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immigration - Page 783

  • Le Conseil constitutionnel pour l’immigration de masse, par Francis Bergeron

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    Le prétendu « délit de solidarité » consistant à encourager, favoriser les filières d’immigration clandestine allait-il rester un délit ? Très habilement, les associations de soutien et d’encouragement au grand remplacement avaient posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Pouvait-on faire condamner des individus ou des réseaux de soutien aux clandestins, aux sans-papiers, si ces réseaux agissaient non pour des raisons financières, mais bénévolement, sur des bases idéologiques, « humanitaires » ? Non. Non, il est impossible de poursuivre et de les faire condamner s’ils ne sont pas mus par l’appât du gain. Cette décision est un tournant qui vient ruiner tout le dispositif législatif censé nous assurer la maîtrise de l’immigration, le droit des Français à contrôler qui vient chez eux, pour y faire quoi et pour combien de temps.

    Le Conseil constitutionnel s’est tout simplement livré à une analyse basique de la formule « liberté, égalité, fraternité ». La fraternité étant un principe constitutionnel, puisque référencé dans le préambule de la Constitution, toute personne, toute association, qui aidera des illégaux, des clandestins, en leur faisant passer la frontière, en les logeant, en les nourrissant, en leur fournissant des avocats, des formations, un travail (lui-même clandestin) sera considérée comme accomplissant un acte licite – et plus que cela, un acte humanitaire, un acte de fraternité.

    Un appel d’air sans précédent

    Depuis cette décision du Conseil constitutionnel, ce vendredi 6 juillet, c’est l’ébullition dans les organisations du prétendu antiracisme, et aussi au PC, chez les Insoumis, les Ecolos, dans les groupuscules. Toutes préparent des programmes au grand jour pour aider les clandestins à franchir nos frontières, et mettre en place, officiellement cette fois, les moyens matériels de la submersion migratoire.

    Certes, les passeurs professionnels – qui se font rétribuer pour transférer les migrants en Europe – ne sont pas concernés par cette interprétation de la Constitution. Et leur activité ne sera pas légalisée. Mais les migrants auront-ils encore besoin de passeurs rémunérés, alors qu’une multitude d’associations – elles-mêmes subventionnées par l’Etat – et les collectivités territoriales le feront, dans les faits, de la façon la plus officielle ?

    La décision du Conseil constitutionnel est gravissime. Elle constitue un appel d’air sans précédent pour tous ceux qui veulent converger vers l’Europe, et désormais vers la France avant tout.

    Les macronistes soulignent que nous conserverons la liberté d’accueillir ou pas les clandestins. Mais quand on sait que 90 % de ceux qui parviennent à entrer chez nous y restent, ce chiffre sera désormais de 100 %, et 100 % d’une masse fortement gonflée par ce message d’encouragement.

    Les LR regrettent la décision, mais ils sont piégés puisque le principal argument qu’ils mettaient habituellement en avant pour refuser l’immigration de masse, sans sortir du politiquement correct, était le rôle des passeurs mafieux, qui disparaîtront d’eux-mêmes avec cette mesure. Le Rassemblement national souligne pour sa part que cette décision constitue « une violation des droits de la nation française ». Elle sonne même la fin de la nation française.

    Nous avons donc à présent, d’un côté des Alpes un pays qui annonce clairement la tolérance zéro pour l’immigration, et de l’autre côté un pays dans lequel partis politiques, syndicats, associations, municipalités vont s’engouffrer dans l’énorme brèche ouverte par le Conseil constitutionnel.

    Les conséquences se feront sentir extrêmement vite sur nos équipements, notre sécurité, notre taux d’emploi, nos régimes sociaux, etc. Mais la vérité des chiffres sera sans doute cachée le plus longtemps possible aux Français.

