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immigration - Page 1385

  • Pourrait mieux faire !

    On sait qu'en Suisse, quatre fois par an, a lieu un certain nombre de votations à l'initiative du peuple souverain, sans réelle limitation des sujets abordés. Le 9 février 2014, le peuple s'est ainsi prononcé sur trois thèmes.

    — Sur l'avortement.

    Remarquons au passage que ce sujet n'est pas tabou en Suisse. L'initiative demandait la fin du remboursement de l'avortement par l'assurance-maladie obligatoire. Les initiants avançaient l'argument logique que la grossesse n'étant pas une maladie, qu'il n'était donc pas correct d'exiger une participation de tous pour son financement. L'exemple de l'Autriche, où pareille mesure existe depuis des années sans la moindre conséquence particulière, n'a pas suffit. Avec 69,2 % de Non, le rejet est unanime.

    — Le plan de financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire.

    Cette mesure a franchi l'obstacle du référendum sans coup férir, le Oui l'emportant à 62,02 %. Là, encore, le résultat était des plus prévisibles au vu de l'excellente image des transports ferroviaires dans la culture historique de la Suisse. Mais en ouvrant les vannes à hauteur de 6,4 milliards pour des infrastructures ferroviaires, les citoyens viennent d'autoriser l'État à piocher 6,4 milliards dans leurs poches : hausse de la TVA, des impôts et des taxes sur le carburant.

    Étrange approbation venue d'un corps électoral qui refusait à 60,5 %, la hausse de la vignette autoroutière à 100 francs trois mois plus tôt, et qui s'expose aujourd'hui à subir un surcoût d'une demi-vignette à chaque plein d'essence !

    — L'initiative contre l'immigration.

    C'était bien entendu le point d'orgue de ce dimanche 9 février, qualifiée par certains de votation de l'année, voire de la législature. Elle fut adoptée par 50,3 % avec une participation de 58 %… Depuis dimanche soir, la Constitution fédérale est agrémentée d'un nouvel article sur l'immigration demandant l'établissement d'une limite supérieure annuelle au nombre des nouveaux venus, et comme condition à l'octroi d'un permis d'établissement « la demande d'un employeur, la capacité d'intégration et une source de revenus suffisante et autonome ».

    Ainsi, l'exemple suisse, l'immigration de masse non contrôlée, est encore mis en avant par deux députés de l'opposition parlementaire républicaine dite de droite. MM. Gilbert Collard et Jacques Bompard, respectivement apparenté au Front dit national et président de la Ligue du Sud et maire d'Orange, à travers une proposition de loi constitutionnelle prônant l'instauration d'un référendum d'initiative populaire.

    Cette proposition de loi constitutionnelle avance qu'il est « peu probable, au regard de l’historique des consultations helvétiques que ni un vote parlementaire ni une consultation référendaire n’auraient été possibles s’ils avaient dépendu du bon vouloir de l’exécutif ou du Parlement de la Confédération helvétique ». Et de ce fait, il conviendrait, après de nombreux textes proposés antérieurement en France, « qu’une telle initiative populaire et démocratique puisse être rendue possible dans le cadre de notre Constitution du 4 octobre 1958 ».

    Les deux députés s'appuient sur quatre éléments qui rendent leur proposition particulière.

    1. Elle ne limite pas le champ « des lois d’initiative référendaire aux seuls domaines prévus actuellement par l’article 11 de notre Constitution. La loi référendaire d’initiative citoyenne, expression doublement directe du peuple souverain, ne saurait voir son champ borné a priori. Elle doit pouvoir englober désormais toutes les questions institutionnelles et sociétales, hormis le champ des révisions constitutionnelles prohibées par l’article 89 de notre Constitution ».

    On sait que cet article 89 n'autorise pas la mise en cause du régime républicain et qu'une ré-instauration monarchique devrait pour exister passer outre ou abroger cet article.

    2. La proposition de réforme « tend à éviter toute mesure dilatoire visant à retarder ou à empêcher la libre expression du peuple souverain par le biais d’une vacance durable de la fonction présidentielle ».

