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immigration - Page 734

  • Vox populi vox dei? Pas pour tout le monde!

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgMalgré les menaces et,  en même temps,  les gestes fiscaux du gouvernement, le climat anxiogène généré par l’attentat de Strasbourg, la fatigue, la brutalité parfois des CRS obéissant aux ordres, notamment sur les Champs-Elysées  face à des manifestants  pacifiques, le truquage éhonté des chiffres, l’exécutif n’a pas réussi à prouver de manière tangible un essoufflement du mouvement des gilets jaunes. Certes, si la mobilisation  est restée forte en province,  les GJ étaient  sensiblement moins nombreux que la semaine précédente pour cet acte V - mais beaucoup d’entre eux disent  respecter la trêve des confiseurs - et le bouclage de la plus belle avenue du monde a empêché et/ou dissuadé beaucoup de manifestants de s’y rendre.  Il est tout aussi  évident   que les annonces de MM. Macron et Philippe n’ont pas permis aux  deux têtes de l’exécutif d’enrayer leur décrochage dans l’opinion.  Moins d’un Français sur quatre se dit désormais satisfait de la politique  macroniste,  et «le nombre   des mécontents a augmenté inversement de 73 à 76%»  selon le dernier sondage du JDD.  Un «historien et sociologue des mouvements syndicaux»,  Stéphane Sirot,  soulignait le 14 décembre sur le site du quotidien gratuit 20 minutes les raisons du soutien massif de nos compatriotes aux gilets jaunes, quand bien même cette mobilisation est elle jugée factieuse par le pouvoir et impacterait  l’activité économique en cette  période Noël . «Souvent en France, dit-il,  il y a une certaine bienveillance, une courte majorité de soutien aux mouvements sociaux de salariés, mais qu’il frise les 75 %, c’est tout à fait singulier. C’est peut-être parce qu’on est face à un soutien qu’on pourrait qualifier d’identification.  »

    Selon l’enquête Odoxa publié par Le Figaro , 59% des Français n’avaient pas été convaincus par Emmanuel Macron lors de son allocution du 10 décembre, même si  les mesures qu’il avait annoncées avaient été jugées satisfaisantes. Annonces qui perdent cependant de leur poids  au fur et  à mesure qu’elles sont précisées. L’augmentation du SMIC relève ainsi  largement de la fausse nouvelle,  elle ne concernera qu’un quart des salariés et pour ce qui concerne  la prime de Noël, M. Macron est là aussi revenu sur sa promesse pusqu’elle sera fiscalisée à partir de 1000 euros. Nous l’avons dit, quant au   débat sur l’immigration, il est carrément   passé à la trappe. Un thème jugé trop dangereux car il existe un large consensus des Français pour une inversion des flux migratoires.  Un référendum d’initiative citoyenne (RIC)  sur le sujet  - pendant du référendum d’initiative populaire défendu de longue date par le FN et le RN –   dont la demande ne cesse de croître dans les mobilisations et assemblées de gilets jaunes, le prouverait de manière très éclatante!

    C’est dans ce contexte tendu  que le très immigrationniste pape François vient de prendre position en  en faveur du Pacte de Marrakech, contre lequel le Vlaams Belang, les nationaux  flamands  ont  manifesté hier à Bruxelles.   Un pacte de l’ONU sur les migrations dont le service après-vente est assuré avec un unanimisme assez effrayant - voir l’article paru sur le site de l’ojim –  par tous les gros médias du Système. Tous  les aspects réellement  contraignants,  extrêmement problématiques  de ce pacte sont qualifiés de rumeurs d’extrême droite alors qu’une simple lecture du pacte en question suffit à les pointer, ce qu’a rappelé Bruno Gollnisch tout récemment au parlement européen. Il s’agit aussi de déplorer, en tant que catholique ou non, l’instrumentalisation de la tuerie  à laquelle s’est livrée  Chérif Chekatt  à  Strasbourg par  l’archevêque de cette ville, Mgr Luc Ravel.  Lors de la veillée de prières en hommage aux victimes,  celui-ci a  déclaré dans son homélie qu’il s’inquiétait de  «cet attentat (qui) va empoisonner la question des migrants voilà encore un vieux démon» Quid de la   parabole de la paille et de la poutre? Le vieux démon que Mgr Ravel et les hommes d’Eglise seraient aussi bien inspirés de dénoncer, c’est surtout cette idéologie mondialiste qui,  par ses exactions sociales, économiques  et militaires,   paupérise, fragilise des populations  entières et encourage  à la submersion  de l’Europe.

