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immigration - Page 1081

  • La fin de l’exception allemande

    L’afflux de réfugiés menace aujourd’hui le statut particulier de l’Allemagne en Europe, né de sa prospérité économique. Le redoutable défi ainsi lancé à sa société démocratique risque d’affaiblir en retour tout notre continent

    Dans un discours célèbre prononcé à Hambourg en 1953, Thomas Mann considérait qu’une « Allemagne Européenne » était la seule alternative au risque toujours présent d’une « Europe Allemande ».

    Au lendemain d’élections régionales dans le Mecklembourg – qui ont vu le parti d’extrême droite l’AFD, devancer dans son Land même, la CDU – peut -on parler de la fin de « l’exceptionnalisme » allemand ? Angela Merkel est confrontée au fait que l’Europe a beau être de plus en plus « Allemande » en termes de poids économique et politique, l’Allemagne devient elle aussi de plus en plus « Européenne », et ce au sens des émotions négatives.

    Plus de soixante dix ans après la chute du Troisième Reich, sous l’impact de cet accélérateur formidable qu’a constitué l’afflux massif de réfugiés, l’Allemagne est en train de se « normaliser » sous nos yeux. Il apparaît désormais probable que pour la première fois depuis 1945, les représentants d’un parti d’extrême-droite siègeront bientôt au Bundestag. Un scénario que n’avait pas prévu (pas si vite en tout cas) l’architecte des lieux, Norman Foster, qui avait fait de ce bâtiment une nef d’espoir, de lumière et de transparence démocratique.

    Cette fin de l’exception allemande était sans doute inévitable, avec le simple passage du temps, l’érosion naturelle du pouvoir de la Chancelière après dix ans, mais surtout compte tenu de l’impact de l’afflux de réfugiés sur toute société démocratique. Parce qu’elle a « péché » plus que toute autre Nation européenne, de 1933 à 1945, l’Allemagne en quête de « rédemption » se devait de faire preuve d’une « vertu » exceptionnelle. Quelle ironie tragique de voir des petites villes et de petits villages allemands – qui sous le régime nazi ont sacrifié sur l’autel de l’idéologie la plus folle, des populations juives qui ne constituaient aucune menace et qui s’étaient parfaitement intégrées en leur sein – accueillir à bras ouverts, complexe de culpabilité historique oblige, des populations réellement « Autres » et dont certains membres peuvent même se révéler constituer un véritable danger pour les populations locales…

    En acceptant, avant tout pour des raisons éthiques, et ce dans un laps de temps très court, plus d’un million de réfugiés, la Chancelière a fait preuve de courage politique. Un courage qui a un prix.

    La fragilisation de la « Mère de l’Europe » intervient au pire des moments pour l’Union. Si l’Europe ne peut plus compter sur le pilier de stabilité que constitue l’Allemagne derrière sa Chancelière, d’où peut venir l’espoir ?

    L’Europe se trouve comme prise en otage par deux processus de désintégration qui se déroulent parallèlement et simultanément. Le Brexit à l’Ouest, la « Contre Révolution » Centre Européenne à l’Est. Si les Britanniques ont dit « Non » à leur appartenance à l’Union, Polonais et Hongrois disent eux désormais clairement « Non » aux valeurs qui fondent l’Europe. Instruits par l’exemple de la Grèce, ils veulent des touristes et pas des réfugiés, la présence des seconds rendant plus difficile la venue des premiers.

    On ne saurait attendre de l’Italie de Renzi – qui vit à l’ombre incertaine du référendum de Novembre sur la réforme institutionnelle – qu’elle puisse se substituer à la Grande-Bretagne, comme semblent l’espérer certains, faisant preuve ainsi d’une absence de réalisme.

    Depuis le 23 Juin 2016, il y a moins de Grande-Bretagne en Europe et très probablement aussi moins d’Europe dans le monde. Sans surestimer les résultats des élections régionales au Mecklembourg, on peut légitimement se demander aussi, si depuis le 4 Septembre 2016, il n’y a pas un peu moins d’Allemagne en Europe ?

    Aux yeux des Asiatiques et des Chinois en particulier, ce n’est assurément pas le cas. La montée de l’extrême-droite en Allemagne ou plus globalement en Europe ne les émeut guère. Pour eux l’Allemagne reste plus que jamais à leurs yeux – compte tenu de ses performances économiques et commerciales – l’Europe, au moins ce qu’elle devrait être. Lorsque les Chinois reçoivent le Président Français ou le Premier Ministre Britannique, ce sont la France et la Grande-Bretagne qu’ils accueillent. Dans le cas d’Angela Merkel – ce n’est pas seulement l’Allemagne, mais l’Europe qu’ils honorent.

    Une Allemagne toujours plus « Européenne » avec la montée du populisme en son sein, une Europe un peu moins « Allemande » en raison de la fragilité politique nouvelle d’Angela Merkel : tout cela renforce l’importance des élections présidentielles à venir en France. Si la « Mère des démocraties », la Grande-Bretagne, a choisi de partir, si l’exceptionnalisme allemand se réduit, si l’Italie se fragilise, si la question Grecque est de retour…., alors le vote des Français devient crucial. Au Printemps 2017, ils ne se choisiront pas seulement un Président, ils auront l’occasion de démontrer que la montée des populismes n’est pas irrésistible. Dans l’entourage d’Angela Merkel, il est clair aujourd’hui que l’on souhaite, discrètement bien sûr – réserve diplomatique oblige – la victoire d’Alain Juppé, un sage réformateur qui apparaît le plus à même d’opposer une résistance victorieuse au Front National. Même s’il existe une forme de curiosité positive à l’égard de la, possible candidature, d’Emmanuel Macron.

