Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 735

  • Suppression des frontières : la grande arnaque

    2492969742_c860f2d4c4_b-845x475.jpg

    Depuis le début des années 80, il nous est chanté sur tous les tons, tant par la droite que par la gauche, que la suppression des frontières et des taxes douanières qui les accompagnent permet aux consommateurs de bénéficier de prix bas et de créer des emplois grâce à l’ouverture de nouveaux marchés que permet la concurrence libre et non faussée.

    La réalité que nous constatons aujourd’hui est très éloignée de ces promesses fallacieuses.

    La suppression des taxes douanières n’a pas profité aux consommateurs mais aux marchands mondialistes. Le coût de la main-d’œuvre asiatique leur a permis des marges énormes auxquelles ils ont pu ajouter le montant des droits de douane supprimés.

    Ces taxes, qui ne sont plus perçues par l’État, ont été compensées par une augmentation de la fiscalité nationale, aussi bien sur le dos des contribuables consommateurs que des entreprises, qui ont dû ajouter à la concurrence déloyale ces nouveaux impôts et charges les rendant encore moins compétitives. Dans ces conditions, les industriels français ont été laminés. Les nombreux dépôts de bilan ont conduit à la suppression massive d’emplois.

    La mise en place de taxes douanières par le président Trump permet de confirmer ce diagnostic. L’économie des États-Unis reprend de la vitalité avec la création massive d’emplois.

    Il ne faut pas être surpris que les marchands, grands bénéficiaires du marché sans frontières et sans impôts, organisent un lynchage de ce président qui remet en cause leurs belles et juteuses affaires. Il est vrai que, pour eux, la vie est belle : ils se sont appropriés les impôts et laissent aux États le soin de financer les investissements nécessaires à leur business, y compris la défense militaire dans les pays dont ils exploitent les ressources naturelles !

    En France, le Président donne l’impression qu’il est toujours « associé gérant d’une affaire de fusions-acquisitions d’entreprises » pour optimiser les bénéfices de l’industrie financière contre l’intérêt de la France et des Français.

    Il est urgent de mettre fin à cette grande arnaque !

    Serge Grass

    http://www.bvoltaire.fr/suppression-des-frontieres-la-grande-arnaque/

  • Bavière : la leçon des élections régionales

    6a00d8341c715453ef022ad37367c6200c-320wi.jpgLes élections du 13 octobre à la Diète régionale de Bavière ont donné lieu de ce côté-ci du Rhin aux commentaires les plus fantaisistes et les plus fielleux.

    La CSU, parti chrétien social bavarois, étant l'allié de droite du parti de Frau Merkel au plan national, et désormais la troisième composante de la Grosse Koalition au gouvernement, GroKo, formée avec les socialistes, il est extrêmement tentant pour des commentateurs français[1] de pontifier sur un prétendu effondrement de la droite.

    En même temps ils alimentent à peu de frais la chronique de la fin du long règne de Merkel. Ils anticipent ainsi un peu vite. On ne pourra commencer à confirmer l’affaiblissement de la chancelière véritablement, après son recul de 8 points à 32,7 % en 2017, qu'au soir du 28 octobre, au vu des résultats du Land de Hesse, dans la mesure où ce sera la CDU et non la CSU qui sera comptabilisée.

    On peut le souhaiter éventuellement mais on ne saurait, comme le fait si élégamment Donald Trump aux Etats-Unis, vendre la peau de cet ours avant de l’avoir tué.

    La CSU a lourdement reculé, certes. Mais son leader national le ministre actuel de l'Intérieur Seehofer, critique ouvertement depuis des mois la politique migratoire, affirmée depuis 2015 par Mme Merkel. Il est donc assez difficile de confondre le recul de l'un avec l'usure évidente du pouvoir de l'autre et son impopularité relative en tant que chancelière. Mais, ne l'oublions jamais, la France se montre, plus encore que le pays de Descartes, celui de Voltaire et de ses sarcasmes.

    Le parti bavarois n’a nullement atteint son plus bas historique : après avoir obtenu 52,3 % des suffrages en 1946, il en obtiendra 27,4 % en 1950. Cette CSU a pris le contrôle du pouvoir à Munich en 1957, étant alliée à l'époque avec les libéraux du FDP et le parti des réfugiés.