    Conséquence de la position aberrante de la Cour de Cassation : s’opposer aux actes non rémunérés de soutien aux migrants, par exemple une aide au franchissement de frontière devient donc un délit. Les premières victimes seront les autorités préfectorales des Alpes maritimes, et les Identitaires, qui peuvent être poursuivis pour délit d’atteinte au droit de fraternité, garanti par la Constitution

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • Mercredi 25 juillet, à Bordeaux : conférence de Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, et de Boris Le Lay

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  • Selon des renseignements russes et chinois, début d’une invasion de l’Asie centrale par l'État Islamique

    Le site Réseau International a publié fin mai [22.05] d'intéressantes informations très détaillées sur le redéploiement en cours des combattants de l'État Islamique en Asie centrale. A-t-on proclamé trop vite la destruction de l'État islamique ? Va-t-il ressurgir en Afghanistan ? Affaire à suivre.  LFAR 

    Par Andrey Afanasyev

    Des sources dans les agences militaires et de renseignement russes, disent que la préparation d’une opération offensive à grande échelle contre la Russie à travers le Tadjikistan et l’Ouzbékistan est dans la phase finale. Citant des données provenant de canaux de communication avec les ministères de la Défense de la Chine, du Pakistan et de l’Afghanistan, ils disent que l’Afghanistan est la pierre angulaire de ce plan.

    Des messages similaires ont déjà été reçus, en particulier lors d’une récente conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Tachkent, la capitale ouzbèke. Puis le ministre tadjik des Affaires étrangères Sirodzhiddin Aslov a annoncé publiquement l’activation des terroristes dans la région :

    « Nous voyons l’activation de groupes terroristes, leur progression dans les régions du nord de l’Afghanistan, en particulier dans les territoires limitrophes du Tadjikistan, l’augmentation du nombre de partisans de l’EI et la participation d’un certain nombre de citoyens des républiques post-soviétiques aux groupes et mouvements terroristes présents en Afghanistan…. cela nous préoccupe sérieusement » .

    Selon les agences de renseignement russes, le nombre de terroristes de l’EI opérant en Afghanistan varie de 2500 à 4000 personnes. Ces données ont été confirmées par le ministère de la Défense de la Chine. Les sources de la RPC affirment qu’au moins 3800 combattants opèrent dans 160 cellules terroristes mobiles. Ils sont concentrés dans la province de Nangarhar, à la frontière avec le Pakistan, où l’État islamique a augmenté la production et le trafic de drogue, ainsi que la création d’infrastructures pour la formation de combattants et de kamikazes.

    Comment ça va se passer

    Selon des sources militaires russes, des terroristes se retirent actuellement de Syrie et d’Irak par voie maritime jusqu’au port de Karachi, dans le sud du Pakistan. Après cela, ils arrivent à Peshawar près de la frontière afghane et s’installent dans la province de Nangarhar. Le nouveau siège de l’EI dans la région est situé dans le district d’Achin.

    À partir de la fin de l’année 2017, les terroristes ont réussi à rassembler jusqu’à 500 combattants syriens et irakiens, dont plusieurs dizaines de femmes. Des sources disent que la plupart d’entre eux sont des citoyens de la France, du Soudan, du Kazakhstan, de la République tchèque, de l’Ouzbékistan, etc.

    L’objectif principal de l’EI en Afghanistan est non seulement la déstabilisation du pays, mais aussi une invasion à grande échelle des républiques post-soviétiques d’Asie centrale : le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan afin d’attiser les tensions aux frontières sud de la Russie.

    Les sources de renseignement russes disent qu’il y aura deux voies pour l’offensive de l’EI. L’une mènera au Tadjikistan à travers les provinces du Nuristan et du Badakhshan, l’autre passera par Farakh, Ghor, Sari-Pul et Faryab au Turkménistan.

    Le principal responsable des opérations de l’EI est le gouverneur de la province de Nangarhar, Mohammad Gulab Mangal. Il utilise la structure des radicaux pour renforcer son influence dans les régions voisines. De plus, Mangal est bien connu pour sa participation aux opérations financières de l’EI. Des sources affirment que toute tentative de protestation des populations locales est violemment réprimée par les autorités, y compris par des opérations punitives contre les zones peuplées.

    Mangal a été connecté aux services spéciaux américains pendant une longue période. La page Wikipédia à son propos dit que le gouverneur actuel de Nangarhar a pris part à une guerre contre les troupes soviétiques dans les années 80. Juste après l’invasion américaine en 2001, il a été nommé à la tête de l’autorité locale. Les médias occidentaux le considèrent comme un homme d’État efficace et juste. La BBC a même qualifié Mangal de « nouvel espoir pour Helmand», une province qu’il gouvernait.

