dans sa plaidoirie, Maître Pichon lui demandera alors pourquoi la loi n’était pas appliquée à ces migrants illégaux qui devraient être expulsés avec une OQTF – Obligation de Quitter le Territoire Français – Il se demandera à l’écouter si « les colonnes infernales de Turreau n’étaient pas de retour ».

    Finalement 18 mois de prison, dont un an ferme, 3 ans d’interdiction de séjour, 2 ans d’interdiction de manifester, ont été requis contre le jeune homme qui a frappé un employé du centre d’accueil (occasionnant une ITT de 2 jours de travail) . Contre les trois autres prévenus des peines de prison avec sursis sont requises : deux mois pour Ronan Le Gall et Nicolas Faure et 1000 euros d’amende, huit mois pour le troisième, ainsi qu’une interdiction de paraître à Arzon sur trois ans, et un stage de citoyenneté …

    Un dossier « vide, très vide, trop vide », dira Maître Pichon qui, comme Maître Labbey Guimard, a plaidé la relaxe pour son client, en s’appuyant sur des jurisprudences concernant des manifestations non déclarées et en rappelant que la participation à une manifestation non autorisée n’était pas un délit, mais également qu’à aucun moment, celle d’Arzon ne fût interdite.

    Le tribunal rendra sa décision le 16 mars.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Sortie de classe dans une mosquée tenue par l'UOIF

    Alain Avello, secrétaire départemental du Front national de Loire-Atlantique et vice-président du groupe FN au conseil régional des Pays de la Loire, dénonce :

    "En décembre dernier, des élèves de terminale ES du lycée Jules Verne de Nantes ont accompli, à l’initiative de leurs professeurs, une visite de la mosquée nantaise Assalam, apprenait-on récemment. Ces jeunes gens, après s’être préalablement déchaussés, se sont vus exposer par l’imam, en salle de prière, les préceptes de l’Islam.

    Ah ! Les sorties scolaires !… Elles ont connu une véritable inflation, à mesure qu’en classe, on transmettait toujours moins de savoir, au point de conduire de pauvres élèves là où décidément ils auraient mieux fait de ne jamais se retrouver. Car en l’espèce, l’imam faisant momentanément fonction d’enseignant, c’est à la reconnaissance d’une religion qu’on les a contraints, quand l’École de la République, si elle ne doit méconnaître le fait religieux, ne saurait en proposer qu’une approche objective et distanciée.

    Parvenus à ce point de confusion quant à des principes pourtant élémentaires, il n’est presque plus étonnant que les enseignants et les autorités de l’établissement nantais aient pu pousser l’inconséquence jusqu’à faire le choix d’une mosquée affiliée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), bien connue pourtant pour entretenir des liens avec des organisations islamistes radicales. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration : ce sont les chiffres qui en parlent le mieux

    Nicolas Dupont-Aignan l'a compris : dans sa tribune publiée par Valeurs Actuelles, il n'aborde par l'immigration sous l'angle moraliste, philosophique (voire théologique !), mais sur les faits :

    6a00d83451619c69e201bb096ea887970d-250wi.jpg"[...] En 2016 nous dit le ministère de l'Intérieur, l'immigration légale se traduit par l'entrée de 227 550 personnes sur notre sol, une hausse de 4,6% par rapport à l'année précédente. C'est presque autant que la population de Bordeaux en une seule année ! On apprend aussi que l'immigration déclarée au titre du travail représente 10% de l'effectif, environ 38% étant dus à l'immigration familiale (regroupement familial et mariage avec un conjoint étranger) soit plus de 88 000 personnes, tandis que les étudiants (dont une minorité quitte le pays à la fin de leurs études) pèsent 77 000 entrées. Enfin, les entrées pour motif humanitaire (qui se concrétisent par l'octroi du droit d'asile dans peu de cas) s'élèvent à plus de 32 000, soit 15% du total.

