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immigration - Page 1080

  • L'islam est-il ou non compatible avec....?

    Variation sur un thème. Il est parfois difficile de suivre les raisonnements de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine sur ce sujet. Il s'avère qu'en fonction de la fin de la question, les réponses sont différentes.

    En 1989, Jean-Marie Le Pen considérait que l'islam était incompatible avec l'Europe :

    "Je crois profondément que, pour des raisons très profondes,l’islam est incompatible avec la culture européenne… cela ne dépend pas de nous, c’est la charia, c’est le fait qu’il n’y a pas de possibilité dans l’islam de séparer le laïc du sacré, la religion de la politique… et c’est pour cela que je suis un adversaire de la politique d’immigration, en particulier de ressortissants musulmans dans notre pays".

    En 2009, Jean-Marie Le Pen estimait au contraire qu'il n'y avait pas d'incompatibilité entre les cinq piliers de l’islam et le mode de vie français :

    "A mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d’amour. Ça n’a pas empêché les catholiques et les protestants de s’égorger des siècles durant, tel qu’en Irlande aujourd’hui encore."

    Côté fille, Marine Le Pen considèrait en 2009 que l'islam n'était pas absolument compatible avec la laïcité :

    "Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs. Les pays musulmans qui sont laïcs l'ont été en général par la force [...] La laïcité n'est pas absolument compatible... pas naturelle, avec l'islam, puisque l'islam confond le spirituel et le temporel".

    Mais en 2016, Marine Le Pen déclare sur TF1 le 11 septembre que l'islam "laïcisé" (sic) est compatible avec la république :

    "Depuis plus d'un siècle, nous vivons en France notre laïcité de manière tout à fait sereine. Ça n'était pas dans le débat public, parce que personne ne contestait que la France a des racines chrétiennes (...) laïcisées par le siècle des Lumières (...) C'est aux musulmans de répondre à cette question.Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l'avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions"

    Il faut avouer que tout cela n'est pas très clair et n'aide pas à discerner la réalité de l'islam. En avril 1990, le RPR-UMPtenait une plate-forme électorale dont voici une proposition d'alors sur l'islam. Mais ça, c'était vraiment avant...quand la droite était encore un peu de droite :

    "L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français. Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles."

    Avec plus de constance et de précisions, Jacques Bompard répondait en 2009 à Eric Besson qui déclarait l'islam compatible avec la république :

    "(...) Cette religion n’est pas compatible avec la démocratie, ni avec la laïcité, parce que c’est une doctrine à la fois politique, économique et même civilisationnelle. C’est donc un absolu, non seulement religieux, mais global, comme le montre l’évolution de la communauté musulmane en France, avec le voile, le haïk, les drapeaux exhibés lors des mariages, les prénoms donnés aux enfants : Oussama ou Djihad, par référence à Ben Laden et à la guerre sainte (...) Il suffit de lire le Coran pour s’en convaincre : à côté de sourates souples et tolérantes, y figurent des sourates autoritaires, un Coran totalitaire avec une clé de lecture que les lecteurs ne connaissent généralement pas : quand deux sourates se contredisent, c’est celle qui a été écrite en dernier qui a autorité sur la précédente. Or toutes les sourates autoritaires ont été écrites après les sourates complaisantes… Voilà pourquoi l’Islam n’est pas intégrable." 

    C'est sans doute pourquoi Eric Zemmour s'en est pris à nouveau à Marine Le Pen sur LCI. Car parmi les sujets sur lesquels il est en désaccord, il y a l'islam. Voici son positionnement très clair sur RTL où il déclare qu'il n'y a pas de différences entre islam et islamisme, sur Boulevard Voltaire et surtout dans l'émission C à vous, où ses propos ont fait polémique :

    "L’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation (...) Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le Coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans (...) S’ils sont français, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion"

    Et qu'en pensent les Français ? 74% pensent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs de la société française et parmi eux, 94% des électeurs du FNpensent de même et ne seraient donc pas en phase avec Marine Le Pen... 

