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immigration - Page 1079

  • L’UE ouvre ses portes aux 78 millions de Turcs

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    Ça y est ! Après en avoir accepté le principe, la Commission européenne passe aux actes : elle vient de donner son feu vert pour que les 78 millions de Turcs musulmans puissent pénétrer sans visa dans les pays de l’espace Schengen, à la fin juin au plus tard. Elle avait subordonné cet accord au respect de 72 conditions qui rendraient la Turquie compatible avec l’économie et les « valeurs » de l’Union européenne, celles-là mêmes qui devaient être remplies pour une éventuelle adhésion. Faute d’y parvenir, les négociations ont été interrompues en leur temps. Au début de cette année, Ankara n’avait honoré que dix de ces conditions et maintenant, voilà, ô miracle, qu’il ne lui en resterait plus que cinq. Ce que la Turquie n’avait pas réussi, ou pas voulu, accomplir en dix ans, elle l’a fait en quatre mois ! De qui se moque-t-on ?

    Paris et Bruxelles avaient pourtant dit qu’ils ne laisseraient rien passer au régime prétendument laïc mais authentiquement islamique. La liberté d’expression était ce sur quoi l’Union européenne devait se montrer intransigeante. Or, les journalistes d’opposition sont arrêtés, les journaux interdits, sans que Bruxelles s’en émeuve alors que la Commission cherche de mauvaises querelles sur ce plan à la Hongrie et à la Pologne où la presse reste libre.

    Sur les cinq conditions qui restent à satisfaire, deux concernent la lutte contre la corruption et le terrorisme. Excusez du peu ! Erdogan, le chef de l’Etat turc, ne s’est mis à combattre Daech que lorsque son propre pays a été victime de ses attentats. Avant, il laissait la frontière turco-syrienne ouverte à ceux, Européens essentiellement, qui voulaient rejoindre les tueurs tandis que ces derniers pouvaient aller se faire soigner dans les villes turques frontalières. C’est dire si sa volonté d’empêcher ses coreligionnaires de l’Etat islamique de nous frapper n’est pas des plus farouches. Ouvrir l’Europe aux Turcs, ce n’est pas permettre à de gentils touristes de faire leurs emplettes aux Galeries Lafayette, c’est faciliter l’infiltration des terroristes ; déjà, même avec des visas, des assassins islamistes sont passés par là pour semer la terreur à Paris et à Bruxelles. Que sera-ce lorsqu’ils n’auront plus cette contrainte ! Daech est perpétuellement à l’affût des failles dans le dispositif européen de lutte contre le terrorisme et celle-là, elle est de taille, les fanatiques sauront en tirer le maximum pour propager le sang et les larmes.

    Ajoutons que le taux de chômage en Turquie est légèrement supérieur au nôtre,nombre de « touristes » resteront en Europe, en Allemagne et en France, allant grossir la cohorte des travailleurs clandestins. On ne doit pas exclure non plus que des Kurdes demandent l’asile politique au motif qu’ils seraient persécutés par Ankara.

    Et tout cela pourquoi ? Parce que l’Europe, par la voix de Merkel, a ouvert la boîte de Pandore de l’accueil inconditionnel des « réfugiés » et que nous ne savons plus comment la refermer. Erdogan nous impose ces conditions pour contenir le flux et exerce son chantage sur l’UE. Et nous, nous nous inclinons devant le maître chanteur musulman qui prend plaisir à humilier les « infidèles » que nous sommes.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8603 daté du 7 mai 2016

     

  • Préférence étrangère : Caritas Italiana paye l’assurance-auto des immigrés

    Caritas Italiana est un organisme pastoral dépendant de la Conférence des Evêques d’Italie et chargé de venir en aide aux plus démunis. Mais dans les faits, on observe que Caritas Italiana – et il en va de même pour toutes les antennes européennes de Caritas – pratique la préférence étrangère et accorde aux immigrés une assistance qui n’est pas proposée dans la même ampleur aux nationaux les plus pauvres.

    Ainsi, la presse italienne a relayé le témoignage  d’un assureur de la province de Pesaro et Urbino qu’il a envoyée au journal “Il Resto del Carlino”.

