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immigration - Page 614

  • « Les créances irrécouvrables doublent les dépenses liées aux frais de l’AME pour patients irréguliers : on arrive facilement à 2 milliards d’euros »

    André Bercoff reçoit Véronique Prudhomme, chargée pendant onze ans de la facturation des soins à la direction financière d’un hôpital public, auteure de « La Vérité sur l’AME » (aux éditions Viasocial).

    « L’AME repose sur des documents déclaratifs : un hébergement sur déclaration, un déficit financier sur déclaration… »

    « L’hôpital préfère qu’un patient irrégulier rentre dans la case AME car en AME il reçoit le financement de la Sécurité sociale »

    « Des milliardaires des pays du Golfe font soigner leur personnel en AME -gratuitement- dans un hôpital français »

    http://www.fdesouche.com/1284333-les-creances-irrecouvrables-doublent-les-depenses-liees-aux-frais-de-l-ame-pour-patients-irreguliers-on-arrive-facilement-a-2-milliards-deuros
  • Interdire les listes communautaristes ? La fausse bonne idée de Bruno Retailleau

    Un sénateur de droite, Monsieur Bruno Retailleau, vient de faire une proposition d’interdiction des « listes communautaristes » aux élections. L’honorable parlementaire vise évidemment les listes de groupes musulmans qui ont tendance à se multiplier et dont les résultats, encore faibles, témoignent néanmoins d’une mobilisation de musulmans déterminés à agir en politique en tant que tels et à influencer notre destin national.

    Même si l’initiative peut paraître a priori intéressante (et en laissant de côté l’aspect électoraliste d’un message destiné à retenir les électeurs qui seraient tentés par un vote national ou nationaliste), il s’agit d’une fausse bonne idée.

    En effet, pour définir les « listes communautaristes », l’on se réfère immédiatement à l’aspect religieux. Et, comme notre bonne République, au nom de la laïcité, traite à égalité le catholicisme, religion historique depuis Clovis, et les tout nouveaux venus, notamment l’Islam, le couperet de Monsieur Retailleau, s’il s’imposait, frapperait aussi des mouvements catholiques comme Civitas.

    En outre, un tel projet repose–peut-être sans que son auteur l’ait vraiment mesuré– sur une notion de laïcité intolérante : l’on peut se demander de quel droit le législateur viendrait interdire de fonder la doctrine d’une formation politique sur une vision religieuse de la société. Monsieur Retailleau ignore-t-il l’importance des théoriciens chrétiens en politique, depuis Saint-Augustin en passant par saint Thomas, Bossuet et la doctrine sociale de l’Eglise?

    Il en va de même des insignes ou symboles : Civitas a pour sa part adopté le Sacré-Cœur, cher jadis aux Vendéens…Va-t-on le lui arracher ?

    Nous pouvons compter sur les laïques, les francs-maçons et les libres-penseurs pour tourner la loi projetée contre la résistance catholique traditionnelle, et non contre l’islam, si elle était adoptée.

    Le véritable problème n’est pas là : il est dans la présence nombreuse et démographiquement dynamique de l’Islam, et dans ses prétentions à déborder sur l’espace privé ou public–il ne fait pas de différence–avec les voiles, le burkini, le halal etc. En l’état actuel de la législation l’on ne peut réagir que par des initiatives ponctuelles telles que l’imparfaite mais tout de même existante loi sur le voile.

    Une autre ligne de résistance à laquelle certains pensent serait de mettre hors la loi le salafisme, branche particulièrement dur de l’Islam politique. Après tout, nous pouvons douter que l’État tolérerait la création d’un parti national-socialiste. Dès lors pourquoi tolère-t-il la présence de groupes ou d’individus se réclamant du salafisme ?Complaisance ? Complexe de démocrates teintés d’anticolonialisme ? Timidité devant une religion violente ?

    Mais ne rêvons pas : une telle mesure risquerait de se heurter à un chœur de pleureuses (qui réservent leur sévérité aux opinions dites « d’extrême droite “), au nom de la liberté d’opinion . Nul doute que le parti de l’étranger et les libéraux-libertaires de droite et de gauche feraient de nouveaux cause commune contre une telle mesure de salut public …Il faut tenir compte du pourrissement de l’opinion, intoxiquée qu’elle est par les médiamenteurs.