     CsF2Th5WgAA9hGV

    L'islam est un vrai sujet désormais incontournable et déterminant pour l'avenir de la France. Il s'agit donc désormais de se former, de lire le coran et de se faire sa propre idée et surtout d'éviter toute tentation conformiste, électoraliste ou consensuelle. Pour vous faire une idée, nous vous renvoyons sur ce post de 2014 Ne parlez pas du Coran, lisez-le ! ou sur cette analyse d'Hilaire de Crémiers ou encore vers les interventions toujours pertinentes de Bernard Antony ici, ici, ici ou ici.

    Philippe Carhon

  • Ivan Rioufol : "Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre"

    Ivan Rioufol était vendredi 10 septembre en conférence à La Baule afin de présenter son livre « la guerre civile qui vient ». Breizh-info l’a interrogé. Extrait :

    "[...] Je n’ai plus confiance en la classe politique en général. Elle est responsable de cinquante ans de déconstructions de la nation, de son peuple, de son unité. Je vois que le FN développe une approche plus réaliste, qui lui donne des ailes. Mais je crois davantage au réveil, à la lucidité et à la sagesse de la société civile. Le peuple raisonnable sait qui est l’ennemi.

    Les citoyens, de plus en plus réactifs, ont un rôle important d’aiguillon à jouer. En fait l’ennemi est double : il est bien sûr cet islam totalitaire et conquérant, qui a déjà ses < collabos > chez tous ceux qui croient reconnaître le nouveau prolétaire dans le musulman minoritaire. Mais l’ennemi est aussi au coeur de la caste politique qui persiste à s’aveugler et à vouloir jouer l’apaisement devant ce que j’appelle le nazislamisme.

    N’oublions pas que les collaborateurs de Vichy venaient majoritairement de la gauche pacifiste et antiraciste. L’histoire bégaie.

    Pour mener une guerre, il faut être deux, et avoir désigné un ennemi. Les Islamistes ont désigné l’Europe mécréante. Mais avons nous désigné l’ennemi ? 

    Le premier ennemi, c’est nous-mêmes, qui avons cautionné ce monde politique. François hollande a aussi mis beaucoup de temps avant de parler de < terrorisme islamiste >. Mais il faut aller plus loin et désigner l’islam comme le problème à résoudre, sans pour autant désigner tous les musulmans comme boucs émissaires. Il n’est plus possible de soutenir que le Coran serait tombé du ciel, dicté par Dieu. [...]

    Quelles solutions pour redonner espoir aux Français ? La « dictature du droit » (pour reprendre l’expression d’E. Zemmour) couplée à « l’idéal républicain » et à la « religion des droits de l’homme » ne sont ils pas les meilleurs moyens de perdre cette guerre civile ? Fait on la guerre avec des bougies, des stylos et des incantations ?

    Ivan Rioufol :  Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre et être plus brutal que l’ennemi, qui ne comprend que la force. Ce rôle doit revenir à l’Etat, dans le respect du droit mais aussi s’il le faut avec le recours à l’armée. Si l’Etat devait se coucher, beaucoup de Français risqueraient de se faire justice eux-mêmes. Les Corses ont déjà lancé l’alerte. [...]"

    Michel Janva

  • Toute la vérité?

    Nouvelle incarnation médiatique de ce djihadisme  qui frappe notre pays, la main du « Français » Rachid Kassim, membre de l’Etat islamique, apparait de nouveau derrière les menaces d’attentats révélées au grand public ces derniers jours. Selon les enquêteurs il aurait déjà piloté depuis la Syrie le meurtre commis par Larossi Abballa d’un policier et de sa compagne le 13 juin dernier à Magnanville (Yvelines), l’assasinat du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean le 26 juillet. il serait aussi derrière la cellule de  femmes jihadistes qui prévoyaient unn attentat près de Notre-Dame de Paris (?), arrêtées la semaine dernière par la police dans l’Essonne. Kassim serait également en contact avec le mineur de quinze ans, assigné en résidence depuis avril, soupçonné de pouvoir « passer à l’acte », et arrêté ce  samedi. Invité dimanche du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Les Echos, Manuel Valls a évoqué une « menace (terroriste) maximale (…). Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes. »