    Avec 37,3 % des voix cette année, ce qui est souligné comme un très important recul (-10,4 %), la CSU se trouve toujours à la première place, une fois de plus, depuis un demi-siècle. Très peu de forces politiques en Europe peuvent se prévaloir d'un pourcentage pareil et d'une stabilité comparable. Remarquons aussi sa forte résilience : en 2008 déjà la CSU avait perdu la majorité absolue. Elle l'avait retrouvée en 2013.

    Il semble donc aujourd'hui qu'elle formera à nouveau le prochain gouvernement du Land. On observe que les Grünen, avec 17,6 % des voix, prennent petit à petit la place des sociaux-démocrates, eux-mêmes en crise, dans toute l'Europe.

    Le parti dit des électeurs libres, FW, Freie Wähle mériterait un peu plus d'attention. Car, alliée de la CSU cette petite formation de tendance libérale-conservatrice a obtenu 11,6 % des voix et compte 27 élus, avec lesquels les 85 députés CSU pourront former une majorité plus cohérente que celle de Berlin.

    Si le slogan Merkel muß weg continue de se répandre, nul ne sait le jour et l'heure. En revanche la cause en semble assez claire : sa politique d'accueil des réfugiés et immigrés provoque une explosion de mécontentements dans toute l'Europe, sous des formes différentes, depuis la Suède jusqu'à l'Italie, en passant par l'Angleterre[2] et jusqu'en Hongrie. En Autriche elle a conduit à la chute historique des sociaux-démocrates. En Bavière elle a produit une nouvelle poussée du parti Alternativ für Deutschland qui obtient 10,21 % et fait avec 22 députés son entrée au Landtag.

    On est tenté de poser la question : est-ce grave docteur ?

    Ce qui est gravissime c'est que nous soyons gouvernés par des gens qui jugent ces réactions des peuples, pourtant logiques et prévisibles, immorales, incorrectes, inappropriées, en un mot : populistes.

     en cliquant sur ce lien.

    Apostilles

    [1] "Spécialistes" qui souvent ne semblent manifestement pas parler un mot d'allemand.
    [2] Le refus de l'immigration semble la grande cause du Brexit.

    http://www.insolent.fr/2018/10/baviere-la-le%C3%A7on-des-elections-regionales.html

  • Démantèlement à Ceuta d’un réseau de trafiquants qui faisait transiter des migrants clandestins algériens vers l’Espagne

    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Europa Press a indiqué que la police espagnole a arrêté ce dimanche les quatre responsables présumés d’un réseau de transit de migrants algériens vers l’Espagne. Ceux-ci étaient issus du centre de séjour temporaire pour migrants de la ville autonome espagnole, située sur la côte nord de l’Afrique.

    Parmi les détenus, on trouve l’un des principaux criminels de Ceuta, connu pour son passé judiciaire et sa dangerosité.

    La police a également indiqué que chaque migrant souhaitant passer la frontière devait payer quelques 2000 euros, l’organisation trafiquante percevait ainsi un total d’environ 26 000 euros par embarcation.

    https://fr.novopress.info/212308/demantelement-a-ceuta-dun-reseau-de-trafiquants-qui-faisait-transiter-des-migrants-clandestins-algeriens-vers-lespagne/

  • Viol collectif en Suède : les médias le taisent, Facebook censure

    Une jeune fille a été violée par six étrangers dans un appartement à Malmberget, près de Gällivare, dans l’extrême nord de la Suède.

    Voyant qu’aucun média n’en avait parlé, une amie de la mère de la victime, choquée et indignée, a signalé le fait sur Facebook.

    Son message a rapidement attiré l’attention… et a été vite censuré par Facebook – probablement par le biais de la hotline mise en place à l’initiative des sociaux-démocrates pour étouffer les informations sur la criminalité des migrants.

    Face à l’émotion suscitée par le message posté sur Facebook, la police a cependant été contrainte de confirmer sur son site web qu’un « viol grave » s’était produit dans la « région de Gällivare ».