    Mais au-delà de ce constat, Il faut rappeler que les demandes d’asile sont en forte progression : 85 244 demandes, en hausse de 6,4 %. Or, ils ne sont que 26 351 à avoir obtenu le droit de séjourner en France (taux en hausse de 35 % !). Ce qui implique donc qu’environ 59 000 auraient dû être reconduits à la frontière. Mais seules un peu plus de 10 000 reconduites sont effectuées chaque année : ce sont donc probablement 47 000 personnes qui sont restées clandestinement sur le territoire.

    A ces entrées légales s'ajoutent évidemment l'immigration illégale, impossible à quantifier par nature, ainsi que celles des ressortissants clandestins ou irréguliers de l'Union européenne, en provenance pour une large part de l'est du continent. Enfin, s'ajoute donc le solde de tous les ressortissants étrangers (déboutés du droit d'asile et autres), grossissant année après année, censés quitter le territoire national mais ne s'exécutant pas et n'ayant pas grand chose à craindre d'autorités publiques qui ne pratiquent, au plus, que quelques milliers de reconduites à la frontière par an (moins de 13 000 en 2016 !).

    Or, rapportés à la démographie nationale, ces chiffres correspondent clairement à une dynamique de remplacement : pour mémoire, la plupart des entrants ont entre 20 et 30 ans, et si l’on comptabilise seulement les 227 550 entrées officielles et les 47 000 « réfugiés » restés clandestinement, on arrive à 274 550 personnes en 2016. A comparer aux 750 000 personnes par génération annuelle que nous avons sur les 20-30 ans ! Nos entrées annuelles légales et semi-clandestines représentent ainsi l’équivalent de 36 % d’une génération annuelle."

    Ce qui permet à Nicolas Dupont-Aignan de valider l'idée (qui n'est plus une thèse) du grand remplacement.

    Michel Janva

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  • Journal du Jeudi 19 Janvier 2017 - Immigration / Clandestins : les expulsions en baisse

  • 300M€ pour les demandeurs d'asile en 2016

    4 774 migrants ont bénéficié du dispositif d'"aide au retour" en 2016, soit 2500€ :

    • 529 Afghans
    • 401 Chinois
    • 362 Albanais
    • 243 Kosovars. 

    Par ailleurs, 105 000 personnes ont reçu l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA) en décembre. Elle est versée à un migrant pendant l'instruction de la demande d'asile et est fixée à 6,80 euros par jour (en moyenne 204 euros par mois), modulable selon la composition familiale.

    Les demandeurs qui ne sont pas hébergés perçoivent 11 euros par jour (en moyenne 330 euros).

    Le budget de l'ADA a atteint 300 millions d'euros l'année dernière.

    C'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment Molenbeek est devenu Molenbeek-sur-djihad : le livre événement

    Molenbeek-sur-Djihad-241x350.jpgMolenbeek-sur-djihad : tel est le titre de l’ouvrage qui paraît aujourd’hui aux éditions Grasset. Il est l’œuvre de deux journalistes, Christophe Lamfalussy, grand reporter à La Libre Belgique, et Jean-Pierre Martin, grand reporter à RTL Belgique. Le propos de ce qu’ils nomment un « thriller journalistique » : raconter comme Molenbeek, cette commune d’où étaient partis les assassins du commandant Massoud et auquel les djihadistes du Bataclan menés par Salah Abdeslam ont donné une renommée mondiale, est devenu un « incubateur du terrorisme ».

    Ils se sont donc plongés « dans cet étrange creuset du terrorisme, étudiant sa réalité actuelle et son histoire pour essayer de comprendre l’explosion d’un islam radical au cœur de l’Europe ». « D’argent saoudien en mères fanatisées qui envoient leurs fils en Syrie », ils racontent « la désolante rencontre du fanatisme religieux, du plus misérable gangstérisme et de l’incompétence politique », soit « trente ans de dérives » qui sont « une leçon, non seulement pour la Belgique, mais pour toute l’Europe ».