    « Pour les migrants, l’assurance-auto est gratuite, c’est Caritas qui la leur paye ».

    « Je travaille depuis 15 ans dans les assurances et je n’ai jamais vu une chose pareille ».

    Cet assureur explique que, depuis quelques jours, des « réfugiés » se présentent dans son agence pour demander un devis pour une police d’assurance auto à envoyer à Caritas qui payera l’assurance de ces immigrés.

     Reste à se demander qui leur paye la voiture !

    http://www.medias-presse.info/preference-etrangere-caritas-italiana-paye-lassurance-auto-des-immigres/54002

  • Génération identitaire à Calais : la vidéo

    Depuis des mois, Calais est devenue le symbole dans notre pays de la véritable invasion à laquelle est confrontée notre continent. Puisque l’État se montre incapable de défendre réellement les Calaisiens, Génération Identitaire a pris les choses en main ! En mars dernier, 130 militantes et militants de Génération Identitaire ont occupé deux ponts de la ville de Calais, afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins. Opposant une résistance passive uniquement, les jeunes identitaires ont été durement matraqués et gazés par la police sous les ordres d’un préfet s’empressant sans doute d’obéir docilement aux instructions du gouvernement. Génération identitaire vient de mettre en ligne une vidéo relative à ce slogan, ponctuée de cette phrase : « Si les gouvernants refusent de protéger les populations en rétablissant des frontières, à l’échelle nationale comme européenne, alors ils verront les peuples dresser des barricades ! »

     

    http://fr.novopress.info/

  • COÛT DE L’ACCUEIL DES RÉFUGIÉS : LES VRAIS CHIFFRES

    Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

    Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.

    À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

    Toutefois, au début du mois en cours, le ministre des Finances, Mme Magdalena Andersson, a bien été obligé d’admettre que cette somme serait notoirement insuffisante. De combien ? C’est là que ça devient vraiment intéressant. Le ministre a dû reconnaître devant les députés que l’enveloppe pour 2016 ne serait pas de 15 mais de 56 milliards de couronnes ! Et de rajouter que ce nouveau montant servirait de base aux budgets suivants jusqu’en 2020.

    Que faut-il comprendre ?

    Premièrement, avant de nous mettre devant le fait accompli, les gouvernements – même ceux qui passent pour les plus vertueux – avancent des chiffres totalement fantaisistes pour ne pas affoler les électeurs.

    Deuxièmement, le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

    Cinquante-six milliards de couronnes, soit plus de 6 milliards d’euros annuels. Jugez-en ! Rapportée au PIB de la France, cette somme équivaut à un effort budgétaire de 30 milliards d’euros, soit l’équivalent des réductions d’impôts promises par Hollande en 2014 sur trois ans, mais… chaque année !

    En 2015, la Suède a accueilli 175.000 réfugiés, soit par tête d’habitant le plus gros quota en Europe. En 2016 sont attendus au minimum 75.000 réfugiés supplémentaires. Au total, le SCB (l’INSEE suédois) table sur un flux net de 575.000 nouveaux migrants sur les cinq prochaines années.

    Certes, cela se passe en Suède, mais cela pourrait bien se passer en France aussi. Pourquoi ? Parce que la route des Balkans désormais fermée, c’est l’Italie qui redevient le point de passage privilégié des candidats au départ. En 2015, le HCR avait dénombré plus de 150.000 traversées entre la Libye et Lampedusa – un peu moins qu’en 2014. Mais sur les deux premiers mois en 2016, plus de 24.000 personnes sont déjà arrivées en Italie et, depuis plusieurs semaines, on observe une nette augmentation du flux au départ de l’Afrique du Nord, notamment favorisée par le retour d’une mer plus calme au printemps.

    Certains redoutent même une année 2016 record. La presse italienne n’hésite pas à parler d’un prochain « tsunami » que les services secrets de la péninsule estiment de l’ordre de 500.000 réfugiés.

    Un citoyen averti en vaut deux. Ce qu’il faut absolument retenir de l’exemple suédois, c’est qu’un réfugié coûte environ 30.000 euros par an. Pendant combien d’années ? Nul ne le sait.