    Rappelons cette évidence, l’actuelle révolte du pays profond contre l’Etat profond selon la formule plutôt pertinente d’Alain Soral, cette fronde  des classes populaires et des classes moyennes est avant tout  une réaction vitale  contre un établissement, un Etat qui   capitule devant les oukases de la mondialisation,  renonce à la justice sociale, à  défendre la France et les Français d’abord.  L’essayiste et analyste financier Charles Gave note pour sa part  que ce mouvement des gilets jaunes est «la première révolte depuis 1789 dans l’Histoire  de France qui n’est pas une révolte de  gauche mais une révolte de droite – un constat qui rejoint celui de  Jean-Michel Apathie –    de gens travailleurs qui se lèvent tôt  et qui aimeraient  savoir ou passe leur pognon puisqu’on ne leur donne rien en échange!»

    Journaliste à l’OpinionJean-Dominique Merchet estime sur twitter que ce mouvement «très majoritaire dans le soutien que lui accorde l’opinion publique»,  a imposé de nouvelles thématiques ( pouvoir d’achat et réformes démocratiques, (qui) ne disparaîtront pas.  Un mouvement «essentiellement blanc »  qui n’a pas  «mobilisé les habitants des centres-villes  et des banlieues type 93»,  qui  «est (vraisemblablement) entré dans sa phase de déclin mais (qui)  a brisé la dynamique politique d’E. Macron de manière irrémédiable. » «Déjà vacillante, la posture internationale et européenne d’E.Macron  en sort très affaiblie.» «Vu le profond rejet qu’il suscite, E. Macron n’a comme issue politique que de mettre en place une cohabitation avec un nouveau Premier ministre et le laisser gouverner, le temps de se refaire une santé. La Constitution le lui permet. Mais pas sa personnalité » croit savoir  M. Merchet.  Réflexions qui interviennent  au moment ou un sondage Ifop affirme que si l’on rejouait aujourd’hui la présidentielle   «l’actuel président gagnerait quelques points de plus, mais la grande gagnante est Marine Le Pen. »

    Sur le site du huffpost , le journaliste Jean-François Khan  constate lui aussi à la lecture des sondages  que cette mobilisation populaire (populiste) a eu  pour effet  de conforter le poids de  l’opposition nationale.  «Une douche  glacée»« un verdict terrible» (sic)  pour  «les médias de gauche, les trois premières semaines»«les gauches politiques (qui)  toutes tendances confondues, ont soutenu, souvent sans recul, le mouvement des gilets jaunes (…)  à la fois authentiquement populaire et ambiguë portant de nombreuses revendications légitimes, mais charriant des tombereaux de haines suspectes contradictoires (…). L’une des causes de la crise actuelle c’est qu’un mouvement, qui ne recueillit au départ que 25% des suffrages (LREM) , a raflé 70% des sièges à l’Assemblée nationale et qu’il tombe, depuis, au-dessous de 20%. Peut-on gouverner encore plus de trois ans dans de telles conditions? A terme, on ne résoudra donc pas la crise sans dissoudre. Mais à condition, pour éviter la catastrophe, d’établir d’urgence un scrutin proportionnel avec la reconnaissance du vote blanc.» 