    La seule vraie solution est pour l’instant hors d’atteinte, mais il faut toujours y travailler : elle consisterait à rompre avec les fausses valeurs républicaines de Liberté sans contrepartie, d’Egalité sans discernement , de Fraternité sans paternité , de laïcité à tendance athée et de Droits de l’Homme sans devoirs. Seule cette rupture permettrait d’engager une vraie politique de remigration et de retrouver l’homogénéité de la nation. Les musulmans qui resteraient, en dehors de quelques exceptions (harkis… ) ne seraient pas citoyens et seraient soumis à un statut d’étranger résidents qui, tout en leur assurant une juste protection, les tiendrait rigoureusement éloignés de la politique et confinerait leur religion ( et non la nôtre) dans une sphère strictement privée et discrète. Le préalable à une telle politique, préalable qui n’est peut-être pas hors d’atteinte, est l’abandon du funeste droit du sol qui continue constamment de fabriquer par milliers des Français de papier pour leur malheur et pour le nôtre.

    Tant que l’on n’osera pas (ou tant que l’on ne pourra pas pour des raisons de bornes juridiques que nous avons nous-mêmes posées à tort) désigner l’adversaire par son nom–et cet adversaire est l’Islam ou tout au moins l’Islam politique et l’Islam salafiste – les efforts du législateur seront inefficaces et contre-productifs. À proximité de la fête du Christ Roi qui rappelle le droit de Dieu sur toutes les sociétés et condamne la doctrine impie de la laïcité, rappelons-nous ce mot de Notre Seigneur : ” la vérité vous rendra libres.”

    François Marceron.

    https://www.medias-presse.info/interdire-les-listes-communautaristes-la-fausse-bonne-idee-de-bruno-retailleau/113480/

  • Emmanuel Macron : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire»

    Le président Emmanuel Macron, interrogé par « Réunion la 1ère » et « Antenne Réunion », qui lui demandaient si le port du voile était souhaitable dans l’espace public, a répondu : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. C’est ça la laïcité», en ajoutant que «Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire. C’est ça la laïcité».

    Alors qu’il dénonçait « le débat qui consiste à ne stigmatiser qu’un seul signe religieux », le président a toutefois reconnu l’importance du devoir de neutralité des agents dans les espaces où le service public est rendu, avant de concédér que le communautarisme était le « cœur du problème » : «il y a aujourd’hui des femmes et des hommes, citoyens français, qui disent: “De par ma religion je n’adhère plus aux valeurs de la République”». «Je sors mon enfant de l’école pour le mettre peut-être à la maison ; je refuse qu’il aille se baigner avec d’autres, apprendre la musique… Et j’ai un projet de vie et de société qui n’est plus d’être ensemble dans la République mais, au nom de ma religion, de porter un autre projet politique».

    «Ça, c’est un problème pour moi. Ça, c’est un communautarisme. Et dans ce cas-là, j’ai un problème avec l’utilisation, la revendication, en quelque sorte, qui devient politique, de ce séparatisme. Si on confond les sujets, à ce moment-là on se met en situation de ne pas pouvoir véritablement régler le cœur du problème qu’à la République française, qui est le communautarisme», a-t-il conclu.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/emmanuel-macron-le-port-du-voile-dans-lespace-public-nest-pas-mon-affaire

  • ALBERTO MARTIN : LE PROBLÈME DE L’IMMIGRATION EN ESPAGNE.

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    Intervention d’Alberto Martin, nationaliste espagnol El Cadenazo, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/alberto-martin-le-probleme-de-l-immigration-en-espagne-6185252.html

  • Nadia Remadna : “J’ai vu des élus négocier des voix avec des intégristes”

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    Nadia Memadna, fondatrice de l’association la “Brigade des mères” qui lutte contre la montée de l’intégrisme islamique dans les banlieues est l’invitée d’André Bercoff sur Sud Radio.

    Source: Sud Radio

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/23/nadia-remadna-jai-vu-des-elus-negocier-des-voix-avec-des-integristes/

  • “Ce sont les immigrés eux-mêmes qui décident de la politique migratoire de la France”

    Extrait de 2mn17 du face à face sur CNews entre Eric Zemmour et le député François Pupponi, ancien maire de Sarcelles, ancien du PS et membre du GOF :

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-sont-les-immigres-eux-memes-qui-decident-de-la-politique-migratoire-de-la-france/

  • « Apporter la sécurité, c’est lutter contre l’immigration clandestine ! » Parfait. Dans le métro aussi…

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    Il faisait beau, il faisait chaud, le soleil descendait sur la mer et le Président, ceint de son collier de jasmin, cédait à ses penchants lyriques : « Mayotte française, c’est plus de sécurité ! » Bien dit. Et d’enchaîner : « apporter la sécurité, c'est lutter contre l’immigration clandestine ! » Parfait. Clair, concis. Voilà, en quelques mots, la situation bien résumée.