    Comme 65 des 127 habitants de la rue où s’est produit le crime portent des noms « évidemment étrangers », beaucoup de politiciens locaux estiment que ce viol a pour cause l’échec des Suédois à intégrer les étrangers.

    Source : Fjällsjö Nyheter (10.10.2018) via Voice of Europe

    https://lesobservateurs.ch/2018/10/15/viol-collectif-en-suede-les-medias-le-taisent-facebook-censure/

  • Remaniement : tout ça pour ça ! – Journal du mardi 16 octobre 2018

    Politique / Remaniement : tout ça pour ça !
    Il en aura fallu du temps pour annoncer le remaniement… Pourtant, la nouvelle équipe ministérielle n’a rien d’extraordinaire, mis à part certains degrés d’incompétence…

    Union Européenne / Salvini s’en prend à Macron
    Le ton monte entre Salvini et Macron. Le ministre de l’intérieur italien a demandé des explications à la France après que des clandestins ont été reconduits en Italie… Une véritable mise en demeure.

    International / Idlib, terrain d’attentes
    Alors que la province syrienne d’Idlib devait être évacuée lundi, les djihadistes ont finalement décidé de poursuivre le combat. Fragilisé, l’accord russo-turc dépend désormais des réelles volontés de Recep Tayyip Erdogan.

    International / Khashoggi : L’Arabie Saoudite fait volte face

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Quand le libéralisme fait le lit de l'islam

    Numériser.jpeg200 pages pour expliquer que les musulmans en France sont sous la coupe des islamistes. Trois pages de conclusion : il faut un concordat avec l’islam pour organiser la « communauté musulmane ». Voilà le dernier rapport de l’Institut Montaigne, avec ses incohérences.

    Bienvenue dans La Fabrique de l'islamisme. L'Institut Montaigne, think tank Libéral aujourd'hui dominant, vient de présenter un rapport, qui, au moins brièvement, a fait grand bruit. Il a tout du pavé dans la mare. Voilà un document de 600 pages qui explique que l'islamisme est aujourd'hui en situation de monopole intellectuel parmi les musulmans, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les librairies. Mieux il démontre que la quasi-totalité des réponses en ligne aux questions religieuses est fournie par des interlocuteurs proches des salafistes.

    Ce n'est pourtant pas un brûlot islamophobe sorti d'une officine complotiste frayant avec le RN ou Éric Zemmour. L'institut Montaigne a hébergé En Marche à ses débuts et Hakim El Karoui, auteur du rapport en question, est un proche du Président. Il faut dire qu'il a tout pour plaire : normalien franco-tunisien, passé de la droite à la gauche, via la banque Rothschild, il se fait ensuite entendre sur la Méditerranée, la diversité et l'islam. Poisson-pilote de Macron, il s'est déjà fait connaître par deux rapports qui servent de fil d'Ariane à la politique présidentielle en la matière : Un islam français est possible (2016), dont nous avons entretenu les lecteurs de Monde&Vie, et Nouveau monde arabe, nouvelle « politique arabe » pour la France (2017).

    Les évidences incorrectes que tous les « mal-pensants » énoncent depuis des années semblent donc rentrer, avec le brillant Hakim El Karoui, dans le « cercle de la raison ». On peut à la fois s'en réjouir et le déplorer. S'en réjouir parce que cela devrait placer au cœur du débat politique une question vitale pour l'avenir du pays et que ce rapport expose quelques constats pertinents. Le déplorer parce que El Karoui s'arrête hélas au milieu du gué.

    La pieuvre islamiste

    Il faut le reconnaître, l'ami du Président décrit justement le processus d'islamisation « Un mouvement focalisé sur la prédication (Tabligh) dans les années 1980, un mouvement consacré à la mobilisation identitaire (frérisme) entre 1989 et 2005, un mouvement obnubilé par la pratique religieuse (le salafisme) depuis cette date. [...] Les territoires travaillés par ces idéologies sont ceux qui ont été le plus frappés par le phénomène djihadiste. » El Karoui reconnaît les passerelles qui existent entre les mouvements « quiétistes » (ou paisibles) comme le Tabligh ou comme une partie du salafïsme, et le mouvement islamique identitaire que constituent les Frères musulmans : le terrorisme est donc abordé de front et l'on ne cache pas la montée de la radicalisation en Occident.