    Selon le ministère de la Défense afghan, l’EI prévoit d’augmenter son effectif à 5000 soldats dont la plupart seront cantonnés dans la province de Mangals.

    Il est à noter que les deux plus grandes bases militaires américaines dans le pays sont situées près de la région de NAngarhar contrôlée par l’EI et un gouvernement corrompu.  

    Réseau international

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  • Marche des migrants : ils partirent 25, mais par un prompt renfort, ils se virent 500 en arrivant au port…

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    Ils étaient partis de Vintimille, ex-frontière franco-italienne, le 30 avril dernier. Une sorte de pèlerinage pro-migrants qui se faisait fort de rejoindre Calais, puis Douvres, ce dimanche 8 juillet. Ils y sont parvenus, mais quelques-uns, qui espéraient bien profiter de l’occasion pour filer chez les Grands-Bretons, ont été retenus à Calais.

    Organisée par L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, cette Marche des migrants, longue de 1.400 kilomètres en 60 étapes, ambitionnait de « créer du dialogue avec les citoyens » et de récolter des fonds et des biens de première nécessité pour les migrants. Elle était aussi et surtout une réponse à l’opération des Identitaires de Defend Europe au col de l’Échelle, les No Borders ayant déjà tenté d’en découdre au cours d’un « opération riposte ».

    Le journal La Croix les avait accompagnés sur une étape en région parisienne. Ils étaient 25, alors, à demander l’hospitalité au prieuré Saint-Benoît, à Étiolles (Essonne) : « Chaque jour, des marcheurs parcourent une vingtaine de kilomètres pour réclamer un meilleur accueil des exilés et leur liberté de circulation. Au passage, ils demandent aussi la suppression du délit de solidarité. Selon les jours, ils sont 30 à 50, parfois ralliés par des centaines de sympathisants à l’entrée des grandes villes. Une poignée use ses chaussures depuis le début. Les autres se relaient à leurs côtés, venus pour quelques journées ou même une seule. »

    Entre retraités, grévistes et utopistes du bonheur universel, La Croix repère « une “nomade” de l’engagement humanitaire. De retour d’un an et demi en Colombie, elle marche depuis Lyon et compte bien aller jusqu’à Calais. » Facile, d’être engagé, quand on vit sur le dos des autres !

    Bref, ce petit monde est arrivé à Calais. Et plus si affinités. Et c’est là où ça s’est corsé.

    C’est la préfecture qui communique : « 24 étrangers qui ne disposaient pas des documents administratifs, donc en situation irrégulière, ont été descendus du bus et ont été amenés au centre administratif de rétention (CRA) de Coquelles » par la police aux frontières (PAF). Et là, moi, je compte : 25 au prieuré de Saint-Benoît, 24 retenus par la PAF. Autrement dit, c’est comme Le Cid : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Les amis, dont la troupe avait soudain grossi, sont venus manifester devant les grilles du CRA. Le Monde interroge Anzoumane Sissoko, « du Collectif des sans-papiers de Paris (CSP 75), dont sont membres la plupart des personnes arrêtées. Selon le collectif, seize étaient toujours interrogés, tous originaires d’Afrique. » Le quotidien interroge à Douvres, terminus de la marche, le vice-président de L’Auberge des migrants, François Guennoc.

    « C’est normal qu’ils n’aient pas pu passer. Ce qui nous choque, c’est qu’ils aient été amenés au centre de rétention, alors qu’ils étaient accompagnés par nous et qu’ils s’étaient annoncés », dit-il. « Nous avions prévenu le CSP 75 des risques, qu’ils ont assumés. » Il ajoute que le collectif « avait averti les autorités françaises et anglaises de leur intention [des sans-papiers] d’aller en Angleterre “pour la journée” dans le cadre de cette manifestation ».