    Etablir la proportionnelle? Les nationaux y sont favorables depuis toujours. La reconnaissance du vote blanc? Elle a toute sa logique, elle aussi démocratique. Eviter la catastrophe? C’est bien là la raison d’être du RN, mais cela ne passera pas par un mauvais rafistolage de ce régime à bout de souffle. Il s’agit au contraire de mettre urgemment et résolument en place cette politique nationale, populaire et sociale,  alternative à l’euromondialisme,  portée par notre candidate en 2017.  Un  programme national,  solide, de bon sens, pragmatique, qui loin de   charrier  des tombereaux de haines suspectes contradictoires est au contraire la seule voie juste et raisonnable pour  la  renaissance au  XXIème siècle, celui de tous les dangers,  de notre cher et vieux  pays.

    https://gollnisch.com/2018/12/17/vox-populi-vox-dei-pas-pour-tout-le-monde/

  • Invasion migratoire : des milliers de manifestants à Bruxelles contre le pacte de l’ONU

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    Devant les institutions européennes à Bruxelles, ils sont venus clamer leur opposition au Pacte de l’ONU sur les migrations.

    Signé par la Belgique à Marrakech le 10 décembre, ce Pacte sur les migrations recense une vingtaine de principes dont l’intégration des migrants. Les manifestants souhaitaient dénoncer un texte qui pourrait encourager les flux migratoires incontrôlés.

    Coordonné par plusieurs organisations dont le Vlaams Belang, le rassemblement a réuni plus de 5000 personnes, selon la police.

  • Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine

    459234843.2.jpg• Le conflit des Gilets Jaunes n’est pas près de se terminer, puisque ni le Chef de l’État ni le Gouvernement n’ont apporté de réponse concrète. Et pour cause. Ils se révèlent incapables de réduire les impôts et les charges parce qu’ils restent prisonniers de la logique ultralibérale, libertaire et mondialiste du Système. 
    • Pour prélever moins, il faudrait dépenser moins et surtout mieux. La France des oubliés, la France rurale, la Franche de souche, la seule victime du mondialisme heureux que l’on veut nous imposer, commence à percevoir le coût de l’immigration. Coût identitaire, coût sécuritaire, et bien sûr coût financier : 115 milliards selon les derniers chiffres disponibles qui datent de 2012 ! 
    • Pour autant, il n’y a pas qu’avec les immigrés que la Macronie est généreuse. Elle l’est avec la terre entière ! Si des maternités ferment en France, si le réseau ferré est délabré et que la désertification rurale met au ban de la société nos retraités, sachez que l’Illuminé du Touquet inaugure des trains et des métros partout en Afrique, et paie même les fonctionnaires Tchadiens… 
    • Mais ne vous inquiétez pas. Tout cela c’était avant.Tout va changer avec le Pacte sur les migrations, que nous allons vous détailler. Un Pacte qui est un hymne au grand remplacement, une présentation univoque de l'immigration, présentée comme un phénomène inéluctable et nécessairement bénéfique, tant pour les pays de départ que pour les pays d'accueil. 
    Et pour finir, l’actualité du parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La propagande immigrationniste du pacte de Marrakech

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    Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été adopté par la France sans débat alors que, dans d’autres pays, ce pacte a provoqué des débats parlementaires intenses. Le principal argument des défenseurs de ce pacte est qu’il n’est pas contraignant. Il est, effectivement, précisé dans le texte qu’il est juridiquement non contraignant. Mais des gouvernements xénophiles peuvent se faire un devoir d’appliquer le pacte. Dans ce cas, il devient contraignant dans les pays concernés. C’est, bien évidement, le cas de la France.

    La doxa immigrationniste constitue la base idéologique du pacte. Il est écrit : « Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets positifs. » Toutefois, les peuples européens concernés par les vagues migratoires ont du mal à discerner les « effets positifs ». Les viols commis en Allemagne par des immigrés récemment arrivés sont-ils des effets positifs ?

    Le pacte définit les moyens à mettre en œuvre pour favoriser les migrations. Il est précisé : « Définir des objectifs politiques nationaux à court, moyen et long terme en vue de l’intégration des migrants dans la société, notamment en ce qui concerne le marché du travail, le regroupement familial, l’éducation, la non-discrimination et la santé. » L’ONU veut ainsi imposer aux nations une politique migratoire laxiste. Par exemple, les États n’auront plus le droit de refuser le regroupement familial ni de s’opposer aux migrations répétées. L’ONU s’immisce, en plus, dans la politique éducative et la santé publique. Un gouvernement mondial de bureaucrates non élus se met ainsi en place contre les peuples souverains.

