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La victoire que représente l’annulation du “concert de rap” prévu le 29 mai par le gouvernement socialiste est un événement très profond qui marque un tournant dans la conscience collective des masses “gauloises” de France.
Certaines personnes – pourtant sympathisantes et quoique réjouies – ont parfois réagi en qualifiant ce point d’inflexion de “petite victoire”. C’est une erreur d’appréciation.
Nous vivons une restructuration complète de l’ordre du monde. Son fait central est la fin de la domination occidentale entamée en 1492 avec la fin de reconquête de l’Espagne par Isabelle la Catholique et la découverte des Amériques par Christophe Colomb. Avec ce reflux généralisé de l’Occident et son “redimensionnement” à l’échelle de son foyer originel, l’idéologie universaliste héritée de l’hégémonie européenne se désagrège à mesure que les populations de souche se retrouvent en situation défensive, combattues par des cultures étrangères hostiles.
Au premier rang desquelles se trouve la “superstructure culturelle” qu’est l’islam invasif.
Les masses de souche européenne, en France, commencent à saisir ce bouleversement en prenant conscience qu’une guerre culturelle se déroule sur le sol de leur pays, portée par des envahisseurs agressifs et conquérants. Les tenants de l’ordre en place – les élites issues de l’ancien monde – accompagnent ce mouvement de colonisation à rebours avec les outils conceptuels de l’ordre révolu. D’où le recours incessant à la pensée magique via le registre moralisant autour des “valeurs de la république” et de son dogmatisme lénifiant.
La mémoire tribale gauloise se ravive
Verdun est la plus grande bataille de toute l’histoire des Français, seulement équivalente de par l’ampleur des pertes à la campagne de Russie menée par Napoléon. Certes la bataille de la Somme dépasse, de par le nombre de morts, celle de Verdun avec 430 000 tués britanniques, français et allemands. Mais la bataille de Verdun n’a impliqué que l’armée française face à l’armée allemande tandis que celle de la Somme mobilisait essentiellement les troupes britanniques. Les Français ont perdu, en 10 mois, 160 000 tués et 200 000 blessés sur un champ de bataille de 25 kilomètres carrés. De par la stratégie adoptée par le général Pétain, la plupart des soldats français ont du passer par cet enfer.
Compte tenu du nombre de victimes, de l’ampleur de la mobilisation et des souffrances inouïes endurées par les soldats, Verdun est devenue un “Golgotha” de la mémoire collective française.
Guillaume Jeanson, avocat au barreau de Paris, porte-parole de l’Institut pour la justice, sera présent au Rendez-vous de Béziers. Il interviendra lors de la table ronde sécurité/justice et entend bien porter des mesures concrètes.
Si vous voulez poursuivre le processus d’abandon de nos libertés dans un lâche et lâche soulagement sénile, votre candidat est tout trouvé.
Les Français seraient donc des enfants, de grands enfants. C’est en gros, ce que pensent les tenants du système. Lisez l’interview donnée le 11 mai aux Échos par Alain Juppé. A la fin de cet entretien, la journaliste pose cette question à l’ancien premier ministre : « Selon les sondages, vous pourriez être au second tour en 2017 face à Marine Le Pen. Comment faire ce travail de pédagogie face à la force du FN ? »
La question porte en elle toute la condescendance de ceux qui savent ce qui est juste et bon pour les Français. En effet, le pédagogue, c’est celui qui sait, c’est l’apprenant – pour reprendre la diarrhée verbale de l’Éducation nationale -, celui qui enseigne aux enfants (du grec παῖς, enfant). La lutte contre le Front National n’est donc pas, pour ces « sachants », un débat idées contre idées, faits contre faits, égal contre égal. Non, c’est une leçon que l’on doit dispenser à ces grands enfants que sont les Français qui, à près de 30 % votent pour le Front National.
Crise migratoire : que faire ? Débat choc entre Catherine Wihtol de Wenden (politologue, sociologue et militante du droit à l’immigration en France) et Jean-Yves Le Gallou, haut fonctionnaire, ancien député européen, cofondateur du club de l’Horloge et président du think tankPolémia, en direct sur Radio Sputnik le 12 mai 2016.