    À l’évidence, la PAF n’était pas favorable à l’échange linguistique. Et vous, vous y croyez, aux clandestins qui vont en Angleterre « pour la journée » et rentrent gentiment le soir dormir sur la plage de Calais ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/marche-des-migrants-ils-partirent-25-mais-par-un-prompt-renfort-ils-se-virent-500-en-arrivant-au-port/

  • Violences : comment Nantes s’est libanisée, par Ivan Rioufol

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    Nantes, la belle alanguie, est devenue une poudrière. Trente ans à peine auront suffi pour fracturer culturellement la Cité des Ducs de Bretagne et la rendre méconnaissable. Cette nuit, trois quartiers “sensibles” ont été le théâtre d’une insurrection urbaine : au Breil, à Malakoff, aux Dervallières. Les émeutes ont été déclenchées, dans le quartier du Breil, après la mort d’un jeune voyou touché par le feu d’un policier qui tentait de protéger son collègue d’une manoeuvre d’écrasement lors d’un contrôle. L’homme était sous le coup d’un mandat d’arrêt. Dans ces trois endroits, des voitures et des locaux ont été rapidement incendiés, dont un centre paramédical, une mairie annexe, une maison de la justice et du droit. Ce mercredi, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a “condamné avec la plus grande fermeté” ces actes.

    Il a rappelé que le Breil faisait l’objet d’un dispositif de sécurisation renforcée à la suite de plusieurs incidents violents survenus depuis le 28 juin. Malakoff et les Dervallières ont été retenus pour être des “quartiers de reconquête républicaine” dès septembre. Ayant été longtemps journaliste à Nantes (à Presse-Océan, de 1976 à 1984), je connais bien cette ville où je suis né. Quand je l’ai quittée en 1984, elle était la tranquillité même, y compris dans les quartiers traditionnellement plus populaires, dont Les trois sites devenus explosifs. Les immigrés y étaient minoritaires. Les foyers Sonacotra hébergeaient les travailleurs venus du Maghreb ou d’Afrique noire. Aujourd’hui, Nantes s’est libanisée. Son histoire est celle de la France.

    Ma dernière enquête pour Presse-Océan, en 1984, avait été consacrée à la petite et alors unique mosquée du quartier Malakoff, située en face du vieux stade Marcel Saupin. Cette ancienne chapelle Saint-Christophe, construite après-guerre, avait été donnée par l’évêché au culte musulman en 1980. A l’époque j’y avais révélé le lien qu’entretenait ce discret lieu de culte avec l’Iran. Depuis, la mosquée de Malakoff a pris une toute autre envergure : reconstruite un peu plus loin, elle compte 1200 places et a érigé un minaret de 17 mètres. A cette “mosquée cathédrale” s’ajoutent quatre autres mosquées pour la ville, sans parler de celles des communes voisines. Cette emprise de l’islam a accompagné le nouveau peuplement des quartiers populaires, sous les encouragements des municipalités socialistes successives.

    Des “figures” locales ont vite émergé, comme le “Nantais” Lies Hebbadj, cet islamiste polygame qui s’était fait connaitre il y a quelques années pour mettre ses femmes sous des draps noirs et militer pour la construction de dizaines de mosquées dans la cité du muscadet, des luttes ouvrières et du surréalisme. A Nantes comme ailleurs, l’indifférence des autorités publiques a permis à une contre-société, majoritairement islamique, de se consolider sur ses territoires. Breil, Malakoff, Dervallières sont les noms des places fortes en rupture avec la république. Les policiers et les gendarmes qui s’y risquent y sont vus le plus souvent comme des forces d’occupation. Merci qui ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 juillet 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Angela Merkel et Viktor Orbán : deux conceptions de l’immigration et de la juste méthode pour agir humainement se sont affrontées jeudi à Berlin

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     Après une rencontre jeudi à Berlin entre Angela Merkel et Viktor Orbán, les deux dirigeants se sont opposés en conférence de presse sur la politique à avoir face à l’immigration illégale et sur la bonne manière de répondre humainement à ce problème. Sur le fond, la conclusion de ce sommet entre le Premier ministre hongrois et le chancelier allemand est un constat de désaccord : la Hongrie continuera de refuser de reprendre les immigrants passés par son territoire. Budapest ne se considère en effet pas comme le premier pays d’entrée de ces immigrants arrivés par la route des Balkans en passant par la Grèce, même si les autorités grecques ont manqué à leurs obligations en omettant de les enregistrer. Cependant, a argumenté Viktor Orbán, « Si vous me permettez de dire une phrase sur la solidarité, cela nous blesse quand l’Allemagne nous accuse de manquer de solidarité ». En effet, a-t-il poursuivi, la Hongrie « soulage l’Allemagne d’un immense fardeau » en surveillant sa frontière méridionale avec la Serbie et la Croatie. Cette frontière équipée d’une double clôture avec caméras et senseurs est gardée en permanence par 8.000 hommes armés.