    Les propagandistes favorables au pacte cachent le contenu du texte. Il est mentionné ce que doivent faire les gouvernants : « Inviter les migrants, les responsables politiques, religieux et locaux, ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les migrants et les diasporas, et appuyer les activités menées à l’échelon local pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales. » L’ONU incite les gouvernements à pratiquer une répression à l’encontre des opposants à sa politique migratoire laxiste. L’ONU se permet même de définir les orientations des campagnes électorales à venir. Le texte du pacte précise que cette politique est mise en œuvre « dans le plein respect de la liberté de la presse ».

    On atteint le summum de l’absurde et du mensonge. Cette politique ne peut pas être respectueuse de la liberté de la presse. Elle conforte, au contraire, la propagande institutionnalisée des médias cosmopolites et les actions liberticides contre la liberté d’expression sur Internet. Avec ce pacte signé à Marrakech, les Français peuvent constater que Big Brother ne se trouve pas à l’Élysée mais au siège de l’ONU. Il est, toutefois, évident que le locataire de l’Élysée va obtempérer aux injonctions de l’ONU contre la volonté d’une majorité de Français !

    Jean-Luc Tari

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-immigrationniste-du-pacte-de-marrakech/

  • Bruxelles : les manifestants contre le pacte de Marrakech s’en prennent à la Commission européenne

    Bruxelles : les manifestants contre le pacte de Marrakech s’en prennent à la Commission européenne

    Une manifestation contre le pacte de Marrakech avait lieu aujourd’hui à Bruxelles, en Belgique où le gouvernement a explosé en raison de ce pacte.

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  • Attentat de Strasbourg : vous avez dit complotisme ?

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Hier sur CNews, le criminologue Xavier Raufer a fait part d’un certain nombre d’éléments troublants dans le déroulement de l’attentat

    Mardi dernier, en début de matinée, quelques heures avant la fusillade, les gendarmes se présentent au domicile de Chérif Chekatt pour l’interpeller dans une affaire d’extorsion et de tentative d’homicide, mais il est absent. Xavier Raufer remarque que les gendarmes sont accompagnés de membres de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, dont les champs d’investigation sont précisément la sécurité intérieure, ainsi que les intérêts fondamentaux de la Nation. Chekatt, simple délinquant ou criminel de droit commun, même multirécidiviste, ne saurait à priori intéresser la DGSI. Selon le criminologue, il fallait donc que la DGSI soit informée de faits précis sur une dangerosité particulière de l’individu, relevant d’un possible passage à l’acte terroriste.

    Les enquêteurs se convaincront qu’ils ont vu juste, en découvrant un véritable arsenal au domicile de Chakatt

    Pistolet 22 Long Rifle, grenade défensive, chargeurs, armes de poing… Un arsenal en effet amplement suffisant pour commettre un attentat. Les gendarmes font alors leur travail, continue M. Raufer, et diffusent sur le réseau informatique de la police et de la gendarmerie nationales une fiche signalétique de l’individu, accompagnée d’une photo, et soulignant son extrême dangerosité. A 19h30, ce même mardi, Chekatt se présente au pont du Corbeau, l’un des deux points d’accès principaux au centre de Strasbourg, où se déroule le marché de Noël. C’est sans aucune difficulté qu’il franchit le barrage de police, alors même que les policiers, alertés par leur hiérarchie et donc sur le qui-vive, sont censés vérifier les identités, et que ces mêmes policiers ont sur leur ordinateur, à côté d’eux, la photo de Chekatt. « Comment arrive-t-il à rentrer à l’intérieur de la ville ? » s’étonne Xavier Raufer, qui poursuit : « Et comment, [le lendemain soir], le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nunez, peut-il mettre en doute la piste terroriste ? ». Et ce, malgré l’évidence des faits. Deux questions encore sans réponse…