    3. La proposition de réforme « abroge les modifications apportées à l’article 11 de la Constitution par la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008. En effet, cette réforme envisageait, concernant l’article 11, une procédure complexe, improbable et très éloignée du référendum d’initiative parlementaire qui était initialement envisagé ».

    Pour rappel, cette loi constitutionnelle de 2008 instituant le référendum d'initiative populaire ne peut avoir lieu que si le Conseil constitutionnel, un tiers des parlementaires et 10 % du corps électoral se prononcent en sa faveur… 

    4. « Le droit de signer une pétition référendaire est réservé aux seuls citoyens français inscrits sur une liste électorale. En effet, il existe d’ores et déjà des listes électorales complémentaires permettant aux ressortissants de l’Union européenne résidant en France de participer à l’élection des conseillers municipaux ou des représentants de la France au Parlement européen. Il est évident qu’ils ne peuvent pas participer à une consultation référendaire qui reste l’expression la plus directe de notre souveraineté nationale. » Les deux députés font suivre leur proposition du texte de la nouvelle loi précisant les changements à apporter à l'existant en quatre articles.

    1. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants, et par la voie du référendum, soit à l’initiative du président de la République ou du Parlement, soit par une pétition référendaire d’initiative citoyenne à la demande de 500 000 citoyens français inscrits sur les listes électorales. » Amélioration nette. Malgré le fait que les représentants de la souveraineté nationale ne sont pas réellement représentatifs du Peuple par le jeu permanent des partis politiques représentatifs de l'oligarchie au pouvoir.

    2. « Le président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions… » La proposition reste très respectueuse des usages, sans doute pour ne pas effaroucher qui que ce soit et démontrer que nos deux députés sont des républicains orthodoxes… 

    3. « Une pétition référendaire doit être signée par au moins 500 000 électeurs français inscrits sur une liste électorale. » « Le Conseil constitutionnel vérifie que la condition requise à l’alinéa ci-dessus est bien vérifiée. » « Il en avise le président de la République qui convoque le corps électoral dans le délai de trois mois. En cas de vacance de la présidence de la République ou d’empêchement, le décret de convocation est signé par le président du Sénat, et si celui-ci est à son tour empêché d’exercer ses fonctions, par le Gouvernement. » « Si le référendum a conclu à l’adoption de la proposition référendaire d’initiative populaire, le président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation. » « Aucune pétition référendaire ne peut porter atteinte à l’intégrité du territoire ni à la forme républicaine de Gouvernement. » Le dernier alinéa limite quand même l'initiative du peuple si celui-ci voulait décider un changement de régime et renvoie à l'article 89 préservant ainsi toute tentative de réinstauration monarchique.

    Au moins légalement. Et même illégalement puisque l'on sait que le coup de force est de plus en plus impossible.

    La souveraineté des Français reste soumise aux bons soins de l'oligarchie en place.

    Gérard de Villèle

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/715-pourrait-mieux-faire

  • Procès de Renaud Camus: conférence de presse de Philippe Martel (FN/RBM) ce mercredi à Barbès

    PARIS (NOVOPress)
    Suite au procès de Renaud Camus, qui a eu lieu vendredi 21 février, Philippe Martel, chef de cabinet de Marine Le Pen et tête de liste FN/RBM pour le 18ème arrondissement de Paris, tiendra une conférence ce mercredi 26 février dans le quartier multiethnique de Barbès (photo). Lors de cette conférence de presse Philippe Martel traitera  de cette audience et des questions soulevées par l’immigration dans le 18ème arrondissement à 18h00 au bar “Le rendez-vous des taxis” 14,rue Labat Métro Barbès.

    http://fr.novopress.info/

  • L’Allemagne s’est créé un «avantage déloyal» avec les bas salaires

    L’Allemagne s’est créé un avantage compétitif “déloyal” envers ses partenaires avec l’essor des bas salaires, a reconnu le secrétaire d’Etat allemand aux Affaires européennes Michael Roth, promettant une correction, dans un entretien à l’AFP.