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  • Qu’emporte avec lui l’immigré clandestin ? Des préservatifs…

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    Tom Kiefer, ancien employé des douanes américaines, s’est lancé dans un projet artistique qu’il a appelé « El Sueño Americano » (« Le rêve américain ») et qui consiste à photographier les objets que transportent les immigrés clandestins lors de leurs tentatives de traverser illégalement la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.

    Lorsque ces immigrés clandestins sont arrêtés par les agents des douanes, ils sont fouillés et la plupart des objets qu’ils transportent sont jetés dans des poubelles par les douaniers. Tom Kiefer a donc photographié le contenu de ces poubelles.

    On y trouve du savon, des vêtements, du dentifrice, des brosses et peignes. Et beaucoup de préservatifs…

  • Vous avez aimé l’invasion ? Vous adorerez la guerre civile

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    2872176671.jpgSans remonter loin dans le temps, à la querelle des Armagnacs et de Bourguignons, force est de constater que les invasions, en France, se doublent généralement d’une guerre civile. Les Français se plaisent à ajouter au malheur des temps d’irruption étrangère, la guerre civile qui est, comme chacun sait, la pire des guerres. En 1870 avec l’invasion prussienne ce fut la Commune de Paris, guerre civile s’il en est, dont on rappellera que ce fut, avant son programme social, le refus de l’occupation étrangère qui la déclencha. En 1944, ce qu’on appelle la Libération fut aussi une guerre civile consécutive à l’occupation allemande : elle fit plus de morts que la révolution française. Il semble bien aujourd’hui, à considérer les mouvements qui agitent l’opinion, que ce double scénario (parfois à fronts idéologiques renversés), se représente aujourd’hui et qu’en conséquence ce qu’il faut bien appeler une invasion, même si elle prend les formes de la modernité droit-delhomisée, risque de se doubler d’une guerre civile entre ceux qui l’acceptent par soumission ou par choix idéologique et ceux qui la refusent.

    25 000 réfugies, 200 000 clandestins, 650 000 personnes entrées en France cette année ! Les chiffres donnent le tournis et plus personne ne peut connaître et n’a le droit de connaitre combien et qui il accueille sur le sol de son pays. Le cauchemar de la submersion migratoire est masqué par l’obligation de « solidarité ». Mais quel mérite avons-nous donc à être solidaires si nous y sommes contraints par la loi et la violence de l’Etat ? Celui-ci prendra des ressources supplémentaires pour accueillir la misère du monde et comme par enchantement, les sommes que l’on n’a pas pour aider les agriculteurs ou les PME écrasées par le RSI, ces sommes donc, sont disponibles pour les réfugiés. Aider son prochain, bien sur, mais par l’exercice libre de la volonté libre. Cette solidarité là, c’est obliger à donner aux enfants des autres ce que l’on nous interdit de donner à nos propres enfants, telle est la réalité fiscale aujourd’hui.

    Sous la modernité jadis festive, le tragique de l’histoire

    Ceux qui ont les micros et ceux qui les commandent, en gros les nouveaux seigneurs, veulent encore nous persuader que nous sommes en démocratie. Celle-ci est une religion, nous sommes croyants mais non pratiquants, l’oligarchie n’a pas attendu François Hollande pour enterrer les aspirations populaires et leur expression démocratique. La France est muselée depuis une génération, ce silence forcé à fonctionné jusqu’à ce que la souffrance identitaire devienne trop forte, le mur (de Berlin) du politiquement correct se lézarde, le barrage n’est pas loin de céder. Partout en France, dans la presse, sur les ondes et dans la sphère numérique, des hommes et des femmes d’origines philosophiques différentes osent désormais se prononcer sur la décomposition avancée du pays et parlent d’invasion et de guerre civile.

