Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1386

  • « ..comment tout cela peut se terminer »

    Le site du Monde a consacré en fin de semaine dernière un article à une nouvelle étude de l’institut Ifop sur le FN, basée sur les travaux préparatoires de Céline Colange, «chercheuse rattachée à l’université de Rouen». A dire vrai, celle-ci ne nous apprend pas grand-chose, relatant qu ‘«il ya survote FN dans les quartiers populaires (des) grandes agglomérations, qui se situent à la périphérie des centres-Villes». Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP, constate l’évidence quand il dit  que «ce sont des quartiers qui concentrent trois types d’insécurité. Economique, avec les fermetures d’entreprises et le chômage; physique, avec la délinquance; et culturelle, avec le problème du communautarisme»… mot valise pour évoquer les conséquences de l’immigration de peuplement… Trois « Insécurités » qui sont au cœur des préoccupations du FN , au cœur de son programme national, alternatif aux politiques menées depuis des décennies par l’UMPS. Une alternative incarnée par Marine et le Mouvement national , qui, de mieux en mieux comprise et acceptée, explique une dynamique de plus en plus favorable au camp patriotique.

     Celle-ci est le sujet de toutes les inquiétudes du nouveau premier secrétaire du PS , Jean-Christophe Cambadélis  qui l’a redit dimanche dernier, invité du Grand Rendez-vous Europe 1, i-TELE, Le Monde. «Mon idée, a-t-il affirmé, c’est que le FN, aujourd’hui, est en dynamique et on ne sait pas comment tout cela peut se terminer ». «Cela peut se terminer avec uneMarine Le Pen au deuxième tour. Et dans le degré d’animosité de la droite vis-à-vis du Parti socialiste et le refus du désistement républicainon ne sait pas comment tout cela peut se terminer ».

     Au sujet des élections européennes, M. Cambadélis a donné sa conviction selon laquelle  le PS doit expliquer aux Français qu’«il ne faut pas se tromper de colère. Ce qui est en jeu, ce n’est pas Paris, c’est Bruxelles». Or , le problème qui se pose justement pour les bruxelloisdu PS comme pour ceux de l’UMP, c’est qu’un nombre croissant de Français comprend  que «Paris» et «Bruxelles» c’est essentiellement devenu la même chose!

     Nos compatriotes perçoivent de plus en plus clairement affirme Bruno Gollnisch que  nos gouvernements successifs, ravalés dans des domaines pourtant essentiels  au rang d’une grosse administration régionale, et notre assemblée, réduite au rôle de simple chambre d’enregistrement, ont abandonné notre souveraineté à la technostructure euromondialiste, à la Commission  européenne.

     C’est pourquoi l’on ne peut que déplorer l’abstention massive qui s’annonce (selon les sondages) en ce qu’elle consiste à valider le  système bruxellois…« qui ne dit mot consent » !

      Il y a cependant une logique à ce que, selon l’Ifop, 59% de ceux qui ont l’intention de voter affirment que les enjeux français détermineront leur vote, tandis que plus d’un sur trois dit vouloir sanctionner la politique (répondant  aux diktats européistes)  de François Hollande.  Aussi est-il faux de dire, à l’instar de beaucoup de doctes commentateurs et anlaystes,  que les électeurs « détournent l’enjeu » du scrutin, en  donnant la priorité aux préoccupations nationales…L’enjeu central  est bien celui-là !

     Les Français sont aussi clairvoyants quand 40% d’entre eux (selon une enquête CSA pourNice-Matin et BFM TV ) pensent que la politique européenne ne changerait « probablement pas » si l’actuelle  majorité de droite européiste au parlement européen  était battue le 25 mai par la gauche européiste. Seuls 29% jugent qu’elle changerait « probablement ». Une clairvoyance dont sait aussi faire preuve le député Henri Guaino lorsqu’il  affirme  qu’il ne votera pas pour l ’ultra fédéraliste européen et  tête de liste UMP francilienne Alain Lamassoure, parce qu’il   qu’il « incarne l’Europe dont plus personne ne veut… »

      Notons enfin que le dernier sondage Harris interactive pour LCP et Le Parisien, indique que les listes Front National arriveraient en tête le 25 mai avec une moyenne de 22% des suffrages, devant celles de l‘UMP (21%), du PS (17%), de l‘Alternative MoDem/UDI (9%), d’EELV (9%) et d’un Front de Gauche (8%) qui à l’évidence, d’élections en élections, ne parvient absolument pas à recueillir les suffrages des catégories populaires, à cristalliser la révolte de la France d’en bas.  

    http://gollnisch.com/2014/05/07/comment-cela-se-terminer/

  • Sur-délinquance ? C’est la sur-immigration qui l’explique !