    Le soutien d'États musulmans dans cette diffusion de l'islamisme figure également dans le rapport. Le prosélytisme de l'Arabie Saoudite, direct ou via une kyrielle d'organisations internationales, est bien détaillé. Ryad aurait, dans son effort de propagation du wahhabisme, depuis 1960 « peut-être dépensé plus de 85 milliards de dollars, et a permis la construction de 1359 mosquées et de plus de 2 000 écoles ».

    La Turquie a elle aussi la place qu'elle mérite : la volonté de scinder la population immigrée en Europe sur des bases religieuses, comme tous les islamistes, et nationales pour relayer le salafïsme d'État turc, est bien décrite.

    Hakim El Karoui trace plus rapidement le rôle du Qatar, pourtant vecteur mondial du frérisme. Tout juste explique-t-il comment, « les Frères [musulmans, nldr] bénéficient de liens privilégiés avec le pouvoir, qui les soutient sur la scène internationale ». Il mentionne « la création d'al-Jazeera en 1996 [qui] assure aux Frères un relais planétaire ».

    De fait, les Frères musulmans français, UOIF en tête, ont un poids considérable sur le terrain, dans le débat public (défense du voile, du halal, de Tariq Ramadan...), et même au sein du CFCM (Conseil français du Culte Musulman), instance officielle de l'islam en France.

    Pourtant, d'un autre côté, nous déplorons que l'Institut Montaigne se soit emparé du sujet. Pour passer par le chas de l'aiguille politiquement correcte, le chameau des vérités s'est livré à bien des contorsions. Première contorsion sa définition de l'islamisme, « qui est, au-delà de la croyance religieuse et de la spiritualité personnelle, une interprétation du monde, une vision de l'organisation de la société, y compris le monde profane, et un rôle donné à la religion dans l'exercice du pouvoir. » Relisez bien.

    On ne répond pas à l’islamisme par l'islam

    C'est la définition même de l'islam qu'El Karoui nous livre, donnant ainsi raison à Ferhat Mehenni, expliquant « L'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme, c'est l'islam en mouvement. » Certes, on aurait pu rajouter « radical » à « islamisme » pour mieux distinguer la masse des musulmans paisibles, la frange de ceux qui veulent s'intégrer et puis les activistes, au plan social (les Frères musulmans) ou politique (les djihadistes).

    Mais cela n'aurait rien changé au vice de fond. El Karoui occulte un fait simple ce ne sont jamais les masses qui font l'histoire, mais les minorités agissantes. La progression de l'islamisme dans le monde en témoigne les masses musulmanes sont paisibles, mais se réislamisent, version frériste, wahhabite salafiste turque ou autre, à mesure de la pression mise sur elles. En même temps, cette distinction entre les gentilles masses et les méchants manipulateurs islamistes permet à l'auteur de légitimer la place de l'islam en France et de préconiser pour cet islam français, des « arrangements raisonnables ».

    Ce faisant, le rapport se condamne à apporter de fausses réponses à de vrais problèmes les islamistes poussent avec succès les musulmans à se communautariser autour de leur identité religieuse, à base de voile et de halal ? El Karoui explique que le halal, justement, est devenu économiquement viable. Sa réponse aux islamistes ? Non pas lutter contre ces facteurs d'islamisation, mais taxer le halal pour lever des fonds et organiser, avec ces fonds, le culte musulman « à la française ».

    Cette réponse, apparemment rationnelle, est en réalité une chimère. L'auteur explique lui-même d'ailleurs ce que sa solution a de chimérique l'islamisme, explique-t-il, est une idéologie globale, qui se développe en dehors de tout réfèrent intellectuel occidental... et de tous les cadres administratifs qu'on lui impose. Tous les comités Théodule montés dans cette optique, soit ils ont été retournés par une mouvance islamiste (c'est le cas du CFCM), soit ils sont restés des coquilles vides (Fondation de l'islam de France, version Chevènement). C'est bien cette chimère, l'islam de France, qu'El Karoui ambitionne de mettre en œuvre, car tout le document ne tend que vers ce but sous la houlette d'un président de la République acquis au communautarisme, El Karoui veut organiser la communauté musulmane. Trois rapports en trois ans autour du même thème, dont le dernier est suffisamment anxiogène pour appeler une réponse rapide. Voilà qui s'appelle une véritable campagne de légitimation.