    Philippe de Villiers voit déjà « les dhimis et les dissidents face à face ». Or il est clair que si le risque de guerre civile n’est plus exclu, ce malheur est la conséquence d’un Etat failli, non seulement sur le plan économique – la faillite matérielle rend impuissant et soumis, mais aussi sur le plan institutionnel, la Ve république n’assure plus l’ordre qui protège les faibles et freine les arrogants et les puissants du moment, qu’ils soient l’oligarque de service ou le petit caïd de banlieue, tous les deux contre le peuple. Le personnel oligarchique de cette république est totalement hors-sol, le premier d’entre eux, l’hôte de l’Elysée. Le dualisme dhimis contre dissidents constitue les prémices de la logique des collabos et des résistants, nous n’en sommes pas tout à fait à ce stade, mais sous l’écume de la modernité se cache encore et toujours une composante historique pérenne et répétée à l’envie par les lois d’une histoire tragique ; « ôte-toi de là que je m’y mette !» appelé plus pudiquement grand remplacement. L’auteur de ces lignes avait écrit, il y a trente ans que ce qui se mettait alors en œuvre était que le socialisme, celui des socialistes et celui des autres, ne pouvant tout à fait changer LE peuple s’organisait pour changer DE peuple. C’est aujourd’hui manifeste, la modernité dans cette affaire, l’humanitaire, les droits de l’homme, les impératifs économiques du financement des retraites, les besoins supposés de main d’œuvre, autant de billevesées modernes, et d’ailleurs rationnellement fausses, cachent de plus en plus mal la réalité d’une occupation de l’espace et le versement du « tribut aux tribus ».

    L’Etat providence moderne est devenu le tribut aux tribus

    Or ce tribut aux tribus est tout simplement la conséquence d’un Etat-providence entré en contradiction avec lui-même dès lors qu’il devient un impératif politique d’accueillir toute la misère du monde. Mais sa capacité attractive décroit au fur et à mesure qu’il attire, tandis que ses bénéficiaires légitimes sont délaissés – les périphéries de Guilluy, le peuple « sur lequel s’exerce le pouvoir » d’Onfray. L’impuissance de l’Etat est trop manifeste pour qu’on y insiste. On ne fait jamais que la politique étrangère de ses clients, et la France, en Syrie par exemple, a voulu être le bon petit soldat des petro- monarchies. Les exemples de la dhimitude de l’Etat central sont légions, mais à l’échelle de la France profonde c’est la même chose. Nos départements, en faillite, n’arrivent plus à financer les routes et l’on roule dangereusement sur des départementales mal entretenues, où les auxiliaires du fisc que sont devenus les gendarmes, font payer les conducteurs solvables pour 5KM de trop. Ainsi occupés les pandores n’ont pas le temps de s’occuper des malfrats catégorie S qui courent dans la nature et de temps à autre en assassinent l’un d’entre eux. Et pendant ce temps, les départements, souvent premiers employeurs, peinent à financer le social qui devient ultra-majoritaire dans leur budget au détriment des autres fonctions : routes, patrimoine, collèges, etc.

    Les naufrageurs seront bientôt les naufragés

    Il est courant que les invasions font tomber les régimes, mais hélas quand le capitaine conduit le navire sur les récifs il n’est pas la seule victime. La vague du séisme migratoire va connaître plusieurs répliques. Pour l’heure, on nage dans les bons sentiments, mais déjà les immigrants d’origine chrétienne sont victimes des musulmans, la chose se passe en Allemagne. D’aucuns s’étonnent d’une telle attitude et se croient à l’abri puisqu’ils sont solidaires, on ne saurait s’en prendre à son sauveur ! Erreur, pour une part des musulmans arrivés en Europe, c’est par la volonté d’Allah qu’ils occupent la terre DAR AL-HARB, (par opposition avec DAR AL-ISLAM où s’applique déjà la charia). Cette terre à donc vocation à subir la charia et les moyens pour y parvenir peuvent ou non passer par la taqiya, la dissimulation. Dans un entretien publié par Paris Match, le juge Marc Trévidic, ancien du pôle antiterroriste du palais de justice de Paris s’exprime ainsi : « Les jours plus sombres sont devant nous. La vraie guerre que l’EI entend porter sur notre sol n’a pas encore commencé ». A cette perspective les optimistes diront que la violence manifeste va enfin faire réagir les citoyens et que l’islamisme par sa violence, devenue évidente, a commis une faute tactique, qu’il n’est plus dans la dissimulation et que les peuples d’Europe ne vont plus l’accepter. Erreur double : d’abord parce qu’ils sont ici et non au Proche-Orient et que toute la société, tous les faiseurs d’opinion la disposent au renoncement, au compromis. Les uns croient encore l’islam soluble dans la république et la laïcité (Pierre Manent vient d’en démontrer l’impossibilité), les autres tablent sur le modèle consumériste et l’hédonisme jouisseur qui ont abaissé le peuple de France, érotisé la société et abruti de sexe et de showbiz la jeunesse pour corrompre les musulmans, les derniers enfin croient au vote mais oublient la logique : un homme une voix, (et la démographie) telle que même la droite de la droite lorgne vers eux, pour en obtenir les suffrages…