    M. Roth, un social-démocrate comme le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, était interrogé sur les excédents commerciaux records enregistrés par l’Allemagne (près de 200 milliards d’euros en 2013) qui font l’objet d’une procédure d’examen à Bruxelles.

    «Des déséquilibres sont apparus dans l’Union européenne et nous avons le devoir de les corriger. Ce n’est pas seulement le devoir des pays en déficit mais aussi celui de l’Allemagne», a-t-il déclaré jeudi lors d’une rencontre avec des journalistes de l’AFP à Berlin.

    Ces propos tranchent avec ceux des conservateurs et de la chancelière Angela Merkel elle-même, qui ont toujours contesté que l’Allemagne avait un problème d’excédent commercial, malgré le seuil limite de 6% du PIB fixé par l’Union européenne et systématiquement dépassé par Berlin depuis 2007.
    «Avec l’essor des bas salaires et de l’emploi précaire en Allemagne, nous nous sommes dotés d’un avantage (compétitif) déloyal envers nos partenaires. Il devra être progressivement corrigé», a affirmé M. Roth. Il a jugé que le nouveau gouvernement de coalition associant les conservateurs aux sociaux-démocrates avait déjà «lancé un signal clair» avec l’introduction d’un salaire minimum universel de 8,50 euros de l’heure qui doit être mis en oeuvre au plus tard d’ici 2017.

    Les emplois précaires et à bas salaires se sont multipliés en Allemagne dans les années 2000 sous l’effet des réformes du marché du travail de l’ancien chancelier Gerhard Schröder, contribuant à une chute du taux de chômage allemand désormais l’un des plus faibles de l’UE.

    Ces réformes ont aussi dopé la compétitivité du pays déjà très forte, faisant exploser l’excédent commercial. L’Allemagne est régulièrement critiquée pour sa dépendance envers les exportations et la faiblesse de sa demande intérieure, qui pénalisent les exportations de ses partenaires européens comme la France, l’Italie ou le Royaume-Uni.

    La réduction de l’excédent commercial «est un sujet sensible en Allemagne», a reconnu M. Roth. «Il a souvent été affirmé à tort qu’il s’agissait de réduire nos exportations. Ce n’est pas du tout ça. Il s’agit d’augmenter la demande intérieure».

    Outre le salaire minimum, le contrat de coalition comporte «d’autres mesures concrètes» à cet effet. M. Roth a évoqué notamment : «l’encadrement des contrats à durée déterminée, de l’interim, la limitation des stages, des investissements dans les infrastructures».

    Interrogé sur le changement de ton du nouveau gouvernement allemand, par rapport à la coalition précédente avec les libéraux, il a lancé : «les sociaux-démocrates sont bel et bien là». Et sur les désaccords éventuels avec les conservateurs sur ces questions économiques et sociales: «ce que je viens d’esquisser, ce ne sont pas seulement des réponses sociales-démocrates. Ce sont les réponses de la grande coalition. Cela me rend donc confiant qu’elles seront mises en oeuvre».

    Au sujet des relations entre l’Allemagne et le gouvernement socialiste français, M. Roth a jugé qu’il régnait «une ambiance positive». «Nous nous comprenons mieux qu’avant politiquement. C’est naturellement aussi lié au fait que les sociaux-démocrates sont désormais une composante importante du gouvernement allemand», a-t-il dit.

    AFP (via 20 minutes)

    http://fortune.fdesouche.com/330441-lallemagne-sest-cree-un-avantage-deloyal-avec-les-bas-salaires#more-330441

  • La laïcité « recyclée » à l’unanimité en Seine-Saint-Denis !