    Christophe Servan pour Boulevard Voltaire

    https://la-dissidence.org/2016/04/24/cout-de-laccueil-des-refugies-les-vrais-chiffres/

  • Visas : l’Union européenne cède encore face au chantage de la Turquie

    La Commission européenne a recommandé mercredi l’exemption de visas pour les Turcs dans le cadre de l’accord sur les migrants. Pour Le Figaro, “l’Europe cède aux exigences de la Turquie” :

    L’Allemagne et l’Autriche, où sont installées d’importantes communautés turques, redoutent en effet une multiplication des séjours irréguliers de ressortissants turcs qui ne rentreraient pas dans leur pays. Ainsi qu’une vague de demandes d’asiles introduites par les Kurdes fuyant les violences et les affrontements entre l’armée et le PKK. Ces deux éventualités ont été évoquées dans la proposition franco-allemande qui a servi de base pour la formulation des conditions permettant de rétablir l’obligation de visas.

    Des voix s’élèvent pour dénoncer un chantage exercé par la Turquie qui cherche à obtenir son “brevet de démocratie”. Pour mieux espérer ensuite intégrer l’Union européenne ?…

    http://fr.novopress.info/

     

  • L'afflux de migrants va-t-il générer de la croissance en Europe?

    L'afflux de migrants va générer de la croissance en Europe! C'est du moins l'idée que défendent les commissaires européens chargés de l'économie, Valdis Dombrovskis et Pierre Moscovici. Ils affirment que l'immigration va créer 0,2 à 0,3% de croissance supplémentaire en Europe tant en 2016 qu'en 2017.
    "Agir face à la crise des réfugiés", "Bruxelles présente son plan contre la crise migratoire"… ces grands titres font partie de notre quotidien. Trop souvent répétés, ces slogans provoquent un filoutage du tableau.
    Mais face au risque de sombrer dans la routine, les commissaires européens chargés de l'économie, Valdis Dombrovskis et Pierre Moscovici, avancent une idée punchy: les réfugiés aident la croissance économique. D’après eux, en 2016 et 2017 la croissance sera relevée, en raison de l’arrivée des refugies, de 0,2% à 0,3%, tant pour l'Union européenne que pour la zone euro.
    Mais, n’y a-t-il de contradiction? L’installation des nouveau-venus devrait coûter nécessairement de l’argent.
    Nous nous sommes adressés à Charles Sannat, économiste et rédacteur en chef du site Insolentiae.com pour comprendre d’où venait cette croissance paradoxale?
    "C'est pas du tout un paradoxe. C'est surtout de la propagande. A ce niveau-là, on n’est même pas dans la désinformation, on n'est pas dans un problème économique, on se situe dans le domaine du mensonge d'état. L'Etat et l'UE prône et prêche sa propre politique. La réalité est qu'aujourd’hui les refugies – c'est un coût. Les pays européens dépensent 5 à 6 fois plus qu'ils n'obtiennent de croissance.
    Le vrai sujet: doit-on accueillir les migrants? Comment on le fait? Comment on crée la politique d'asile: est-ce qu'on reparti les gens dans les différents pays ou on fait des grands camps, des hot-spots? C'est une réponse politique et humaniste.
    Par contre, en tant qu'économiste, j'affirme qu'à court terme l'arrivée des migrants a un coût, et c'est logique. Ce sont les dépenses supplémentaires qui ne sont pas chiffrées. La Commission européenne admet elle-même que les dépenses publiques vont augmenter du fait d'arrivée des migrants et de la hausse des allocations sociales. J’ose espérer que tout le monde est d’accord qu’il faut assurer ce cout qui empêche tout simplement de se faire tuer".

    os soupçons sont confirmés alors: on augmente les dépenses publiques. En 2015 ils ont "augmenté de 1,3% dans la zone euro, deux fois le taux attendu l'an dernier dans les prévisions de printemps pour 2015", écrit la Commission dans son rapport. Cela veut dire que les dépenses pour les refugies représentent 1/5eme de cette augmentation…
    L'économiste du FN Philippe Murer confirme d'ailleurs ce le lien entre l’arrivée massive des refugiés et la croissance, de point de vue "technique", en démasquant par la même occasion un discours démagogue de l'UE:
    "Cela a un impact positif sur la croissance d’une façon brut et mécanique. Quand on a un surplus de dépenses publiques, même si ce sont les dépenses de sécurité ou l’aide financière aux réfugies, mécaniquement, on a plus de croissance. Le problème est que si ces dépenses sont relativement improductives, on a un faible multiplicateur et cela crée peu de croissance. Surtout, elle accroît une dette publique.
    C'est un peu artificiel tout ça: il valait mieux accroître la dépense publique pour soutenir notre industrie, faire des projets de recherche et de développement, des projets utiles pour les citoyens".