    Le Mecklembourg a beau être l’endroit où souhaitait se trouver le Chancelier Bismarck si la fin du monde devait advenir : « car il l’apprendrait avec 50 ans de retard »., ce qui s’est produit le 4 septembre dernier, dans ce petit Land provincial, n’en demeure pas moins comme un avertissement sévère pour Angela Merkel, l’Allemagne et l’Europe dans son ensemble. Comme le mal chez Jacques Audiberti, « le Populisme court ».

    Dominique Moisi

    Chroniqueur – Conseiller spécial à l’Ifri (Institut français des relations internationales)

    Les Echos

    http://www.voxnr.com/3332/fin-de-lexception-allemande

  • Si le sexisme n'est pas leur genre, l'islamisme est leur genre

    Bérénice Levet, docteur en philosophie et professeur de philosophie à l'Ecole Polytechnique et au Centre Sèvres, déclare au Figarovox :

    "[...] Plutôt que d'exhiber des chiffres qui disent tout et rien, je voudrais que l'on reconnaisse une fois pour toutes que si régression de l'égalité entre les sexes il y a en France, si domination et patriarcat il y a dans notre pays, cet état de fait est lié exclusivement à l'importation, sur notre sol, des mœurs musulmanes, et non à je ne sais quelle survivance du passé.

    Plutôt que des sondages qui noient dans la généralité et l'abstraction des chiffres, des réalités fort contrastées - car quoi de commun entre une femme qui s'interdit de porter telle tenue vestimentaire par crainte d'entendre ses collègues masculins l'en complimenter et une femme qui, en banlieue, exclut de porter une jupe ou un short par soumission aux codes dictés par un islam rigoriste dont les Grands frères se font les gardiens? -, plutôt que ces sondages donc, Madame Rossignol ferait bien de lire par exemple, l'essai de Géraldine Smith, Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos. Elle y apprendrait, entre autres choses tout aussi édifiantes, qu'il est des boulangeries, en plein cœur de la capitale, où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes. La croisade contre le sexisme et la reconquête de ces territoires ne se fera pas à coup de manifestations festives.

    Plutôt que de divertir la nation avec la mobilisation de «people» contre le sexisme ordinaire et la distribution de badge estampillé «Sexisme, pas notre genre», le gouvernement devrait porter le fer là où s'exerce une véritable domination masculine, en commençant par les territoires perdus de la République, ces enclaves ayant fait sécession d'avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont l'égalité des sexes, vivant sous l'autorité et la règle d'un islam radical. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement, s'y retrouvent bien seules. 

    Michel Janva

  • Faiblesse mortelle ou renouveau salvateur

    Emmanuel Macron, incarnation de la deuxième gauchelibérale-européiste, détesté à la gauche de la gauche mais attirant une partie de l’électorat centrise est « le seul à pouvoir se qualifier pour le second tour » et battre Marine Le Pen en rassemblant au-delà de la gauche,  a déclaré hier le  socialiste Gérard Collomb. Dans un entretien accordé à Paris-Match il affirme que Manuel Valls et «Emmanuel Macron sont sur la même position intellectuelle. Ils peuvent apparaître comme concurrents, mais leurs timings sont différents» et précise  son propos : «Soit François Hollande réussit dans le mois et demi qui vient à reconquérir l’opinion publique et dans ce cas-là il sera vraisemblablement le candidat, soit il n’y arrive pas et je pense qu’alors, il ne pourra pas l’être. Il ne peut pas prendre le risque de terminer à la quatrième place de l’élection présidentielle. La clarification sera faite par l’opinion publique (…). Si Emmanuel Macron continue sa percée dans l’opinion publique, une partie importante du PS se ralliera à sa candidature» croit savoir le sénateur-maire de Lyon.

    Marine possède elle aussi un pouvoir d’attraction grandissant au sein d’une nouvelle fraction de l’électorat qui voit les analyses du FN validées par la situation actuelle. Et partagées par des personnalités n’évoluant pas traditionnellement dans l’orbite de l’opposition nationale.

    Les médias se sont ainsi émus de ce que l’économiste Jacques Sapir,  partisan de la démondialisation et de la dissolution de l’euro, interviendra, par le biais d’une vidéo enregistrée,  lors d’un débat sur le Brexit  aux « Estivales » de Marine Le Pen à Fréjus les 17 et 18 septembre. Notons que M. Sapir qui avait déjà créé la polémique en se prononçant l’été dernier pour un « Front de libération nationale » anti-monnaie unique, allant du  Front de Gauche au Front National,  a accordé il y a quelques jours à TV libertés (www.tvlibertes.com) un long entretien très intéressant et charpenté. Il y présentait ses critiques de l’Europe fédérale, à la lumière du livre «La grande dissimulation, l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais»  de Christopher Booker etRichard North, dont il a signé la préface.

    Cette diffusion des analyses du FN sont encore plus prégnantes  sur les thématiques liées à l’immigration. Le dernier sondage Ifop  pour le magazine Valeurs actuelles le confirme sans surprise :  59% des Français interrogés sont ainsi  favorables à «la suppression de l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers » et à l’instauration du droit de la filiation (jus sanguini). Là aussi les lignes bougent puisque si ce postulat est partagé  par 75% des sympathisants du  FN, 73% de ceux de LR, de nombreux électeurs du PS  (52%) l’approuvent également. Pareillement   la «suppression du regroupement familial» est plébiscitée par 60% des personnes sondées ( dont 89% des sympathisants  frontistes, 77% de ceux de LR… et  46% des sympathisants socialistes !).