    Pour le gouvernement, c’est « Circulez, y a rien à voir ! »

    Avant-hier, sur Europe1, Youssef Badr, porte-parole du ministère de la Justice, a assuré de son côté qu’il n’y avait eu « aucun dysfonctionnement de la justice dans le suivi de Chérif Chekatt ». Rappelons qu’à 29 ans, Chekatt faisait l’objet de 27 condamnations et de 67 signalements. Ce laxisme judiciaire, ainsi que la scénarisation irénique du réel opéré par des médias à la botte, exaspèrent les Français qui ont par ailleurs pu constater la sévérité de la répression policière qui frappent les Gilets jaunes. Le complotisme ambiant des réseaux sociaux n’est qu’un symptôme « populiste » lié à cette exaspération. Dans son livre « La France Interdite», Laurent Obertone montre que « les théories du complot les plus puissantes et les plus délirantes sont portées par les grands médias ».

    https://fr.novopress.info/

  • «Marche contre le pacte de Marrakech» à Bruxelles, dans une ambiance tendue

  • Combien de temps encore les gilets jaunes vont-ils supporter fiscalement le coût exorbitant de l’immigration ?

    Combien de temps encore les gilets jaunes vont-ils supporter fiscalement le coût exorbitant de l’immigration ?

    Lu dans Causeur à propos du laxisme budgétaire du gouvernement et de sa probable incapacité à financer les modestes promesses du président Macron. Vertigineux. Et il n’est question que des “migrants” ou “réfugiés” ou plus simplement des “immigrés clandestins pris en compte par l’Etat” :

    Il faudrait indiquer à ces messieurs de la direction du Budget qu’il existe d’autres pistes de réduction des dépenses.

    Depuis plusieurs années, l’Etat invite tous les étrangers entrés en France sans visa – et sans intention de la quitter – à déposer une demande d’asile. Cette générosité n’est pas passée inaperçue. Alors que la demande d’asile baisse partout en Europe, le nombre de demandeurs d’asile en France est, lui, en hausse quasi ininterrompue.

    « Notre pays demeure soumis à une pression migratoire intense et évolutive », déclarait à l’AFP Christophe Castaner, le 6 novembre dernier ; « évolutive » signifiant ici « en augmentation constante ». En 2017, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a enregistré 100 613 dépôts de demandes, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2016. Pour 2018, l’OFPRA estime ainsi que le chiffre record de 120 000 demandes d’asile pourrait être atteint sur l’année.

    L’absurdité ne réside pas dans la pression migratoire, mais dans le fait que le gouvernement n’entend pas agir sur ces arrivées massives. Christophe Castaner s’est borné à déclarer à la commission des Finances du Sénat que « la diminution du nombre de migrants arrivant en France depuis les pays voisins a vocation à être limitée puisque les pays voisins enregistrent eux-mêmes une baisse des arrivées. C’est le pari que nous faisons ». En d’autres termes, le nombre des migrants finira un jour par baisser, pas la peine de se faire remarquer par une répression inconsidérée.

    Cette inaction – volontaire – du gouvernement a évidemment un coût. Plus d’un migrant économique sur deux verra sa demande d’asile déboutée. Mais entre le dépôt de la demande et le rejet de cette demande, ce même homme aura été hébergé, rémunéré et soigné plusieurs mois durant.

    Ce système absurde a un coût, que l’on peut décliner ainsi (pour 2018) :

    – Hébergement et allocations : l’exercice du droit d’asile représente 1,35 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 1,21 milliard d’euros en crédits de paiement dans le projet de loi de finances pour 2019. Soit une hausse par rapport à 2018 de 36 % en autorisations d’engagement et de 18 % en crédits de paiement.

    – L’Allocation pour demandeur d’asile (ADA) est budgétée dans le projet de loi de finances pour 2019 à 335,8 millions d’euros (+ 5,7 % par rapport aux 317,7 millions d’euros de 2018). Les rapporteurs de la commission des finances du Sénat déplorent la sous-budgétisation constante du poste ADA dans la mesure où, pour 2018, le gouvernement et l’OFII ont prévu une dépense d’ADA de 410 millions d’euros, (+ 130 % par rapport aux crédits – 317,7 millions d’euros – accordés en Loi de finances initiale pour 2018).