    Changement de tactique, ou impossibilité de dissimuler plus longtemps la réalité, le Premier ministre a  fait état non pas de 10 000 islamistes radicalisés présents sur notre sol, chiffre auquel s’accrochait jusqu’alors  le gouvernement, mais  d’ environ 15.000 djihadistes potentiels vivant chez eux chez nous, auxquels il faut ajouter « 700 djihadistes français et résidents en France, qui combattent actuellement en Irak et en Syrie.  » Il est aussi loisible de s’interroger sur les possibles infiltrés qui se mêlent aux  immigrés qui veulent gagner l’Europe pour des raisons économiques.  Cette seule fin  de semaine, 3 400 migrants ont été secourus  et  débarqués vers l’Italie samedi  ont annoncé les gardes-côtes italiens.  Les chiffres du  ministère de l’intérieur transalpin font état  de l’arrivée   de 125 000 immigrés sur ses côtes depuis le début de l’année ( 122 000 durant la même période   en 2015).

    Manuel Valls l’a répété hier  « le premier enjeu » de  cette élection présidentielle   » c’est le danger du Front National ». Non!  le premier enjeu de  2017  pour les Français ce n’est pas la menace que font peser Marine et  le FN sur les partis dits républicains qui se partagent les fromages du Système.  Nos compatriotes eux,  attendent   certes une politique permettant à la France de stopper  le déclin  économique,  d’enrayer le chômage,  mais veulent aussi  un Etat fort, assumant ses fonctions régaliennes, capable de protéger leur sécurité, notre identité et notre  souveraineté.

    Outre-Atlantique, le résultat de l’élection présidentielle de novembre ne sera pas non plus sans conséquence sur nos vies,  selon que le « populiste » isolationniste  Donald Trump ou la calamiteusepasionaria  Hillary Clinton  succèdent à Barack Obama. Pour la première fois un sondage national(CNN/ORC), mais il sont réputés peu fiables aux Etats-Unis,   publié mardi,   donne  Donald Trump gagant d’une courte tête.  Le site du Nouvel Obs rappelait aussi très justement que « l’avance de deux points de Trump est située dans la marge d’erreur (plus ou moins 3,5 points) et le sondage est national. Or, l’élection américaine se jouant dans les Etats-clés (swing states), il est plus pertinent de s’intéresser aux sondages Etat par Etat. »

    Au delà de l’antipathie que sa personne  suscite dans une large frange de la population  américaine, même si celle-ci est largement  tue ou minorée dans « nos » médias conquis quasi unaniment  par leprogressisme  de Mme  Clinton, celle-ci est toujours en butte à de forts soupçons sur son honnêteté. Un  récent sondage ABC/Washington Post, indique que seuls 35% des électeurs Américains  disent lui faire confiance. Il y a eu   l’affaire  des courriels lorsqu’elle était à la tête du Département d’Etat  qui a déclenché une enquête du FBI, les révélations sur ses liens financiers  très troubles avec Goldman Sachs, ses   rencontres avec de très généreux donateurs de la Fondation Clinton quand elle était responsable de la diplomatie américaine…

    Autre doute, Mme Clinton,  comme François Mitterrand en son temps, et comme l’affirme depuis des mois  M. Trump, ment-elle sciemment sur son état de santé, elle qui refuse toujours de publier son bilan médical?  Lors des commémorations du quinzième anniversaire des attentats du 11-Septembre à New-York, auxquelles ils étaient tous deux présents, Mme Clinton a été victime d’une malaise. Non pas « un coup de chaud » comme elle l’a d’abord  dit mais les effets d’ une pneumonie comme a fini par le révéler son médecin. « Chaque fois que je pense à Trump, je deviens allergique » , expliquait-elle  jusqu’alors  à ses fans sans ses réunions pour expliquer  ses quintes de toux…