    Mais en même temps, El Karoui semble parfois véritablement écartelé. C'est lui qui souligne la puissance de la propagande mondiale (TV, réseaux sociaux...) et locale (mosquées...). Il indique même d'où cette propagande tire sa force de persuasion « [Les discours islamistes] se présentent comme éminemment rationnels puisqu'ils s'appuient uniquement sur l'étude des textes, l'interprétation littérale du Coran et de la Sunna. » Par cette référence à l'interprétation du Coran, il montre lui-même que combattre l'islamisme parmi les musulmans tient de la gageure. En effet, ce discours rationnel des islamistes, s'il est vraiment fondé sur le Coran comme le dit El Karoui, un musulman ne peut pas s'y opposer.

    L'État au secours de l'islam

    Qu'à cela ne tienne, pour El Karoui. Par une sorte de concordat, c'est l'État qui dominera les contradictions de l'islam. Il financera mosquées et formation des imams « républicains ». Il suffira, assure l'auteur du Rapport, de couper le lien financier entre les pays musulmans et les croyants en France pour conjurer l'islamisme. Comme si Ryad, Alger, Islamabac Doha ou Ankara avaient encore besoin de ce lien physique qu'est l'argent, pour diffuser leur idéologie !

    Bien sûr, El Karoui en appelle aux bonnes volontés musulmanes pour proposer un discours alternatif à celui des islamistes... Mais il explique aussi pourquoi ils ne feront probablement rien. D'où la nécessité de faire le travail à leur place. En bon républicain, il n'oublie pas non plus d'appeler à « repenser la communication de l'État sur les valeurs républicaines », et à faire appel à l'Éducation nationale pour sortir les jeunes des griffes des islamistes.

    Enfin, toute l'ambiguïté du personnage rejaillit dans ses conclusions sur l'Arabie saoudite. Elle est l'une des principales sources du problème « L'Arabie Saoudite exporte officiellement le wahhabisme depuis le années 1960. » Mais elle est aussi la solution El Karoui en est « convaincu », « les réformes entreprises sous l'égide de Mohammed Bei Salmane ne sont pas uniquement politiques mais touchent également la sphère sociale »… et religieuse, ajoute-t-il plus loin. Aussi, les Saoudiens doivent nous aider à résoudre no maux liés au... wahhabisme « la coopération [...] devrait se pencher [...] sur un travail théologique dont l'objectif serait de trouver les bonnes réponses aux concepts émis par les Saoudiens qui posent tant de problèmes en France. »

    Qu'une révolution de palais mal maquillée qui a porté au pouvoir le tenant de la ligne la plus dure de la famille régnante, convainque le brillant normalien, cela suffit à discréditer l'ensemble de son propos.

    Par Richard Dalleau monde&vie 27 septembre 2018

  • Remaniement et travestissement

    cheval-de-troie-du-mondialisme-300x200.jpgDécalé pour ne pas télescoper l’actualité tragique des inondations qui  ont endeuillé le département de l’Aude, le remaniement du gouvernement attendu hier  a finalement été annoncé ce matin. Pressenti pour succéder à Stéphane Travert comme ministre de l’Agriculture, le centriste Marc Fesneau (il était président  des députés MoDem à l’assemblée) remplacera finalement Jean-Christophe Castaner aux relations avec le Parlement. De sources journalistiques paraît-il  bien informées, ce dernier avait menacé Emmanuel Macron de démissionner si sa demande  d’obtention du ministère de l’Intérieur lui  avait été refusée.  C’est chose faite, M. Castaner succède  à Gérard Collomb, flanqué de l’ex  patron de la DGSI,   Laurent Nuñez qui devient  secrétaire d’Etat. Jusqu’alors  « ministre auprès du ministre de l’Intérieur » la centriste Jacqueline Gourault qui n’avait elle non plus pas fait  d’étincelles,  est nommée ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Socialiste proche de Manuel Valls, le sénateur de la Drôme, Didier Guillaume, se retrouve pour sa part à la tête du  ministère de l’Agriculture. Enfin en remplacement de François Nyssen, Franck Riester est  nommé ministre de la Culture, il est vrai qu’il coche lui aussi toutes les cases de la bien-pensance : figure  en son temps du lobby gay au sein de l’UMP, rallié au macronisme via son adhésion au  groupe UDI-Agir et Indépendants (UAI) à l’Assemblée nationale dont il est le président, M.  Riester est aussi un  eurofédéraste convaincu. 