    Et c'est ça qui crée la polémique, c'est ça qui est pointé du doigt par les parties politiques, surtout nationalistes, on trouve la possibilité d’augmenter les fonds publiques pour les nouveau venus, mais on gèle ces fonds pour les citoyens des pays européens.
    Si on se tenait au point de vue strictement économique, Bruxelles considère l'afflux des réfugiés comme une bonne chose. Par exemple, comme l’a précisé le Figaro, "on espère que cela pourrait contribuer à éponger un tout petit peu les excédents extérieurs de l'Allemagne, dont la balance des paiements a dégagé un excédent de 248 milliards d'euros l'an dernier".
    "L’excédent commercial allemand est un vieux serpent de mer. Il est absolument monstrueux, depuis l’introduction de l’euro il est devenu énorme, au moins 8% du PIB. La croissance allemande prise sur les autres pays, ça y fait des déficits: en Espagne, en Italie et surtout en France. Il faudrait des procédures pour les déficits excessifs de l’Allemagne. Sauf que l’Allemagne n’en ait aucune envie. La meilleur chose serait d’avoir des monnaies différentes".
    Et voilà, sans le vouloir peut-être, les déclarations des commissaires européens, donnent des arguments aux eurosceptiques. Surtout, que l’économie et la politique vont mais dans la main en Europe en crise, les simples citoyens lambda se demande comment l’arrivée des centaines de milliers de refugies peuvent créer la croissance?
    L'explication de Philippe Murer:
    "Ca va créer un peu de richesse. Parce que cela veut dire qu'il faut embaucher les gens, avoir plus de policiers qu'on a eu en France. Il aura un peu de consommation dés refugies qui sera distribuée ailleurs.
    Mais, il y a l’économie, et il y a des choix des citoyens. Ce choix et majoritairement pour arrêter le flux des migrants. Il ne faut pas confondre l’économie avec d’autres domaines de la société. Au nom de l’économie, on ne doit pas faire n’importe quoi, c’est essentiel!"

    harles Sannat, économiste et rédacteur en chef du site Insolentiae.com, est plus détermine dans l’appréciation:
    "Celui qui se contente aujourd’hui lire le titre de cet article — "Les réfugiés vont accroître la croissance de 0,2 à 0,3% en Europe, selon Bruxelles" (lefigaro.fr/economie) doit savoir que les journalistes qui mettent en avant cet argument, sont coupables du mensonge faite à l’opinion publique. Il ne faut pas cacher aux gens ni le fait que les migrants et les réfugiés – ça a un coût, ni les problèmes que cela pose. Il faut qu’on puisse apporter collectivement de bonnes solutions".
    Nous avons reçu un commentaire du député de l’Assemblée Nationale Yannick Moreau au sujet de la déclaration de la Commission européenne sur "l'impact économique positif des réfugiés":
    "L'annonce des commissaires européens au sujet d'un éventuel effet bénéfique de l'arrivée de réfugiés pour la croissance de l'Union européenne a de quoi surprendre par son aspect froid et distant alors que le traitement d'un tel sujet demande un peu plus de compassion et de réalisme.
    Réalisme car il ne faut pas confondre migrants économiques, pénétrant souvent clandestinement en Europe et y séjournant de manière illégale, et réfugiés humanitaires politiques fuyant le chaos provoqué par les bouleversements géopolitiques et la barbarie islamiste.
    Compassion car il s'agit de drames humains, d'exodes et d'arrachements qui ne sauraient constituer un motif de satisfaction comptable. La solution au redémarrage de la croissance européenne ne consiste donc pas à vider les pays du Moyen-Orient de ses populations, mais dans le soutien aux familles.
    La solution de la crise migratoire réside dans une action internationale unifiée pour éradiquer Daech et permettre à ces centaines de milliers de familles de rester dans leur pays".