    L’islam chez lui chez nous(1), mais pas partout et plus du tout à l’intérieur de l’entreprise de recyclage Paprec en Seine-Saint-Denis. Une « charte de la laïcité » qui interdit le port de signes religieux vient d’y être signée à l’unanimité des 4 000 employés. Elle ne fait pas référence explicitement à une religion, concerne évidemment toutes sans exclusivité aucune, mais c’est bien sûr à celle du Prophète précisément que tout le monde songe.
    On garde à l’esprit le précédent judiciaire à rebondissement de cette salariée voilée de la crèche privée Baby Loup située à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), licenciée pour « faute grave » en raison de son souhait de porter le voile sur son lieu de travail à son retour de congé maternité.
    Après que le conseil des prud’hommes ait donné raison à l’employeur – jugement confirmé par la cour de Versailles, désavoué par la Cour de cassation, à nouveau confirmé par la cour d’appel de Paris, toujours en cours par des voies de recours – l’avocat de la plaignante a de toute façon déjà indiqué qu’il saisir si nécessaire la Cour européenne des droits de l’homme…
    Alors, que se passera-t-il le jour où le DRH de la Paprec signifiera à un juif à kippa, à un Sikh à turban, à une femme à voile ou à un catholique au col ouvert sur une croix venu solliciter un emploi, d’aller se faire embaucher… ailleurs ?
    « Le fait religieux dans une entreprise privée relève de lignes juridiquement plus floues que dans l’espace public, autour du principe général de liberté de conscience », écrit Libération. En mars dernier, le défenseur des droits, Dominique Baudis, avait justement déjà demandé une « clarification » de la loi sur la laïcité.
    Quoiqu’il en soit, Jean-Luc Petithuguenin, patron de la Paprec, a mis les pieds dans le plat en se protégeant lui-même – de façon un peu mystique, mais ô combien ! prudente en notre époque de totalitarisme anti-fasciste – en expliquant haut et fort qu’il est « bien connu (qu’il est) un militant antiraciste (et qu’il n’est pas) un militant d’extrême droite. »
    Même Libération est obligé de reconnaître que « le groupe privé basé en Seine-Saint-Denis, (est) régulièrement salué comme un modèle en terme de diversité et de promotion sociale, notamment d’employés d’origine étrangère… »
    « J’applique le modèle qui prévaut dans la sphère publique et je l’applique à l’entreprise. J’applique le modèle de la République », a insisté Jean-Luc Petithuguenin à l’AFP tout en admettant : « S’il s’agit de reconnaître que c’est militant, la réponse est oui (…) On compte défendre notre point de vue, défendre qu’on l’a voté tous ensemble. Mais effectivement, on prend le risque que les tribunaux nous disent “Vous avez tort” (…) Je suis prêt à endosser ce risque et j’espère pour mon pays que je ne serai pas condamné, qu’on verra une évolution et que le législateur fera peut-être bouger les lignes. »
    Car effectivement, que se passera-t-il le jour où un nouvel employé – ou ancien employé qui a signé, mais a changé d’avis ensuite –n’accepta plus de cacher sa Foi au vu et au su de tous ?
    Gageons que certains ultras religieux – musulmans (ou autres en mal de promotion – ne vont désormais avoir de cesse que de créer l’incident…
    Philippe Randa    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAFpluEpyqBtQCSuD.shtml
    notes (1) Titre d’un livre de Norbert Multeau aux éditions L’Æncre.
    Source: http://francephi.com/chroniques-hebdomadaires/la-laicite-recyclee-a-lunanimite-en-seine-saint-denis/

  • L’immigration illégale en forte hausse dans l’UE

    BRUXELLES (NOVOpress/Kiosque courtois)
    La crise et le chômage de masse ne découragent pas tout le monde : selon l’Agence européenne pour la gestion et le contrôle des frontières ((Frontex), le nombre d’immigrés entrés illégalement dans les pays de l’Union européenne a augmenté de 48 % en 2013, avec pas moins de 170.000 entrées irrégulières. Les demandes d’asile ont également fortement augmenté. Et c’est sans compter plus d’un million de migrants légaux par an ! L’information n’a guère été relayée par les grands médias, fidèles aux thèses immigrationnistes de l’oligarchie mondialiste.