    Jean-Michel Blanquer, caution réac du gouvernement selon certains,  reste lui à son poste et cela ne fait pas que des heureux. A l’occasion de la sortie de son livre à charge Blanquer ce monstre froid, TVL recevait le 9 octobre Claude Meunier-Berthelot, juriste de formation ayant fait toute sa carrière au sein de l’éducation nationale. Mme Meunier-Berthelot accuse l’actuel ministre de l’Education dite nationale de mensonges,  de se livrer  à une discrimination positive qui ne dit pas son nom mais assumée au détriment des petit Français de  souche.  «Tous les dispositifs salutaires pour le système éducatif » affirme-t-elle (méthode de lecture traditionnelle, dédoublement des classes, enseignement du grec, du latin, délivrance d’un savoir structuré, exigences des maîtres vis-à-vis des élèves …) sont réservés  aux seuls   Réseaux d’éducation prioritaire (REP), c’est-à-dire pour l’essentiel  aux  enfants issus de l’immigration.

    Or ajoute-t-elle, lesdits dispositifs sont présentés faussement par  M. Blanquer comme applicables pour tout le monde. Pourquoi ces méthodes efficaces, de l’aveu même de l’ex ministre  Vincent  Peillon qui s’est bien gardé de les mettre en oeuvre, ne devraient elles pas bénéficier  aussi à nos chères têtes blondes dans nos écoles publiques? s’interroge encore  Mme Meunier -Berthelot. Elle y voit en fait la continuation d’un vœu  formulé par   Mme Najat Vallaud-Belkacem  qui voulait faire des enfants issus de l’immigration non européenne  «l’élite de la nation » et les autres des «laissés pour compte» , projet inscrivant, croit-elle savoir,  dans le cadre plus général d’une « politique de grand remplacement »

    Immigration massive, paupérisation économique des petits blancs , affaissement de l’autorité des enseignants, nivellement par le bas au nom des préceptes du gauchisme culturel et nous pourrions ajouter avec Bruno Gollnisch le délitement de la cellule familiale et le climat d’abrutissement généralisé véhiculé par les écrans, les  divertissements de masse,  impactent mécaniquement   la construction morale et intellectuelle des plus jeunes… Ce  sont toutes ces réalités  note   E&R,  que  Jean-Michel Blanquer, maniant  souvent l’euphémisme car il ne peut ou ne veut tout dire, a pointé du doigt dans l’entretien qu’il a accordé lundi au quotidien  gratuit  20 minutes. 

    Il y commentait « les résultats d’une évaluation nationale  de CP et CE1 réalisée cette année», enregistrant « la baisse du niveau scolaire en primaire, le primaire qui est la mère de toutes les batailles». «Selon les premiers résultats, 23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent. Et 30 % des élèves de CE1 lisent moins de 30 mots par minute, alors que l’objectif national est de 50 mots. 49 % des élèves de CE1 ont des difficultés en calcul mental et 47 % ont des soucis pour résoudre des problèmes. »  Une chute qualitative qui explique  aussi la multiplication des écoles privées  et hors-contrat choisies par les parents  pour permettre à leurs enfants dans certaines zones   d’échapper au nivellement, à la médiocrité (et après les écoles catholiques, les établissements musulmans commencent à essaimer…). Ecoles    qui sont  souvent aussi autant de manifestations si ce n’est du refus, du moins de l’échec du vivre-ensemble…

    Le style c’est l’homme disait Buffon  est celui-ci doit aussi  s’apprendre au sein des familles chargées bien plus de l’éducation de leur progéniture que l’Etat qui devrait en assurer plus simplement l’instruction.  A cette aune, l’éducation au bien-manger, laquelle fait (faisait?) pleinement partie de notre culture nationale, est essentielle  tant il est vrai que  les ravages de la mal-bouffe se font sentir au physique comme au mental dans nos sociétés dites avancées. Certes le phénomène n’est pas nouveau, mais aux Etats-Unis,  dans ce pays phare de l’Occident dont les évolutions (involutions) finissent souvent par aborder nos rivages,  il ne cesse de prendre des proportions inquiétantes.