    Dans ce contexte de montée des aspirations nationales , le site slate.fr vient de publier  une analyse sur la dangerosité, toujours bien réelle,  de l’Etat islamique malgré ses revers en Syrie et en Irak ,  des spécialistes  neocons   américains Christopher Kozak, et Jessica Lewis Mc Fate , tous deux  membres de l’Institut for the  Study of War.  Ils affirment notamment  que « L’État islamique sait que de nombreuses attaques en Occident vont pousser les sociétés à se retourner contre les populations immigrantes, et tout particulièrement dans le contexte de la crise des migrants. Au vu de la montée en flèche des partis nationalistes et anti-immigrés en Europe, les barrières à cette polarisation sont vacillantes. Des coalitions militaires comme l’Otan pourraient bien voler en éclats. Les États-Unis ont l’armée la plus puissante du monde, mais le nouvel ordre mondial est en train de basculer sous nos yeux et il est plus favorable  à l’État islamique et à d’autres menaces plus à même d’exploiter le désordre et l’incertitude. »Analyse bien spécieuse bien, tronquée bien perverse, éléments de langage repris ces derniers mois par les adversaires du FN , sur le danger que représenterait les Européens hostiles à la poursuite de l’immigration  pour la paix,. Ainsi l’antidote patriotique au laisser-faire laisser -passer,  à la suppression des frontières et  des protections,  à l’invasion serait en fait le bacille de la guerre civile !

    Mais qui pourra enrayer  la révolte des peuples  contre un Système  qui refuse de les protéger au nom d’une  idéologie proprement antinationale ? Le  très bruxellois site euractiv  relayait le 6 septembre  les peurs de la Caste européiste, au lendemain de  la nouvelle percée  de l’AfD  enregistrée dimanche lors de l’élection du parlement régional du länder de Poméranie-Mecklembourg. «La poussée des populismes frappe désormais tous les États de l’Union européenne, y compris des pays comme l’Allemagne qui étaient épargnés du fait de leur histoire», « les votes populistes sont «une réaction à l’absence de réponses européennes crédibles et une contestation des États, qui n’arrivent pas à trouver de solutions aux questions qui préoccupent les gens»,  s’inquiète  Jean-Dominique Giulani, président de la Fondation Robert-Schuman à Paris.

    Nicolas Lebourg, de lObservatoire français des radicalités politiques, estime de son côté que « les mouvements populistes bénéficient, avec l’afflux de migrants, d’ une conjonction des crises qui semble valider des discours tenus depuis des décennies. «On est face à une crise géopolitique majeure évidente, qui s’ajoute à la crise financière et à la crise de l’Europe. Or l’extrême droite répète depuis des années que le transnational et l’UE sont des échecs », souligne-t-il. Dans ce contexte, «l’extrême droite est la seule à tenir un discours très clair sur l’accélération de la mondialisation, perçue comme une orientalisation de l’Europe. Et ce, face à une offre politique par ailleurs très faible.» Une faiblesse mortelle affirme Bruno Gollnisch, et cela les peuples le comprennent instinctivement, ce qui explique l’assomption des formations  qui, au nom d’un sain pragmatisme, prônent une fermeté salvatrice.

    http://gollnisch.com/2016/09/08/faiblesse-mortelle-renouveau-salvateur/

  • Souveraineté nationale et immigration : les Britanniques construisent un mur à... Calais !

    On y est

    "La construction d'un édifice de 4 mètres de haut, entièrement financé par le gouvernement britannique, vise à empêcher les migrants d'accéder à la RN216 et à sécuriser les automobilistes.

    Le projet d'édification d'un mur de 4 mètres de haut à Calais, pour diminuer les tentatives d'intrusions massives de migrants sur la route qui borde la «jungle» (où vivent 7000 à 10.000 migrants selon les sources), est en cours de réalisation. Les travaux préparatoires de fauchage et débroussaillage ont commencé fin août et le chantier, prévu pour 16 semaines, devrait être achevé avant la fin de l'année. Ce mur «anti-bruit, anti-intrusion» est construit sur le long de la RN 216, de part et d'autre de la route. Il prolonge la clôture édifiée entre le port de Calais et le pont de Gravelines, près du campement des migrants, pour aller jusqu'au rond-point de la zone industrielle Marcel-Doret. Ce mur de béton, équipé de caméras de surveillance et d'un système «anti-franchissement type OTAN», est végétalisé sur sa face intérieure, mais pas sur sa surface extérieure, pour éviter «aux migrants de grimper», selon les techniciens de la DIR-Nord, la Direction interdépartementale des routes de la région qui est le maître d'ouvrage. Le maître d'œuvre délégué est la société d'exploitation des ports du détroit (SEPD), qui prendra en charge l'entretien du mur, du système de vidéosurveillance et de l'éclairage".

    Lahire

  • Entretien entre Oskar Freysinger et Alain Escada : le parler vrai porté au pouvoir

  • Angela Merkel vacille au Mecklembourg-Poméranie occidentale

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    Leif-Erik Holm, tête de liste de l'AfD au Mecklembourg-Poméranie occidentale, fête la victoire.

    Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

    Lors des élections pour le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale de ce 4 septembre 2016, la CDU d’Angela Merkel arrive en troisième position avec 19 % des voix. Le Parti social-démocrate SPD est premier avec 30,6 % et le parti patriotique AfD (Alternative pour l’Allemagne), nouveau venu, obtient 20,8 % des voix. Les post-communistes de Die Linke sont quatrième avec 13,2 %.

    Les deux faits remarquables de ce scrutin sont que l’AfD dépasse la CDU et que l’AfD obtient trois mandats directs.

    Mandats directs

    Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de trois des 36 circonscriptions du Land de Mecklembourg-Poméranie, l’AfD est arrivée première malgré la présence du parti ultranationaliste NPD qui y a obtenu de bons résultats.

    Une région peu prospère

    Le Mecklembourg-Poméranie occidentale est un des seize Länder (États) de la République Fédérale d’Allemagne. Située dans l’est du pays sur la mer Baltique, cette très belle région attire des touristes, quasi-exclusivement allemands, en juin et juillet lorsque la météo y est clémente. Certaines années, le beau temps se fait attendre et les touristes, notamment berlinois, s’y font rares.

    Durant la période de plus d’un quart de siècle qui nous sépare de la chute du communisme, le Mecklembourg-Poméranie a connu, à l’instar des autres régions de l’ancienne République Démocratique Allemande, des changements radicaux, appréciés diversement par les habitants.

    Si l’afflux massif de capitaux venus de l’ouest a inondé l’Est à partir du début des années 1990, la population, qui a vu le niveau matériel de son existence s’améliorer, a dû faire face à un chômage de masse, phénomène inconnu sous le communisme, et à une modification complète de son cadre de vie. Après la réunification du pays en 1990, de nombreux travailleurs ont été contraints de partir vers l’ouest du pays afin d’y trouver un moyen d’existence.

    Si certaines zones de l’est de l’Allemagne, comme Dresde qui est la capitale du Land de Saxe, ont connu un fort développement économique au cours des dernières années, d’autres sont toujours lésées par la prospérité. Coupés de ses liens naturels avec la ville et le port de Stettin (Szczecin) devenus polonais à l’issue de la IIe Guerre mondiale, les villages et villes de l’est du Mecklembourg-Poméranie occidentale sont dans ce cas. Certaines habitations sont à l’abandon et les petites villes voient quelques-uns de leurs appartements rester vides. Le coût de l’immobilier y est relativement bas, alors que dans les métropoles du sud de l’Allemagne, telles Stuttgart et Munich, les logements sont hors de prix. C’est dans cette partie orientale du Mecklembourg-Poméranie occidentale que l’AfD obtient trois mandats directs.

    La question des migrants

    À côté de la faiblesse démographique et économique du Mecklembourg-Poméranie occidentale, la question de la migration a joué un rôle prépondérant lors de ce scrutin. En effet, l’afflux massif de migrants survenu en 2015 suite à l’ouverture des frontières par la Chancelière Angela Merkel a changé la structure des villes et villages de ce Land jusqu’alors non-peuplé d’étrangers. De plus, les actes de violences, attentats, agressions sexuelles et viols commis par les migrants à travers l’Allemagne, ainsi que les nombreuses agressions sexuelles dans les piscines, conduisent à un rejet de plus en plus profond, de la part d’une partie de la population, des migrants.

    L’est, moins touché par la propagande du régime

    Mais la différence principale entre ces zones économiquement modestes de l’est de l’Allemagne et l’ouest prospère du pays réside avant tout dans le fait que dans l’est du pays, le système actuel n’a pu mettre en place sa propagande de masse, via les médias et l’enseignement, que depuis un quart de siècle. Les personnes de plus de 45 ans n’ont pas été scolarisées sous le régime actuel.

    Chez les marchands de journaux de l’est, il est courant de trouver une liasse d’exemplaires d’un quotidien communiste et, un peu dissimulée, une liasse d’exemplaires d’un journal nationaliste, alors que dans l’ouest du pays, ces organes de presse ne sont pas disponibles dans ce genre d’établissement.

    Les habitants les plus âgés de l’est ont également l’habitude de la résistance à l’État. Ainsi, la ville de Dresde s’est rendue célèbre à travers le pays par les manifestations organisées par le mouvement anti-islamisation PEGIDA, qui a pu y attirer, certains lundis, plusieurs dizaines de milliers de personnes. La même organisation n’a pu rassembler dans les cités de l’ouest, telles que Munich, Nuremberg, Duisbourg ou Hanovre que quelques centaines de personnes.

    La circonscription d’Angela Merkel

    La Chancelière d’Allemagne Angela Merkel a été élue député national en 2013 au sein d’une circonscription électorale située au Mecklembourg-Poméranie occidentale. Bien que la CDU arrive première dans la zone de cette circonscription, le parti est largement battu, tant par le SPD que par l’AfD, au niveau du Land Mecklembourg-Poméranie occidentale.

    Qui a voté pour l’AfD ?

    Les ouvriers et les chômeurs sont surreprésentés parmi les électeurs de l’AfD, ainsi que les hommes, les personnes ayant fait peu d’études, les individus d’âge moyen ainsi que les électeurs qui se sont abstenus lors du scrutin précédent. L’AfD est également allé pêcher parmi les électeurs des autres partis.

    Qui siège au sein du nouveau Parlement ?

    Les écologistes et les ultranationalistes du NPD ne siègent désormais plus au sein du Parlement et les libéraux-centristes du FDP n’y entrent pas. Quatre partis se partagent les 71 sièges : les sociaux-démocrates du SPD disposent de 26 sièges, les patriotes de l’AfD de 18 sièges, la CDU de 16 sièges et les post-communistes de Die Linke de 11 sièges.