    Avec son opération « Frontières souveraines » l’Australie nous a pourtant montré que l’on peut arrêter l’immigration illégale, il suffit d’une volonté : les migrants sont interceptés par des navires de guerre et n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays ou de rester dans un centre de rétention avant leur expulsion.

    http://fr.novopress.info/

  • « Frontières souveraines » : un exemple qui nous vient d’Australie

    CANBERRA (NOVOpress via Bulletin de réinformation)
    Depuis quelques mois, les Australiens ont fini de jouer les “bons pasteurs de Lampedusa”.

    A la tête d’une coalition libérale-nationale lors des élections législatives de septembre 2013, l’actuel Premier ministre Tony Abbott a été plébiscité pour ses promesses de stopper les bateaux de clandestins. Le précédent gouvernement, de centre gauche, avait commencé à lutter contre les  clandestins venus du monde entier, mais son action avait été jugée insuffisante. Depuis 2001, tout demandeur d’asile arrivé par les voies maritimes était acheminé vers un centre de détention  situé sur l’Ile Christmas avant de rejoindre le camp de Nauru, en Papouasie. En échange de l’accueil de ces demandeurs d’asile, Nauru recevait d’importants subsides financiers de la part de l’Australie.

    Avec l’opération « Frontières souveraines », Tony Abbott entend mettre un terme définitif à l’immigration clandestine. Dorénavant, les migrants sont interceptés par des navires de guerre et n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays ou de rester dans un centre de rétention avant leur expulsion. On leur distribue un document expliquant qu’ils sont rentrés illégalement sur le territoire australien…

    Ces opération sont classées « secret défense » et le gouvernement se refuse à tout commentaire sur le sujet 

    Ce qui ne choque pas les Australiens, qui souhaitent, à plus de 60%, une politique encore plus sévère envers les clandestins. Selon un communiqué récent du ministère de l’immigration, aucun demandeur d’asile n’a été transféré à son département depuis le 19 décembre dernier. Concernant les arrivées de réfugiés économiques, elles auraient baissé de 80 % depuis la mise en place de l’opération « Frontières souveraines ». Les lobbies de l’immigration australiens et les défenseurs forcenés de la submersion migratoire multiplient les menaces, mais sans ébranler le ministre de l’immigration, Scott Morison, qui assume ses actes : « Qu’elle patrouille en mer ou sur les terres pour stopper les contrebandiers [terme utilisé pour désigner les passeurs et clandestins], notre marine fait un excellent travail pour notre pays ».
    Un exemple pour la Vieille Europe ?

    http://fr.novopress.info/157430/frontieres-souveraines-exemple-vient-daustralie/

  • “Les vrais réfugiés, ce sont les Italiens sans travail qui n’arrivent pas à la fin du mois” : le non des maires aux clandestins de Lampedusa

    « Non en chœur ». C’est ainsi que le Corriere del Veneto résume la réponse des maires (copie d’écran en Une) à la préfecture de Vicence, qui leur a demandé d’accueillir une partie des « réfugiés » toujours plus nombreux qui débarquent d’Afrique du Nord. Les encouragements incessants donnés aux clandestins par le ministre Kyenge Kashetu y ont-ils été pour quelque chose ? Et l’ostentatoire visite du pape François à Lampedusa ? Les « demandes d’asile » en Italie se sont en tout cas élevées à 43.000 en 2013, plus de trois fois le chiffre de 2012.

    Le flux n’étant pas parti pour se tarir – puisqu’on est décidé à ne rien faire pour l’arrêter –, le gouvernement italien cherche à organiser d’avance la dissémination des nouveaux arrivés sur tout le territoire.
    Fin janvier, le ministre de l’Intérieur a fait écrire par les préfets à toutes les communes d’Italie pour leur demander d’accueillir des clandestins « pour les trois années 2014-2016 ». En jargon administratif, il s’agit de « bien vouloir signaler l’éventuelle disponibilité de structures […], de préférence non-hôtelières, à destiner au possible accueil de ressortissants étrangers demandant une protection internationale. On privilégiera des structures avec une capacité d’accueil moyenne de 20 à 50 personnes, et en tout cas pas supérieure à 100 ».