Voilà une information qui va affaiblir encore un peu plus la chancelière Angela Merkel. Mercredi, les médias allemands relayaient une information de la police fédérale (BKA), selon laquelle 369 signalements de terroristes potentiels avaient été reçus à ce jour, concernant des immigrants arrivés depuis l’été dernier. Sur ce nombre, 40 font actuellement l’objet d’une enquête. « Les services de sécurité allemands ont des informations qui permettent de penser que des membres et sympathisants d’organisations terroristes infiltrent les groupes de migrants de manière ciblée et organisée, dans le but de conduire des attaques en Allemagne », a expliqué un porte-parole de la police fédérale.
Certains signalements de terroristes potentiels proviennent de demandeurs d’asile résidant dans les camps de réfugiés. Environ 60 % des immigrants arrivés depuis l’année dernière en Italie n’avaient pas de passeport ni aucun document permettant de les identifier, ce qui a grandement facilité l’infiltration de djihadistes de l’Etat islamique.
Même certains leaders de la CDU d’Angela Merkel reconnaissent désormais le grave impact sur la sécurité nationale de l’accueil inconsidéré de ces immigrants clandestins majoritairement musulmans. Ainsi Wolfgang Bosbach, président de la commission des affaires intérieure du Bundestag, a prévenu après les révélations de la police fédérale : « Nous devons traiter les répercussions pour la sécurité très, très sérieusement, (…) les dramatiques attaques à Paris et Bruxelles nous avaient déjà fait prendre conscience de cela. »
En janvier déjà, la police allemande avait parlé de « migrants » suspectés d’être des terroristes islamiques, mais ses chiffres étaient moitié moindres (213 signalements et 18 enquêtes en cours). Après l’annonce des nouveaux chiffres, la gauche a réagi, comme on pouvait s’y attendre, en appelant à éviter tout alarmisme. Mais il semble que les Allemands se laissent de moins en moins prendre à la propagande des grands partis politiques et des médias. Un nouveau sondage publié jeudi pour Infratest Dimap montre que 60 % des Allemands sont désormais d’accord avec le parti anti-immigration AfD sur le fait que l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne, contre seulement 34 % qui estiment le contraire, comme la chancelière.
Olivier Bault
Article paru dans Présent n° 8608 daté du 14 mai 2016
Je lis que l’aile droite du groupe parlementaire dit des “Républicains” propose de soumettre au strict contrôle du gouvernement l’ouverture d’écoles dites “hors contrat”. Une proposition de loi a été déposée en ce sens (lire ici). Il s’agit, selon les initiateurs, de lutter contre la constitution d’un enseignement parallèle de nature islamiste.
Je cite un extrait :
Il existe en France 1 300 écoles privées hors contrat. Parmi celles-ci, il existe 300 établissements confessionnels. 56 000 enfants et adolescents y sont scolarisés, dont 4 000 à 5 000 dans des structures musulmanes.
Le contrôle de l’État sur ces écoles apparaît largement insuffisant : ouvrir un établissement d’enseignement répond à un régime déclaratif sans qu’un contrôle exhaustif ne soit systématiquement réalisé.
Cette situation est intolérable. Les lieux d’enseignements doivent rester des sanctuaires préservés de toute influence idéologique ou politique contraire aux valeurs républicaines et doivent poursuivre un projet commun : celui de la construction d’une communauté nationale. Les écoles doivent demeurer des lieux où se transmettent les savoirs et non les idéologies.
Ces déclarations appellent quelques observations.
Tout d’abord, ce que l’on nomme “la droite républicaine” continue de développer des théories constructivistes propres à la gauche socialiste ou marxiste. Théories depuis longtemps convaincues d’absurdité. On ne “construit pas” culturellement une nation : elle existe ou non.
Il s’agit là du problème récurrent de la pensée politique hexagonale : la confusion entre le gouvernement – appelé en France “l’État” – et la nationalité, qui est une communauté ethnique. Autant dire que la “construction” d’une “communauté nationale” avec un salmigondis de peuplades du tiers-monde relève, au mieux, d’une naïveté confondante.
Les parlementaires évoquent des “sanctuaires préservés de toute influence idéologique ou politique contraire aux valeurs républicaines”. Il y a là une contradiction dans les termes. Soit les écoles sont neutres, soit elles sont des instruments d’embrigadement idéologique afin de façonner la vision du monde de la jeunesse.