    Pour dire les choses gentiment,   nous pourrions dire de  Mme Clinton qu’à l’instar de Jules Renardelle aime « la vérité et les mensonges qu’elle autorise ». Jugement qui s’applique aussi aux événements qui ont suivi et entourent la tragédie du 11 septembre 2001.  Dans un tweet , Bruno Gollnisch a rappelé hier sa « sympathie totale pour ces victimes civiles » de cet attentat , » comme pour celles de l’US Air Force (1 million ?) Requiescant omnes in pace. »

    11 septembre  au nom duquel bien des mensonges ont été proférés par les gouvernements américains pour légitimer  des interventions militaires   qui ont déstabilisé le Proche et le Moyen-Orient,  une partie de l’Afrique,  avec les effets dramatiques que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui;   de la même façon que les pseudo  armes de destructions massives de Saddam Hussein ont justifié en 2003 une guerre d’agression contre l’Irak avec les mêmes conséquences dévastatrices, pour les Arabes musulmans, les Chrétiens d’Orient, les Africains, les Européens…

    Il n’est d’ailleurs  pas nécessaire d’adhérer aux  » théories du complot » les plus obscures  pour en être convaincu. Bruno Gollnisch le rappelait dans un entretien accordé en janvier 2015 au siteplanet.fr: « Il faut savoir aussi que quelquefois l’invraisemblable est vrai et ce qui prouve d’ailleurs que c’est vrai c’est que c’est invraisemblable (…). Le seul complot c’est sur la sureté intérieure et extérieure de l’Etat qui est l’appel à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation depuis 40 ans. C’est un complot contre la France. Je suis complotiste au sens zemmourien du terme : dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française, etc. » Brisons ce complot là en 2017!

    http://gollnisch.com/2016/09/12/toute-la-verite/

  • Terrorisme : pourquoi le gouvernement préfère dealer avec les Islamistes

  • Un siècle déjà de préscience de notre (triste) époque

    Bernard Plouvier

    L’invasion islamique est, pour tout individu doté d’un minimum d’intelligence et de sens de l’observation, l’une des armes employées par les maîtres de l’économie globale et de la mondialisation des vies politique et sous-culturelle, pour asservir la race européenne, un peu trop rétive aux joies du nouvel Éden. On en parle beaucoup, en Europe, sur un mode de plus en plus critique et c’est fort bien.

    Pour se délasser des petitesses de l’islam et de sa barbarie, évidentes depuis la résurrection à Mossoul du califat, on peut s’intéresser à la préhistoire de notre triste monde.  

    Peu de temps après le début de la Grande Guerre, qui paraissait alors monstrueuse (on fit bien pire lors de la suivante), un Juif, infiniment plus intelligent que Blum et bien plus visionnaire que ‘’Lénine’’, avait eu la préscience de la globalo-mondialisation.

    Reprenant le thème, cher à Jean Jaurès qui fréquentait beaucoup les capitalistes judéo-parisiens, des « intérêts enchevêtrés des financiers internationaux », Karl Kautsky publiait le 30 avril 1915 (in Die Neue Zeit, la revue socialiste de Stuttgart) ces phrases prophétiques : « La politique impérialiste actuelle ne pourrait-elle pas être remplacée par une politique ultra-impérialiste d’exploitation en commun de l’univers par un consortium international de détenteurs de capitaux ? ». Kautsky prévoyait le déclin de la course aux armements (c’était l’unique sottise de son argumentation) et l’entente des géants de la finance pour dominer le monde économiquement.

    Seul un Juif cosmopolite - Kautsky passa son existence de Prague en Amsterdam, passant par Londres, Vienne, Berlin et diverses villes d’Allemagne - pouvait soutenir une telle idée en un tel moment. Il récidiva, en cette même année 1915, dans une brochure parue à Nuremberg, intitulée L’État national, l’État impérialiste et l’union des États, qui provoqua la colère haineuse de ‘’Lénine‘’, exprimée la même année dans La faillite de la IIe Internationale, où le chef des bolcheviks s’attaquait à « la théorie bébête de Kautsky ».