    Le Ministère s’engage à verser aux communes un remboursement de 30 euros (plus TVA) par « réfugié » et par jour, pour couvrir les frais de nourriture, de logement, de gestion administrative, de « médiation linguistique », d’aide à la rédaction de la demande d’asile, la fourniture de vêtements, la blanchisserie et les produits hygiéniques. S’ajoutent à cela 2 euros 50 à verser quotidiennement en espèces à chaque « réfugié », avec une recharge téléphonique de 15 euros.

    Le préfet de Vicence, en Vénétie, a donc écrit aux 121 maires de sa juridiction. Un mois après, il n’a reçu que des réponses négatives.

    Instruits par les mauvaises expériences précédentes, les maires, même de gauche, ne veulent plus de « réfugiés ». Le refus le plus énergique est venue de Milena Cecchetto (copie d’écran ci-contre), maire de Montecchio Maggiore, de la Ligue du Nord. « Les vrais réfugiés, a-t-elle écrit au préfet, ce sont nos concitoyens qui n’ont pas de travail et qui n’arrivent pas à la fin du mois. Cette municipalité n’a ni ressources ni espaces à mettre à la disposition des réfugiés. Chaque réfugié coûte à la collectivité 30 euros par jour, soit un total de 900 euros par mois: nous avons beaucoup de retraités qui n’arrivent pas à 500 euros par mois, et il y a des chômeurs qui seraient prêts à faire n’importe quel travail pour percevoir ce montant! »

    http://fr.novopress.info/157244/les-vrais-refugies-ce-les-italiens-travail-narrivent-pas-fin-du-mois-maires-aux-clandestins-lampedusa/#more-157244

  • Un peu de charité pour les Musulmans

    Il y a une ambivalence certaine dans les milieux réactionnaires envers les Français musulmans. Certains se réjouissent de leur meilleure visibilité dans les manifestations (Jour de Colère et Manif pour Tous), d’autres s’inquiètent de la banalisation d’une religion qui mettrait en péril les fondements mêmes de notre civilisation. Entre angélisme et intransigeance, il pourrait suffire d’être charitable.

    francaise musulmane

    Oui, le Grand Remplacement est à l’oeuvre

    La progression de la religion musulmane en France est due à une forte immigration. Le point de bascule idéologique se fait dans les années 1974-1975, avec l’arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d’Estaing. Comment ne pas mettre en regard la dépénalisation de l’avortement (200.000 par an) et les entrées sur le territoire (200.000 par an), accélérées par le regroupement familial? La population française connaît donc sa plus grande mutation depuis 40 ans, avec l’arrivée massive de nouvelles populations immigrées, et le vieillissement de la population de souche.

    Les Français musulmans ne sont ni responsables ni coupables de ce Grand Remplacement

    Il est impossible de chiffrer le nombre de Français musulmans. 5 millions, 10 millions ? Ils constituent néanmoins la face visible de ce Grand Remplacement.

    Pourtant, comment reprocher à ces gens d’être venus à l’appel de M Bouygues ?

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

    A l’appel de Jack Lang et du Parti Socialiste ?

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=81Km-hdB2WQ

    A l’appel du Parti Communiste (voir l’article "L’immigration n’est pas un problème"), qui a viré sa cuti depuis Georges Marchais ?

    On peut légitimement remettre en cause toute la politique d’immigration depuis 40 ans, on peut difficilement reprocher aux Français musulmans d’en être les instigateurs.

    Entre djihadistes et racailles, les Français musulmans sont souvent des Français … normaux

    Nous passons notre temps à nous plaindre des médias, leur parti pris, leurs manipulations. Cette critique doit s’étendre à tous les domaines couverts. Ainsi, la majorité des Français musulmans ne sont ni des djihadistes, ni des racailles. Si c’était le cas, au vu de leur nombre, la France serait déjà à feu et à sang (j’avais déjà rédigé un billet plus détaillé à ce sujet: les racailles sont-ils musulmans ?).

    Certes, les Français musulmans ne descendront pas dans la rue pour protester contre les agissements des djihadistes et des racailles, car ils ne sentent pas liés à ces gens-là. Nous pouvons les associer dans nos schémas classiques, mais eux ne s’y reconnaissent pas. De la même façon, le Front National ne descend pas dans la rue pour dénoncer des actes menés par des néo-nazis dans le monde (Anders Breivik par exemple), ils ne se sentent pas concernés (malgré les tentatives désespérées des médias).