En évoquant les “valeurs républicaines”, il est évident que cette neutralité n’existe pas. Au demeurant, nul ne sait ce que sont ces “valeurs républicaines” si ce n’est un appel permanent, de la part du gouvernement, à une soumission aveugle au pouvoir politique. L’indigence intellectuelle est là encore la règle d’un système en bout de course.
Ensuite, les écoles du régime républicain ont été historiquement conçues pour détruire l’influence catholique en France et sont donc, depuis Jules Ferry, des outils de guerre idéologique au service de l’idéologie révolutionnaire.
Enfin, parler de “neutralité” quand on évoque les écoles du système français est littéralement se moquer des gens : c’est le foyer le plus radical du socialisme en France. Il suffit à n’importe qui d’aller faire une visite de courtoisie dans une salle de professeurs pour mesurer la “neutralité” idéologique de ce ramassis de communistes.
L’immigration musulmane accouche d’une tyrannie
Comme il est précisément impossible de “construire une communauté nationale”, puisqu’elle n’est pas naturelle, il faut donc user de la coercition. C’est là une contradiction interne propre au système hexagonal actuel : nier les réalités ethno-culturelles, raciales, religieuses et tenter, à toute force, de poursuivre ce rêve socialiste d’une république abstraite, déracinée et universelle.
Désolé, mais ce projet faustien est et restera inaccessible aux migrants sénégalais ou algériens.
Les élites du système vont logiquement continuer de vouloir faire mentir la nature et ses lois par des dispositions gouvernementales de plus en plus autoritaires. Puisque les Blancs et les afro-musulmans ne veulent ni ne peuvent vivre ensemble, on va les forcer à vivre ensemble, y compris sous la menace. Ce qui loin de faire baisser la pression sur le système va l’accroître, accélérant dialectiquement sa chute.
Pour être politiquement corrects et constitutionnellement dans les clous, les parlementaires de la “droite républicaine” veulent donc créer une une loi s’appliquant à tout le monde à défaut de cibler les musulmans. Ce qui reviendra à s’appliquer, en pratique, aux établissements hors-contrat “non-conformes”, peuplés de jeunes de souche européenne.
Il s’agit là d’un nouvel exemple de réduction de liberté induite par l’immigration musulmane au détriment des populations autochtones. Les états multiraciaux évoluent tous fatalement vers des tyrannies car seule la répression peut maintenir un semblant d’unité politique. En définitive, le gouvernement ne pense qu’à sa préservation et non pas aux intérêts du peuple. C’est-à-dire, des vôtres.
Comme je l’ai déjà dit, si “l’islam républicain” est une fiction pour faibles d’esprit, l’hypothèse d’une république islamique coercitive se dessine un peu plus chaque jour.
Libérer la jeunesse d’origine européenne de l’éducation socialisée
Le principe de base : ils ne veulent pas de nous, nous ne voulons pas d’eux. Dès lors que nous n’avons aucun destin en commun, nous n’avons aucun devoir de solidarité de quelque ordre que ce soit vis-à-vis des allogènes.
Cette réaction naturelle est d’ailleurs celle de la bourgeoisie de gauche qui cherche systématiquement à protéger sa progéniture de la “diversité” raciale et religieuse, véritable frein au développement des enfants blancs, en l’inscrivant dans des établissements privés.
Des propositions simples et radicales : abolition du système socialisé d’éducation, privatisation globale via, notamment, un “chèque éducation” et fédéralisation territoriale du système. Sans le démantèlement de ce système d’embrigadement de type soviétique, le niveau moyen des jeunes de souche européenne continuera de chuter tandis que le prolétariat blanc paiera toujours plus pour offrir un système de garderie à des millions d’analphabètes allogènes, de 3 à 16 ans.
Tant que le gouvernement central continuera d’avoir pour seule priorité la défense de son propre pouvoir, il continuera de vouloir maintenir cette fiction qu’est la “construction d’une communauté nationale” payée par les Blancs. Formulé autrement, le gouvernement continuera, pour se maintenir, de mener des politiques qui portent atteinte aux intérêts et droits fondamentaux des populations de souche.
Il en va de même de la corporation socialiste du ministère concerné, à savoir l’énorme masse des professeurs et autres personnels dits “d’éducation” dont le seul soucis est la défense petite-bourgeoise de leurs exorbitants privilèges de caste. Privilèges pudiquement nommés “acquis sociaux” par le système.