    RTL se  faisait l’écho d’un  tout récent rapport du Pentagone qui indique  que « pour la première fois depuis 2015, l’armée de Terre n’a pas recruté autant de jeunes qu’elle l’aurait voulu cette année », car « aujourd’hui, près d’un tiers des jeunes Américains sont trop gros pour servir dans les forces armées, a déclaré le général à la retraite Samuel Ebbesen (…). Le surpoids chronique des jeunes Américains affecte leur capacité à rejoindre les forces armées, ainsi que leur effectivité au combat (…). Selon des chiffres du Pentagone datant de 2015, 71% des Américains, âgés de 17 à 24 ans, ne sont pas qualifiés pour servir dans l’armée pour des raisons de surpoids, de niveau d’éducation insuffisant, de passé criminel ou d’usage de stupéfiants. Près d’un tiers d’entre eux ne peuvent s’enrôler à cause de leur obésité (31%).  »

    D’un écroulement  et d’une uniformisation  l’autre,   la dictature du cool et de l’informe en matière vestimentaire, l’effacement  des identités nationales, culturelles par  la globalisation des styles contaminant le monde entier,  illustrent aussi visuellement  le relâchement   de nos sociétés. Notamment sous nos latitudes  par l’abandon des symboles  d’autorité  (comme la cravate),  de masculinité mais aussi de féminité,  par la promotion de la mode unisexe et/ou interchangeable,   non genrée comme disent nos modernes cuistres et autres (pseudo) féministes.

    Tout cela au nom d’un égalitarisme porté au pinacle, d’un désir malsain d’horizontalité.   Ou pour contourner plus hypocritement les problèmes générés par  l’afflux sur notre sol de populations nouvellement venues  ayant du mal à accepter une trop grande mise en avant de la féminité dans l’espace public … Si l’on en croit Cicéron  le visage est le miroir de l’âme, mais  Henri Michaux notait aussi dans Un barbare en Asie (1933)  que  « l’habillement d’un peuple dit beaucoup plus long sur lui que sa poésie (…). L’habillement  est une conception de soi qu’on porte sur soi. Qui songerait à porter quelque chose qui lui est contraire et qui le contredit constamment? » Certes, Michaux ne pouvait peut-être pas  appréhender il y a  85 ans les effets de la rééducation, de la   propagande insidieuse véhiculée par  le matraquage publicitaire et nos leaders d’opinion(s)…

    https://gollnisch.com/2018/10/16/remaniement-et-travestissement/

  • Clandestins à Ouistreham : une situation bientôt apocalyptique ?

    bruno-hirout-ouistreham-3.jpg

    Ouistreham dans le Calvados, charmante cité balnéaire de Normandie, subit depuis 2016 une véritable invasion migratoire. La ligne de ferry qui relie Ouistreham à Portsmouth est régulièrement la cible des clandestins bien décidés à passer au Royaume Uni. Face à cette situation dramatique, les habitants se sont regroupés dans un mouvement de résistance avec l’association pour le Retour au Pays des Expatriés  (ARPE).

    Vous avez fondé à Ouistreham l’ARPE, Association pour le Retour au Pays des Expatriés. Pourquoi avoir choisi ce nom ?

    ARPE : Nous avons choisi ce nom, parce qu’on nous reproche souvent d’être « contre les migrants », alors que ce que nous demandons, c’est au final une solution très simple et de bon sens : le rapatriement des expatriés.

    Lire la suite

  • Gauche antimigrants en Allemagne, une fable médiatique française ?