    Bref, les Français musulmans qu’on ne voit pas à la télévision sont ceux qui aspirent à une vie normale, sans réclamer de discrimination positive, mais sans vouloir être considérés comme des Français de seconde zone non plus.

    Les Français musulmans ne sont pas une cinquième colonne pour subvertir la France

    Quiconque a déjà travaillé dans les milieux musulmans sait que les Français musulmans ne sont pas structurés. Vous pourrez toucher une association, une mosquée, mais vous n’aurez guère plus de 100 personnes.

    Quiconque a déjà voyagé dans les pays musulmans sait aussi qu’ils sont divisés. La restauration du Califat est un fantasme délirant pour apprenti géopoliticien ou adolescent derrière son écran. Ce serait équivalent à vouloir reconstituer l’Empire Romain ou Carolingien en Europe de nos jours. Amusant mais confiné à des cercles très restreints.

    Oui, ils sont musulmans dans un pays de (lointaine) tradition catholique. Mais comment reprocher à ces Français musulmans d’être attachés à la culture et à la religion de leurs parents ? Beaucoup d’entre eux restent des musulmans de cœur pour rester fidèles à leur filiation. Aucune volonté de subversion, mais l’attachement à des vertus d’Honneur et de Fidélité.

     Néanmoins, beaucoup de Français musulmans ne se sentent pas Français

    Quelle image ont les Français musulmans de la France ? Plus belle la vie ? Julie Gayet ? Carla Bruni ? Vincent Peillon ? Les dealers dans les cités, l’argent facile, le rap, le foot ? L’hypersexualisation des adolescents, les images de cul à la télévision, le consumérisme à tout-va ?

    Si je n’avais pas reçu une solide éducation historique, comment aurais-je pu aimer la France ? Si personne ne m’avait raconté Tolbiac, Roncevaux, Bouvines, Jérusalem, Jeanne d’Arc, Fontenoy, Surcouf, Camerone, le chemin des Dames ? Si personne dans mon entourage n’avait incarné la droiture, l’honnêteté, la culture et le travail ?

    Voir aujourd’hui des Français musulmans se lever contre des idéologies mortifères, pour la sauvegarde de leurs enfants et donc pour l’avenir de la société, voir aujourd’hui des Français musulmans côtoyer d’autres Français qui sortent des clichés télévisuels, attachés à leur terre, à leurs traditions, à leur famille, quoi de mieux pour les emporter avec nous dans la reconstruction de notre pays ?

    Les Français musulmans sont comme tous les Français, ils attendent une Espérance

    Un grand-oncle m’a raconté l’assaut de Monte-Cassino avec ses tabors marocains. En matière de courage et de sacrifice, ils en ont remontré au commandement allié: le 2ème GTM est l’un des régiments les plus décorés de la Seconde Guerre Mondiale. Oui, les tabors se sont rendus coupables d’exactions. Dans l’enfer de la Seconde Guerre Mondiale, et dans l’histoire militaire en général, c’est malheureusement chose courante, quelles que soient la race et la religion.

    Les Français musulmans peuvent beaucoup donner pour notre pays. Mais plus personne ne donne rien. Dans un monde individualiste et consumériste, l’espérance des Français est nulle. Ce désolement est dû à la trahison des élites, tant de droite qui se vautrent dans les joies du doux commerce en oubliant les responsabilités qui incombent à ceux qui ont reçu une éducation supérieure, que de gauche, qui a abandonné le peuple pour se palucher dans de sombres loges et forger une humanité nouvelle, débarrassée de Dieu et des attaches traditionnelles.