    Depuis 40 ans, les violences contre les personnes ne cessent d’augmenter, passant de 100.000 à 500.000 par an.   

    Au premier trimestre 2014, les faits de violence ont augmenté de 6 % par rapport au premier trimestre 2013. 8 %, même, pour les actes de violence « gratuits ».

    Il n’y a pas lieu d’être surpris. Depuis 40 ans, les violences contre les personnes ne cessent d’augmenter, passant de 100.000 à 500.000 par an.

    Tous les plans annoncés, toutes les lois votées ont échoué à enrayer ce phénomène. Pour une raison simple : personne ne veut en analyser l’origine. Les vraies causes, les voici : il y a de plus en plus de délinquants, de moins en moins de policiers opérationnels, et le nombre de places de prison n’a pas évolué.

    Lire la suite 

  • Le pacte de la double peine

    « Les 20 milliards d’euros des 35 heures ou le milliard de l’AME ne sont que des exemples. Mais cumulés année après année, cela représente des sommes considérables qui ne vont pas au redressement de la compétitivité du pays. »

    Polémia reproduit ci-après l’éditorial de François d’Orcival publié dans le dernier n° 4040 de « Valeurs actuelles » et daté du 1er au 7 mai 2014. Si Polémia se livre à cet exercice, c’est tout simplement parce que l’auteur de cet éditorial est un des rares journalistes à avoir osé signaler que les colossales dépenses publiques engrangées par la République étaient dues en partie à l’immigration clandestine et que, dans le « pacte de stabilité » de Manuel Valls, cette responsabilité n’était pas citée parmi les postes qui devraient faire l’objet de restrictions draconiennes.

    Polémia

    Le «pacte Valls» ne touche pas au nombre de fonctionnaires, ni aux 35 heures, ni à l’aide médicale aux clandestins… Il rationne ceux qui paient le plus d’impôts.

    Après les levées massives d’impôts, le rationnement. Ce sont toujours les mêmes qui paient, ceux qui travaillent et supportent l’impôt ou ceux qui, par leur travail, ont constitué leurs retraites et continuent de payer leurs impôts tout en voyant les prestations des uns ou les pensions des autres rabotées. Double peine. Et pour le bénéfice de qui ? Le «pacte» que Manuel Valls soumettait, ce mardi, à l’Assemblée n’est le sien que par un artifice de présentation. Il a été préparé par ceux qui l’ont précédé à Matignon comme à Bercy, avec les consignes de l’Élysée. Après 55 milliards d’impôts supplémentaires en trois lois de finances, il fallait annoncer 50 milliards d’économies. Les impôts, c’était Ayrault, les économies, c’est Valls.

    Dès lors que l’on dit économies, on entend que c’est la «bonne direction», le «bon sens même», une «première» depuis quarante ans, le «tournant» du quinquennat, la «révélation» de la social-démocratie et même un «virage social-libéral»… Mais la part des prélèvements obligatoires dans notre PIB va-t-elle baisser ? Non. Exception faite de l’hypothétique réforme territoriale, le plan Valls ne comprend aucune refonte structurelle. Tout est soigneusement maintenu en l’état, en réduisant seulement crédits et dotations.

    Le pacte, d’abord de confiance, puis de responsabilité, maintenant de stabilité, respecte tous les interdits. Il ne réduit pas le nombre de fonctionnaires, et s’il les maltraite en gelant le point d’indice, sans pouvoir toucher ni à l’ancienneté ni à l’avancement, il aurait pu ne pas remplacer les agents qui partent en retraite, ce qui permettrait de rémunérer la performance et le mérite des autres. Il se défend de le faire. De même qu’il ne tranche pas dans les aberrations du code des impôts ni dans celles du code du travail, mais accroît en revanche le nombre des inspecteurs du travail et leur champ de compétence, c’est-à-dire celui de leurs interventions.

    Héritage direct du gouvernement de Lionel Jospin et de Martine Aubry, la contrainte des 35 heures subventionnées n’est même plus citée nulle part, comme si elle ne coûtait plus 20 à 23 milliards d’euros par an en aides directes ou indirectes, comme si elle n’avait pas détruit quelque 500 000 emplois industriels en dix ans et ramené la part de l’industrie manufacturière dans notre PIB à moins de 10 % (9,3 % exactement, soit la moitié de ce qu’elle représente en Allemagne, 18,7 %, selon les chiffres cités par Jacques de Larosière, ancien directeur général du FMI, dans notre précédent numéro). On ne peut pas vouloir stimuler le travail tout en perpétuant le tabou des 35 heures. La droite avait tenté de contourner l’obstacle en libérant les heures supplémentaires par leur défiscalisation. La gauche s’est empressée de supprimer ce dispositif pour revenir aux 35 heures pures et dures. L’emploi en paie le prix.

    Autre tabou légué par les années Jospin, l’aide médicale de l’État (AME) — qui fait notamment l’objet du dossier de ce numéro : destinée aux immigrés sans papiers, c’est-à-dire illégalement présents sur notre territoire et normalement poursuivis à ce titre, cette allocation aura eu deux effets directs depuis son instauration, en 2000 : elle a fait passer le nombre de ses bénéficiaires de moins de 100 000 par an au début à près de 300 000 maintenant, pour une dépense qui approchera le milliard d’euros cette année, selon l’enquête de Claude Goasguen, député UMP de Paris. À cette charge publique s’est ajouté l’engorgement des établissements hospitaliers, notamment parisiens, par une population à 95 % étrangère à l’espace européen, laquelle considère que le moindre soin dans les services d’urgence est un dû, plus encore qu’un droit.

    La droite avait cherché à endiguer le phénomène en instaurant un droit, minime, d’entrée, ce qui avait stabilisé le nombre de bénéficiaires. La gauche a supprimé ce droit dans le mois de son arrivée — elle n’avait rien de plus pressé — et le plan Valls maintient ce dispositif intact, ce qui continue de gonfler les dépenses médicales et sociales (à travers l’afflux des clandestins) que ce même gouvernement entend d’autre part rationner…

    Les 20 milliards d’euros des 35 heures ou le milliard de l’AME ne sont que des exemples. Mais cumulés année après année, cela représente des sommes considérables qui ne vont pas au redressement de la compétitivité du pays, encore moins au renforcement de ses moyens. Un pays qui doit emprunter quelque 200 milliards par an pour ses dépenses de fonctionnement et qui doit en débourser 50 pour payer les intérêts de sa dette n’a évidemment pas les ressources indispensables ni les ressorts politiques pour empêcher un leader mondial français comme Alstom d’être racheté par un groupe étranger.

     François d’Orcival, 1/05/2014

    Source : Valeurs actuelles

    http://www.polemia.com/le-pacte-de-la-double-peine/

  • Tribune. Hollande, deux ans pour quoi faire ?

    06/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Franck Guiot est un militant très actif, ayant participé à de nombreuses manifestations, que ce soit dans le cadre des « Manifs pour tous », avec le collectif « Pas mon président » ou bien encore aux côtés du Printemps français. Nous publions ci-dessous la tribune qu’il nous a adressée ce jour, consacrée aux deux années de François Hollande passées à la tête de l’État. Si l’on a coutume de dire que “l’on ne tire pas sur une ambulance”, nous ferons exception pour celle-ci…

    Voici deux ans, François Hollande était élu sur un grand mensonge « Président de la République Française », élection très controversée et acclamée Place de la Bastille par une horde de drapeaux étrangers.

    Passons sur le charisme proche de zéro et les caricatures justifiées du personnage (cravate de travers, manche de chemise qui dépasse de 20 centimètres …), et sur les couacs de ces deux années pour nous intéresser à l’inaction de François Hollande.

    Qu’a-t-il réussi ? : rien !

    François Hollande a réussi à créer une division dans le peuple français en réalisant un passage en force de la loi sur le « mariage pour tous », avec des méthodes de répression policière dignes des pires régimes autoritaires contre les opposants à cette loi (gazages, garde à vue et prison pour tous…).

     

    François Hollande est le président de l’échec : échec en matière de Justice Sociale en massacrant fiscalement les familles et en particulier les classes moyennes ; échec en matière de sécurité avec une explosion de la délinquance ; échec en matière d’exemplarité du pouvoir politique (affaire Cahuzac, affaire des écoutes…) ; échec en matière d’immigration

    Ces échecs à tous les niveaux sont renforcés par une police et une justice partisanes, qui préfèrent protéger les délinquants plutôt que les victimes, avec d’un côté un laxisme effrayant envers les racailles et les groupes de casseurs et une répression policière accrue envers les opposants au régime (manif pour tous, veilleurs…).

    Toute la communication du Parti Socialiste se résume à « faire barrage à l’extrême-droite » comme l’a encore martelé Manuel Valls lors du « grand » rassemblement des bobos bisounours du MJS le 3 mai 2014 , rassemblement où la nouvelle présidente du MJS s’est ridiculisée par une citation « La différence entre la droite et la gauche, c’est que la gauche elle veut que tous les pays aillent mieux »…

    D’ailleurs les seuls arguments des socialistes pour refuser la réalité sont de traiter systématiquement de fasciste, de réactionnaire ou de raciste toute personne qui n’entre pas dans le moule de la pensée unique, mais heureusement les Français ne sont plus dupes de cette arnaque de langage.

    Hollande n’a donc réussi durant ses 2 ans qu’à décrédibiliser totalement le Parti socialiste auprès des électeurs, à se créer une opposition parmi ses alliés traditionnels que sont les écologistes et les communistes, à constituer face à lui une opposition déterminée à droite avec un Front National très fort et une très grande partie des militants et sympathisants de l’UMP fortement convaincue qu’il est venu le temps de casser ce système qui ne marche plus en renversant les lignes, alors que les élites parisiennes sont encore nombreuses à rester dans le déni de réalité, bien accrochées au politiquement correct.

    Le premier avertissement pour Hollande et son pouvoir à bout de souffle a eu lieu lors des Municipales où la gauche a perdu plus de 160 mairies et où le Front National s’est implanté de façon durable au sein des exécutifs locaux.

    La seconde et dernière sanction pour Hollande lui sera fatale lors des élections européennes du 25 mai 2014 qui sera un test national contre le pouvoir de gauche, mais aussi contre toute cette technocratie européenne qui ne marche plus.

    L’immigration demeure le thème prioritaire de ce scrutin : il nous faut sortir rapidement de Schengen pour nous permettre d’enrayer l’invasion migratoire devenue incontrôlée aux frontières de l’Europe.

    Les Français ont ainsi compris qu’il fallait rapidement tourner la page de cette Union européenne aux antipodes mêmes de l’idée d’Europe, car elle ne protège plus les nations qui la composent.

    Le 25 mai, François Hollande devra tirer définitivement les enseignements de son échec et proposer une dissolution rapide de l’Assemblée Nationale pour permettre aux Français de choisir une autre politique.

    Franck Guiot

    http://fr.novopress.info/165443/tribune-hollande-ans-faire/#more-165443

  • La France expulse un algérien soupçonné de recruter pour le djihad en Syrie

    Un Algérien soupçonné de recruter pour le djihad en Syrie a été expulsé. L’homme de nationalité algérienne, parti en Turquie en février, avait été arrêté à la mi-mars par les autorités turques dans un bus convoyant un groupe se rendant en Syrie, dans la région d’Alep. Arrivé en 1980 en France, titulaire d’une carte de séjour, il est présenté comme proche de la mouvance islamiste radicale impliquée dans le djihad en Syrie et dans le recrutement de combattants à destination de l’Afghanistan et de la Syrie. Il a été expulsé dès son retour en France, après avoir été remis aux autorités. Cinq de ses proches ont été expulsés aussi. Ils entendaient rejoindre l’un des groupes djihadistes les plus radicaux: l’État islamique en Irak et au Levant.

    Le père et les amis de de l’expulsé en question n’en reviennent pas, disant qu’ils étaient persuadés qu’il était parti pour faire de l’humanitaire et qu’il n’aurait pas fait de mal à une mouche. Le père a assuré que son fils lui avait dit qu’il allait donner un coup de main à des malades. Mais les explications suivantes sont un peu brouillées:« il ne va pas tous les jours à la mosquée ». Faudrait-il en déduire que la mosquée fait l’apologie du djihad ? Nul ne peut le dire. En tout cas, elles sont loin d’être convaincantes. L’humanitaire est souvent donné comme prétexte sans qu’on puisse le vérifier.

    Les autorités françaises veulent faire preuve de fermeté mais tout cela peut paraître tardif quand on sait que cent djihadistes sont déjà revenus en France. L’expulsion immédiate de ressortissants étrangers impliqués dans les filières djihadistes est une autre des mesures du plan des autorités, visant à enrayer le phénomène. Elles viennent de montrer qu’elles passeraient des paroles aux actes. Espérons que ce n’est pas qu’un feu de paille !

    http://medias-presse.info/la-france-expulse-un-algerien-soupconne-de-recruter-pour-le-djihad-en-syrie/9448

  • Courte réflexion sur "nos" djihadistes ...

    Curieusement, on s'offusque, aussi bien au sein du marais, que dans le cadre de la mouvance, de l'existence de djihadistes « français », partis combattre en Syrie.

    Peut être est-il profitable de rappeler une évidence, savoir qu'il n'est en aucun cas surprenant, de constater un comportement ou des choix non essentiellement français, de la part d'individus ne se définissant pas comme Français. (sic).

    Fait surprenant – quoique – ils ont été bien peu nombreux sur la toile à mettre en parallèle l'engagement de « nos » djihadistes avec « nos » combattants volontaires au sein de Tsahal (1). Pas bien difficile de comprendre que si le Système met l'accent sur le premiers et nullement sur les seconds, la mouvance, ou plus exactement le petite partie réellement anti-système de celle-ci, se doit de davantage condamner les seconds que les premiers : c'est très exactement le contraire de ce qui fut écrit ça et là sur la toile, d'où l'expression utilisée dans la phrase précédente « petite partie réellement anti-Système »...

    La première guerre mondiale qui ne fut très majoritairement qu'européenne, a peut être été, avec les nuances qui s'imposent, la dernière guerre patriotique. Et d'ailleurs, l'immense majorité des pacifistes, aussi bien française qu'allemande, d'intégrer l'union sacrée. En Allemagne comme en France, on ne s'est pas vraiment questionné au sujet du camp qu'il fallait choisir : les Allemands côté allemand, les Français côté français …

    Ce n'est pas un hasard si les historiens ont évoqué « le siècle des idéologies » faisant place par la suite à « l'ère du soupçon », tout au moins d'un point de vue philosophiques. C'est surtout après la première guerre mondiale que les Européens commencent réellement à se définir, non plus en fonction de leur appartenance patriotique, mais en fonction de leur Weltanschauung. Le fait communiste, mais pas uniquement lui, est en ce sens emblématique.

    C'est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Français firent des choix idéologiques différents, nonobstant leur essence française. Ainsi le fait, majoritaire, d'attendre que les mauvais jours se passent » mais aussi le choix de Londres (De Gaulle), Alger (Giraud), Vichy (Le Maréchal), Moscou (escadrille Normandie-Niémen) … N'omettons pas non plus que Résistance et Collaboration, ne furent l'une et l'autre, nullement homogènes.

    Si on peut regretter le fait, il s'impose de lui même et ce n'est certainement pas la postmodernité avec son cortège de subjectivisme et d'individualisme, qui va modifier la donne. Quoique d'opposition au monde contemporain, je m'inscris dans l'approbation quant à la préférence accordée à l'Idée sur le substrat. C'est ainsi que je comprends, même si je désapprouve ces choix, aussi bien l'engagement au profit de Tsahal, que celui qui mène au djihadisme …

    Dans une dictature, bienfaits et méfaits sont à attribuer au dictateur qui, seul, exerce le pouvoir. Dans le cadre d'une démocratie, le seul responsable n'est autre que le corps électoral, c'est à dire le peuple. Il faudra attendre 1984 pour que les Français à l'échelle nationale, bénéficient de la possibilité d'un suffrage alternatif. On cria alors au scandale ou à la grande victoire au motif d'un Front National qui multiplia à l'époque son audience habituelle par vingt. C'est oublier qu'ils ne furent que 10% à voter ainsi : et les autres ? Comme si l'expression à la mode aujourd'hui de « grand remplacement » n'avait déjà pas sa raison d'être à l'époque … Je constate – c'est un scientifique de formation initiale qui s'exprime – que l'immense majorité des Français est indifférente, aussi bien à la défense du fait ethnique que du fait religieux … Vrai à l'époque, vrai encore aujourd'hui.

    Je constate, et à nouveau je cherche à déniaiser (2), qu'il n'existe aucun moule platonicien, duquel tous les Français seraient sortis : trivialement exprimé, pas plus différent d'un Français qu'un autre Français. En ce sens, sauf raison tactique, il est obsolète de se définir comme Français : comme si les gouvernants aux différents étages, depuis quatre décennies – au moins – n'étaient pas français de souche … Comme si la Légion, par définition étrangère, n'avait pas été plus française que la grande majorité de ces gouvernants.

    Quoique Français, Catholique, blanc, je suis infiniment plus proche d'un Mishima Japonais, bouddhiste et jaune, que de la plupart de mes « compatriotes » … J'ai peut être le tort de voir les uns et les autres tels qu'ils sont, et pas tels qu'ils devraient être …

    « J'habite mon nom, je suis de ma langue, je n'ai d'autre vraie patrie que celle de mes idées et ne me reconnais véritablement que dans les familles d'esprit que j'ai choisies » Saint John Perse.

    Philippe Delbauvrenotes

    (1) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-02-22/ces-francais-soldats-d-israel/924/0/121751

    (2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyuEEykZTydNjEEz.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAlAukAEVSziwGyCd.shtml

  • 1 homme, 4 femmes, 46 enfants

    A Bobigny, Fanta Sangaré accompagne des familles polygames dans leurs démarches, longues et ardues, de "cohabitation". Une volte-face culturelle et matérielle.

    Avec ses quatre femmes et ses 46 enfants, Adama (1) était un homme heureux. Ce quinquagénaire, capable de réciter dans l’ordre les prénoms de sa descendance, régnait sur son pavillon de banlieue. Entre les cinq chambres de la maison, "la vie s’organisait comme elle pouvait", confie-t-il au téléphone. D’abord agent d’entretien, il a cessé de travailler quand le montant des allocations familiales est devenu suffisant pour nourrir son monde (2). Dans le village du nord du Mali où il a grandi, on parle de sa réussite avec admiration. Il voudrait que ça continue. Il n’a donc pas donné d’écho particulier au bouleversement qu’il vient de connaître : deux de ses femmes ont déménagé, une troisième songe à les imiter. Elles sont engagées dans une "décohabitation", le terme administratif qui désigne la sortie de la polygamie.

    "Il nous a fallu dix ans pour en arriver là", raconte Fanta Sangaré, énergique présidente de l’Association des femmes relais de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Sa première rencontre avec Adama a eu lieu à la demande des services sociaux. Avec les autres ménages polygames qu’elle accompagne, le point de départ fut comparable: des enfants attirent l’attention d’une assistante sociale ou d’un enseignant ; mais leurs parents fuient les institutions et ont toutes les peines du monde à parler français. Difficile de les aider.

    Il se trouve que tous sont originaires du Mali. Fanta Sangaré aussi. L’ancienne institutrice de brousse comprend les digressions en soninké, les confidences en bambara. Elle discute, apprivoise. Entend la fierté du mari, les disputes des coépouses, la fatigue des enfants. Les réveils à pas d’heure pour prendre une douche avant l’école. Le ballon d’eau chaude toujours vide. La queue devant la porte des WC. Les repas pris chacun son tour. Les devoirs faits dans la cage d’escalier. Les lits partagés. Le bruit permanent. L’absence d’intimité. Fanta Sangaré écoute ces histoires qui se ressemblent toutes. Puis elle rappelle la règle de la République : la nécessité de rompre avec la polygamie pour obtenir un renouvellement des titres de séjour. Effroyable perspective pour ceux auxquels on a toujours enseigné que cette tradition était un idéal d’organisation sociale doublé d’une exigence divine. Il s’agit de mariages traditionnels arrangés, célébrés un été "au pays", où l’amour ne s’est pas toujours installé, mais tout de même: "Quitter son mari est impur", rabâchent les femmes. "Dieu n’a pas demandé que vos enfants soient entassés à vingt dans une même chambre", réplique alors Fanta Sangaré.

    Semaine après semaine, l’idée fait son chemin. Jusqu’au jour où les femmes s’approprient le désir d’avoir leur propre logement. En signe de bonne foi, elles doivent le chercher dans une autre commune. Les mains retenant son voile noir et violet, Aminata raconte les trois années de démarches qui lui ont été nécessaires pour régulariser sa situation. Elle a quitté La Courneuve pour Bobigny avec ses quatre plus jeunes enfants. Lorsqu’une épouse part, la honte s’abat sur son mari. "Sa femme a volé son pantalon, maintenant il porte le pagne!", entend-il dans son dos. Adama préfère ne pas y penser. Il prend désormais le RER pour honorer les mères de ses enfants. Une décohabitation hypocrite? "Bien sûr, admet Fanta Sangaré. On nous reproche aussi de créer des familles monoparentales. Mais si ça aide les enfants à s’épanouir et les femmes à devenir autonomes, ça vaut le coup."

    Ces femmes, en effet, n’ont jamais vécu seules, n’ont jamais eu d’emploi ni géré de budget. Elles ne savent pas se servir d’une carte bancaire ni remplir un chèque. C’est leur mari qui touchait les allocations familiales, payait les factures et faisait les courses. "Elles ont toujours été infantilisées", insiste Fanta Sangaré. "C’était très compliqué au début de vivre chez moi", confirme Salli, jeune maman de huit enfants. Elle a laissé son mari à sa coépouse et est devenue femme de ménage. Pour être tout à fait "comme les autres", elle essaye de perfectionner sa maîtrise du français. Les mystérieux "couvre-lit", "hippocampe" et "igloo" qu’elle découvre au cours d’alphabétisation lui donnent l’impression d’être encore loin du but. Mais ses amies lui connaissent un nouveau sourire. 

    (1) Les prénoms ont été modifiés. 

    (2) La Caisse d’allocations familiales verse 441,48 € par mois pour quatre enfants de moins de 20 ans, plus 158,78 € pour chaque enfant supplémentaire. Soit 1.394 € pour 10 enfants, 2.981 € pour 20 enfants, 4.569 € pour 30 enfants, 6.157 € pour 40 enfants. Sans compter d’éventuelles aides au logement.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Londres : des milices musulmanes appliquent la charia dans les rues ! [A DIFFUSER MASSIVEMENT]

  • Nouveau fonds européen pour financer les besoins de santé des migrants malades

    Trois milliards d'euros pour soigner des migrants en bonne santé, cherchez l'erreur...   

    La Commission européenne vient de s’assigner une tâche d’envergure : dépister les problèmes de santé des migrants et des réfugiés entrant dans l’Union européenne afin de « protéger la santé de nos propres citoyens », a annoncé, mardi, le commissaire européen Tonio Borg. Nous en sommes fort aises.

    Et pour mener à bien cette opération, un nouveau fonds européen de 3 milliards d’euros a été créé, non seulement dans le but de financer les besoins de santé des migrants malades, mais également, dit le commissaire, pour la construction d’infrastructures, sans plus de précisions sur le sujet.

    Est-il utile de rappeler que, depuis sa création en 2000, l’Aide médicale d’État (AME) ne cesse de croître en France pour atteindre 700 millions d’euros en 2012 et 818 millions pour les trois premiers trimestres de 2013 ? Michèle Delaunay avait annoncé une augmentation de presque 3 % pour 2014 en raison d’un nombre de bénéficiaires en constante augmentation.

    L’État grec – qui, depuis 2010, a baissé de 25 à 40 % le salaire de certaines catégories de ses fonctionnaires (juges, universitaires, policiers et pompiers) – a dépensé, en 2013, 20 millions d’euros à cet effet car les réfugiés doivent être traités comme les ressortissants de l’Union européenne, affirme le ministre de la Santé Adonis Georgiadis.

    Lire la suite