    Le prochain gouvernement du Land devrait être SPD-CDU, comme précédemment, ou SPD-die Linke, bien que cette dernière solution conduise le nouveau gouvernement à devoir s’appuyer sur une majorité très étroite.

    Conséquences du scrutin

    Malgré cette raclée électorale au sein du Land de Mecklembourg-Poméranie qui compte seulement 2 % de la population allemande, Angela Merkel ne modifiera probablement pas fondamentalement sa politique migratoire. La contestation au sein de la CDU, même si elle existe, ne conduira pas à un soulèvement contre la chancelière car celle-ci a décapité depuis longtemps les poids lourds de l’aile conservatrice du parti.

    Angela Merkel est, bien qu’elle ne l’ait pas annoncé officiellement, candidate à sa propre succession à l’issue des élections législatives de 2017. La défaite de son parti lors du scrutin au Mecklembourg-Poméranie ce 4 septembre 2016 la fragilise. Le parti-frère bavarois CSU, qui critique fortement la politique migratoire d’Angela Merkel, sort renforcé et pourrait bien vouloir imposer son dirigeant le Ministre-président de Bavière Horst Seehofer comme candidat de l’Union (CDU-CSU) à la Chancellerie.

    La CSU, restant fidèle à la célèbre déclaration de sa figure de proue Franz Josef Strauß (1915-1988) « Il ne doit pas exister de parti démocratiquement légitimé à la droite de la CSU », ne peut que reprocher à Angela Merkel d’avoir, par son virage à gauche, ouvert une énorme brèche au sein de laquelle l’AfD a pu s’engouffrer. Ce parti siège désormais au sein des Länder suivants après avoir obtenu : 5,5 % à Brême, 6,1 % à Hambourg, 12,6 % en Rhénanie-Palatinat, 15,1 % au Bade-Wurtemberg, 10,6 % en Thuringe, 9,7 % en Saxe, 12,2 % en Brandebourg, 24,2 % en Saxe-Anhalt.

    Le 18 septembre 2016 auront lieu les élections pour le Parlement du Land de Berlin et l’AfD devrait faire son entrée au sein de cette assemblée. Le parti patriotique siégera alors au sein de l’ensemble des parlements de l’est du pays.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/09/05/angela-merkel-vacille-au-mecklembourg-pomeranie-occidentale-5844266.html

  • S’ADAPTER…ou …S’EN ALLER…

    Pieter Kerstens

    1513030302.2.jpgLa volonté progressiste de métissage à tout prix et l’obligation de « société multiculturelle » imposée par les mondialistes depuis 40 ans, n’a plus rien à voir avec l’immigration des années 60’ et constitue un danger pour l’équilibre et l’identité de notre société confrontée à l’Islam conquérant. A tel point que le Système essaye de nous convaincre du bien-fondé de ses chimères avec les slogans farfelus du « Vivr’ensemble » et du « Padamalgam ». Mais partout en Europe, la réalité des faits contredit l’utopie de leur idéologie sectaire.

    Les débats, discussions, polémiques et autres diatribes stériles qui entourent le port ou l’interdiction du voile ne font qu’alimenter le doute dans l’esprit lobotomisé d’une majeure partie de la population.

    Que ce soit à Séville ou à Stockholm, à Brest ou à Budapest, l’interdiction absolue du port de signes ostensibles d’appartenance religieuse en milieu scolaire (privé ou public) est contesté par les islamophiles de toutes origines.

    Mais la Cour Européenne des Droits de l’homme a estimé, le 30 juin 2009, que cette interdiction généralisée était bel et bien compatible avec la liberté de conscience et de religion, inscrite à l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Les chefs d’état et de gouvernement des 27 pays de l’Union Européenne devraient donc appliquer stricto sensu cette décision de l’instance supérieure. Il n’en est rien et l’on constate depuis des années que les fanatiques du hijab, du tchador et même de la burqà trouvent un malin plaisir à augmenter la pression dans l’enseignement et dans l’Administration.

    Alors, soyons clairs : l’Europe est une terre de cathédrales et de beffrois ! Non de mosquées et de minarets.

    Ce n’est pas parce qu’un cheval naît dans une étable qu’il deviendra une « vache » ; de même pour un agneau qui naîtrait dans un poulailler ne pourra être appelé un « poussin ». Il est urgent d’abolir le droit du sol et de rétablir le Jus Sanguinis !

    Il faut remettre les choses à leur juste place et dans l’hypothèse vraisemblable où des centaines de milliers d’immigrés (qu’ils soient de la première ou de la sixième génération importe peu) refusent toute assimilation, intégration, adaptation et respect de NOS coutumes, de NOS traditions, de NOTRE mode de vie, de NOS règlements et de NOS lois, ils ont le choix de partir AILLEURS, là où cela leur conviendrait mieux.

    En effet, ce n’est pas parce qu’ils ont été « régularisés » puis « naturalisés » que ces allogènes peuvent prétendre maintenant nous imposer LEURS coutumes, LEURS usages, LEURS traditions et LEUR civilisation. Aujourd’hui ils assassinent nos enfants et nos femmes, au nom du « Djihad », en les écrasant avec un camion ou égorgent un prêtre sur l’autel de son église !

    Depuis des décennies, les conservateurs, les libéraux, les démocrates, les socialauds marxistes, les écolos, les trotskystes, les libres penseurs, les laïcistes et les francs-maçons ont vidé les églises pour remplir les mosquées. Ces collaborateurs de l’invasion musulmane nous ont imposé le ramadan, la nourriture hallal dans les cantines scolaires, le bruit des babouches, l’odeur du lait rance et de la viande de mouton avariée.