    Oulianov-‘’Lénine’’ n’eut qu’une seule idée constructive dans sa vie : la NEP de 1921 ou Nouvelle Économie Politique, qui signifiait l’échec intégral du marxisme de stricte obédience. Il est possible (et même probable) que Franklin Delano Roosevelt ait été initié à cette querelle de doctrinaires par son ami, et seul conseiller influent, le socialiste Harry Hopkins. FDR créa les conditions géopolitiques de la globalo-mondialisation, qui ne put s’imposer qu’une fois effondrées les immondes dictatures marxistes.

    Le plus cocasse, dans l’affaire, est que la première formulation de cette farce grotesque globalo-mondialiste ait été faite par le dernier secrétaire (et exécuteur testamentaire) de Friedrich Engels !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs

    Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox :

    6a00d83451619c69e201bb0935570e970d-250wi.png"[S]i quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire «fasciste» pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie. Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays. [...]"

    Michel Janva

  • Sous influence

    Le «vivre-ensemble» cela ne va  pas de soi. N’en déplaise à François Hollande qui hier, devant la Fondation Jean Jaurès, se drapait dans la posture du garant de la cohésion nationale et  mettait en garde sur le retour de la droite aux affaires… A croire que les euromondialistes sarko-juppéistes ont mené dans le passé une politique radicalement différente de la sienne… Plusieurs musulmans radicalisés, dont trois jeunes femmes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la voiture découverte il y a cinq jours près de Notre-Dame de Paris avec à son bord six bouteilles de gaz. Lors de l’arrestation des jeunes mahométanes, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’un d’entre  eux a été blessé par un coup de couteau asséné par l’une d’elles. Dimanche, succédant à l’agression en juin à Toulon d’une jeune fille  frappée par un groupe de cinq filles dans un bus parce qu’elle portait un short en jean, deux femmes, également en shorts,  ont été agressées et trois hommes frappés violemment dans cette même ville,  sous les yeux de leurs enfants, par une dizaine de racailles n’appréciant pas leur tenue légère…

    Le même jour plusieurs milliers de  membres de la communauté chinoise  ont manifesté à Paris pour crier leur ras-le-bol des agressions dont ils sont victimes de la part des bandes en Seine-Saint-Denis et réclamer la « sécurité » qu’ils sont en droit d’attendre d’un Etat digne de ce nom. Alain Juppé était d’ailleurs hier à Aubervilliers auprès de représentants de  ladite communauté, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Non pas pour évoquer le quarantième anniversaire de la mort du tyran rouge Mao Zedong, responsable au bas mot de la mort de cinquante millions de ses compatriotes, ce « phare de la pensée mondiale», comme disait alors Valéry Giscard d’Estaing, mais pour  inciter à voter pour son auguste personne. Il a prononcé les phrases convenues sur la nécessité de «renforcer-les-moyens-de-la-justice-pour-qu’elle-puisse-pleinement-jouer-son-rôle». Avant d’ajouter : « Je ne cesserai pas de dire que nous pouvons aller vers des jours meilleurs (…), une France heureuse de retrouver l’harmonie entre ses communautés» a-t-il insisté. «L’identité heureuse», comprendre le multiculturalisme, c’est un nouveau patriotisme» insiste M. Juppé dans son nouvel opus «De vous à moi»…

    Droit dans ses bottes, l’ex calamiteux Premier ministre de Jacques Chirac et exécuteur des basses œuvres de M. Sarkozy en Libye, dont les effets dévastateurs ne se démentent pas, se révèle incapable de remettre  en cause la poursuite de la folle politique migratoire. Celle là même qui génère mécaniquement tensions et affrontements communautaires, rendant si ce n’est impossible, du moins extrêmement problématique l’assimilation de populations étrangères à nos mœurs,  à nos valeurs.