    Dans l’Histoire comme dans le sport, les Français ont besoin de croire en un miracle. D’ailleurs, la foi dans ce miracle est suffisante pour le provoquer. Comme tous les Français perclus dans leur trou et ruminant leurs doléances, les Français musulmans attendent cet espoir qui cassera beaucoup de cloisonnements

    Enfin, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français

    Les pantalonnades de François Hollande louant le sacrifice des soldats musulmans ont irrité tout le monde. Ces soldats n’étaient pas musulmans, ils étaient des soldats.

    De la même manière, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français.

    Quant aux racailles et aux djihadistes, ils finiront en prison. Ce sera un bon débarras pour tous les Français, et surtout ceux qui en souffrent le plus.

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

  • L’Alliance qui fait peur au gouvernement ?

    Nous constatons, depuis quelques mois, un phénomène renversant qui fait peur aux socialistes et, disons-le, à toute la classe politique. Une part non négligeable des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer de près ce peuple français qui n’abdique pas ses racines et son histoire. Celui qui veut croire, contre le fameux « progrès immuable », que la famille est encore l’avenir de l’homme et la France celui de l’Europe.

    Quelles sont les raisons qui poussent à un rapprochement impossible des gens qui, jusque-là, s’étaient jugés réciproquement infréquentables ? J’en vois quatre…
    mgr-barbarin+mahometan
    La première et la plus vieille est une lassitude face à la délinquance qui, comme l’a dit ici même Xavier Raufer, touche en premier les familles des cités. Ce sont elles qui observent les trafics, et si certains en profitent, d’autres sont blessés dans leurs manières de vivre et de s’intégrer. Ceux-là sortant à l’extérieur des quartiers ressentent combien cette délinquance accentue la défiance des « Français de souches » et s’en insurgent.

    La deuxième est le démantèlement de la famille traditionnelle entrepris par le gouvernement. Il est évident qu’issue d’une culture où l’on respecte les « chibanis », où le rôle de l’homme et de la femme sont aussi différents, une telle population a du mal à accepter les changements sociétaux qui conduisent au « gender » et à l’euthanasie. Aussi observe-t-elle avec intérêt, quand elle n’y participe pas, les réactions de la Manif Pour Tous face à la mainmise de l’État sur les enfants. Farida Belghoul en est le meilleur exemple.

    Une part des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer ce peuple français qui n’abdique pas ses racines et son histoire.

    La troisième, plus ponctuelle, est l’acharnement de Valls contre Dieudonné. On l’a bien vu avec les sondages qui ont fait chuter dans le cœur des Français notre ministre de l’Intérieur. L’humoriste, par son antisionisme frôlant l’antisémitisme, a rallié à lui des jeunes qui, par esprit de clan, se sentent concernés par l’Intifada. Or, Dieudonné s’est bien gardé de confondre l’État et la nation. En proposant à ses affidés de participer à la manif Jour de colère, son message était simple : on vous instrumentalise avec l’antiracisme, les gens de gauche vous utilisent comme piétaille, ouvrez les yeux, vous avez autant le droit que d’autres d’être des patriotes.

    Dernier point, plus psychologique. Difficile pour des nouveaux citoyens d’aimer un pays qui se dévalorise lui-même aux yeux de l’étranger. Un pays qui vous apprend que tout devient universel et que la notion de patrie n’est qu’une vieille peau dont il faut se séparer pour participer aux agapes de la mondialisation. Or, depuis un an, les manifestations continuelles de millions de personnes, drapeaux tricolores à la main, ont montré que les Français, attachés à leur terre hexagonale, refusaient ce message. Autant on méprise dans la mentalité d’Afrique (du Nord ou subsaharienne) un pays qui renie racines et histoire, autant on accepte de s’intégrer dans une nation renouant avec son passé glorieux. Cette même idée entraîna tirailleurs spahis ou goumiers à servir, non par pure obligation, mais par fierté dans l’armée française.

    En conclusion : jusqu’où peut aller une telle alliance de circonstance ? Peut-elle résister aux méfiances réciproques ? Les mois et années qui viennent nous le diront, mais c’est avec curiosité et sympathie que je constate ce phénomène où le creuset d’une nation rapproche nouveaux et anciens habitants sur un même territoire.

    J.-P. Fabre Bernadac dans Boulevard Voltaire

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