    Ce sont eux les complices de la 5ème colonne qui occupent les Zones de Sécurité Prioritaire et les quartiers de « non droit ». Ces félons devront être jugés et punis !

    Quant aux sarrasins qui occupent temporairement nos quartiers : PERSONNE NE LES RETIENT !!!

    Si l’on accepte la véracité des faits, 16.000 Congolais ont été expulsés d’Angola en 2 mois, selon une annonce du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU à Kinshasa (paru in « Jeune Afrique » n° 2544).

    De leur côté, les autorités de la République Démocratique du Congo ont, en 3 mois, rapatrié 50.000 Angolais qui se trouvaient en situation illégale depuis des années.

    Et auparavant, ce sont le Laos, le Koweït, la Birmanie, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud qui avaient expulsé, en quelques jours, des dizaines de milliers d’illégaux vivants clandestinement dans ces pays.

    Alors, pourquoi ce qui est possible ailleurs, ne le serait-il pas en Europe ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ne plus supporter, ne plus tolérer, ne plus accepter, ne plus approuver

    Dans une tribune publiée lundi sur le site duHuffington Post, Manuel Valls a tenu à répondre aux allégations d’une « enquête » du New York Times paru le 2 septembre dans le cadre d’un article intitulé « Regards changés et langues déliées ». Le journal américain a précisé avoir  interrogé paraît-il plus d’un millier de femmes de confession musulmane vivant en France, lesquelles affirment être victimes de discriminations, d’une forme « d’apartheid. » Un article qui « donne une image insupportable, car fausse, de la France, pays des Lumières et pays des libertés » a affirmé le Premier ministre. A dire vrai,  de lumières et de libertés,    ce sont surtout, de manière emblématique, les habitants de Calais qui en sont privés actuellement, abandonnés par les pouvoirs publics face à la marée migratoire qui tente de gagner l’Angleterre. La jungle de Calais concentrerait désormais 10 000 immigrés selon les associations.

    Calais est une ville qui   se paupérise (la fréquentation touristique a chuté de 40% cet été), qui se tiers-mondise, de plus en plus en proie à la violence. Commerçants, routiers et agriculteurs victimes  des dégradations, des menaces, des exactions   des migrants manifestaient hier sur la voie d’accès à l’autoroute . Le site de France Info donnait  la parole  à Frédéric Van Gansbeke, « président du Collectif des entreprises et commerces du Calaisis », » fort d’environ 700 membres » :  » On n’est pas contre les migrants, qui sont des pauvres gens, mais bien contre ce camp . Vous savez, on est très loin d’être des pro-Marine Le Pen. » Très loin alors dans ces conditions  d’obtenir la résolution de ce cauchemar!

    Cette situation calaisienne, (mais Paris connaît  aussi l’arrivée quotidienne  de 400 immigrés illégaux !) n’est pas un sujet  sur lequel MM. Hollande, Cazeneuve et Valls publient des tribunes,  au motif expliquent les grands médias et autres spécialistes progressistes,  qu’il s’agit d’une situation insoluble;  sauf à transporter la jungle de Calais sur les côtes anglaises, c’est-à-dire à laisser passer les flots de migrants,   Albion ayant quitté l’Europe , ou encore à tarir dans les pays d’origine des immigrés concernés  (ici principalement en provenance la corne de l’Afrique, d’Afghanistan), les motifs des départs, ce qui est pour le moins un vaste programme

    Le bon sens commanderait  déjà de les empêcher d’arriver, c’est-à-dire de  rétablir de vraies frontières pour protéger notre pays, et à envoyer un message de fermeté en   expulsant vraiment  les immigrés  illégaux… Plus largement, il conviendrait de  supprimer le regroupement familial, principal pompe aspirante de l’immigration dite légale (200 000 entrées chaque année).  Il y a ainsi, Bruno Gollnisch l’a déjà dit, beaucoup d’indécence  à voir aujourd’hui  Nicolas  Sarkozy et d’autre ténors  de LR,  promettre une fermeté dans  ce domaine qu’ils n’ont pas eu quand ils étaient au pouvoir. Depuis 2007, le bilan hollando-sarkozyste ce n’est pas seulement  deux millions et demi  de chômeurs  (toutes catégories) de plus, mais aussi  deux millions d’immigrés légaux supplémentaires… auxquels s’ajoutent combien de dizaines de milliers de clandestins?

    Faut-il s’étonner alors  du  sondage Ipsos réalisé dans 22 pays  et publié fin août,  soulignant   que les populations  occidentales , européennes, constatent  que l’immigration augmente (78%), seules 20% des personnes interrogées (11% des Français),  affirmant que ladite immigration à  « un impact positif »  pour leur  pays?

    Rien de surprenant non plus  dans la percée enregistrée dimanche  par la  formation anti-immigrationAlternativ  für Deutschland (Afd) pour les élections du parlement du    länder  de Mecklembourg-Poméranie occidentale,  en ex Allemagne de l’Est.  Les sociaux-démocrates duSPD sont arrivés en tête (30%), mais l’Afd avec 21 % des suffrages devance de deux points et humilie   la CDU  de Mme Merkel (élue de cette même région)  qui fait payer à son parti   son immigrationnisme délirant. Les nationalistes du NPD, confrontés à la concurrence de l’Afd,  n’ont réalisé que 3% des suffrages contre 6% en 2011

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste  qui n’a trouvé que 275 personnes pour acheter son dernier livre-programme,   a trouvé malin, sur le plateau de i télé,  de railler   Marine Le Pen qui a félicité officiellement l’Afd pour son excellent  score  à l’occasion de sa première  participation  électorale  dans ce länder .  « Cela donne une indication. Marine Le Pen se dit apaisée et salue tous les partis xénophobes d’Europe (…) dit bravo à l’AfD qui est un parti xénophobe ».