    – Les dépenses d’hébergement sont représentées par un empilement de structures d’accueil (on en compte pas moins de cinq) dont beaucoup ont été détournées de leur mission initiale au fur et à mesure de la crise migratoire. Leur coût réel annuel ne semble détaillé dans aucun document public accessible. Les coûts d’hébergement par personne et par jour varient de 16 à 60 euros. Une rationalisation est en cours. Par déduction, le coût global tourne autour du demi-milliard d’euros.

    – A ces principaux postes (allocations et hébergement), il faut ajouter les frais de fonctionnement des administrations chargées de gérer l’asile : OFPRA, CNDE, OFII et guichets de préfecture. Ces budgets ont beaucoup augmenté depuis 2015, notamment dans le but de réduire la durée d’instruction des dossiers. Car plus l’instruction est longue, plus les dépenses d’allocations et d’hébergement augmentent.

    – Aide médicale d’Etat (AME) : les clandestins ne sont pas seulement rémunérés et hébergés, ils sont également soignés quand ils apportent la preuve qu’ils résident depuis plus de trois mois en France. L’Aide médicale d’Etat (AME), financée sur le budget de l’Etat, n’a cessé, depuis ses origines, de couter « un pognon de dingue ». Déjà en 2003, un rapport de l’inspection des affaires sociales s’alarmait « de la forte progression » des dépenses de l’aide médicale de l’Etat (AME), dépenses qui n’étaient en 2000 que d’une centaine de millions d’euros. Ces mêmes dépenses sont aujourd’hui de l’ordre du milliard d’euros pour une distribution de soins qui touche 300 000 personnes environ. Les termes du débat sont connus : sans l’AME, les migrants clandestins envahiraient les hôpitaux et ceux atteints de maladies contagieuses pourraient contaminer les populations locales, disent les défenseurs de l’AME. Mais ceux qui luttent contre une politique de frontières ouvertes affirment qu’une action résolue contre l’immigration clandestine, réduirait les dépenses d’AME et les risques sanitaires liés.

    – Prise en charge des mineurs non accompagnés: dans la masse des clandestins, une sous-population mérite d’être distinguée : celle des mineurs non-accompagnés. Depuis 2015, des gamins de 12 à 18 ans, venus généralement du Maroc et d’autres pays d’Afrique du Nord, se multiplient sur le territoire national, vivant en bandes, subsistant de rapines, semant la terreur sur la population locale. Combien sont-ils ? Selon La Dépêche du Midi, « certaines estimations parlent de 50 000 ». Sans papiers, mutiques sur leur pays d’origine, ils sont difficiles à expulser. Aujourd’hui, 40 000 d’entre eux seraient pris en charge par les collectivités locales au titre de l’Aide sociale à l’enfance contre 25 000 en 2017 et 13 000 en 2016. Sachant que le coût annuel d’une prise en charge, prévue dans le cadre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), atteindrait 50 000 euros par an, la facture devrait frôler les 2 milliards d’euros à la fin de l’année.

    Étranglés par cette dépense imprévue, les départements se retournent vers l’Etat estimant qu’ils n’ont pas à faire les frais de sa politique migratoire. L’Etat compense – très – partiellement, en assumant 17% de la dépense (340 millions) selon les dernières propositions de Jacqueline Gouraud, ministre des Territoires. A ces 340 millions, s’ajoutent 240 millions d’euros de frais d’ « évaluation » payés par l’Etat avant placement dans les services sociaux des collectivités.

    Lorsque les mineurs atteignent la majorité, les départements sont parfois conduits à poursuivre leur accompagnement via des « contrats jeunes majeurs », comme les 5 000 signés en 2017, au coût unitaire d’environ 30 000 euros par an.