    Petite remarque, toutefois : et nous ? Certes, nous avons moins de soleil, moins de mer, moins de parfums entêtants qu’à Mayotte, mais question clandestins et insécurité, on est bien servi aussi, sur le territoire métropolitain.

    La preuve, ces gros titres ce matin dans Le Parisien : « Pickpockets dans le métro à Paris : des bandes organisées de plus en plus agressives ». À rapprocher de cet autre papier, paru hier, celui-là : « Vols dans le métro : 113 années de prison cumulées contre un clan roumain ».

    Les chiffres sont ceux du ministère de l’Intérieur, donc très officiels : « Le nombre de vols à la tire constatés est en augmentation de 32 % à Paris sur les neuf premiers mois de l’année. » Consciente, la RATP y met les formes, et cela dans toutes les langues « touristiques » : « Des pickpockets sont actuellement à l’œuvre », nous vous invitons à faire attention à vos affaires personnelles, fermez sacs et restez vigilant en utilisant votre téléphone, répète-t-on en boucle. En français, bien sûr, puis en anglais, allemand, espagnol, japonais, chinois… Le quidam ouvre des yeux ronds : ah bon, on les a repérés et on n’intervient pas ? Il n’y a qu’à les cueillir à la descente, se dit-il benoîtement, sauf que ce n’est pas si simple…

    En mars dernier, quand on notait déjà « une hausse de plus de 33 % des vols à la tire sur les voies des métros, RER, et Transilien », un commissaire divisionnaire déplorait dans Le Parisien : quand on est mobilisé tous les samedis avec les gilets jaunes, on n’a plus le temps de s’occuper du reste. Surtout, 56 % des interpellés pour vol à la tire sont mineurs. Et le commissaire de développer : « Par conséquent, les suites judiciaires sont limitées du fait de l’âge des personnes interpellées. Les reconduites à la frontière ne peuvent pas non plus s’effectuer. Il y a donc des réponses pénales très limitées par rapport à des majeurs. » Si bien que quelques heures, seulement, après leur interpellation, les gangs sont de retour sur les quais du métro ou des gares.

    Résultat : un sentiment d’impunité totale pour les pickpockets et de laisser-faire pour la population et les agents de la RATP ou de la SNCF. Situation vécue dans ces commissariats où l’on fait la queue pour déposer plainte comme aux urgences d’un hôpital (parfois les deux, si le vol s’est doublé d’une agression…) : le policier qui prend la plainte confie, totalement désabusé, avoir « le sentiment de vider la mer à la petite cuillère ».

    Il a raison, notre Président, lorsqu’il dit qu’« apporter la sécurité, c’est lutter contre l’immigration clandestine » car, disait encore ce commissaire chargé de « la délinquance acquisitive » (quelle belle expression) : « Les voleurs viennent à 90 % d’Afrique du Nord – Algérie, Maroc, Tunisie – et surtout d’Europe de l’Est. » À rapprocher, aussi, de cette info peu diffusée : la majorité des demandeurs d’asile viennent, eux aussi, d’Europe de l’Est, et principalement d’Albanie…

    Parfois, ô miracle, on parvient à démanteler un réseau. C’est ainsi qu’un « clan de Roms sédentarisés » est passé, vendredi dernier, devant le tribunal de Paris pour « traite d’êtres humains sur mineurs », recel, blanchiment et « association de malfaiteurs ». Les interpellations ont eu lieu simultanément en France, en Roumanie, en Espagne et en Italie. En effet, « ces familles n’ont aucune implantation en France, elles font des allers-retours avec la Roumanie pour accompagner les enfants et faire tourner ceux trop identifiés par la police », a expliqué le parquet de Paris.

    Et devinez quoi : « Plusieurs mineurs sont revenus depuis le début de l’année… »

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/apporter-la-securite-cest-lutter-contre-limmigration-clandestine-parfait-dans-le-metro-aussi/

  • Étude danoise : « Les musulmans doivent quitter le Danemark »

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    Les résultats d’une nouvelle étude menée au Danemark ont révélé qu’un Danois sur quatre estime que les immigrants musulmans doivent quitter le Danemark.

    L’étude, menée par l’hebdomadaire Mandag Morgen (Monday Morgen) en partenariat avec le professeur Jørgen Goul Andersen, a révélé que les Danois estiment que l’immigration de masse constitue une menace existentielle pour leur identité et leur culture nationales, ce qui n’a jamais été aussi important depuis 30 ans.