    Candidat jouissant particulièrement des faveurs des milieux et des médias  européistes, Alain Juppé, comme François Hollande, Emmanuel Macron, et de nombreux ministres, ténors de gauche et de droite, a aussi participé au programme des Young leaders de la French American Foundation,un de instruments d’influence (de contrôle) sur la vie politique française des Etats-Unis .

    Lobbying, dans un sens fanatiquement anti-national, qui caractérise aussi de manière particulièrement emblématique – Bruno Gollnisch l’évoquait dans sa récente vidéo - l’Open Society Foundation (OSF) du milliardaire mondialiste George Soros. Ce dernier est  très influent au sein des instances européistes, notamment  en tant que maître d’œuvre  de lEPIM (European Program for Integration and Migration)  structure qui regroupe une  douzaine de fondations  richement dotées qui financent de très nombreuses ONG immigrationnistes.

    Sur le site Sputnik, Rachel Marsden s’arrêtait le 7 septembre sur  des documents internes  de l’OSF révélés par Wikileaks, et en partie relayés par le Washington Times, outing qui a alimenté une plainte auprès du FBI de cette officine. Il apparaît qu’aux Etats-Unis même, 33 millions  de dollarsont été distribués en 2015 à des groupes activistes, dits antiracistes, alimentant d’autant les tensions générées par les récentes  affaires de Noirs abattus par des policiers Blancs. Sans nier la réalité du racisme (très partagé)  au pays de l’Oncle Sam, société très «racialisée», communautarisée sur une base ethnique, les études du FBI font apparaître une réalité plus contrastée que celle véhiculée chez nous par les «gros médias». On peut y voir bien évidemment la conséquence des inégalités sociales et économiques, mais aux Etats-Unis les hommes noirs (6,5 % de la population) représentent 54 % des meurtriers; dans 95% des cas quand un Noir est tué, il est tué par un autre Noir, et un Afro-américain est statistiquement 50 fois plus susceptible de tuer un Caucasien qu’un Caucasien n’est susceptible de tuer un Afro-américain.

    En Europe, M. Soros s’emploie à défendre l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire  l’identité européenne,  tout enracinement civilisationnel. Sans même parler de ses agissements visant à attiser la crise ukrainienne, et c’est une des raisons de son activisme anti-Poutine, Rachel Marsden a évoqué les 500 000 dollars versés par l’OSF pour contrer l’influence d’une Russie jugée coupable de défendre les valeurs traditionnelles. Mais aussi le million de dollars octroyé pour la propagande visant à persuader les Français des joies du multiculturalisme, ou, a encore rapporté cette journaliste, son appui aux groupes qui compliquent de fait la lutte contre le terrorisme islamique, au nom des discriminations supposées  qu’elle induirait à l’encontre des populations musulmanes.

    Olivier Urrutia, membre fondateur et délégué général de l’Observatoire des think tanks, s’est félicité au cours de cette émission des  révélations portées à la connaissance du grand public par Wikileaks, sur la stratégie d’influence de Soros à travers l’Open society et ses fondations, influence qu’il a dit percevoir dans le programme éducatif concocté par la Young leaders Najat Vallaud-Belkacem.

    M. Urrutia a déploré «le dévoiement des intérêts de l’Etat » par ceux qui s’associent avec «des intérêts étrangers ». Il a relevé qu’en France même, élus et gouvernements acceptent les appuis financiers de l’OSF, au nom d’une «certaine communauté d’esprit». Beaucoup de responsables politiques de droite comme de gauche, sous influence,  établissent des «programmes de politique publique» qui font l’objet de dotations de l’OSF, très proches de «l’idéologie américaine» ou des intérêts des Etats-Unis. « Quel est le degré d’indépendance des responsables  politiques quand ils se prêtent à des processus de ce type là ?».  Nous laisserons les Français répondrent à cette question, la réponse de Bruno Gollnisch est connue depuis longtemps.

    http://gollnisch.com/2016/09/09/sous-influence/

  • Zemmour au pilori !