La fin de l’état social – et son volet crucial qu’est la libéralisation massive de l’enseignement d’état – est une condition incontournable de la libération des populations autochtones du fardeau de l’immigration extra-européenne. Les illégitimes transferts de fonds “républicains” vers les allogènes, notamment dans le secteur dit “de l’éducation”, ne faisant qu’alimenter des éléments inaptes et improductifs qui, au surplus, colonisent un territoire où ils n’ont pas lieu de vivre.
En résumé, la mesure de la “droite républicaine” est en réalité d’essence socialo-marxiste et cosmopolite, contribuant à priver d’avenir les nouvelles générations de souche européenne.
Bonne nouvelle : l’état-providence républicain est en banqueroute et son effondrement, inéluctable. Faute d’une libération volontaire, elle se fera par le fait accompli.
En conclusion
Un certain nombre de lecteurs seront en proie au doute. Alors, plutôt que des mots, des images. Celles du tonneau des Danaïdes de la garderie en faveur du tiers-monde. Ci-dessous, un reportage sur les “internats d’excellence”, terme mensonger marqué du sceau de l’hypocrisie traditionnelle du personnel politique républicain. Ces internats concentrent les ratés allogènes dont le système, gouverné par l’idéologie antiraciste, a entrepris le sauvetage pendant que des petits Gaulois de souche anonymes se débrouillent seuls dans les profondeurs de l’Auvergne ou de la Bourgogne :
EUROPE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : C’est un phénomène à l’échelle européenne, pourtant massif, sur lequel les médias du système sont curieusement peu loquaces : le « white flight » ou fuite des Blancs. Les classes moyennes blanches quittent un quartier lorsque celui-ci connaît un afflux de populations immigrées. En clair : au‑delà d’un certain seuil, l’immigration provoque brutalement le départ des Blancs.
Au Royaume‑Uni, selon le recensement de la population, entre 2001 et 2011, 620 000 Blancs ont quitté Londres, soit 14 % ! Alors que dans le même temps, le nombre d’habitants de Londres s’est accru d’un million… Cette « fuite des Blancs » aggrave la séparation et la concentration ethnique. D’autre part, elle témoigne aussi du remplacement de population en cours. Les Blancs britanniques sont devenus minoritaires à Londres, avec seulement 45 % de la population en 2011 contre 58 % en 2001. Difficile de ne pas faire le lien avec l’élection de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres, musulman d’origine pakistanaise…
Pourtant, face à cet afflux massif des années 2000, l’immigration étrangère est devenue l’une des préoccupations majeures des Britanniques comme le montrent les résultats électoraux croissants de l’Ukip, le parti nationaliste britannique. Durant la décennie, la population d’Angleterre et de Galles née à l’étranger a augmenté de trois millions de personnes (+ 63 % !). Et l’aggravation de la crise migratoire depuis deux ans ne permet pas d’imaginer que ce phénomène de fuite des Blancs ait diminué…
Ce phénomène existe aussi en France, en particulier à Paris. L’arrivée des populations étrangères a souvent dégradé la qualité de vie, en proche banlieue, dans le nord et l’est de l’agglomération parisienne. Cela a entraîné le départ massif des populations actives blanches vers la grande banlieue, quand ce n’est pas pour d’autres régions, moins touchées. Ainsi, 180 000 personnes quittent l’Ile‑de‑France chaque année depuis 1995. Difficile d’évaluer la part des Français de souche, faute de statistiques ethniques, mais il s’agit en particulier de familles d’actifs avec enfants.
Cela rejoint le constat douloureux effectué dans le livre de Jean‑Yves Le Gallou,Immigration, la catastrophe (éd. Via Romana)…
Quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ?
Dans un monde où l’on fait semblant de découvrir, stupéfait, un lien entre l’eau et l’humidité, le feu et la chaleur, le gel et le froid, ou alors où l’on vous expose le contraire, que l’eau ne peut mouiller ni la flamme brûler, quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ? Il n’est écrit nulle part que Pierre Moscovici appartient à l’une ou l’autre loge, nous savons qu’il fréquenta Bilderberg et cela suffit pour le soupçonner d’être un fanatique défricheur identitaire, un extracteur de racines, un mondialiste démolisseur de murs, un pourfendeur de frontières, bref, un maçon européen, « Boa constructor » européen, enfant du serpent monétaire international.