    Ainsi, a qui qu'on s’adresse pour parler des chiffres et des pourcentages de croissance, c'est à l'humain et au social qu'on revient.

    Oxana Bobrovitch

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201605061024774263-migrants-europe-croissance-opinions/

  • Loi Veil et regroupement familial : les deux faces du suicide français

    Sans y voir la marque d’un quelconque complot, il n’est pas anodin de voir un parallèle entre ces deux dernières lois votées à un an d’écart.

    À l’heure où le peuple français est confronté à une vague migratoire inédite voulue et encouragée par l’oligarchie technocratique et mondialisée, et de nature à porter atteinte à sa substance même de manière définitive, il n’est pas inutile de rappeler l’incroyable responsabilité de la droite libérale dans ce suicide français.

    C’est sous le gouvernement Giscard qu’ont été votées les premières prétendues lois antiracistes de 1972 dites Pleven, qui en réalité visaient à sanctionner les donneurs d’alerte face aux prémices de l’immigration de peuplement et l’abandon de la souveraineté monétaire et financière, avec l’interdiction à l’État de se financer auprès de la Banque de France. Le mondialisme était déjà en route.

    Mais avec la loi sur le regroupement familial votée en 1974, c’est le début de l’immigration de peuplement qui a pris la relève de l’immigration du travail voulue par le patronat pour faire baisser les coûts salariaux.

    Or, l’année suivante était votée la loi Veil autorisant le recours à l’avortement.

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  • L’AFD construit son alternative pour l’Allemagne

    STUTTGART (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le parti Alternative für Deutschland, dirigé par Frauke Petry, a récemment remporté de beaux résultats aux élections régionales partielles en Allemagne, notamment au Parlement de Saxe, où il a décroché la première vice‑présidence. Le parti populiste se tourne maintenant résolument vers les échéances nationales de septembre 2017.

    Il se réunissait dimanche en congrès à Stuttgart, notamment pour adopter son programme. L’ambiance n’était pas à la tiédeur. Le parti est d’abord apparu, aux dernières élections nationales de 2013, comme un parti national‑libéral. Il est désormais plus clairement national‑populiste. La priorité va à la lutte contre l’islamisation et à la restauration de la démocratie allemande, par davantage de démocratie directe. Le but : conquérir des majorités électorales.

    Les 2 400 participants au congrès ont beaucoup applaudi les partisans d’une ligne sans faiblesse ni concession. Ils ont voté l’inscription au programme du parti de l’interdiction des minarets, des appels à la prière du muezzin et du voile intégral. Sur le plan européen, l’AFD souhaite que l’Union européenne redevienne une simple communauté économique et que la monnaie unique soit supprimée. Sur le plan de la souveraineté, l’AFD exige le départ des militaires étrangers du sol allemand – ainsi que de leurs armes nucléaires. Enfin, sur la famille, l’avortement ne doit plus être soutenu par les pouvoirs publics.

    Le parti souhaite éviter l’étiquette infamante de l’extrémisme de droite. C’est pourquoi la fédération de Sarre, jugée trop proche des milieux extrémistes, a été exclue après un vote serré. Les adhérents ont en outre évité de se prononcer sur un rapprochement avec le Front national au Parlement européen. Pour l’instant, c’est à titre strictement individuel que Marcus Pretzell, eurodéputé de l’AFD, a rejoint le groupe Europe des nations et des libertés, coprésidé par Marine Le Pen.

    http://fr.novopress.info/200811/lafd-construit-alternative-lallemagne/

  • La photo du jour

    Trouvée sur Liberté Politique :

    UNE-PHOTO-QUI-PARLE-SEULE_visuel

    "Ci-dessus sont montrées des personnes marchant pour atteindre leur but final, vivre dans un pays européen.