    L’Etat dans la nasse. Les gilets jaunes ont clairement fait comprendre au gouvernement qu’ils n’entendaient pas faire les frais de sa politique mondialiste. Transition énergétique, politique migratoire ne pourront plus être financés par une taxation sans frein des classes populaires. S’il est possible de mettre entre parenthèses la politique énergétique, la dynamique migratoire est lancée et ne semble pas prêt d’être stoppée. Le choc entre les dépenses et les recettes introuvables – sauf à réintroduire l’ISF et à taxer les entreprises – va donc aller croissant.

    https://www.lesalonbeige.fr/combien-de-temps-encore-les-gilets-jaunes-vont-ils-supporter-fiscalement-le-cout-exorbitant-de-limmigration/

  • Le Parti de la France va lancer une nouvelle campagne :

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  • Multirécidivistes : appliquons la « loi des trois coups » américaine !

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    Pour diminuer le nombre de terroristes potentiels, et si l’on commençait par sanctionner lourdement les multirécidivistes ? Quelles que soient leurs malversations… Comment ? Tout simplement en appliquant, en France, une loi née dans une incontestable grande démocratie : les États-Unis. Le tireur meurtrier de Strasbourg – dont je ne veux même pas citer le nom – serait (peut-être) toujours en détention et, surtout, il n’aurait pu perpétrer autant de délits et, donc, faire autant de victimes en dix-neuf ans, y compris celles de mardi soir… Cette loi calmerait ceux vivant non en marge mais hors de notre société.

    Des Français adorent imiter, mimer, singer ce qui vient d’outre-Atlantique, du plus sublime au plus outrancier ! Telle la gangrène de mots anglais dans les salons et les jeunes pousses… pardon, dans les « start-up », jusqu’à prononcer des mots français avec l’accent anglais : pourquoi énoncer à la française le nom d’un journal, Challenges, et baragouiner ce même mot « tcha-lin-d’j’ » dans les débats ou entre amis ? Et les séries américaines dont les chaînes françaises n’osent même plus traduire les titres, y compris les imprononçables par un Français tel Desperate Housewives ! Seuls les Québécois, plus respectueux de notre langue que les Français la massacrant pour une dévastatrice mode « in », ont traduit ce titre en Beautés désespérées. Ce dont les « in » se sont gaussés.

    D’où ma suggestion à Mesdames et Messieurs les « in », dont une majorité de nos nouveaux députés : si les idées venues des États-Unis vous siéent tant, pourquoi n’élaborez-vous pas une loi à l’image de la loi américaine que vous connaissez sous l’appellation de « The three-strikes law »et que je me contente de désigner, pour nombre de mes lecteurs, par « loi des trois coups » ? Cela, afin de mettre définitivement les multirécidivistes « hors d’état de nuire », tel ce « Strasbourgeois » de 29 ans, champion en la matière, avec 27 délits (établis) depuis ses… 10 ans !

    Certes, et je ne l’ignore pas, cette loi, outre-Atlantique est excessive : un Américain peut risquer la perpétuité pour le vol d’un sandwich si ce délit est le troisième… La France, elle, a digéré depuis longtemps les dix-neuf ans de bagne du héros hugolien Jean Valjean pour un pain volé après, toutefois, bris d’une vitrine. Notre pays pourrait être plus indulgent en accordant sa grande mansuétude à certains « modestes » multirécidivistes. Peut-être en acceptant non « trois coups » mais cinq, voire plus. Aux parlementaires d’en déterminer le nombre. En espérant, toutefois, que ceux-ci, toujours prompts à une généreuse magnanimité en ce domaine, n’iront pas voter une « loi des 27 coups », tels ceux du tueur de Strasbourg : toute sa vie depuis sa prime enfance, son seul plaisir fut de faire des victimes, que ses actes fussent mineurs ou, pire, crimes de sang ! Lui qui, comme un cuculidé, le Cuculus canorus ou, si vous préférez, le coucou gris, a vu le jour en tuant ceux nés dans le même nid que lui, notre nid, la France…

    Jacques Martinez

    http://www.bvoltaire.fr/multirecidivistes-appliquons-la-loi-des-trois-coups-americaine/