    Parmi les Danois interrogés, 28 % étaient d’accord avec l’affirmation « les immigrants musulmans doivent quitter le Danemark ». Un peu moins de la moitié (45 pour cent) ont déclaré qu’ils pensent que les musulmans devraient être autorisés à rester dans le pays. 39 pour cent ont déclaré qu’ils étaient prêts à expulser les immigrants immédiatement s’ils étaient sans emploi, alors que seulement 32 pour cent des Danois étaient en désaccord avec cette position.

    Il est intéressant de noter que l’enquête a également révélé un écart générationnel important dans les attitudes envers l’immigration et l’intégration. Il n’est pas surprenant de constater que les jeunes étaient plus ouverts et positifs à l’égard de l’immigration, alors que les personnes plus âgées n’étaient pas satisfaites de l’immigration.

    Alors que seulement 16 % des moins de 25 ans étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle les musulmans devraient être expulsés du pays, 30 % des Danois âgés de 40 ans et plus étaient d’accord avec la même affirmation.

    Le professeur Jørgen Goul Andersen a été surpris par les résultats de l’étude.

    « C’est un peu effrayant, peu importe comment on l’interprète. L’expulsion des musulmans est contraire à la liberté religieuse inscrite dans la Constitution. Le fait que tant de gens soient encore d’accord avec des positions qui sont généralement considérées comme inacceptables suggère un déclin des valeurs démocratiques qui peut être presque entièrement imputé à l’élite politique. Cela peut avoir déclenché une avalanche, qui peut être difficile à arrêter », a déclaré Jørgen Goul Andersen.

    Au cours de ses commentaires, le professeur Andersen a mentionné le nouveau parti de droite du Danemark, Stram Kurs (Hard Line), qui aimerait que l’islam soit entièrement retiré du Danemark, que la citoyenneté de tous les non-Européens soit annulée et que tous les réfugiés soient déportés.

    L’étude fait suite à une autre enquête récente qui a révélé que près de la moitié des immigrants de deuxième génération croient que les critiques à l’égard de la religion devraient être carrément interdites, ce qui laisse entendre que les immigrants musulmans ne s’assimileront jamais à la culture occidentale.

    Dans l’état actuel des choses, l’islam représente la religion de la plus grande minorité religieuse du Danemark. On estime que les musulmans représentent un peu plus de cinq pour cent de la population danoise.

    © Christian Larnet pour Dreuz.info.

    Photo couverture: © Getty Images

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/24/etude-danoise-les-musulmans-doivent-quitter-le-danemark/

  • Identité ; le flux et le stock

    L'identité est à la fois un stock et un flux, une accumulation mais animée, un dynamisme, mais organisé. L'arbre est contenu dans le plant, l'adulte dans l'enfant, le Christ de Jérusalem dans celui de Nazareth.

    L'identité, c'est comme la frontière : c'est une question de stock et de flux. Si on veut ne considérer que le stock, la frontière est une clôture infranchissable et l'identité un entrepôt d'archives soigneusement étiquetées. On voit ce que la chose peut avoir de figé chacun ne se sent pas une âme d'archiviste reclus. Si on veut ne considérer que le flux, la frontière est une zone d'échanges, qui permet de réguler ce qui entre comme ce qui sort, et l'identité un traducteur simultané, qui permet de s'approprier tout ce qui survient.

    Identitarisme du stock...

    L'identitarisme, tel que le dénonce Erwan Le Morhedec, est une vision archiviste de l'identité, qui ne veut considérer que le stock, avec un amour disproportionné de sa constitution qui a deux conséquences surestimer le prix de tout ce qui le compose, refuser qu'un quelconque élément n'en soit distrait. Si le stock France comporte une population qui n'a pas fondamentalement varié depuis le néolithique, les églises romanes, l'amour du saucisson, gesta Dei per Francos le buis des Rameaux, l'imparfait du subjonctif et le lièvre à la royale, alors l'identitaire considère que toute atteinte à ces éléments du stock est une attaque contre la France. Sa défense du stock le mène donc à inscrire la gastronomie française au patrimoine de l'humanité, à créer des associations de sauvegarde architecturale, à manger de la tête de veau le 21 janvier, à refuser l'immigration - et à subvertir l'Église catholique pour qu'elle participe à cette défense. Telle est du moins la thèse d'Erwan Le Morhedec, qui dénonce cet usage réducteur et culturel de l'Église catholique, réduite à servir le stock France au détriment de son propre mouvement. L'identitariste fétichise la France et instrumentalise l'Église.