    C’est peu dire que les deux journalistes ont eu peur de « stigmatiser ». D’ailleurs, le titre donné à leur livre n’est pas de leur fait et leur a fait peur. « Nous le trouvions trop sensationnaliste », a avoué Jean-Pierre Martin sur RTL Belgique. Et puis…

    « Et puis on s’est dit que c’était pas faux après avoir rencontré un magistrat qui nous a fait cette confidence au lendemain d’une première audition d’Abrini, l’“homme au chapeau“ des attentats de Bruxelles, qui avait dit lors de cette audition qu’il avait été à Raqqa, la capitale autoproclamée du califat de l’organisation terroriste Etat islamique, et qu’il avait constaté que “tout Molenbeek y était“. »

    Les auteurs ne remettent jamais en cause l’immigration. Ils croient à la prévention, à l’intégration, etc. Mais s’ils ne proposent aucune autre solution que celles qui ont échoué, ils ont bel et bien identifié l’aveuglement complet des autorités belges, qui est aussi celui de toute l’Europe :

    « On a commencé à se pencher sur cette histoire pour finalement mettre en évidence le fait que la Belgique, parce qu’elle ne connaissait absolument pas la culture du monde musulman au milieu des années 60, quand les premiers immigrés sont venus, que le pays a accueilli ces ouvriers principalement marocains sans leur apporter un environnement culturel et spirituel, a donné le « paquet » à l’Arabie Saoudite, qui elle avait un véritable programme et voulait imposer à l’ensemble du monde arabo-musulman sa vision du monde qui était une vision wahhabite d’un islam très conservateur. De là, on s’est rendu compte comment le fondamentalisme s’était développé petit à petit en inoculant cette vision très conservatrice et réductrice de l’islam jusqu’à déboucher sur le djihadisme qu’on connaît depuis deux générations à Molenbeek. »

    Comme le signale Le Monde : « Sur les 543 combattants belges officiellement présents en Syrie et en Irak, 179 proviennent de Bruxelles et, parmi ceux-ci, 79 de Molenbeek. »

    Le quotidien du soir ajoute, sous la plume de son correspondant en Belgique :

    « Aujourd’hui, tous les commerçants juifs ont quitté Molenbeek, où les auteurs ont, en revanche, déniché des poupées Barbie en niqab. »

    http://fr.novopress.info/202844/comment-molenbeek-est-devenu-molenbeek-sur-djihad-le-livre-evenement/

  • Toujours plus d’immigrés en France, et toujours moins d’expulsions !

    Ce sont les statistiques officielles sur l’immigration, rendues publiques hier, qui le disent, et Le Monde qui en livre le détail : l’an dernier, la France a « délivré 4,6 % de premiers titres de séjours de plus que l’année précédente » et les « sorties forcées du territoire » ont enregistré « une baisse de 16,3 % » : « La France a délivré 227 550 premiers titres de séjour en 2016, soit 4,6 % de plus qu’en 2015 », et ceux qui se présentent comme des réfugiés « en ont été les premiers bénéficiaires, puisque quelque 32 285 leur sont revenus, soit 41 % de plus que l’année d’avant. »

    Quant à ce qu’on appelle les « éloignements forcés », il « globalement plongé de 16,3 % » pour ne concerner que 12 961 personnes…

    Pïre encore : la Direction générale des étrangers de France (DGEF) « comptabilise plus de 2,3 millions de titres en cours de validité au 31 décembre, soit 20 % de plus qu’en 2010. Ce sont surtout les documents provisoires qui ont explosé (+ 26 % en six ans), pour atteindre quasiment 250 000 ».

    « Pourtant, ajoute Le Monde, les naturalisations, notamment par décret, continuent leur remontée engagée en 2012, avec le quinquennat Hollande. En 2016, 68 067 personnes en ont bénéficié (10,6 % de plus qu’en 2015) »…

    http://fr.novopress.info/