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ?

    C’était couru d’avance. Dans un courriel incendiaire destiné au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Collectif contre l’islamophobie en France (le fameux CCIF) – emboîtant le pas aux quelque 700 signalements adressés au CSA -, suite à la prestation d’Éric Zemmour dans l’émission « C à vous » du 6 septembre, réclame la suppression « par tous les moyens possibles » de « la répétition » de ce genre de propos dans le domaine public.

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ? D’entendre Zemmour décrire l’islam comme « la seule religion à s’être constituée dans la guerre », vis-à-vis de laquelle « il est interdit de prendre de la distance car depuis le IXe siècle, il est interdit d’interpréter le Coran » ? De l’entendre certifier « qu’on ne vit dans la paix que quand on se soumet à l’islam » et que « Daech applique l’islam » ? S’est-il offusqué des propos tenus par le journaliste, le 7 septembre, sur RTL, affirmant que « l’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation » ? Aucunement. On ne peut pas être partout !

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  • Et toujours le déni !

    Cet été aura été marqué par le terrorisme islamiste qui a particulièrement sévi en France, à Nice d’abord le 14 juillet (85 morts, 434 blessés), à Saint-Etienne-du-Rouvray ensuite le 26 juillet où, pour la première fois, un prêtre catholique était égorgé alors qu’il célébrait la messe. Attentat après attentat, on entend de plus en plus de voix s’élever pour dénoncer non seulement l’islamisme qui mène sa guerre contre nous, mais aussi ses liens manifestes avec l’islam : c’est au moins le bon côté des choses, ces horreurs obligent au réalisme. Et pourtant, malgré l’évidence, beaucoup, dans le monde médiatico-politico-religieux demeurent dans le déni de l’islamisme, à commencer par notre Président qui, bien qu’ayant déclaré que nous étions « en guerre », refuse obstinément de nommer l’ennemi que nous sommes censés combattre.

    Il est louable d’éviter les amalgames entre l’ensemble des musulmans et le petit nombre d’entre eux qui violentent, torturent et assassinent au nom d’Allah ; il est de même nécessaire de maintenir un dialogue en vérité avec des représentants de cette religion, car nous ne pouvons vivre côte à côte en nous ignorant ; mais cela est possible sans s’aveugler sur le fait que les islamistes se veulent les plus fidèles au Coran et au « bel exemple » du prophète Mahomet qui fut aussi, ne l’oublions pas, un homme de guerre qui n’hésitait pas à recourir à la violence et même à l’assassinat. Qui sommes-nous pour affirmer que ces islamistes « n’ont rien à voir avec l’islam » et distribuer ainsi des brevets d’orthodoxie islamique ?

    En niant ou minimisant l’appartenance à l’islam des terroristes qui sèment la mort parmi nous et plus encore parmi leurs frères de l’Oumma au Proche-Orient et ailleurs, en jouant la partition éculée de « l’islam, religion de paix, d’amour et blablabla », on est non seulement dans le mensonge, mais surtout on empêche les musulmans de bonne volonté de voir le problème intrinsèque à l’islam et ainsi de se remettre en cause. Car toute cette violence est le signe d’une crise intense de l’islam et du monde musulman dans son ensemble qui a un besoin urgent de réformes profondes : or ces réformes ne sont possibles que moyennant la possibilité d’interpréter le Coran à frais nouveaux et donc de rouvrir les portes de l’itjihad, closes en 1029. Cette évolution sera difficile, tant l’islam n’a pas de structures hiérarchiques capables de les imposer, mais elle n’est pas impossible. Ce qui est sûr, c’est qu’on incite les musulmans à l’immobilisme en répétant inlassablement que le terrorisme n’a rien à voir avec l’islam et en cherchant toujours des causes sociales, psychiatriques… pour finalement tomber dans le discours victimaire en accusant nos sociétés d’être discriminatoires et islamophobes. [....]

    Christophe Geffroy

    La suite sur La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-toujours-le-deni