    ... et identitarisme du flux

    Et que pensent de la France les tenants du flux ? Le stock n'a pas de valeur en tant que tel, la réunion de ses éléments n'est que contingente, aucun dessein n'y préside, seul l'heureux accident a accumulé ici une somme qui n'a d'autre sens que sa transformation continue. Il n'existe pas de France éternelle qui comprendrait forcément Philippe le Bel, la blanquette et saint Vincent de Paul, il n'existe qu'un flux qui permet à ce qu'on appelle "la France" d'accueillir avant-hier les Francs, hier les artistes italiens appelés par les Rois, tout à l'heure la paella et le couscous, demain le rock érythréen. Défendre cette France n'a littéralement pas de sens, on ne peut en défendre et en encourager que son mouvement d'assimilation - qui signifie moins qu'elle transforme ce qui arrive qu'elle n'en est transformée.

    Les tenants du flux ont d'ailleurs la même vision de l'identité de l'Église loin d'être un stock, elle n'est qu'une révélation permanente, ses nouvelles formes sont aussi légitimes que les anciennes, et même plus puisqu'elles sont actuelles. Qu'il s'agisse de pastorale, de liturgie ou de doctrine, ce qui est proposé maintenant prévaut sur ce qui était proposé avant. Erwan Le Morhedec oppose donc, logiquement, un « je suis catholique » à un « ce que je crois comme catholique » une identité qui serait forcément un figement - donc un dessèchement à une adhésion qui serait forcément en mouvement - donc vivifiante.

    C'est que les tenants du flux développent en fait eux aussi un identitarisme avec deux conséquences considérer tout élément historique comme une tentation de fixisme - et donc, par prudence, ne pas défendre ces éléments la nation et le nationalisme deviennent peccamineux ne priser dam le cous des choses que ce qui est radicalement différent, seul susceptible d'alimenter le renouvellement permanent du flux. Reprenons l'exemple musical si le rock érythréen est perçu comme une mauvaise imitation des arts occidentaux (avec ce racisme inconscient de l'expert jugeant les tentatives ultérieures et étrangères comme de pâles succédanés - genre "le cardinal Sarah a deux métros de retard"), les versions contemporaines de musique traditionnelle, « à base Massenqo (viole monocorde à archet) et krar (lyre à six cordes) » (Inrocks) sont prisées elles sont Autres, donc porteuses de mouvement, de renouvellement. L'identitariste de flux sélectionne, dans une course inverse mais tout aussi désespérée que celle de l'identitariste de stock, ce qui contribue à maintenir un mouvement que l'universalisme qu'il vise détruira irrémédiablement le Même, conclusion logique de l'inclusion de l'Autre, est immobile.

    Erwan Le Morhedec, peut-être conscient de l'impasse, choisit donc de privilégier, dans sa conclusion, « l'identité du serviteur » une Église au service de l'Autre, réduisant le Christ et son Église à une modalité d'action aux dépens de la finalité, sélectionnant dans le cours de l'Église ce qui nourrit sa vision de son dynamisme, position pastorale minimale, juste avant le retrait et l'enfouissement dont tout le monde a pu vérifier l'échec. L'identitarisme dénoncé est donc l'exact pendant de l'identitarisme assumé le choix, orienté par d'autres logiques que celle de la révélation, de la conformité à l'époque, gage de mouvement sans effort.
    Hubert Champrun monde&vie 2 février 2017

  • Macron : de l’immigration à la question sociale – Journal du jeudi 24 octobre 2019

     

    Macron : de l’immigration à la question sociale

    En tournée dans l’Océan Indien, le président de la république a quitté Mayotte pour La Réunion… l’occasion de changer son fusil d’épaule en matière de communication. Après une séquence immigration Emmanuel Macron s’entiche de la question sociale sur une île particulièrement sinistrée.

    Franco : l’épuration historique

    Franco exhumé 44 ans après sa mort… une partie de l’Espagne règle ainsi ses comptes avec son passé. Une manoeuvre politique qui ne devrait cependant pas avoir de grandes conséquences électorales.

    Portugal : des pompiers privés face aux feu de forêts

    Les incendies se multiplient depuis plusieurs années en terre lusitanienne… un désastre écologique dans lequel les industriels du papier sont souvent pointés du doigts. Face aux accusations l’industrie papetière s’est achetée ses propres pompiers privés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-de-limmigration-a-la-question-sociale-journal-du-jeudi-24-octobre-2019