    Front National  qui selon M. Cambadélis est un   « parti souverainiste xénophobe, et qui provoquerait, s’il était au pouvoir en France, un bazar total, une crise phénoménale, et qui provoquerait en Europe aussi une très grande crise puisque leur objectif c’est de sortir de l’Europe, de la zone euro.  » Toujours la même rengaine, les mêmes peurs et fantasmes agités  depuis trente ans par  les cadres de la gauche et de la droite du Système pour empêcher toute alternative, rester dans l’entre soi confortable pendant que la France décline, encore une minute monsieur le bourreau…

    La formule de Saint-Augustin  est  connue: « À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver. »   Souhaitons que nous soyons arrivés à l’heure ou les  Européens, les Français décident de  ne plus supporter, tolérer, accepter , approuver les oukases de l’euromondialisme.

    http://gollnisch.com/2016/09/06/ne-plus-supporter-ne-plus-tolerer-ne-plus-accepter-ne-plus-approuver/

  • La réaction, c’est la (sur)vie

    Pour sa grande rentrée politique, à la veille d’une campagne qui s’avère décisive à plus d’un titre, Marine Le Pen a tenu samedi un discours très offensif à Brachay (Haute-Marne). Une allocution placée sous le signe de la reconquête de notre indépendance, de nos libertés, de nos souverainetés trop souvent bradées, foulées aux pieds par  le Système, le  parti de l’étranger. « Je ne reconnais aucun pouvoir étranger sur le peuple français, je ne crains ni n’ai prêté aucune allégeance à aucune puissance du monde » a déclaré la présidente du FN qui a rappelé la promesse de la tenue d’un « référendum sur l’appartenance à l’Union européenne. (…) Français, nous pouvons redevenir un peuple libre, fier, indépendant, nous pouvons rendre à la France sa vraie place dans le monde! ».

    Marine, « libre par rapport au Qatar qui achète tout et tout le monde », aux « banques et multinationales« , « à l’Union européenne ou à l‘Allemagne qui la domine », n’a pas manqué de pointer un « personnel politique soumis aux Qataris ou aux Saoudiens ». Elle s’est arrêtée sur le cas emblématique d’un Nicolas Sarkozy qui, « début août », « a fait un déplacement secret au Maroc pour rencontrer le roi d’Arabie saoudite et l’assurer de sa bienveillante amitié. Il (Sarkozy, NDLR) se voudrait le champion médiatique de la lutte contre l’islamisme radical, il a été faire allégeance au promoteur mondial du wahabbisme. »

    « Tous mes adversaires ont contribué à l’effondrement de la France », a-t-elle dit. « Comment porter un diagnostic clair quand on est soi même responsable du désastre (…). Ils espèrent que les Français oublieront leurs échecs, mais désolée, nous serons là pour les rappeler », ne sommes-nous pas davantage victimes de nos politiques que des événements eux-mêmes ? ».

    Faire un bon diagnostic nécessite bien sûr de savoir nommer correctement les choses, d’oser appeler un chat un chat. Bref de de ne pas participer à ce concours de dissimulation, de langue de coton, de mensonges sémantiques qui pollue le discours de la classe politico-médiatique… et qui explique d’ailleurs largement son rejet par des Français de moins en moins dupes.

    Ainsi, nous l’avons déjà constaté, la quasi totalité des assassins et/ou des criminels agissant au nom d’une haine  de la France plus ou moins maquillée et « légitimée » par une   idéologie islamo-djihadiste, sont très souvent décrits comme des fous, des déséquilibrés.  Bref des pauvres types privés de raison, leur folie les exonérant d’une réelle responsabilité…contrairement bien sûr au cas d’un « de souche » qui serait accusé sans circonstances atténuantes   de racisme violent.

    Les deux Marocains, fichés S,  expulsés de France la semaine dernière, et qui préparaient des attaques dans des lieux publics à Metz (Moselle), selon le quotidien marocain Assabah,  n’ont pas eu droit à un jugement sur leur équilibre psychologique. En revanche, comme de bien entendu, l’individu qui a poignardé et « blessé sérieusement » la semaine dernière un policier dans un commissariat du centre de Toulouse en déclarant « en avoir marre de la France« ,  souffrait de « troubles psychiatriques » selon les médias.

    Quant à Mehdi, ex militaire français « radicalisé »,  parti en Syrie  du côté  des  djihadistes,  et qui vient de comparaître devant le tribunal correctionnel pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme »,  il serait lui aussi victime de ses débordements emotionnels. Le site du Parisien nous explique ainsi que « l’expert psychologue qui l’a examiné a estimé que la religion avait envahi son énergie physique et psychique (sic). Un surinvestissement susceptible de traduire un certain trouble identitaire. Selon l’expert psychiatre, c’est également pour répondre à des questions existentielles que Mehdi s’est totalement engagé dans l’idéologie religieuse ». Qu’en termes délicats ces choses là sont dites…

    Aujourd’hui des hommes de gauche comme Jacques Julliard, « historien des gauches, éditorialiste à Marianne » ou l’écrivain et essayiste Pascal Bruckner, tous deux connus pour leur hostilité vis-à-vis de l’opposition nationale, établissent cependant (partiellement) peu ou prou un  diagnostic fait  bien  avant eux par le FN ou des intellectuels droitiers et/ou réactionnaires.

