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immigration - Page 780

  • Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦

    « Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre du Système et de ses porte-parole politiques et médiatiques. Face aux problèmes de cohabitation engendrés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam, le Vivre ensemble est à l’évidence la nouvelle réponse de nos dirigeants. La question qui se pose alors est de savoir s’ils sont conscients que la logique de ce concept aboutit à la création d’un nouveau pays en lieu et place de la France.

    Le Vivre ensemble remplace l’assimilation et l’intégration

    Derrière ce slogan qui paraît a priori bien anodin, c’est en effet un bouleversement de grande ampleur que le Système introduit subrepticement sur la scène publique. D’abord, parce que la théorie du Vivre ensemble vient remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

    Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait. Concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

    Cette conception a été abandonnée dans les années soixante-dix pour laisser la place au principe d’intégration selon lequel l’étranger peut conserver son identité d’origine mais doit s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

    Or, depuis que l’islam est devenu une composante dominante du phénomène migratoire, cette seconde conception a elle aussi été abandonnée pour une troisième formule, celle du Vivre ensemble. Notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée et qui renvoie sans le dire à une vision communautariste : chacun conserve son identité, ses coutumes et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

    Le Vivre ensemble représente une exigence insupportable pour les Français

    Cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. En effet, l’effort n’est plus exigé des étrangers, mais des Français de souche qui ont la quasi-obligation d’accueillir les migrants et de s’adapter à leurs mœurs et à leur religion. Derrière les bons sentiments auxquels renvoie la formule, ce mot d’ordre représente en effet une exigence terrible tellement contraire à la nature des peuples que personne ne veut s’y soumettre. Les immigrants n’ont aucune envie de vivre avec nous, ils veulent seulement vivre chez nous comme chez eux. Les Français, de même que les Européens de souche, cherchent de leur côté à vivre loin des zones d’immigration. Les bobos, les patrons  et les gouvernants de l’oligarchie, eux-mêmes, qui prêchent pourtant le vivre ensemble se gardent bien personnellement de le pratiquer.

    Car la logique du Vivre ensemble conduit à la création d’un nouveau pays

    Cette formule introduit en effet un concept particulièrement dangereux car la logique du Vivre ensemble change complètement la problématique du traitement de l’immigration. Il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il faut faire vivre sur le même sol des communautés radicalement différentes, chacune conservant son identité et toutes ayant les mêmes droits. Dès lors, il n’y a qu’une solution pour satisfaire à une telle exigence : créer un nouveau pays. Ou, à tout le moins, construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme la collectivité de ceux qui résident sur le territoire seulement soumis à un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

    Les Suédois, qui sont manifestement en pointe sur cette question, ont été, il y a quelque temps, la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus. « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant.  Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions… Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

    Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

    Certes, cette campagne baptisée « le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et la France n’en a pas encore connu de comparable. Pourtant ce message montre bien que le Vivre ensemble conduit naturellement à l’avènement d’un pays neuf qui appartiendrait autant aux migrants qu’aux Français de souche.

    Si donc les tenants du Système font la promotion du Vivre ensemble en toute connaissance de cause, on peut légitimement s’interroger sur leurs motivations. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, auraient-ils choisi, pour ne pas assumer une politique courageuse d’arrêt de l’immigration, de suivre la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture avec notre nation ?

    Si tel est le cas, les Français sont en droit de le savoir. Sur un tel sujet qui engage leur avenir en tant que peuple, ils sont même en droit d’être consultés directement et explicitement.

    Ligne droite 16/07/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Eu civil via Flickr cc

    https://www.polemia.com/avec-le-vivre-ensemble-le-systeme-a-t-il-renonce-a-la-france/

  • Le multiculturalisme n'est plus accepté par les jeunes en Grande-Bretagne

    Les décennies d’efforts pour promouvoir le multiculturalisme ont produit un effet contraire, comme l’indique une nouvelle étude majeure montrant que les adolescents se mélangent moins avec d’autres groupes raciaux que les 40 ans et plus.
    Malgré le développement de la « diversité » dans notre société comme jamais auparavant depuis que l’immigration massive a transformé le visage de la Grande-Bretagne, les adolescents britanniques aujourd’hui ont presque 30% moins d’amis d’autres origines ethniques que les gens des années 20 et du début des années 30.
    L’analyse, conçue par des psychologues expérimentaux de l’Université d’Oxford, a constaté que la génération actuelle d’adolescents montre des niveaux de ségrégation sociale identiques à ceux des personnes d’âge moyen.
    Ce résultat surprenant est apparu lors de la première phase de recherche lancée par la Commission d’Intégration Sociale, un projet soutenu par diverses ONG et entreprises pour examiner l’impact de la diversité croissante en Grande-Bretagne.
    Cette étude est dévoilée alors que les nouveaux chiffres du Bureau de Statistique Nationale ont montrent que le Royaume-Uni a eu la croissance démographique la plus rapide en Europe au cours de la dernière décennie avec la même augmentation de population sur cette période que lors de la génération précédente entière.
    Le premier rapport de cette commission, qui doit être publié plus tard dans la semaine, montre comment les populations de classes et de générations différentes se mélangent dans la Grande-Bretagne moderne. Mais des résultats initiaux reçus par le Sunday Telegraph mettent en évidence des inquiétudes au niveau de l’intégration raciale parmi la tranche d’âge la plus jeune.
    Ainsi un adolescent moyen a seulement moitié moins d’interaction avec des personnes d’origines différentes que les projections pourraient le laisser supposer, en fonction de l’endroit où il vit. 
    Matthew Taylor, le directeur général de la Royal Society of Arts, qui a présidé la commission, a déclaré que “des questions sérieuses” pouvaient se poser sur la capacité des écoles pour intégrer correctement des jeunes de contextes différents qui se côtoient dans les couloirs chaque jour.
    « Ce point ne se rectifiera pas tout seul et exige l’attention urgente de tous pour promouvoir une meilleure intégration parmi des jeunes quand ils sont à un moment particulièrement formateur dans leur développement », a-t-il dit.
    Ces conclusions ont été basées sur un échantillon de 4.269 personnes interviewées par Ipsos MORI. On a demandé à chaque participant de décrire des rencontres récentes avec leurs amis et demandé de donner des renseignements sur ceux qui était présent et la nature de leurs relations.
    Source

  • Un conseil à Collomb

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    Pendant un mois, la Russie a organisé un Mondial sans enregistrer le moindre incident.‬

    Quelques heures après la victoire des Bleus, la France déplore de nombreux actes de pillage et de violence.‬

    J’invite Collomb à faire un stage de formation professionnelle auprès de Poutine !‬

    Karim Ouchickh, Président du SIEL

  • Le déclin industriel de l’Europe vu par le recrutement

    Jadis usine du monde, l’Europe a depuis longtemps cédé à l’Asie ce titre. Entre 2008 et 2017, des emplois se sont créés dans les pays d’Europe, mais la plupart au bénéfice du secteur tertiaire, dont l’utilisé est parfois toute relative, le plus souvent virtuelle car inquantifiable, comme le prouve le petit exemple que je donne souvent à mes élèves : « secteur primaire : un gars avec une pioche qui extrait le minerai de cuivre dabs une mine. Secteur secondaire : un gars avec un casque qui fabrique du fil électrique et des lingots de cuivre dans une usine. Secteur tertiaire : un gars en costume-cravate qui spécule sur les cours du cuivre dans une banque. ». Voici quel secteur à le plus embauché en 10 ans dans les divers pays d’Europe (Union Européenne, sauf Malte et Chypre + AELE) :

    – Santé humaine et action sociale : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Norvège, Portugal, Slovénie et Suisse.

    – Administration et service d’accompagnement : Bulgarie, Lituanie, Pays-Bas.

    – Administration publique, défense et sécurité sociale : Hongrie, Slovaquie.

    – Hébergement et service d’alimentation : Grèce, Islande.

    – Personnel de maison : Italie.

    – Personnel scientifique et technique : Lettonie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

    – Education : Croatie, Danemark.

    – Information et communication : Estonie.

    – Produits manufacturés : Tchéquie.

    Hristo XIEP

  • Dans les piscines belges : le short non, le burkini intégral oui!

    6a00d83451619c69e2022ad3a0ea44200b-250wi.jpgNon, ce n'est pas une histoire belge

    "Une piscine publique ne peut interdire aux baigneuses le port du burkini pour des raisons d’hygiène ou de sécurité, affirme le tribunal de première instance de Gand dans deux de ses jugements, selon les journaux du groupe Mediahuis.

    Interdire cette pièce de bain couvrante pour des raisons d’hygiène ou de sécurité n’est pas justifié, l’administration flamande elle-même ayant fourni des preuves scientifiques qu’il n’y avait pas de problèmes dans ces domaines.

    Le centre interfédéral pour l’égalité des chances, Unia, avait déjà fait savoir à la Ville d’Anvers qu’il ne voyait aucun fondement juridique à une telle interdiction. Il avait déjà par le passé appelé à faire l’équilibre entre liberté de religion et égalité homme-femme dans ce débat. « Le burkini peut être perçu comme un vêtement avilissant ou comme un vêtement permettant à ses utilisatrices de participer à une activité sportive », rappelait-il encore en 2015".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Maréchal choisit l’Italie pour attaquer Macron et Merkel sur l’immigration

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    Ceux qui pensaient – pour s’en réjouir ou le déplorer – que Marion Maréchal avait délaissé le champ politique pour celui de l’éducation et de la culture, avec la fondation de l’ISSEP, n’avaient rien compris. Ni à la politique, ni à la culture, ni à cette nouvelle figure capable, à même pas trente ans, de rebondir plusieurs fois, comme l’époque l’exige. Pourtant, Marx et la gauche nous ont appris que la culture était politique et qu’une politique sans soubassement culturel ne tient que par temps calmes. Or les temps ne le sont plus, et si Emmanuel Macron l’a senti, précipitant l’effondrement du PS et des Républicains – ces partis politiques exsangues de culture depuis longtemps – il a pensé que le vague vernis culturel qu’il apportait dans l’urgence avec sa personne jupitérienne et littéraire suffirait. Le problème, c’est que , une fois gratté ce vernis, le fonds culturel macronien est celui d’un Attali ou d’un Delors, pour qui l’Europe était d’abord un marché.

    Pour lui la France est une start-up, l’Europe est un marché et les peuples un agglomérat d’individus interchangeables.

    Marion Maréchal, avec cette interview qu’elle a donnée au Corriere della Sera à l’occasion de sa participation à un colloque sur le thème « invasion barbare, souveraineté et pouvoir » avec Edoardo Rixi, secrétaire d’État aux Transports, homme fort de la Ligue, le parti de Matteo Salvini, pose une nouvelle pierre à sa mutation politique. Une mutation qui l’a d’abord conduite aux Etats-Unis, il y a quelques mois. Avec l’abandon du nom Le Pen, avec ce nouveau déplacement, elle fait éclater son espace politique, déjouant les attaques sur le parti du repli, arc-bouté sur une vision rétrécie de la France. Avec Marion Maréchal et l’évolution de l’Europe, les incantations sur l’ouverture s’effondrent. En effet, elle a jeudi inscrit sa démarche et sa vision de l’Europe dans celles de Viktor Orbán.

    Une Europe des Nations qui défend une civilisation aux racines chrétiennes, en lutte contre les excès du libéralisme et la domination de la finance et une politique de soutien à la natalité plutôt que le recours à l’immigration pour la relance démographique, voilà la vision soi-disant «autoritaire» d’Orbán.

    Désormais la droite patriotique française a trouvé des appuis partout en Europe et y puise une forte crédibilité. C’est une forme d’ironie de l’Histoire assez savoureuse qui fait que, bientôt, les partisans du repli incapables d’écouter ce que disent les autres dirigeants européens – et les peuples – s’appelleront Macron et Merkel !

    Sans surprise, Marion Maréchal a dénoncé la politique migratoire incontrôlée d’Angela Merkel en 2015 :

    Quand Merkel décide d’accueillir un million de migrants, elle les impose aux autres pays.

    Mais il était aussi particulièrement habile d’attaquer le président français depuis l’Italie, qui a subi ses foudres au moment de l’affaire de l’Aquarius :

    Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien. Mais vous n’êtes pas les uniques victimes de son mépris. Il l’exprime également contre les Français.

    Macron ou le Mépris : en italien, comme en français, cela sonne juste.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/marion-marechal-choisit-litalie-pour-attaquer-macron-et-merkel-sur-limmigration/

  • La lutte antiterroriste très insuffisante, par Francis Bergeron

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    9153-20180714.jpgLa commission d’enquête du Sénat sur nos moyens de lutte antiterroriste a publié mardi son rapport. Elle a rencontré 49 autorités et experts dans les domaines judiciaires, militaires, informatiques, diplomatiques, politiques, etc., et effectué quatre déplacements. La rédaction du rapport conclut six mois d’enquête, et aboutit à 63 propositions très concrètes. Certaines d’entre elles ont certes été mises en œuvre depuis lors ; d’autres sont symboliques. Mais le rapport met aussi le doigt sur de graves lacunes, des manques, des insuffisances.

    La première de ces lacunes, celle qui paraît la plus évidente, la plus choquante, c’est qu’à ce jour le salafisme ne figure toujours pas parmi les courants et associations répertoriés comme sectaires. On ne parle même pas d’interdiction, on parle simplement d’identification de ce courant salafiste comme ayant des pratiques qui conditionnent les individus et altèrent leur libre arbitre. Malgré l’arsenal législatif sur les dérives sectaires, bâti lors d’affaires du type Scientologie ou Moon – des sectes qui n’ont jamais tué personne, quoi qu’on puisse penser de leurs méthodes d’embrigadement –, le salafisme n’est même pas placé sous ce type de surveillance. La proposition 46 du rapport demande d’« inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ». Ce qui paraît la moindre des choses. Mais il serait encore plus simple d’interdire purement et simplement les mouvements et de fermer les mosquées se réclamant du salafisme. Le rapport du Sénat ne le préconise pas. De même, alors que le salut fasciste est interdit et sanctionnable pénalement (comme la quenelle de Dieudonné !), le « Allah Akbar » des terroristes ne l’est pas. Le rapport ne préconise rien dans ce domaine.

    Modération des condamnations, lors des premières années

    En ce qui concerne le retour massif des djihadistes et de leurs familles des zones anciennement sous contrôle de Daesh, les propositions 31 et suivantes prévoient que soient vraiment appliquées les dispositions permettant la déchéance de nationalité des binationaux, et que les mineurs rentrés soient suivis jusqu’à leur majorité. Là aussi, l’étonnant est que ce ne soit pas déjà le cas.

    Ce rapport et ses 63 propositions constituent donc un bon état des lieux de l’organisation et des moyens de la lutte antiterroriste, mais les deux rédacteurs auraient pu – auraient dû – aller plus loin.

    Reste le casse-tête des procès pour terrorisme, qui représentent un volume énorme d’affaires, et des libérations massives qui s’annoncent : 47 % des terroristes actuellement incarcérés en France seront libérés d’ici 2020, et plus de 80 % d’ici 2022. Il y a eu la modération des condamnations, lors des premières années de la vague terroriste, et il y a les remises de peine. On sait déjà qu’une grande partie de ces tueurs sont décidés à poursuivre leur lutte. Les lois ne sont pas rétroactives (sauf pour Touvier…), ce qui fait craindre une recrudescence de meurtres islamistes à partir de ces années-là.

    D’où l’importance de la question des déchéances de nationalité et des expulsions. Sous Sarkozy, puis à l’époque de Valls, ces perspectives avaient indigné et mobilisé la gauche. Quelques centaines d’assassinés plus tard, elles font à peu près consensus.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Génération Identitaire dénonce le double discours de l’imam UOIF de la grande mosquée de Poitiers

  • Chasser Éric Zemmour de RTL, c’est reconnaître son influence intellectuelle

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    On se souvient de la chanson de Guy Béart et de son refrain : « Le premier qui dit la vérité/Il doit être exécuté. » Aujourd’hui, c’est à Éric Zemmour qu’on s’en prend une nouvelle fois : la chronique qu’il tient sur RTL, à 8 h 17, sera supprimée à la rentrée. Il conservera peut-être un créneau le week-end, mais on ne sait pas si c’est une fausse nouvelle (pour mieux faire passer la pilule) ou si la station hésite à l’exclure complètement, compte tenu de son audience.

    Nul doute que cette éviction réjouira les partisans de la liberté d’expression à sens unique. Éric Zemmour n’a pas que des amis au sein de la rédaction de RTL : on lui reproche ses positions sur l’immigration et sur l’islam, ou encore ses propos dans le mensuel Causeur, en octobre 2016 : « Moi, je prends l’islam au sérieux, je ne le méprise pas ! Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous. Je respecte des gens qui meurent pour ce en quoi ils croient. »

    La Société des journalistes de RTL, dans un communiqué, avait estimé « de son devoir de faire savoir aux auditeurs de la radio et à l’opinion son aversion pour des propos qui, à ses yeux, portent atteinte à la mémoire des victimes du terrorisme et à la douleur des familles. » Yves Calvi, qu’on aurait cru plus ouvert, avait lu un message de réprobation au nom de la rédaction et de la direction de la station, tandis que la SDJ du Figaro, où il tient une chronique hebdomadaire, avait « dénoncé sans réserve » cette sortie.

    Il faut une certaine dose de mauvaise foi pour feindre de croire que l’auteur du Suicide français aurait quelque estime pour les terroristes et puisse faire leur apologie : « Je ne respecte pas des gens qui tuent des enfants et des femmes », a-t-il assuré sur BFM TV. Il voulait surtout dire qu’il est irresponsable de ne pas prendre au sérieux les terroristes, de les tenir pour des fous ou des déséquilibrés, comme on a eu tendance à les présenter dans les premiers temps, et qu’ils sont d’autant plus dangereux que leurs convictions religieuses leur ôtent toute crainte de la mort.

    Les bonnes âmes peuvent être rassurées : cet abominable personnage sévira de moins en moins sur nos ondes ou sur nos écrans. D’aucuns regretteront qu’il n’en soit pas totalement banni, car ces prétendus défenseurs de la liberté d’expression sont les plus zélés pour couvrir d’opprobres et ostraciser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils accueillent comme des bienfaiteurs de l’humanité des révolutionnaires d’extrême gauche, qui cultivent la violence, mais conspuent tous ceux qui osent contredire leur vérité.

    On a beau vouloir censurer Éric Zemmour, on n’a pas encore inventé le moyen de faire taire tous ceux qui partagent ses idées. Dieu sait, pourtant, si le gouvernement s’y emploie, pour imposer la vérité officielle ! C’est la fierté de la France d’avoir des polémistes qui savent trouver la formule qui interpelle, qui dérange, qui suscite la réflexion. Tous n’ont pas le talent d’un Léon Daudet ou d’un Éric Zemmour, mais tous contribuent, par leur refus de se fondre dans le moule du politiquement correct, à la quête de la vérité et au salut de l’intelligence.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chasser-eric-zemmour-de-rtl-cest-reconnaitre-son-influence-intellectuelle/

  • Immigration : Donald Trump donne une leçon à l’Europe

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    Les médias ont beaucoup parlé des pressions exercées par Donald Trump pour que les Alliés augmentent leur contribution financière au fonctionnement de l’OTAN. Ils ont moins évoqué sa mise en garde contre l’immigration. Le président des États-Unis a déclaré, dans une conférence de presse : « L’immigration est une chose très importante et je leur ai dit aujourd’hui, l’Union européenne, qu’ils feraient mieux de faire très attention, parce que l’immigration prend le dessus en Europe […] ». Il a rappelé qu’il a, en partie, remporté l’élection sur sa politique migratoire et a expliqué la victoire de la coalition italienne par ses prises de position fermes contre l’immigration. Peut-on lui reprocher d’avoir appelé l’Europe à la raison ?

    D’aucuns objecteront que cette mise en garde, dans la bouche de Donald Trump, n’a aucune valeur. Ils ajouteront qu’il est honteux de lier le succès électoral à la peur de l’immigration. C’est le reproche que subit, depuis des lustres, le Front National. Et, aujourd’hui Laurent Wauquiez, qui a repris ce thème pour répondre aux aspirations de son électorat et tenter de rallier ceux qui ont voté pour Marine Le Pen. Au demeurant, une majorité de Français se dit défavorable à l’accueil de migrants et jugent la politique du gouvernement trop laxiste.

    Il reste que Donald Trump, même s’il n’est pas dénué d’arrière-pensées, met le doigt là où ça fait mal. Ce n’est pas parce qu’elle est électoralement rentable que la dénonciation de l’immigration débridée n’est pas justifiée. Contrairement à ce que voudrait imposer la bien-pensance, en se parant de bons sentiments qui dissimulent des objectifs moins reluisants, un excès d’immigration nuit, non seulement aux intérêts des pays concernés, mais à leur identité même.

    Ils suffit de comparer les arguments des uns et des autres. Les premiers se gargarisent des mots de « solidarité » et de « fraternité », mais se servent cyniquement des migrants pour pallier leur déficit démographique et s’assurer une main-d’œuvre à bas coût. Ou bien, comme les internationalistes d’extrême-gauche, ils voient dans les immigrés une nouvelle classe d’exploités, qui pourrait servir leur rêve, toujours présent, du grand soir. À l’opposé, les seconds dénoncent une immigration sauvage, qui ne permet pas une bonne intégration et peut porter atteinte, par son volume, à l’identité de leur pays.

    Les immigrationnistes estiment que l’islam est une religion comme les autres – ce qui leur permet, au passage, de relativiser le christianisme –, reconnaissant, tout au plus, qu’« il y a une lecture radicale, agressive de l’islam, dont les principes n’obéissent pas à des mots d’ordre religieux ». Ce sont les mots d’Emmanuel Macron devant le Congrès. En mettant la religion musulmane sur le même plan que les autres religions, ils font preuve d’un coupable angélisme ou, pire, d’une ignorance des principes fondamentaux de l’islam, concernant aussi bien la supériorité des musulmans sur les mécréants que la condition de la femme.

    Quand on considère le mode de vie dans les pays où la charia fait loi, on comprend aisément que de plus en plus de Français ne veuillent pas que se multiplient sur leur sol les revendications communautaires d’une culture qui leur est totalement étrangère. Prétendre le contraire, c’est avoir un esprit munichois et refuser d’affronter la réalité.

    Non ! On ne peut reprocher au président des États-Unis d’appeler l’Europe à la raison. La seule chose qu’on puisse regretter, c’est qu’il n’y ait pas un président français pour tenir les mêmes propos !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-donald-trump-donne-une-lecon-a-leurope/