Bien sûr, Pierrot, bien sûr, un continent couvert de cathédrales, d’églises, de monastères et de tant de témoignages d’un passé chrétien ne peut être d’ascendance chrétienne.
C’est vrai, en un sens, il a raison le Pierrot, les véritables racines du christianisme se situent au Moyen-Orient (on se calme, Pierrot, je ne vous parle pas du Grand Orient, je vous parle du vrai Orient).
La république est présomptueuse. Elle pense déradicaliser les terroristes potentiels. Cela a été annoncé à grand renfort de trompes médiatiques.
Radical, déradicalisation : c’est, au sens étymologique, arracher les racines. La question se pose donc de savoir si les intéressés ont des racines, ce dont on peut douter. Nés en France pour la plupart, ils s’inventent en réalité des racines qu’ils supposent être celles de leur origine ethnoculturelle. En revanche leur structure psychologique est simpliste : une dose de fascination pour la violence, beaucoup de frustration, une eschatologie vague sur le retour du califat et l’illusion qu’ils se déterminent seuls alors qu’ils sont le jouet des puissances du théâtre de la guerre en Syrie : Turquie, Qatar et Arabie saoudite. Mais ils sont aussi le jouet des puissances occidentales qui sont allées chercher au Proche-Orient des succès militaires aventureux pour détourner l’attention sur leurs problèmes internes. Il suffit de considérer la gourmandise avec laquelle notre président de la République s’est emparé des attentats de 2015. Enfin, le terroriste potentiel se sent « autre », étranger au pays où il est né : le rejet de l’altérité non islamique va chez lui jusqu’à la névrose.
Echec prévisible
Le résultat est prévisible : la « déradicalisation » sera un échec. On peut cesser d’être djihadiste, on peut difficilement modifier sa façon de l’être. La taqyia aidant, les « travailleurs sociaux » créés à cette fin seront dupes de la dissimulation. D’ailleurs, nos radicaux « indigènes » ne le sont-ils pas toujours ? Voyez Jean-Marc Rouillan. L’assassin d’Action directe a déclaré que les petits gars du Bataclan avaient bien travaillé mais qu’ils auraient pu faire mieux… Nous ne savons pas si ce sinistre personnage, qui était en liberté surveillée, est retourné en prison. Dans son cas, on aurait tendance à soupçonner les juges de quelque indulgence. Car la vraie question est là. La déradicalisation étant vouée à l’échec, il faut incarcérer ou expulser. Seulement, les juges si prompts à traquer des arrière-pensées racistes chez le péquin lambda, ne peuvent agir contre les terroristes islamistes qu’en cas de passage à l’acte. Et pourtant, imaginons, ce qu’à Dieu ne plaise, qu’un militant d’extrême droite soit soupçonné de radicalisation… Pas besoin d’être Jérémie comme disait ce cher Brassens pour deviner le sort qui lui serait réservé !
Impuissance du catéchisme républicain
Nous baignons ainsi dans la plus totale hypocrisie. La marâtre républicaine a ses chouchous. Elle va servir à ces graines de radicaux un prêchi prêcha sur les fameuses mais introuvables valeurs de la république ! Catéchisme bien pauvre qui, précisément, sera de nature à renforcer leur radicalité puisque c’est justement ce moralisme à deux sous qui les révulse.
En plus, le terrorisme étant totalement décentralisé, ses acteurs agissent de façon indépendante, aléatoire voire improvisée. Ils ne sont pas des soldats ou des militants d’un parti, construits sur la rationalité de la guerre idéologique ou militaire. Inutile de vouloir les « retourner » ou les « convertir ». Les chances de conversion sont d’autant plus minces que la République n’a, en ce domaine, absolument pas les moyens de ses ambitions. Son corpus idéologique, proposé comme prix de la conversion, est trop faible, trop léger.
Il reste une solution, mais celle-là n’appartient pas à la République. C’est la conversion de Dismas, le bon larron, au Golgotha : « Ce soir tu seras avec moi en paradis ! ». Ce paradis n’est certes pas celui du Coran. Quant au paradis terrestre socialiste et républicain, nous avons déjà donné pour les lendemains qui chantent…