    Le 26 août dans les colonnes du Figaro,  M. Julliard notait qu’on avait assisté « en l’espace de deux ou trois ans, à la plus incroyable inversion de presque tous les signes distinctifs de la gauche, ceux dans lesquels traditionnellement elle se reconnaît et on la reconnaît. » « (La laïcité) « est devenue suspecte à une partie de l’extrême gauche intellectuelle, qui a repris sans vergogne à son compte les errances de Nicolas Sarkozy sur la prétendue laïcité ouverte. Car la laïcité de papa, dès lors qu’elle s’applique à l’islam, et non plus au seul catholicisme, apparaît soudain intolérante, voire réactionnaire. Pis que cela, elle charrierait avec elle de vagues relents de revanche catholique! Depuis que l’Église s’y est ralliée, elle serait devenue infréquentable! ».

    « La République à son tour est devenue suspecte. N’a-t-elle pas une connotation presque identitaire, souchienne disent les plus exaltés, pour ne pas dire raciste? N’est-elle pas le dernier rempart de l’universalisme occidental contre l’affirmation bruyante de toutes les minorités? (…). Il ne reste plus qu’à faire entrer le dernier suspect : c’est le peuple lui-même! (…). La récusation du peuple par les bobos, qu’ils soient modérés, façon Terra Nova, ou extrémistes, façon islamo-gauchiste, est un fait politique de grande importance (…) ».

    « Il y a quelque chose d’insolite dans le néo cléricalisme musulman qui s’est emparé d’une frange de l’intelligentsia. Parce que l’islam est le parti des pauvres, comme ils le prétendent ? Je ne crois pas un instant à ce changement de prolétariat. Du reste, allez donc voir en Arabie saoudite si l’islam est la religion des pauvres. Je constate plutôt que l’islamo-gauchisme est né du jour où l’islamisme est devenu le vecteur du terrorisme aveugle et de l’égorgement. »

    « Pourquoi cette conversion? » s’interroge Jacques Julliard. « par haine du christianisme », car « il est singulier de voir ces âmes sensibles s’angoisser des progrès de la prétendue islamophobie, qui n’a jamais fait un mort, hormis les guerres que se font les musulmans entre eux, quand les persécutions dont sont victimes par milliers les chrétiens à travers le monde ne leur arrachent pas un soupir ». Mais aussi parce que « l’intelligentsia est devenue, depuis le début du XXe siècle, le vrai parti de la violence. Si elle préfère la Révolution à la réforme, ce n’est pas en dépit mais à cause de la violence. Sartre déplorait que la Révolution française n’ait pas assez guillotiné. »

    Pascal Bruckner lui aussi invité à s’exprimer dans Le Figaro (le 20 mai dernier), qui a confessé dans le passé certaines de ses erreurs de jugements, rêve également d’une gauche introuvable, retrouvant la passion de la France française et désireuse de protéger son identité et son peuple.

    Comme M. Julliard, il note que « toute l’ultra-gauche est encore habitée par le rêve totalitaire, celui de la révolution totale. En perte de vitesse pendant vingt-cinq ans après la chute du communisme, années durant lesquelles elle a remâché son amertume, elle a reçu avec le 11 septembre 2001 un formidable coup de pouce. Elle peut enfin conjoindre son ressentiment avec celui de l’islamisme (…) Les bombes, les attentats suicides renouent avec la stratégie des mouvements insurrectionnels. Toute l’ultra-gauche est fascinée par la puissance éruptive du djihadisme. Cette alliance a été théorisée par le Socialist Workers Party (des trotskistes) en Angleterre : sous certaines conditions, l’alliance avec les musulmans même rétrogrades est nécessaire pour ébranler la forteresse capitaliste. Ce qu’on a raté avec les prolétariats, le tiers-monde, on va le réaliser avec ce monothéisme sacrificiel dont les fidèles forment un prolétariat de substitution. C’est ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme. »

    Mais si les victoires idéologiques, culturelles, précèdent toujours les victoires politiques comme l’a théorisé Antonio Gramsci, le mouvement de balancier se porte désormais vers des positions défendues, tenues de longue date par l’opposition nationale, sous l’effet du choc du réel qui triomphe toujours des errements plus ou moins criminels, des utopies plus ou moins venimeuses.

    M. Bruckner constate que « quand Le Monde et Libération essayent de dresser une liste des intellectuels de gauche, ils n’en trouvent pas ou très peu. Les colonnes vides remplacent celles qui, dans les années 1970, débordaient de noms puisque les deux termes étaient synonymes (…). Cette gauche qui est en train de perdre le magistère de la pensée n’a d’autres ressources que de qualifier les déviants de réactionnaires. Mais est réactionnaire à leurs yeux celui qui prend en compte la complexité des choses et se refuse à réduire le réel à une seule idée, un seul slogan. Cette injure doit devenir un titre de fierté. » Si Pascal Bruckner se met à parler comme Bruno Gollnisch ! Oui la réaction c’est la vie ! Et celle de notre peuple dans les années décisives à venir, la condition même de sa survie.

    http://gollnisch.com/2016/09/05/la-reaction-cest-la-vie-2/

  • Imposture antiraciste : La haine occultée de la racaille envers les Asiatiques