    Cette photographie a fait le tour du monde mais combien de bien-pensants ont saisi la réalité qui s' en dégage ? Ils verront  7 hommes et 1 seule femme ... Jusque-là rien de spécial, bien que bizarre! Sauf qu'à bien y regarder, on remarque que cette femme, la seule aux pieds nus, souffrante, harassée, est accompagnée d'un 1 enfant et elle en porte encore 2 sur elle. Là est le problème ! Aucun des hommes ne lui vient en aide et sa souffrance ne les émeut pas. Pensez-vous vraiment que ce type d’ individu pourra s’ intégrer dans nos pays et respecter nos valeurs ? Poser la question, c'est déjà y répondre !"

    Philippe Carhon

  • L'ÉTONNANTE INDULGENCE DE L'UE VIS-À-VIS DE LA DÉRIVE "NATIONALE-ISLAMISTE" D'ERDOGAN

    par Alexandre del Valle

    Ex: http://www.les4verites2brane.com

    Tandis que la situation politique et sociale de la Turquie ne cesse de s'aggraver sous l'égide de Reccep Tayip Erdogan, et que celui-ci participe largement à la déstabilisation de toute la région, l'UE continue à faire preuve d'une étonnante indulgence à l'égard de ce pays.

    Depuis le début de la guerre civile syrienne, et depuis la dérive autoritaire du néo-sultan Recep Taiyyp Erdogan, presque plus personne n'ose soutenir que le parti de la Justice et de Développement (AKP) au pouvoir à Ankara et son leader charismatique incarnent encore l'espoir d'un "islamisme modéré et pacifique", et que la Turquie moderne vantée par les partisans de son adhésion à l'Union européenne demeure encore un garant de la stabilité au Proche-Orient et de la paix entre le monde musulman et l'Occident, un pont qu'il vaudrait mieux avoir "avec nous que contre nous" selon ses thuriféraires.

    En 2002, lors de l'accession au pouvoir de l'AKP en Turquie, les rares voix qui n'étaient pas en extase devant le prétendu équivalent turc (AKP) des "chrétiens démocrates" européens, et ceux qui, comme moi, osaient écrire que la Turquie dans l'Europe serait un Cheval de Troie islamiste (2002) et non pas une garantie de paix et de laïcité, étaient immédiatement rangés dans la catégorie infâme des "turcophobes" et des adeptes du "choc des civilisations" entre l'Occident et le monde musulman, la Turquie réislamisée étant présentée comme une "chance" inouïe de faire en sorte que l'Europe ne soit plus un "club chrétien", gage de paix avec le monde islamique...

    Après avoir souligné la caractère absurde et masochiste d'un argument consistant à donner des gages de reniement de ses propres racines spirituelles pour être accepté par une entité qui réaffirme sans complexe les siennes, nous avions annoncé que l'ouverture des négociations avec Ankara en vue de l'adhésion à l'UE déclencherait un double processus de déstabilisation de l'Union européenne - incapable de digérer l'Etat successeur de l'Empire ottoman encore plus nationaliste et aussi peu fairplay que la Grande-Bretagne – et d'affaiblissement-démantèlement du modèle kémaliste-laïc, combattu tant par les islamistes turcs qui le jugent "apostat" que par les eurocrates de Bruxelles et les Etats-Unis qui le trouvaient trop anti-démocratique, militariste et hostile au libéralisme.

    Là réside le secret de la longévité du néo-sultan Erdogan: il a réussi à déjouer tous les pronostics de coups d'Etat en utilisant comme boucliers face aux militaires turcs anti-islamistes, le rôle stratégique de la Turquie au sein de l'OTAN, son prétendu désir d'Europe et de réformes, puis sa soi-disant capacité à exporter au Moyen-Orient un modèle d' "islamisme démocratique" soft face au terrorisme jihadiste. Ceci explique pourquoi les stratèges des puissances atlantiques ont empêché l'armée turque de renverser l'AKP d'Erdogan. D'où le fait que le néo-sultan irascible ait pu faire juger et emprisonner moult militaires de haut rang, maints policiers, intellectuels ou journalistes kémalistes laïques, sans que l'armée ne bouge. Aujourd'hui, le pays laïque d'Atätürk n'est plus qu'un vieux souvenir et il laisse la place à une nouvelle Turquie "national"-islamiste", néo-ottomane donc expansionniste.

    SOURCE : atlantico 29.04.2016