    Un spectre hante Jean-Jacques Bourdin : « J’ai vu l’émergence en Allemagne — ça m’interroge, d’ailleurs — de cette extrême gauche anti-immigrés ! », s’exclame le journaliste le 4 septembre 2018 sur RMC. Ce jour-là, à Berlin, Mme Sahra Wagenknecht, députée de Die Linke (La Gauche), accompagnée de personnalités issues des Verts et du Parti social-démocrate, présente à la presse Aufstehen (Debout). Inspiré de La France insoumise, ce mouvement espère mobiliser les déçus de la politique et réunir une coalition majoritaire « pour le désarmement et la paix, pour de meilleurs salaires, de meilleures retraites, une fiscalité plus juste et plus de sécurité ; pour plus d’investissements publics dans la formation et les infrastructures », selon l’appel fondateur (1).

    Mais, comme Bourdin, la presse française raconte une tout autre histoire : « Allemagne : un mouvement de gauche s’empare du créneau antimigrants » (Agence France-Presse, 4 septembre) ; « Allemagne, une gauche antimigrants émerge » (Le Monde, 4 septembre) ; « Debout, le nouveau parti allemand, se veut de gauche et antimigrants » (RT, 4 septembre) ; « création d’une force de gauche antimigrants en Allemagne » (France Inter, 5 septembre) ; « Allemagne : naissance d’un nouveau mouvement de gauche anti-immigration » (Les Échos, 5 septembre) ; « Vers une nouvelle gauche antimigrants en Europe ? » (La Vie, 6 septembre) ; « Aufstehen, un mouvement de gauche hostile à l’immigration » (Le Figaro, 8-9 septembre) ; « une dirigeante d’extrême gauche crée un parti antimigrants » ; (L’Obs, 13 septembre) ; « un mouvement antimigrants » (Politis, 13 septembre), etc.

    Problème : le texte fondateur d’Aufstehen ne contient pas la moindre considération hostile aux migrants. Si les auteurs tiennent pour « irresponsable la manière dont le gouvernement de Mme Merkel traite les défis de l’immigration », ils appellent à « garantir le droit d’asile pour les réfugiés ».Et, surtout, ils parlent d’autre chose. De « renationalisations », de « démocratie directe »,d’écologie. La question migratoire ? « Ce n’est pas notre sujet central », a insisté Mme Wagenknecht lors de la conférence de presse du 4 septembre. « Notre approche commune consiste à remettre les questions sociales à l’ordre du jour. »

    Un tel objectif contredit frontalement le récit auquel médias et partis dominants aimeraient réduire le débat public. Celui d’une Europe clivée entre méchants populistes et gentils libéraux — tous adeptes du marché. Chaque proposition politique qui échappe à cette fausse dichotomie y sera rattachée de force par une glu de « faits alternatifs ». Quand, au Royaume-Uni, M. Jeremy Corbyn réoriente le Labour à gauche, la presse le soupçonne d’antisémitisme parce qu’il soutient la cause palestinienne. Quand, en Allemagne, Mme Wagenknecht annonce la création d’Aufstehen, Laurent Joffrin l’accuse dans Libération (10 septembre) d’« imiter le discours de l’extrême droite ». En matière migratoire, la cofondatrice d’Aufstehen milite à la fois pour un renforcement du droit d’asile et pour une régulation de l’immigration de main-d’œuvre : elle s’oppose à l’ouverture totale des frontières. Cette position alimente un vif débat au sein de la gauche. Minoritaire au sein de Die Linke, elle rejoint celle de M. Bernie Sanders aux États-Unis — « Ouverture des frontières ? C’est une proposition de droite [qui] rendrait chacun en Amérique plus pauvre ! », a-t-il expliqué (Vox, 28 juillet 2015).

    Les journalistes qui feignent l’indignation à l’écoute de Mme Wagenknecht ne peuvent ignorer que la plupart des partis européens appuient une politique beaucoup plus restrictive. En 2017, le candidat Emmanuel Macron promettait d’« accueillir dignement les réfugiés qui ont droit à la protection de la France. Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins (2». Aucun média français n’avait alors décrit En marche ! comme un « mouvement antimigrants ». Et Libération titrait en « une » (6-7 mai 2017) : « Faites ce que vous voulez, mais votez Macron ».

    http://www.fdesouche.com/1088787-gauche-antimigrants-une-fable-mediatique