    L’intifada de basse intensité

    Les risques d’attentats sont spectaculaires mais la vraie bombe est démographique, le vieillissement physique et mental de la vieille Europe, et, ce qui se passe dans les banlieues, moins spectaculaire que les attentats, constitue une intifada de basse intensité qui risque de dériver vers une guerre civile ethnique. La présence en Europe de très fortes masses jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec en leur sein, une minorité d’importation formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles, sera le facteur déclencheur d’un guerre ethnico-civile. L’ennemi c’est le monde européen et chrétien. Dans cette analyse la déclaration de Nadine Morano relève de l’évidence, sa condamnation fait, de facto, de ses juges à charges, des collabos dont l’ancien président de la République. L’histoire bégaye, il y aura de nouveaux Laval et de nouveaux d’Estienne d’Orves !

    Et si nous voulons éviter le pire qui n’est jamais sur comme chacun sait, il faut impérativement voir, sous la modernité, la réalité. Aujourd’hui cette réalité est inhérente à la nature humaine, c’est le risque de la guerre, le problème n’étant plus désormais de l’éviter mais de ne pas la perdre. 

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  • ces pratiques de la caillera fascinent tellement, de nos jours, les intellectuels parisiens et les artistes bien-pensants du showbiz

    Dès 1997, Jaime Semprun (disparu, en août 2010, dans ce silence unanime des médias officiels qui constitue, à sa manière, le plus magnifique des hommages) avait dit tout ce qu’il y avait dire de ces « sociologues » d’extrême gauche dont la fonction n’est pas de « critiquer la société, mais de fournir des arguments et des justifications au pléthorique personnel d’encadrement de la misère, à ceux qu’on appelle les travailleurs sociaux ». « L’extrême-gauchisme – écrivait-il ainsi – se contente de renverser les termes de la propagande policière : là où celle-ci désigne des barbares, venus d’un inframonde extérieur aux valeurs de la société civilisée, il prône des sauvages, étrangers au monde de la marchandise et décidés à la détruire. C’est la ‘révolution par les cosaques’, avec les banlieues en guise de steppes. Tout ce que veut bien concéder une telle apologie, c’est que ce refus est assez peu conscient, fort mal raisonné en tout cas, quoique bel et bien là par l’intention. Mais si on quitte le ciel des bonnes intentions – le gauchisme vit de ses bonnes intentions et de celles qu’il prête à ses héros négatifs – pour redescendre sur terre, le problème n’est pas que ces barbares refusent, même très mal, le monde de la brutalité généralisée ; c’est au contraire qu’ils s’y adaptent très bien, plus vite que beaucoup d’autres qui sont encore encombrés de fictions conciliatrices » (L’abîme se repeuple, Editions de l’Encyclopédie des nuisances, 1997, p. 45). Quelques années plus tôt (dans sa lettre à Jean-François Martos du 26 décembre 1990), Guy Debord avait déjà présenté ces pratiques de la caillera – qui fascinent tellement, de nos jours, les intellectuels parisiens et les artistes bien-pensants du showbiz – comme « l’expression achevée, et pratique, de la dissolution de tous les liens sociaux ».  
    Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée