Lundi 17 mai, près de 6 000 clandestins venus du Maroc ont gagné l’enclave espagnole de Ceuta, située au nord de l’Afrique. Cet afflux massif, qui présente toutes les caractéristiques d’une invasion, est une nouvelle illustration de l’utilisation par certains gouvernements de l’immigration clandestine comme moyen de pression géopolitique. Dans le cas présent, les autorités marocaines ont, en laissant des milliers de migrants passer la frontière, souhaité protester contre l’accueil par l’Espagne d’un leader du Front Polisario pour s’y voir prodiguer des soins médicaux.
Découvrez cette analyse de Paul Tormenen.
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Ceuta, Grèce, Mayotte : l’immigration extra-européenne comme arme géopolitique
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Nouvelle-Zélande : le gouvernement (socialiste) veut réduire drastiquement l’immigration et s’appuyer davantage sur la main d’œuvre néo-zélandaise
Le lundi 17 mai, le gouvernement travailliste (de gauche) néo-zélandais a annoncé qu’il resserrerait l’accès à ceux qui espèrent émigrer ou travailler dans le pays, en particulier ceux qu’il qualifie de travailleurs « peu qualifiés » et à bas salaires. Il a annoncé simultanément de nouvelles mesures pour attirer les investisseurs riches.
« Lorsque nos frontières rouvriront, nous ne pourrons pas nous permettre de simplement ouvrir le robinet de l’immigration en utilisant les critères précédents », a déclaré le ministre du Tourisme, Stuart Nash, dans un discours lundi soir.
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L’Espagne a réussi, pourquoi la France n’y parviendrait-elle pas ?
Depuis lundi 17 mai, l’Espagne subit le déferlement de hordes migrantes, en provenance bien sûr du Maroc mais aussi de plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne, dans son enclave de Ceuta. Ces barbares s’introduisent par voie terrestre mais aussi et surtout par voie maritime à partir du territoire marocain, à la nage ou en rafiots. Ils étaient hier, jeudi, plus de huit mille a s’être introduits dans l’enclave espagnole.
Mais les soldats du roi Felipe VI n’ont pas fléchi et, comme à leur habitude, ils les ont rattrapés et aussitôt renvoyés là d’où ils venaient ! Quel que soit leur âge, qu’ils s’agissent d’hommes ou de femmes, plus de 6 000 ont à ce jour été expulsés manu militari et contraints de rebrousser chemin.
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Des clandestins devant être reconduits dans leur pays refusent d’être testés au Covid. Leur expulsion est bloquée
Le bon plan semble circuler allègrement au centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin. Ces derniers jours, au moins trois étrangers sans papiers sur le point d’être reconduits dans leur pays ont réussi, pour l’instant, à échapper à l’expulsion. La recette ? Surfer sur le principe de précaution provoqué par la pandémie de Covid-19. Avant d’embarquer dans un avion, tout passager doit désormais produire un test PCR négatif récent.
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L’entrisme de l’islam en entreprise s’est considérablement accru, en 2020, par Marie Delarue.
De septembre à fin décembre 2020, l’Institut Montaigne a réalisé une grande enquête sur le fait religieux dans l’entreprise, via un « questionnaire en ligne auprès d’un échantillon représentatif d’environ 25.000 cadres et managers exerçant leur activité en France, complété par des enquêtes de terrain ».
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Tentative de meurtre d’un journaliste à Reims : Le suspect est un migrant algérien de 21 ans, condamné 8 fois entre 2018 et 2019 (MàJ : 2 nouveaux suspects, mineurs, mis en examen)
21/05/2021
Deux nouveaux suspects, mineurs, mis en examen pour l’agression d’un photo-journaliste à Reims
L’un des mineurs, « né en 2004, sans antécédent au casier judiciaire mais déjà connu des services », a été mis en examen « du chef de tentative de meurtre aggravé, et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », détaille le procureur dans un communiqué.
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Le Maroc à l’assaut (migratoire) de l’Espagne
Le Sultan d’Ankara fait des émules. Depuis lundi, c’est au tour du Royaume chérifien de se lancer à l’assaut d’un pays européen au moyen des masses de « migrants », comme l’avait fait la Turquie au printemps 2020. Cette fois, c’est l’Espagne qui est visée, et plus précisément Ceuta, ville espagnole (depuis l’incorporation à l’Espagne en 1580 du Portugal, auquel Ceuta appartenait après sa reconquête aux musulmans) située sur la côte de l’Afrique du Nord. Ceuta, comme Melilla, l’autre territoire espagnol (également depuis des siècles) en Afrique du Nord, est revendiquée par le Maroc, et c’est aussi dans ce contexte qu’est perçue en Espagne l’arrivée soudaine de milliers d’immigrants illégaux, pour beaucoup des Marocains, que les forces de sécurité marocaines ont soudainement décidé de laisser tenter leur chance.
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Nouvelle propagande immigrationniste pour faire pleurer dans les chaumières
Suite à l’invasion d’immigrés en provenance du Maroc dans l’enclave Espagnole de Ceuta, les médias ont diffusé la photo d’un bébé, âgé de deux mois, sauvé des eaux glacées. Le cliché diffusé par le compte Twitter de la garde civil espagnole symbolise la vague migratoire à laquelle l’enclave espagnole de Ceuta, en face de Gibraltar, a fait face le 17 et 18 mai. Juan Francisco Valle, garde civil de 41 ans, membre du Groupe spécial pour les activités sous-marines (GEAS) de Ceuta, tient hors de l’eau un nourrisson qui ne semble pas réagir :
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L’Union Européenne souhaite ouvrir davantage de voies légales pour accueillir plus de travailleurs migrants
- Des voies migratoires légales contribueraient à réduire les flux de migration irréguliers et saperaient les passeurs et les trafiquants
- Il faut s’attaquer aux pénuries sur le marché du travail européen et à la population vieillissante
- Créer un réservoir de talents européens pour mettre en correspondance les employeurs et les potentiels travailleurs
Un cadre de l’Union pour la migration légale encouragerait une migration plus ordonnée, attirerait les travailleurs nécessaires, saperait les passeurs et favoriserait l’intégration.
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Ceuta : une marée migratoire, par Olivier Piacentini.
Lundi, l’enclave espagnole de Ceuta en territoire marocain, s’est vue subitement submergée par l’arrivée de plus de 8.000 migrants, pour la plupart marocains, venus des rivages voisins à la nage, voire certains à pied au moment de la marée basse.
Les forces de l’ordre espagnole, surprise par cet afflux massif, n’ont pu réagir à temps, totalement débordées par la situation. Parmi les arrivants, plus de mille sont des mineurs isolés. Sur les 8.000 arrivants, la moitié environ ont été expulsés derechef vers le Maroc.